N’en déplaise à Nicolas Sarkozy, le défi du 21ème siècle n’est pas celui du métissage mais bien celui de la survie de l’Europe. Il est plus que temps d’agir face au mondialisme, au grand remplacement et à l’islamisation généralisée. Des maux qui ne touchent pas que l’hexagone, loin s’en faut.
J’ai longtemps eu comme la plupart des nationalistes français une vision purement souverainiste et identitaire de la France mais je dois avouer que depuis quelques temps, ma position a évolué. En effet, même si je ne suis pas systématiquement d’accord avec Thomas Ferrier (Le Parti des Européens), je partage sa vision d’une grande Europe pour les européens et par les Européens.

 

Une Europe pour les Européens car ceux-ci sont les seuls à être légitimes sur leurs terres, que leurs ancêtres ont cultivés et sur lesquelles des châteaux, églises, aqueducs, temples, et autres merveilles architecturales ont été bâtis.
En ce sens, les Européens de souche sont bien plus légitimes en Europe qu’il ne le sont en Amérique du nord.
Les non-européens ne devraient pouvoir fouler notre sol qu’en qualité d’invités. En l’espèce, les migrants actuels s’apparentent davantage à des convives plutôt hostiles (les faits nous le prouvent).

 

Une Europe par les Européens signifie l’interdiction de toute ingérence extérieure, qu’elle soit officielle ou officieuse.
Mon premier axe de réflexion sera basé sur l’identité, le second sur l’indépendance politique. Il s’agit pour l’Europe de bénéficier d’une véritable souveraineté à l’échelle continentale. Les néoconservateurs américains (McCain ou Soros pour ne citer qu’eux) n’ont pas à intervenir dans nos affaires.
Le milliardaire fou Soros finance à la fois les Femens (des prostitués profanant des cathédrales millénaires), un coup d’État en Ukraine, l’invasion migratoire de l’Europe ou encore les islamistes du CCIF. Quant au sénateur McCain, il a passé le réveillon de Noël avec les troupes ukrainiennes, affichant ainsi sa russophobie, qui n’a d’égale que son amitié pour les jihadistes sévissant en Syrie, qu’il avait appelés « ses héros »(sic).
Ces ennemis, de même que les traîtres européens (Merkel, Hollande ou Juncker par exemple) devraient être mis hors d’état de nuire politiquement.

Il en est de même pour les Qataris qui financent des mosquées dans les banlieues françaises ou s’offrent le club de football de la capitale (le Doha Saint-Germain).

 

Donald Trump a raison quand il considère que le véritable danger pour l’Amérique (mais aussi pour l’Europe) est la Chine et non la Russie. Elle ne l’est pas tant par son immigration et sa diaspora incomparable que par son agressivité économique et ses velléités impérialistes (tentative d’appropriation de la mal nommée mer de Chine).
Il serait dans notre intérêt de ramener la Russie dans notre giron et de l’intégrer à une Europe forte et solidaire plutôt que d’en s’éloigner au risque de voir se créer une union eurasienne dirigée par les Chinois. De plus, les Russes sont pleinement européens, de sang, de culture, de tradition et d’âme.

 

L’an dernier, beaucoup d’entre-vous se sont réjouis du Brexit. Je pense en effet que l’UE n’étant pas réformable de l’intérieur, celle-ci doit être démantelée. En effet, cette institution est trop germanocentrée, trop bureaucratique, pas identitaire pour un euro, méprise les européens du sud et ne veut pas de la Russie. Dans l’état actuel des choses, je pense d’ailleurs que les Russes ne souhaiteraient pas l’intégrer, y compris dans le cas d’un réchauffement des relations entre l’est et l’ouest.
Pour en revenir au Brexit (qui n’est toujours pas effectif, Theresa May n’ayant pas encore activé l’article 50 du Traité de Lisbonne), il s’agit plus d’une rupture nécessaire que d’une victoire en soi. Les raisons de ce vote ne sont assurément pas identitaires (en tout cas pas au sens européen du terme) mais plutôt un rejet de l’Europe continentale par les Britanniques.

 

On peut rappeler que celui qui apparaissait pour un des héros du Brexit (avec Nigel Farrage), devenu ministre des affaires étrangères, a soutenu l’invasion migratoire de la Grande-Bretagne et a appelé à légaliser la situation des migrants clandestins au lieu de les expulser!

 

Johnson : « je suis pro-immigration et supporte l’amnistie des clandestins illégaux »

 

Chose encore plus incroyable. En visite dans la Turquie d’Erdogan, Johnson a eu l’audace de déclarer qu’il soutenait la candidature de la Turquie auprès de l’Union Européenne. « Nous quittons l’UE mais ne vous en faites pas, 80 millions de musulmans non-européens vont prendre notre place« , aurait-il pu dire! Il ne manque pas d’air !

