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LES CONTINENTS DISPARUS

LES CONTINENTS DISPARUS

La Terre est une vieille dame mystérieuse, et l’homme connaît très mal son histoire intime. Sans galanterie, la science cherche à percer son âge. Elle lui accorde aujourd’hui entre 5 et 6 milliards d’années. Pendant un laps de temps aussi long, bien des drames et des tragédies se sont joués sur la grandiose scène du monde. L’homme est un nouveau venu sur le plateau  de l’évolution et il ignore totalement qui pouvaient être les premiers habitants de son domaine. Des chercheurs sans complexes estiment maintenant que des races extérieures à la planète ont pu la coloniser et y implanter les premières humanités. Au cours de 6 milliards d’années qui se sont écoulées, la forme des continents s’est transformée et le climat de la terre a dû changer des milliers de fois. De grands cataclysmes ont effacé des civilisations dont personne ne sait plus rien. Le drame de l’Atlantide tel que l’auteur de « La République » nous le rapporte, est un accident récent à l’échelle du temps, puisque nous pouvons le situer entre 9 000 et 10 000 avant notre ère. A cette échelle, la terre de Mû et la Lémurie, si elles n’appartiennent pas à la légende, peuvent être considérés également comme de jeunes continents. Pour les géologues, la terre des origines est le Gondwana, qui a laissé des vestiges vastes et nombreux. Il s’étendait des Andes actuelles au centre de l’Australie. Au cours du XIX e siècle, des savants anglais furent frappés par des analogies qu’ils relevèrent entre les plateaux des Karroos, au sud de l’Afrique australe, et les plateaux boisés du Gondwana au centre de l’Inde : grands lits de grès primaire  non plissé, fossiles dénotant une quasi-identité de faune et de flore. Il était donc probable qu’une liaison avait existé par les terres entre l’Afrique du sud et l’Inde. A Madagascar, aux îles Seychelles, aux îles Maldives et Laquedives, l’étude de la géologie et des fossiles prouva qu’autrefois ces terres étaient toutes rattachées.

LA DERIVE DES CONTINENTS

Alfred Wegener, un savant autrichien, prétendait, au siècle dernier, que les continents flottaient comme des radeaux à la surface des couches du sous-sol rendu plastique par la chaleur du feu central. En un mot, ils dérivaient. Cette thèse fut combattue, puis elle rallia à nouveau la majorité des savants du monde entier, après la découverte des grandes chaînes sous-marines s’étendant au milieu des océans. Plusieurs récents congrès tenus par des océanographes américains, russes, français, et britanniques ont apporté des preuves nouvelles étayant cette thèse. Selon le professeur Vladimir Beloousov, qui fut chef du département de géodynamique de l’Institut  physique de la Terre de l’Académie des Sciences de l’ex-U.R.S.S. la dérive des continents n’existerait pas. L’histoire du développement de ces derniers montre la permanence d’un très grand équilibre de structures. D’après ce savant, les mers et les océans  se sont formés à la suite de l’affaissement  des socles continentaux. D’autre part, le basalte sur lequel flotteraient les continents est 5 000 fois trop rigide pour que la force motrice née de la rotation de la Terre puisse provoquer les déplacements même infimes des continents. Dans un esprit manichéen et poétique, d’autres ont imaginé que toutes les révolutions de la planète étaient engendrées par la lutte entre deux continents fondamentaux : le Gondwana et le Laurasia. Le Gondwana représentant les terres du sud –Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie—le Laurasia engloberait celles du Nord : l’Amérique septentrionale, l’Europe et la masse de l’Asie. L’Atlantide aurait été constituée par des éléments appartenant à l’un et à l’autre de ces continents, après une première rupture. Tour à tour, Laurasia et Gondwana se rapprochent et s’éloignent, provoquant des variations importantes sur le plan géologique. Ce corps à corps titanesque verrait dans les temps présents l’offensive du Gondwana ; c’est sa poussée qui aurait provoqué voici 12 000 ans la destruction de l’Atlantide. La thèse de Vladimir Beloousov n’est plus prise en considération. De nombreuses missions effectuées avec des engins perfectionnés d’exploration sous-marines, dans l’Atlantique et le Pacifique, ont démontré que les dorsales sur lesquelles se forme la nouvelle croûte terrestre, et qui aboutit à écarter les continents les uns des autres, est constituée d’un puzzle de plaques rigides se déplaçant les unes par rapport aux autres à la vitesse de quelques centimètres par an en glissant sur le magma (laves en fusion). Entre les plaques existent des failles qui s’étendent sur 40 000 kilomètres environ et tracent un dessin qui ressemble à la soudure entre deux parties d’une balle de tennis. Géologues et géophysiciens savent sue c’est au cœur même des grandes fractures qui traversent la lithosphère, que se joue le destin de notre globe, et que s’engendrent les grands cataclysmes destructeurs de civilisations.

REVEURS OU VISIONNAIRES ?

Dans son ouvrage, L’Atlantide et le Règne des Géants, Denis Saurat citait en abondance Hoerbiger et sa troublante et controversée théorie « scientifique » des lunes successives, celle « des mondes perdus ou engloutis du secondaire et du tertiaire ». Denis Saurat constate que « la Lune est la mère d’Israël ». Par une curieuse relation symbolique, les trois grands patriarches qui firent le peuple hébreu représentent les phases de la Lune : Abraham est la Lune croissante, Isaac est la Lune décroissante, alors que Jacob, l’ancêtre favori, est la pleine Lune. De temps en temps, l’astre des nuits est dévoré par un monstre. Les hommes doivent alors offrir des sacrifices (bouc ou homme) à ce démon qui lâche la Lune pour manger l’offrande, et la déesse nocturne se remet alors à grossir… (Mythe africain). Cette spéculation symbolique imagée semblerait en rapport avec la destruction de la Lune du tertiaire, assimilée à la disparition mensuelle du satellite, et la crainte atavique de voir s’éteindre pour toujours le Grand Luminaire nocturne ! Toujours d’après Denis Saurat, qui commente le Zohar, on peut découvrir dans le livre sacré des Juifs, certains passages qui présentent une analogie exagérée avec la théorie d’Horbiger concernant la disparition de la Lune du tertiaire : «  Les deux autres astres (chefs) unis en un seul, la Lune du tertiaire brillait d’un éclat égal à celui du Soleil ; étant si rapprochée de notre globe; après sa chute, un seul astre éclairait la Terre. 

NOTA : Denis Saurat rédigea son ouvrage en deux nuits !

DANS L’INCONSCIENT COLLECTIF

Le calendrier cosmogonique imaginé par les prêtres aztèques, puis utilisé par la suite par leurs descendants, les Mayas, comporte, sur son périmètre le serpent à deux têtes que nous retrouvons dans d’autres mythologies. Il représente la dernière phase de la Lune transformée, ou presque, en anneau qui entoure la Terre. Ce serpent-anneau plonge dans le grand océan, en s’écrasant sur la Terre entourée d’eau. Le célèbre psychanalyste Gerhard Adler a réussi, en analysant les images, peintures de rêves ou états semi hypnotiques, à établir une indéniable correspondance entre le serpent écrasant le monde et l’anneau lunaire qui vient détruire la surface du globe lors de ces cataclysmes.

Au Château de Manta, au Piémont, un planisphère peint sur un plafond, représente l'Atlantide !Le mythe de Phaéton représenté sur le même plafond pourrait illustrer une catastrophe cosmique.

Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.


06/08/2014
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