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ALCHIMIE: A LA RECHERCHE DE L'IMMORTALITE BIOLOGIE ET ALCHIMIE

 

ALCHIMIE: A LA RECHERCHE DE L'IMMORTALITE  BIOLOGIE ET ALCHIMIE : UN ADEPTE M'A CONFIE... 

Depuis toujours, l’arbre a été le meilleur ami de l’homme. En effet, nous savons qu’un pigment organique de couleur verte, la chlorophylle est contenu dans les feuilles des végétaux et ce pigment a permis aux jeunes semis d’utiliser l’énergie et le rayonnement solaire pour décomposer le gaz carbonique contenu dans l’air; il retient le carbone et rejette l’oxygène. Ce phénomène de photosynthèse permet de fixer le carbone dans les cellules de l’arbre et de provoquer la formation de glucides indispensables à son développement. La chlorophylle est le Lion Vert des alchimistes ! En relisant certains auteurs anciens, on comprend que ces derniers avaient des notions scientifiques bien en avance sur leur temps. Ils connaissaient le rôle essentiel du rayonnement solaire sur l’activation de la vie. Le chêne qui s’inscrit dans tout le symbolisme alchimique est une essence dominante groupant de nombreuses espèces et variétés, occupant à elles seules plus du tiers de la surface de nos forêts. Des historiens, comme Martin P.Nilson, expliquent l’importance religieuse du chêne par l’hypothèse selon laquelle  les fruits de cet arbre auraient été la première nourriture du genre humain. Dans la Grèce antique aux profondes forêts de la Gaule, le chêne a toujours été vénéré. Roi du monde végétal, il laissa s’écouler le flot des siècles sans inquiétude, persuadé que pour longtemps encore, les initiés feraient de lui l’emblème de leurs préoccupations spagyriques. Il n’avait pas tort, car l’image de ses feuilles allait envahir les volutes de pierre des plus somptueux monuments et naître en branches ouvragées sur les stalles  et les retables. Pour rappeler l’origine de la Matière Première, les imagiers ont matérialisés des milliers de motifs décoratifs, les feuilles du chêne. Il faut souvent être averti pour les reconnaître, car les spécialistes de l’illustration et du camouflage ont utilisé sept variétés de feuilles différentes. Toutes se caractérisent par des particularités spécifiques. Dans la troisième édition du « Mystère des Cathédrales », éditée chez Jean-Jacques Pauvert, Fulcanelli écrit : «  Personne n’ignore que le chêne porte souvent sur ses feuilles de petites excroissances rondes et rugueuses, parfois percées d’un trou, appelées noix de galle (lat : galla, Gallia, gallus sont de la même famille).Nous pouvons donc obtenir phonétiquement toute une série de mots se rattachant à ce parasite. Le coq emblème de la Gaule est aussi l’attribut de Mercure ».

A Notre-Dame de Paris, comme dans de nombreuses cathédrales, les différentes opérations alchimiques à mener pour obtenir la liqueur finale (qui d’ailleurs n’en est pas une…), sont illustrées par des « galettes ».

LA GALLE DU CHÊNE MYSTERE ALCHIMIQUE

Beaucoup de nos vieilles églises et anciennes chapelles ont recueilli des ex-voto qui ornent leurs murs chargés de prière. Ils sont autant de témoignage d’une foi pure et parfois naïve. Très souvent, on découvre, accrochés au pied de la Vierge des vieux chapelets faits de grains gros comme des billes : des noix de galle. Il existe un rapport symbolique entre la noix de galle et la Vierge, qui n’a pas échappé aux alchimistes. Comme me le confia l’un d’eux Pierre C…, la galle du chêne est le sujet de la science hermétique qui tend à découvrir le secret de l’Immortalité. Étudions le rapport étroit qui rattache la galle à la «  Vierge ». Les petits hyménoptères appelés cynipidés sont pratiquement  inconnus de tout un chacun, encore que tout le monde connaisse les tumeurs ou galles qu’ils déterminent dans les feuilles ou les bourgeons des arbres. Toute bonne encyclopédie traitant des insectes nous dira que chez les Cynipidés gallicoles (Neuroterus lenticularis), l’espèce est représentée, au printemps par des femelles à reproduction virginale ; elles déposent leurs œufs sur des feuilles ou les chatons du chêne ; autour de ces œufs se forment des petites galles en forme de groseilles, à l’intérieur desquelles se développent des larves. Dans le courant de l’été naîtront des adultes mâles et femelles sexués. Celles-ci à la différence de leur mère sont incapables d’enfanter sans fécondation. Leur aspect est également tout autre, au point  qu’on a cru, pendant longtemps, que les deux générations de Neutorus formaient deux espèces différentes et bien distinctes. Après s’être accouplées, les femelles sexuées déposent leurs œufs sur la surface inférieure  des jeunes feuilles de chêne, où elles suscitent la formation de galles qui cette fois, présentent une forme de lentilles. Ces galles lenticulaires tomberont à terre, avec les feuilles mortes, pour passer l’hiver; il en sortira au printemps suivant, des femelles virginales analogues à celles dont nous sommes partis. Ainsi chez les Neuroterus, les femelles parthénogénétiques ont deux parents; les mâles et les femelles sexués n’en n’ont qu’un. Chaque génération ressemble non pas à celle qui l’a produite, mais à la précédente; les enfants ne ressemblent pas aux parents, mais aux grands parents : l’hérédité saute ainsi une génération. D’autres cynipidés producteurs de galles se reproduisent uniquement selon le mode virginal, la génération sexuée ayant chez eux complètement disparue. Obligatoirement, la parthénogenèse donne des femelles.

