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DE LA MYSTERIEUSE LANCE DE LONGINUS AUX TRESORS CACHES DE L’ORDRE NOIR

 

DE LA MYSTERIEUSE LANCE DE LONGINUS AUX TRESORS CACHES DE L’ORDRE NOIR

Tout au cours de l’histoire, à l’instar du Saint Graal la lance de Longinus a fait couler des flots d’encre . Dans les années 70, Trevor Ravenscroft rédigea à son sujet un ouvrage captivant dans lequel, il entraîna ses lecteurs dans une aventure parfois osée. Nombreux sont ceux qui connaissent l’histoire de cet objet sacré qui enflamma bien des imaginations, et donna naissance à de nombreuses contre-vérités et à d’énormes mensonges !

L’énigme de la Sainte Lance débute en Terre Sainte, il y a un peu plus de vingt siècles, un vendredi après-midi vers 15h00. Jésus, qui se dit le Fils de Dieu, pour d’autres le Christ, vient d’être crucifié entre deux larrons. Les trois hommes attendent la mort en souffrant. La nuit va bientôt tomber. Les grands prêtres Juifs partent voir les soldats romains et leur demandent  d’achever les suppliciés car le lendemain, c’est jour de sabbat et les corps ne doivent pas rester sur les croix. Ces derniers s’exécutent. Ils brisent, nous dit l’histoire les jambes des deux premiers. Cependant, un centurion du nom de Longinus, voyant que Jésus était déjà mort lui perce le flanc avec sa lance. La prophétie se réalise : aucun des os du Messie ne sera brisé.  L’arme qui a traversé le corps de Jésus le Nazaréen va pénétrer dans la légende et parcourir les siècles entourée d’un halo de mystères. Theodosius, Alaric, Charles Martel, Charlemagne,  Frédéric de Barberousse sont supposés la posséder tour à tour. La légende certifie que celui qui détient cet objet sacré sera victorieux de toutes les batailles. Charlemagne  le portera pendant 47 combats.

Trevor Ravenscroft assure : « Adepte de sociétés secrètes qui avaient renoué avec le satanisme, initié aux rites magiques les plus démoniaques, Hitler n’eut de cesse qu’il se soit approprié la lance de Longinus dont les stupéfiants pouvoirs lui permettraient de plonger l’humanité dans une ère de sang et de malheur. »

Si nous remontons le temps, nous découvrons que la lance dérobée aux descendants de Longin par l’empereur Maximien en 287, puis déposée à Constantinople, passa en 443, après la pris de la ville, dans les mains d’Attila. Après avoir ravagé l’Europe, le roi des Huns abandonna  cette dernière à Rome.

Hitler que l’on disait fasciné par cet objet magique, l’eut entre les mains en 1938, trois jours après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne. C’est lui qui dit-on qui  choisit le lieu qui l’abriterait, le Musée Hofburg, la même où il fit son discours au peuple autrichien. L’intérêt des maîtres occultes du nazisme pour les artefacts et reliques des saints a été souvent évoqué. Nous ne pensons pas que ce dernier fut une évidence. Les sagas nordiques d’Hyperborée,  à la base de leurs doctrines ésotériques, s’accordent assez mal avec une telle réalité.

La lance est une arme de jet, elle se compose d’un manche et d’une extrémité pointue. C’est un symbole masculin, axial et solaire, au départ. Elle peut être en relation avec l’Air. Sur des stèles funéraires de l’âge du bronze, elle apparaît en même temps que le bouclier et l’épée, et ils se peut  comme l’affirme Myriam Philibert dans son excellent livre « Dictionnaire des symboles fondamentaux » (Editions du Rocher—mars 2 000) », qu’à ce moment là, ces deux armes offensives représentaient la justice et l’ordre cosmique.

Dans les légendes relatives au cortège du Graal, les gouttes de sang qui s’écoulent de la lance verticale sont recueillies dans la coupe, exprimant l’action de l’essence sur la substance. Celle de Longin  avait la vertu de guérir les blessures qu’elle avait causées.

