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les COLONNES - FRANC MACONNERIE

 
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Les Colonnes
C’est dans la bible que sont décrites les colonnes. Plus exactement dans les livres des rois et cette description est très précise (trop sans doute), puis dans les chroniques et finalement dans Jérémie.
Dans le 1er livre des rois, chapitre 7, versets 15 à 22, on apprend qu’Hiram (le maître bronzier) coula deux colonnes de bronze, haute de 18 coudées (9 mètres), d’une circonférence de 12 coudées (6 mètres), avec deux chapiteaux (coulés aussi en bronze) en forme de fleurs pour le sommet d’une hauteur de 5 coudées (2,5 mètres), puis deux treillis pour couvrir les chapiteaux, puis des grenades (au nombre de 200) sur deux rangées autour de chaque treillis. Puis il (Hiram, le maître bronzier) dressa les colonnes devant le vestibule du sanctuaire, il donna le nom de Yakîn à la colonne de droite et le nom de Boaz à celle de gauche.
Le mot Yakîn est issu de deux mots : Yah, un des noms de YHVH et Iachin qui signifie « il établira » ou « qu’il établisse ». Le mot Boaz signifie « force » et plus exactement « dans lui, la force ». Dès lors, il faut prendre les deux mots ensemble pour en comprendre le sens : « dans la force, qu’il établisse » ou « dans la force, il établira » ou encore « YHVH (Yah) établira (Iachin) avec force (Boaz) ».
Jakin est un personnage cité dans les 1ère chroniques, chapitre 24, verset 17, il est présenté comme un sacrificateur et l’assistant du grand prêtre qui officia lors de la consécration du temple.
Boaz est cité dans Luc, chapitre 3, verset 32, dans Mathieu, chapitre 1, verset 6, dans les 1ère chroniques, chapitre 2, verset 12, il est l’arrière-grand-père de David et l’un des princes et des chefs d’Israël.
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Dans le 2ème livre des rois, chapitre 25, verset 17, on rappelle que chaque colonne mesure 18 coudées, avec un chapiteau d’une hauteur de 5 coudées, avec un treillis  et des grenades autour, le tout en bronze.
Les livres des rois donnent les dimensions des colonnes tel qu’elles auraient dû être construites dans le temple du roi Salomon.
Dans le 2ème livre des chroniques, chapitre 3, versets 15 à 17, il est écrit que devant la salle, il y a deux colonnes longues de 35 coudées, surmontées chacune d’un chapiteau de 5 coudées. Au sommet, dans le debir, il (surement Hiram) fit des guirlandes en haut des colonnes où il mit 100 grenades. Il dressa les colonnes devant le hékal, à droite qu’il nomma Yakîn et à gauche qu’il nomma Boaz.
Dans le 2ème livre des chroniques, chapitre 4, versets 12 à 13, on mentionne (sans donner les dimensions) deux colonnes, les tores des chapiteaux, les treillis et les grenades en deux rangées (au nombre de 100 chacune).
En lisant les chroniques, les dimensions des colonnes sont différentes et le nombre de grenades est divisé par deux. Est-ce que l’on nous décrit le même temple ???
Dans le livre de Jérémie, chapitre 52, versets 21 à 23, on nous explique que les colonnes avaient 18 coudées de haut et 12 coudées de circonférence et qu’elles étaient épaisses de 4 doigts et creuses à l’intérieur. Elles étaient surmontées d’un chapiteau haut de 5 coudées, décoré d’un treillis et de grenades (100 par colonnes).
En lisant Jérémie, les dimensions sont celles des livres des Rois, le nombre des grenades identique à celui des chroniques et (petite nouveauté) on apprend que les colonnes sont creuses.
Dans le Régius de 1390, le Cooke de 1410, le Grand Lodge N°1 de 1583, le Watson de 1687, le Sloane de 1700 et le Dumfries de 1710, on parle de colonnes antédiluviennes.
Une reconstitution des « Old charges » mentionne ces deux colonnes. Il y est fait mention de Lamech fils de Mathusalem, au cours du 7ème âge adamique, en précisant qu’il a eût deux femmes Ada et Cilla, de Ada il eut deux fils Jabel et Jubal et de Cilla, il eut un fils Tubal-Caïn et une fille Neema.
Cependant, Mathusalem est le fils d’Henoc et pas de Mehuyaël, et il est bien le père de Lamek, mais un homonyme dans la bible celui qui sera le père de Noé, et en plus nous sommes bien au-delà de la 7ème génération adamique.
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Il doit donc s’agir de Lamek fils de Mathusaël, lui-même fils de Mehuyaël, fils d’Irad, fils d’Enoch, fils de Caïn, fils d’Adam et Eve. Les enfants de Lamek se situent bien dans le 7ème âge adamique.
Lamek avait deux femmes : Ada et Sella (ou Tsilla). De sa première femme Ada, il a eût deux fils, Yabal (ou Jabal) et Yubal (ou Jubal), de sa deuxième femme Sella, il a eût un fils Tubal-Caïn (ou Toubal-Quayin) et une fille Naama (ou Nahama).
