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fin du système - changer le monde devient nécessaire

 

 

 

 

 

 

Au Port : Mairie annexe incendiée, station dévalisée

 

 Les affrontements ont démarré en début de soirée. Tout la nuit, des violences urbaines ont de nouveau secoué la ville du Port. Le bilan de cette triste soirée est lourd : la mairie annexe de la Rivière des Galets a brûlée et la station-services de l’avenue Rico Carpaye a été dévalisée, les émeutiers sont partis avec des bouteilles de gaz.

 

Sur le rond-point des Danseuses, de la végétation a été embrasée et des véhicules de journalistes ont été caillassés. Un camion de gendarmes a été endommagé au moyen de fusées.

 

Les affrontements ont duré une bonne partie de la nuit dans plusieurs quartiers. Aux grenades lacrymogènes tirées par les gendarmes mobiles, les manifestants ont répliqué par des jets de pierres et de cocktails molotov dans le secteur de la Rivière de Galets et la cité Rico Carpaye. Des poubelles ont été incendiées un peu partout dans la ville. Les scènes de pillages se sont enchaînées pendant des heures. Le calme n’est revenu qu’à 1 heure du matin.

 

Ce matin, l’heure est au nettoyage. Les forces de l’ordre sont également sur place positionnées au niveau du rond point de la Rivière des Glets. Mais d’ores et déjà, le bilan est lourd et la ville se réveille avec la gueule de bois après cette nuit de violence. Les riverains ont découvert ce matin avec désaroi ce qui reste de la mairie annexe de la Rivières des galets, dont la moitié est partie en fumée. 

 

 

 

 

 

 

Pour la deuxième nuit consécutive, la cité maritime a été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. (Photos : Ludovic Laï-Yu)


 

Une trentaine de jeunes originaires du quartier de l’Etang-du-Gol ont pris en otage hier pendant quelques heures la zone industrielle et commerciale de Bel Air qui jouxte leurs maisons. Leur revendication ? Obtenir un travail dans l’une de ces entreprises.

on a apporté des CV dans ces boîtes qui nous entourent pour leur proposer nos services mais aucune ne nous a répondu favorablement. Ce n’est pas normal que des magasins et des artisans situés au cœur de notre quartier préfèrent embaucher des gens extérieurs plutôt que de donner du boulot à ceux qui habitent ici et qui en ont besoin". C’est en ces termes que les manifestants qui bloquaient hier les voies de circulation situées dans la zone de Bel Air présentaient les causes de leur mouvement. Et un autre jeune d’ajouter, à rebours des demandes formulées par les jeunes des autres quartiers de la commune : "Nous, ce n’est pas un petit contrat de 6 mois à la mairie que l’on veut. On veut un vrai travail, dans une entreprise. On veut pouvoir nourrir nos familles décemment avec un salaire de 1 000 euros".

Il était très tôt hier matin quand les premiers barrages ont été érigés dans ce quartier de Saint-Louis qui avait, pour le moment, été épargné par les manifestations et les violences liées à la colère des jeunes sans emploi. Peu avant 7 heures déjà, aucun véhicule ne pouvait circuler entre Mr. Bricolage et Hyper U. "On n’est pas des méchants. On veut juste se faire entendre. La société ne veut pas de nous. On est pourtant plein de bonne volonté et d’envie de travailler. On ne demande qu’à être inséré", confie l’un des leaders du mouvement des jeunes de l’Étang. Des jeunes âgés de 18 à 35 ans, presque tous pères de famille. Certains sont diplômés de BEP ou de CAP. Ils galèrent tous pour trouver un emploi et rêvent d’un CDI comme d’autres de gagner au Loto.

BARRAGES LEVÉS CONTRE RENDEZ-VOUS AVEC LE MAIRE

La manifestation n’aura pas duré hier matin dans la ZI de Bel Air. Avant 11 heures, il ne restait plus rien des barrages et barricades. C’est la promesse d’une rencontre ce matin à 9 heures avec le maire de leur commune qui a décidé les jeunes à quitter le milieu de la chaussée. "On aimerait qu’il agisse en notre faveur pour que les entreprises présentes dans cette zone reconsidèrent notre candidature. Ça me semblerait normal que des gars et des filles d’ici puissent travailler au Score, à l’Hyper U, à Monsieur Bricolage...", espère un jeune papa âgé de 21 ans et déjà en charge de 5 enfants.

 

Un autre renchérit : "Ce n’est quand même pas normal lorsque mon marmaille me demande d’aller manger chez Quick, juste à côté de chez nous, je suis obligé de lui refuser. Pas normal non plus qu’il reçoive l’exemple d’un papa qui passe son temps à zoner dans le quartier parce qu’il ne trouve aucun débouché".

 

Les jeunes, qui ont accepté de lever le camp hier en l’échange d’un rendez-vous avec la municipalité, disent qu’ils accepteraient un contrat aidé si on n’avait rien d’autre à leur offrir. "Mais, pour nous, un ti contrat de 6 mois, c’est vraiment pas ce qu’on recherche en tant que papa. On a besoin de plus de stabilité et de lisibilité quant à l’avenir".

 

Les jeunes de l’Étang, qui s’estiment oubliés par la commune au profit d’autres quartiers ou bien d’autres individus plus proches du maire et de son directeur de cabinet, préviennent : "Si nos responsables font la sourde oreille et qu’ils refusent de nous entendre, on va les déboucher !" "On est prêt à faire ce qu’il faut, même si on doit casser, pour avoir du boulot", achève un autre jeune de l’Étang

 

 

le desastre qui suivit la fin de la deuxième guerre mondiale et qui menace de plus en plus les peuples de la terre, fut un retour au vieux monde familier avec son impérialisme d' empire ou de finance, ses viles distinctions et barrières séparatives entre riches et pauvres, entre orientaux et occidentaux, entre castes et classes, qui existent dans tous les pays sans exception.

Les structures de ce monde matérialiste qui étrangle de plus en plus les peuples est en train de se fissurer un peu partout dans le monde par la VIOLENCE.

Aujourd' hui vous voyez les photos d' ailleurs demain ce sera dans votre rue, votre quartier, votre voiture, votre travail etc...

Jusqu' à quand fermerez vous les yeux?

Le VEILLEUR à l' Ile de la REUNION 



20/02/2013
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