Dans certaines de nos campagnes et de nos villes, se dressent souvent des petits monuments totalement délaissés aujourd’hui. Ce sont nos calvaires. Sur une croix dressée où parfois figure le supplicié, s’appuient d’un côté la lance de Longinus et de l’autre une échelle. Souvent un vase se trouve au pied du Christ et un coq domine la croix. Ceux, que les symboles ne laissent pas indifférents, peuvent décoder  les différents objets liés à la crucifixion. Nous avons évoqué la lance, voyons maintenant l’échelle. Cette dernière est  intimement liée au rapport Ciel/Terre, à une ascension graduelle, une voie de communication à double sens. En Franc-maçonnerie, l’échelle se retrouve au 30ème Degré du Rite Écossais Ancien Accepté comme support imaginatif de l’ascension spirituelle. Le calice, quant à lui, représente pour certains le Saint Graal ; alors que le coq est universellement un symbole solaire, parce que son chant annonce le lever du jour et chasse les mauvaises influences de la nuit. Il est aussi un initiateur qui s’ébroue en se réveillant, avant de réveiller les autres par son chant. Nombreuses sont les vieilles églises qui possèdent sur leur clocher ce gallinacé, qui est le premier voir poindre l’astre du jour à l’Orient et à le voir disparaître le soir à l’Occident. Le coq perché au sommet de ces sanctuaires signifie souvent que ces derniers abritent  des tableaux ou des sculptures initiatiques.

NOTA : Les traditions du Nord, chères à l’Allemagne nazie, évoquent essentiellement des lances de feu, dont les blessures étaient mortelles. Cuchulainn et son frère de lait  Conall le Victorieux en possédaient chacun une. Ces armes tuent en lançant une sorte de foudre. Celtchar le rusé périt après avoir reçu une goutte de sang qui avait coulé du fût de l’arme ! 

L’HERITAGE DES ANCETRES

C’est sans passion qu’il faut aujourd’hui se pencher sur l’Ahnenerbe, l’Héritage des ancêtres, fondé en 1933, puis rattaché à la SS.. en 1935. Le professeur Wurst, assisté de  Wolfram Silvers, firent de l’Ahnenerbe une central de recherche raciale. Divisé en une cinquantaine de départements scientifiques et une quinzaine de commissions de recherche, les buts réels de cet organisme ne furent jamais bien définis. D’une manière un peu nébuleuse l’Héritage des Ancêtres avait pour mission de rechercher l’espace, l’esprit, les actes et l’héritage de la race nordique indo-germanique. Tout laisse supposer que c’est l’Ahnenerbe qui couvrait les recherches consacrées au Graal et bien d’autres aspects mystérieux et des antiques traditions, dans un curieux mélange d’esprit scientifique et de ferveur romantique, la véritable vocation de cette centrale était de lutter contre mille ans de civilisation judéo-chrétienne. La préhistoire, la philosophie et la géopolitique constituaient les bases de travail sur lesquelles tous ses chercheurs s’appuyaient. Alors que la Lance dite de Longinus fut transférée à Nuremberg, dans l’église Sainte-Catherine, et y demeura jusqu’en 1944,où, pour la protéger des raids aérien massifs des alliés sur la ville, elle fut entreposée dans une crypte secrète sous l’église ; l’Ahnenerbe poursuivait des buts bien plus secrets. En effet; ses chercheurs savaient que ce talisman n’avait aucune certitude de réalité. Trois reliques, sinon plus, portant le même nom étant entreposées dans le monde ! A savoir : Une est conservée à Saint-Pierre de Rome. L’autre est la Lance d’Etchmiadzine (Geghard) pieusement est gardée en Arménie, et  une copie se trouve à Izmir en Turquie. La lance de Saint Maurice à Vienne en Autriche a donné lieu à une autre copie qui se trouve depuis le Moyen-âge à Cracovie, en Pologne.

Au temps de la Première Croisade existait la Sainte lance d’Antioche, nul ne sait ce qu’elle est devenue. Et enfin, si nous en croyons Jean Calvin, les célèbres reliques, de l’arme sacrée, étaient abritée à l’abbaye de la Tenaille en Saintonge, et à la Selve, près de Bordeaux.   