 

 

On dénombre bien plus d’actes hostiles envers les Polonais qu’envers les Pakistanais de la part des Anglais. De plus, ces derniers se sentent bien-souvent plus proches des Indiens que de leurs frères européens et blancs. C’est une chose incompréhensible pour un identitaire européen. Le Brexit ne protégera pas les Anglais du Grand remplacement, il va peut-être même l’accentuer.
Cette mentalité issue du Commonwealth est comparable à l’attitude des pseudos patriotes souverainistes, nostalgiques des colonies. Ainsi, Marine Le Pen avait pu s’égarer et parler de « nos cousins sénégalais », simplement parce que ces derniers parlent la langue de Molière… Elle avait également déclaré que l’islam était compatible avec la république française, avant d’être acclamée par les musulmans de Mayotte dont le Grand Cadi lui-même !
Le souverainisme des nationaux républicains prôné par le chevénementiste Philippot écarte toute notion d’identité, d’ethnie ou de race. Un tel concept n’est qu’une coquille vide.
Henry de Lesquen parlerait d’idéologie cosmopolite, complice du grand remplacement et niant toute nécessité de réémigration. Même si nous estimons de Lesquen nous ne comprenons pas et rejetons son récent Fillonisme, par ailleurs.

 

Il est donc fondamental de construire une nouvelle Europe. Une Europe unie, forte, solidaire, face à la mondialisation. Il faut mettre en avant ce qui nous rassemble sans détruire nos spécificités pour autant. Il existe un ciment culturel qui lie les peuples européens. Leurs langages, qu’ils soient celtes, germaniques, latins ou slaves, appartiennent à la famille indo-européenne (à l’exception de quelques-uns tels que le Basque ou les langues finno-ougriennes). Ils partagent un héritage culturel et religieux chrétien mais également païen. De plus, les échanges et migrations entre Européens ont été innombrables au cours des siècles.
Je ne réfute pas l’usage du terme « Français de souche », cependant je préfère parler d’Européen de souche. En effet, si le Français est profondément Européen,  il n’est pas purement latin. Les Bretons sont de culture celte, beaucoup de Normands ont des ancêtres vikings, les Alsaciens, Mosellans et Flamands sont germaniques, les Niçois et les Corses sont très proches des Italiens, etc… Sans compter les immigrations européennes du 20e siècles (essentiellement des Polonais, Italiens, Portugais et Espagnols). Ceux-ci s’étant parfaitement assimilé avec le peuple français autochtone.

 

Ce qui compte, c’est donc bien l’européanité du sang. Il n’est pas non plus question de mélanger tous les peuples européens pour n’en faire plus qu’un. Une Italie peuplée de Müller, Schneider ou Schultz ne serait plus l’Italie mais l’Allemagne.
Je milite ainsi pour une double nationalité : nationale et européenne. Un Polonais en Allemagne aurait plus de droits qu’un Turc mais moins qu’un Allemand.
Mon idée serait de créer un immense espace d’échanges économiques et culturels à l’échelle européenne, tout en conservant les nations. La création d’une grande armée européenne est également une nécessité car sans puissance militaire, l’Europe n’est rien et devra rester le vassal des États-Unis. L’Europe a les moyens de bâtir l’armée la plus puissante et la plus moderne de tous les temps, ce qui lui permettra plus que jamais d’avoir voix au chapitre en matière de géopolitique.

 

Dans un soucis de cohésion et de compréhension mutuelle entre les pays, il sera nécessaire de choisir une langue officielle pour l’Europe. Cette langue serait apprise à chaque enfant européen, en concomitance avec sa langue nationale. J’approuve ainsi la proposition de Renaud Camus de faire renaître le latin en temps que langue européenne. Le choix doit s’orienter vers une langue ancienne et non une langue nationale actuelle. Je ne suis pas favorable à l’espéranto qui est une langue artificielle et sans âme. Le latin possède selon moi une grandeur et une distinction incomparable. Sans compter sa place dans l’histoire, si essentielle et unique.

 

Ce qui a nuit à l’Europe, et ce bien avant l’amorce du grand remplacement, ce sont les conflits qui ont déchiré les peuples, notamment au cours de la première partie du 20e siècle. A l’issue des deux conflits mondiaux, notre continent a été mis sous tutelle américaine via les créations de l’Union Européenne et de l’OTAN.
Par contraste, l’Amérique, tête de proue du monde occidental, n’a pas connu de guerre sur son sol (l’attaque de Pearl Harbor en 1941 ou la bataille sur l’île alaskienne d’Attu en 1943 contre les Japonais étant assez anecdotiques).

 

Pour résumer, les peuples européens et blancs, de Reykjavík à Vladivostok, ont le devoir de s’unir afin de combattre ensemble le mondialisme sous toutes ses formes. Grâce à l’élection de Trump, le versant néoconservateur américain pourrait être vaincu et une grande alliance entre l’Europe et les États-Unis est désormais possible et souhaitable. J’approuve dès lors la déclaration de Jean-Marie Le Pen qui suite à l’élection de Donald Trump avait souhaité que « s’établisse de San Francisco à Vladivostok, une communauté de civilisation capable de se défendre ».

 

Enfin, je vous laisse méditer sur ces paroles de Dominique Venner: « Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand? Je l’ignore. Mais de ce réveil je ne doute pas. »

 

Marneus Calgar