Le déclic ? Quand ses parents lui ont expliqué, petit, que certaines personnes n'avaient pas de toit. "Il a été bouleversé, raconte sa mère, Peggy, à l'Obs qui a rencontré la famille. Il demandait sans cesse pourquoi, comment la France, le Président, pouvaient laisser ces personnes dans une telle situation".
Alors Arthur a agi. Seul, il a monté cette action solidaire qui prend de l'ampleur petit à petit. "Un jour il est arrivé au petit déjeuner et il a dit : « ça y est, j'ai trouvé. Je veux faire des dessins, je vais les vendre et avec l'argent, j'achèterai une maison pour qu'il n'y ait plus de pauvres par terre »", reprend sa mère. "Quand même c'est triste, nous on est tous debout, on a une maison et là il y a une personne au milieu de la rue, elle est triste, elle n'a pas de maison. J'étais triste et j'ai commencé à les aider", raconte Arthur à franceinfo junior.
Si ses toiles ne se vendaient pas plus d'un euro au début, certaines valent aujourd'hui jusqu'à 50 ou 200 euros. Et tout l'argent récolté est réinvesti au profit des sans-abri.
"On ne le pousse pas"
Sandwichs, couvertures de survie, gants, chaussettes... Le petit garçon organise ces maraudes solidaires dès qu'il le peut. "Je préfère les aider, plutôt que de rester ici sans rien faire", témoigne-t-il encore auprès de nos confrères de l'Obs. "On ne le pousse pas, c'est vraiment son truc. A son âge, c'est important que ça ne soit pas une obligation.", ajoute sa mère.Et à en croire sa page Facebook "L'aventure d'Arthur", ça arrive plutôt souvent. Arthur y partage souvent ses actions et ses expositions. Car les toiles du petit garçon sont exposées régulièrement dans différents lieux de la région. Certaines seront visibles les 28 et 29 décembre à Douai.