LES SECRETS DU ZILLERTAL : LES MISSSIONS IGNOREES DE L’AHNENERBE

La région du Zillertal a une renommée mondiale.  Fügen en est un exemple. Avant d’atteindre la haute montagne, les excellentes liqueurs que « Linda » offre généreusement dans sa  boutique située au 67 Hauptstrass, nous soutiendrons dans notre ascension vers les hauts sommets. Maintes fois chanté, le Zillertal, cette partie la plus importante de là vallée de l’Inn, s’étend jusqu’à Maryhofen. Là, il se scinde en « gründe » des gorges étroites qui conduisent  dans le royaume des neiges éternelles et des glaciers dont les cimes rocheuses dépassent parfois les 3 000 mètres. C’est là que le 2 mai 1945, une compagnie de la S.S. hissa un volumineux et lourd coffre de plomb, à la lueur des torches qui donnait à la neige des aspects fantasmagoriques. Certains savent encore où cet étrange dépôt a été confié au glacier. A un peu plus de 3 000 mètres à la verticale d’une corniche de neige. (Un relevé topographique fut  effectué pat les S.S.) Quel trésor contenait cet arche d’un monde en agonie ? Il est bien difficile de répondre à cette question. Il s’agirait de pièces archéologiques remontant à un lointain passé. Cette affaire, bien curieuse sous ses différents aspects, n’a rien à voir avec un canular ou à une mystification. Plusieurs cadavres ont été retrouvés non loin de la hutte de Furtchaglhaus, à 2 295 mètres d’altitude. Ce refuge, choisi  par les gouvernants invisibles du nazisme, a été le témoin du dépôt d’un testament !

La fin du nazisme ressemblait beaucoup au  Crépuscule des Dieux  de Richard Wagner. La Lance de Longin n’avait eu aucune efficience pour les maîtres du IIIe Reich ! Cependant, de nombreux nostalgiques affirment qu’un Nouvel Ordre verra le jour au cours du XXIe siècle. Souhaitons qu’il ne soit pas noir ! Comme toutes les organisations humaines qui se sont appuyées sur un ésotérisme évident, mais portant dans son essence une contre-initiation, le National Socialisme  a été entouré de vrais mystères et de fausses légendes.

Les Templiers avaient leurs trésors, beaucoup en rêvent encore, et des pêcheurs de lune ne se privent pas de les rechercher. Les nazis en possédaient à profusion , acquis  de manière délictueuse, ils sentent toujours le soufre et la mort.  C’est au Tyrol que l’or et les magots du diable furent dissimulés à profusion.

Rosenberg, lui, avait fait entreposer dans le château de Neuschwanstein, tous les biens volés aux juifs de France. Au mois de mai 1945 des millions d’Allemands frappés par l’anathème de la défaite vivaient dans la peine et la douleur. En Bavière du sud, la neige et tous les lacs étaient encore gelés. Dans la cour du château de Neuschwanstein, Thomas Howe, l’officier du Monuments, Fline Arts an Archives, releva le col fourré de son blouson d’aviateur. A pas prudents et mesurés, il se dirigea vers le command-car qui l’attendait moteur tournant à quelques mètres de là. Sur le sol verglacé , ses rangers glissaient comme sur un miroir. Lentement le véhicule s’engagea sur le chemin forestier conduisant à Füssen. Howe avait terminé sa mission. Il venait de récupérer près de 22 000 chefs d’œuvre, que les nazis avaient caché dans les multiples pièces du château de Louis II de Bavière. Ce fabuleux butin provenant du pillage de différentes familles juives de France. Une dernière fois l’officier américain  regarda Neuschwanstein dont les tourelles couvertes de neige émergeaient d’un banc de brume. Howe ressentit  comme un malaise. Le spectacle le fascinait , quelque chose de lui semblait être resté captif dans la demeure royale. Face à la statue de pierre du veilleur casqué, armé d’une lance, qui semble veiller sur ce superbe palais, il murmura : « le Dernier Château du Graal… »  

A moins de cent kilomètres de là, à Lindau, sur le lac de Constance, la 1ère Armée française, placée sous le commandement du général De Lattre de Tassigny, possédait également ses officiers Beaux-arts qui collaboraient de manière permanente  avec le M.F.A. Cette mission composée de Rose Valland, Jacques Dupont et le commandant Guy Gaudron, s’était vue interdire l’accès à Neuschwanstein, où l’État-major de Rosenberg avait entreposé tout ce qui avait été pillé dans notre pays. Le château de Louis II de Bavière était alors situé au cœur d’une zone militaire interdite. En effet, les Américains avaient établi une véritable « no man’s land » autour de ce site prestigieux. Aucune considération stratégique ne motivait cette décision…du moins sur le plan militaire. Seuls des motifs beaucoup plus mystérieux , beaucoup plus secrets ; avaient poussé les services de renseignements U.S. à isoler cette région . Ces mobiles étaient intimement solidaires de l’histoire occulte du IIIe Reich !