LE SECRET DE L’IMMORTALITE

Nous l’avons appris maintenant, les galles sont dues à la ponte d’une petite guêpe. Cette ponte a lieu au mois d’août, sous signe astrologique du Lion. L’œuf parasite induit la formation d’une petite tumeur végétale qui protège et nourrit la larve. Cette larve possède de l’hémoglobine, la galle elle-même contient de la chlorophylle, de la lignine, des sucres et une bonne proportion de tanin (environ 10%). L’observateur averti découvre rapidement que par sa forme globuleuse, la galle set bien le Petit Monde des alchimistes. De plus c’est la véritable synthèse du monde vivant : un microcosme, un petit univers complet et parfait. Par une sorte de miracle naturel, hémoglobine, chlorophylle, tanin, lignine et sucre voisinent dans ces petites sphères. Las anciens alchimistes écrivaient toujours Lion d’or avec un « L »  majuscule, alors que le lion vert et le lion rouge n’avaient droit qu’à une minuscule. L’allusion est très claire. Le lion vert et le lion rouge  sont soumis à la loi du Lion jaune (d’or) du « vray Lion ». 

Il nous reste à déterminer ce que cachaient ces trois termes. Le lion d’or, le lion rouge (voir figure). Le lion vert, chacun le devine, est le phénomène de l’assimilation chlorophyllienne ou photosynthèse, alors que le lion rouge, qui est de même nature, mais à l’opposé est un phénomène hémoglobien. Nous obtenons maintenant le schéma suivant:

Chimiquement, il est à noter que l’hémoglobine formée de quatre atomes d’azote (N) possède une liaison avec le fer. Ceci explique que certains chercheurs se polarisent sur la pierre métallique. De plus la chlorophylle de liaison magnésium (Mg) est en cela identique, et nos deux substances, si elles ne sont pas directement magnétiques, ont quand même une qualité attractive. La photosynthèse absorbe les rayons solaires et l’hémoglobine permet la fixation de l’oxygène.

Les alchimistes, sages et érudits, connaissaient la nature exacte de la pierre végétale. Plusieurs Adeptes n’ont rien ignoré de ce secret. C’est ainsi que Bernard Trévisan, né à Padoue, en 1406 se mit à l’étude des sciences hermétiques à l’âge de quatorze ans et ne parvint au but qu’après soixante années d’efforts et d’épreuves. Voici ce qu’il nous apprend dans son ouvrage La Parole délaissée, de l’allégorie fameuse sur laquelle tant de front se sont penchés pour y pâlir dans des veilles innombrables : « Il appert que ceste Pierre est végétale, comme elle doit le doux esprit croissant du germe de la vigne, joinct en l’œuvre première au corps fixe blanchoyant, ainsi qu’il est dict au songe verd ; auquel après le Texte d’Alchymie, bien notablement est baillée la pratique de ceste Pierre végétale, à ceux qui sagement scavent entre la vérité. » (La Parole délaissée, dans Trois Traitez de la Philosophie naturelle, Paris Jean Sara, 1618, page 7) La matière philosophale a le corps vert, nous enseigne Fulcanelli, qui précise : « A Byzance le monogramme du Christ était peint en vert. La relation Christ- Roi-Matière, est ainsi révélée dans toute sa splendeur. L’enfant roi que porte la Vierge dans ses bras, tient lui aussi le symbole de la Terre dans sa main gauche. La Terre est représentée en vert. Au Moyen Age, le vert était la couleur  des fous ! Dans une autre science du « codage », qu’est l’héraldisme, le vert se dit sinople, qui remonte au bas latin nionpis signifiant rouge et vert. » Le vert cache le rouge en son sein, comme la matière ses principes. Le Diable que l’on représente souvent vêtu d’un manteau de feu rouge, est habillé en vert dans la cathédrale de Chartres, image parfaite de Satan : bon petit diable philosophique dont la mission est d’envoyer les intrus au « Diable vauvert… » N.B.A Pékin aux Tombeaux des Ming, j'ai retrouvé sur un grand portique "Le Combat des Deux Lions " ( Dernière image ). La recherche de l'immortalité a été la principale démarche des alchimistes chinois. Un ami m'a confié que certains seraient parvenus à ce but.Il m'a cité comme exemple le fait que des archéologues ont retrouvé des tombeaux vides au sein desquels se trouvait une tige de bambou, symbole du Grand Œuvre accompli.

Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.
Photo de Guy Tarade.


01/08/2014
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