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Contacts avec une culture plus avancée

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Equateur

Déification des visiteurs possédant des connaissances ou techniques supérieures

La littérature spécialisée rédigée par les ethnologues du monde entier témoigne d’un phénomène étonnant: la déification des étrangers et des objets techniques. Lorsqu’une culture peu ou pas avancée sur le plan technologique entre en contact avec des visiteurs qui disposent de technologies plus poussées que ne parvient pas à expliquer la culture moins développée, on rencontre l’«effet de déification». Connu sous le terme de «culte du cargo», qui vient de cargo = biens.

Les étrangers restent ainsi gravés dans la mémoire des tribus et peuples comme des «dieux» ou autres êtres surnaturels. Un souvenir transmis de génération en génération, qui se transforme en légende et qui, pour finir, devient une tradition mythologique. Une sorte de «réaction archétypale» qui se produit dans toutes les cultures. Les exemples sont innombrables. Pour ne parler que de notre siècle, les contacts entre les autochtones et les unités militaires américaines ou japonaises lors de la Seconde Guerre mondiale sur les îles de Mélanésie ou de Micronésie dans l’ouest du Pacifique et les nombreux autres contacts des ethnologues dans les forêts vierges impénétrables de Nouvelle-Guinée et d’Amérique du Sud apportent la preuve de cet étrange «effet de déification». La mythologie vivante. Une fois repartis, ces visiteurs sporadiques faisaient l’objet des conversations autour des feux de camps. Les impressions sont transmises de récits en récits. Le mythe grandit. Les objets étrangers que l’on ne peut pas classer dans sa propre compréhension culturelle sont décrits par la méthode intemporelle du «ça ressemble à». L’ «Oiseau-Tonnerre», le «cheval du feu», etc. nous sont désormais familiers. Les étrangers laissèrent aussi souvent des cadeaux aux tribus, de la boîte de Coca aux postes de radio. Ceux-ci étaient non seulement des souvenirs vénérés avec une crainte respectueuse mais également un défi pour les hommes de trouver le moyen de faire revenir les «dieux». Bien entendu, on voulait recouvrer les bienfaits de ces objets. 

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C’est ainsi que sont nés des rituels; en Mélanésie par exemple, après la Seconde Guerre mondiale, les tribus se faisaient tatouer et vénéraient les lettres «magiques» «USA», à la signification parfaitement inconnue. Des avions en paille ont été fabriqués et installés sur des «pistes d’atterrissage» artificielles au cœur de la jungle. Par des chants et des prières, les autochtones attendaient et imploraient le retour des «êtres célestes». Un régal pour tout ethnologue, la naissance «palpable» d’un culte.

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Culte de l'avion à Tanna-Pacifique

Ces «dieux» étranges ont été décrit dans de nombreuses régions du monde. Le Capitaine Cook ou les conquistadors Cortez et Pizarro à l’époque des découvertes sont peut-être les exemples les plus connus de vénération et de crainte d’étrangers puissants, considérés comme des êtres surnaturels. Retrouve-t-on de telles «déifications» encore plus loin dans le passé, là où toute source historique attestée a disparu? chaque civilisation de cette époque ont maintenu vivantes ces «mémoires du futur».

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Des cérémonies sacrées se sont perpétuées dans toutes les régions du monde pendant des millénaires. Des masques furent sculptés, des figurines de dieux symboliques furent réalisées (comme chez les Hopi d’Arizona ou les Dogu de la culture Jomon japonaise). Et lorsqu’au Brésil, les Kayapo vénèrent l’être Bep-Kororoti, emballé dans de la paille et ressemblant à un astronaute, en récitant ses messages, c’est également une preuve de mythologie vivante au sein de laquelle des informations des temps obscurs ont été conservées jusqu’à aujourd’hui.

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De petits objets en or pur, façonnés en forme d’avion ont été découverts en Colombie. La disposition des ailes et le stabilisateur à l’arrière ont incité l’Aeronautical Institute de New York à faire des essais dans une soufflerie. Le Dr Arthur Poyslee en a conclu que ces «avions» devaient avoir une bonne tenue en l’air. L’un de ces modèles en or (l’original se trouve à l’institut Smithsonian de Washington DC) a été reconstruit fidèlement – envergure: 87 cm, longueur 93 cm. Le 26.8.1996 eut lieu le premier vol libre télécommandé dans toutes les positions de vol. Celui-ci se déroula sur plusieurs minutes et fut convaincant. Une réussite. Ce tour de force est le travail de techniciens allemands. Constructeur: Peter Belting. Conception: Dr Algund Eenboom et Conrad Lübbers. Comment l’archéologie interprète-t-elle cette curiosité? Que pensent d’autres chercheurs?