Il est écrit dans la bible que Lamek, fils de Mathusaël, avait deux femmes, Ada et Sella, avec lesquelles il eût des enfants qui découvrirent tous les arts du monde.
Avec sa 1re femme Ada, il eût un 1er fils qu’il prénomma Yabal qui trouva l’art de la géométrie, partagea les troupeaux de moutons et les terres et qui construisit la 1re maison de pierre et de bois. Il eût un 2ème fils qu’il prénomma Yubal qui trouva l’art de la musique, du chant vocal, de la lyre (ou harpe) et du chalumeau (ou orgue).
Yabal : verbe en hébreu traduit par « apporter », « porter », « amener », « transporter ». Yubal ou Yuwbal : mot hébreu traduit par « courant d’eau » ou « joyeux » ou « qui joue ».
Avec sa 2ème femme Sella, il eût un 1er fils qu’il prénomma Tubal-Caïn  qui trouva l’art de forger l’or, le cuivre, le fer et l’acier. Il eût une fille qu’il prénomma Naama qui trouva l’art du tissage et de la filature.
Tubal-Caïn ou Touval Qayin : il améliorait (tovel) l’art de Qayin, mot chaldéen signifiant « forgeron » ou « arme de métal », le mot « tovel » étant à rapprocher de « tavlin » (les épices) ; il perfectionnait (épiçait) l’art de forger les métaux ou bien il confectionnait des armes pour les meurtriers. Naama ou Nahama ou Na’ama : se traduit par « plaisant », « agréable », ou « beauté ».
Dans la tradition juive, Tubal-Caïn a une relation incestueuse avec sa sœur Naama et ils ont engendré le démon Asmodée. Dans les légendes médiévales, on raconte que Lamek, devenu quasiment aveugle, tua par accident son aïeul Caïn et par vengeance il tua la personne qui avait guidé sa flèche, son propre fils, Tubal-Caïn, réalisant ainsi la prophétie que celui qui tuerait (Caïn a tué Abel) serait punit à la 7ème génération.
Dans la tradition juive, Naama devint l’épouse de Noé après le déluge, perpétuant ainsi la lignée de Caïn après le déluge.
Les quatre enfants de Lamek incarnent les préoccupations de la société humaine qui sera affaiblie par l’édification de la tour de Babel, puis anéantie par le déluge.
Ses quatre enfants, connaissant les colères de Dieu (par le feu et l’eau), écrivirent leurs sciences sur deux colonnes de pierre, l’une en marbre (qui ne serait brûlée par aucun feu) et l’autre en laterns / briques (qui ne serait noyée par aucune eau).
On pourrait remarquer que c’est la brique qui ne brûle pas et le marbre qui résiste à l’eau, mais quand on lit la bible, il ne faut pas être trop pointilleux et accepter des erreurs de traduction ou bien des erreurs ou inversions lors des recopies.
Il est mentionné qu’après le déluge, les enfants de Noé (dont le père était Lamech, fils de Mathusalem) retrouvèrent les deux piliers.
Il est d’ailleurs fait mention de cette découverte par Cham, Japhet et Sem, fils de Noé, dans les constitutions d’Anderson de 1723. Le pasteur James Anderson (1679-1739) présentent les trois fils de Noé comme d’authentiques maçons mais il a puisé cette tradition dans les « Old charges » et non dans la bible. La source la plus vraisemblable proviendrait de « l’histoire des juifs » de Flavius Josèphe (37-100).
Les colonnes du Temple vont se substituer à celles antédiluviennes. On ne grave plus sur les colonnes mais on enferme à l’intérieur des colonnes (creuses) les secrets de la maçonnerie. Et même si nos colonnes portent le nom de celles du temple, il est de tradition de donner la couleur rouge (comme la brique) à la colonne J et la couleur blanche (comme le marbre) à la colonne B, et cela même si dans la bible les colonnes du Temple sont de couleur bronze (le matériau dans lequel elles ont été fondues).
A l’origine de la maçonnerie, le nom des colonnes a été adopté comme Mot sacré pour les apprentis et les compagnons. Mais au tout début de la maçonnerie en 1730, suite à la divulgation intitulée « Masonry dissected », il a été décidé d’inverser les mots sacrés des deux premiers degrés. Pendant tout le 18ème siècle, les « Ancients » conservèrent la lettre « J » pour les apprentis tandis que les « Moderns » adoptèrent la lettre « B ». Lors de la fusion de 1813 (la réunion des « Ancients » et des « Moderns » en « United Grand Lodge of England »), les loges anglo-saxonnes conservèrent le nouvel usage…
Pour finir, en anglais le mot « pillar » doit se traduire par « colonne » et non par « pilier », ce qui expliquerait les nombreuses et fréquentes confusions faites entre les colonnes et les piliers
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26/10/2013
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