Cependant d’autres sites secrets abritaient de véritables trésors ignorés. Des unités de la S.S. avaient dissimulé dans une mine de sel de Altausee ; en Styrie, dès 1943, des milliers d’œuvres d’art. Tableaux, tapisseries des Gobelins, sarcophages égyptiens, précieuses statues dormaient dans cette caverne l’Ali baba, qui fut retrouvée grâce à la bienveillance des villageois locaux, qui en indiquèrent l’entrée au G.I. de la IIIe armée américaine , commandée par le général Patton. La mine mesurait plus de cinq kilomètres de long et recelait des pièces qu’aucun musée au monde aurait pu accueillir. Pendant des semaines des équipes travaillèrent dix heures par jour, pour recenser ce fantastique trésor. Des centaines de camions furent utilisés afin de transporter ce prestigieux dépôt qui semblait inépuisable. Commencée au mois d’avril 1945, cette récupération dura jusqu’au mois de novembre de la même année ! Les dernières valeurs retrouvées dormaient, nous ont confié des gens du lieu, dans deux cartons d’aspect minable, dont l’allure aurait rebuté le meilleur des chiffonniers. On les ouvrit pourtant  avec précaution. Sous une épaisse couche de coton, tous les bijoux de la famille Rotchild brillaient de mille feux…

PLUS NOIR QUE VOUS NE LE PENSIEZ

Tout laisse supposer qu’une double articulation existait au sein de l’Ordre Noir. La première s’intéressait aux valeurs matérielles, l’autre à des pièces et documents liés au Culte des Ancêtres. Ses dépôts beaucoup plus secrets n’ont peut-être pas tous été retrouvés aujourd’hui ! C’est ainsi qu’à moins de cinq kilomètres de la mine de sel que nous venons de quitter, un lac garde jalousement bien des mystères. C’est le lac Toplitz profondément enfoncé entre les parois de la montagne qu’aucun sentier ne longe. Bien après l’écroulement du régime hitlérien, des plongeurs sous-marins, discrets prospectèrent ses fonds noirs et remplis de vase. Tous les services de renseignements sans exception se sont intéressés à cette pièce d’eau, non loin de laquelle, l’archiduc Jean vit pour la première fois Anna Ploch, fille du maître de poste qui devint plus tard son épouse. Bien que situé à moins de mille mètres d’altitude, l’atmosphère qui régna pendant des années, dans cette superbe région d’Autriche, provoqua de nombreuses morts violentes… En 1946, les corps de l’Ingénieur Mayer et de Pichier furent découverts à quelques centaines de mètres du lac. Pichier, un célèbre pilote , avait été chargé par Martin Bormann, de convoyer par avion vers l’Alpenfestung une partie du trésor nazi et des caisses contenant les archives secrètes du IIIe Reich. L’avion de Pichier, un Fieseler Storch fut découvert, immergé au fond du lac. Deux anciens nazis, Gert Hehrens et un nommé Keller, furent retrouvés en 1962, étendus sous les sapins. Tous deux avaient été tués d’une balle dans la tête.  D’autres cadavres ont été déterrés dans la forêt proche et une profonde énigme, aussi insondable que la mort, plane sur le lac Toplitz. Des gens bien informés estiment que ce sont des archives ultra secrètes, encore capables aujourd’hui d’ébranler le monde politique, qui reposent dans le lac maudit. La police autrichienne est persuadée depuis longtemps qu’un dépôt gardé jalousement par ses eaux ensanglantées y repose. Ses archives conservent jalousement un dossier très spécial, qui remonte au 10 mai 1960. Ce jour là, un homme a été retrouvé mort sur les rives du lac. Il fut identifié comme étant Riegel, un plongeur chevronné, qui aurait été victime d’une explosion à grande profondeur.

Alors que le côté pernicieux de cette petite étendue d’eau aimante toujours les nostalgiques d’une époque révolue, nous pouvons nous demander si le véritable trésor caché par les S.S., ne repose pas ailleurs, presque au grand jour, dans le lac d’Anchensee , à Pertisau par exemple… Cette hypothèse est à creuser.

Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.


21/07/2014
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