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Planeur egyptien

Avions et planeurs antiques (oiseaux officiellement) en Colombie (en haut) et en Egypte (en bas, pièce étiquetée sous le N° 6347 (Musée du Caire - ce planeur a été reproduit et testé en réalité : il vole très bien... les cartes antiques "vues du ciel" sont-elles ainsi expliquées ?))

Si des observations et des récits non fictifs peuvent décrire la rencontre avec des êtres étrangersles anciennes histoires bibliques peuvent-elles servir de sources ? Le prophète Ezéchiel vit et décrivit un véhicule céleste avec beaucoup de détails techniques, à tel point que des maquettes furent construites et testées. Ezéchiel est même monté dans ce véhicule et a visité un étrange temple. Des reconstitutions laissent à penser que le véhicule ainsi que le bâtiment qui ressemble à un hangar, reposent sur la réalité. Le livre d’Ezéchiel fait partie de l’Ancien Testament et est connu d’un large public. A quatre reprises au total (en 593, puis deux fois en 592 et une dernière fois en 572 av. J.-C.), Ezéchiel a rencontré quelque chose d’impressionnant qui venait du ciel.

Voici quelques versets:

(1,4) Je regardai: c’était un vent de tempête soufflant du nord, un gros nuage, un feu jaillissant, avec une lueur tout autour, et au centre comme l’éclat du vermeil au milieu du feu. 

(1,5) Au centre, je discernai quelque chose qui ressemblait à quatre animaux dont voici l’aspect: ils avaient une forme humaine. 

(1,6) Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes.

(1,7) Leurs jambes étaient droites et leurs sabots étaient comme des sabots de bœuf, étincelants comme de l’airain poli. (...) 

(1,15) Je regardai les animaux; et voici qu’il y avait une roue à terre, à côté des animaux aux quatre faces. 

(1,16) L’aspect de ces roues et leur structure avaient l’éclat de la chrysolite. Toutes les quatre avaient même forme ; quant à leur aspect et leur structure: c’était comme si une roue se trouvait au milieu de l’autre. 

(1,17) Elles avançaient dans les quatre directions et ne se tournaient pas en marchant. 

(1,18) Leur circonférence était de taille effrayante, et toutes les quatre, était pleine de reflets autour. 

(1,19) Lorsque les animaux avançaient, les roues avançaient à côté d’eux, et lorsque les animaux s’élevaient de terre, les roues s’élevaient...

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Cette notion de "roues" fait évidemment penser aux "soucoupes volantes", ou encore à nos avions modernes "ailes volantes", voir drones actuels... cette notion d'intemporalité (le temps de compte pas) dans les formes décrites lie bien le phénomène à l'espace-temps...

Notons qu'il y a également les textes antiques de l'Inde, le Ramayana et le Samara Sutradhara, qui décrivent très précisément la construction et les vols des "Vimanas", des chariots volants... " Le Samara Sutradhara nous raconte « On appelle Vimana, l’avion qui se meut par sa propre force comme un oiseau », et aussi : « Le corps doit être résistant et solide, taillé dans un bois léger et les ailes seront déployées. Il faut placer le moteur au mercure à l’intérieur et mettre en dessous le système de combustion en fer ».

 

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Vimana inde

Cette image illustre le Ramayana pour décrire un chariot volant, d'après le texte...

Le Ramayana, qui est un poème épique du IIIe siècle avant notre ère, mais possiblement recopié de plus vieux textes, parle d'un avion circulaire à double pont muni de hublots et d’une coupole.  " Grâce à un carburant fait d’un liquide jaunâtre, l’appareil pouvait voler à la vitesse du vent ". 

«Ça ressemble à...» Par ce moyen de comparaison, des personnes ont décrit ou représenté de manières abstraites, des choses qu’elles ignoraient dans leur culture, des choses de nature souvent technique et scientifique. Faisons-nous autrement? Comment décririons-nous les êtres ou les technologies d’un monde éloigné du futur ? Si nous entrions en contact avec une civilisation extraterrestre très avancée, comprendrions-nous ce monde et ne le classerions-nous pas comme «magique» ? Ne serions-nous pas nous-mêmes des "autochtones", des "insulaires" isolés sur notre petite planète ?

Texte inspiré en partie par "Contact", un vieux texte libre.

Yves Herbo, S,F,H, 02-2012 - Up 04-2015

 
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26/04/2015
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