Épidémie de viols en Allemagne
Trois mois. Il aura fallu trois mois avant que la presse locale allemande ne s’empare de ce scandale, que dis-je, de ces crimes commis dans ce pays par des migrants sur des femmes et de toutes jeunes filles, mais aussi, cela arrive, sur des jeunes garçons.
Elles ont de 13 à 55 ans, elles sont elles-mêmes réfugiées. Ou allemandes. Leurs violeurs, leurs agresseurs et leurs bourreaux – qui les forcent, aussi, à se prostituer – arrivent d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient ; et leur nombre ne cesse de croître, selon les organisations de travail social allemandes. « Du gibier sauvage », voilà comment les considèrent « les prédateurs mâles musulmans », écrivent les travailleurs sociaux de quatre organisations, dans une longue lettre aux chefs des partis politiques du Parlement régional de Hesse.
Hébergements et sanitaires mixtes conjugués au « manque de refuge pour femmes et fillettes […] jouent en faveur des hommes qui assignent aux femmes un rôle subalterne […]. Les femmes […] n’utilisent pas les toilettes la nuit à cause du danger de viol et de vol sur le chemin […] Même en plein jour, traverser le camp est une situation terriblement dangereuse pour de nombreuses femmes. » Et, ironie du sort, « beaucoup de femmes » n’ont pas seulement fui les guerres mais les « violences sexuelles, la menace du mariage forcé ou des mutilations génitales ».
Trois mois de coupable silence policier pour ne pas renforcer, voire légitimer, les critiques face à l’immigration de masse, telle est l’analyse du journal Westfalen-Blatt. Et tandis que le bon sens dicterait des mesures claires et nettes de la part des autorités – comme celle, élémentaire, d’appliquer le principe de précaution et de stopper séance tenante cette déferlante migratoire -, ces dernières préfèrent donner des consignes à la police, qu’elle-même transmet à la population.
Par exemple celle préconisée aux parents, dans certains endroits, de ne pas laisser sortir leurs filles seules. Aux femmes de ne pas se rendre seules à la gare à cause d’un camp de migrants à proximité. Ou encore, aux parents des établissements scolaires situés à côté d’hébergements d’urgence, de veiller à ce que les filles ne portent pas de « vêtements révélateurs ». Il s’agit d’éviter tout malentendu, les jeunes musulmans risquant, à leur vue, de se sentir « bouleversés »… Il commence bien, le « vivre ensemble » !
Et, au fait, quelle conclusion tirent ces quatre organisations à propos de cette épidémie de viols dans et hors centres d’hébergement ? Que la religion musulmane pratiquée par des musulmans modérés – on le suppose, puisqu’ils circulent librement – n’est pas si paisible que ça ? Qu’elle risque fort, apparemment, de se révéler incompatible avec le mode de vie occidental ? Que, justement, l’afflux croissant de migrants mahométans compromet gravement leur intégration ? Pas du tout !
Elles réclament ni plus ni moins que les installations (chambres, salons, cuisines, sanitaires) forment « un complexe autonome – et, donc, ne pouvant pas être accessibles aux hommes et, donc, avec des accès verrouillés et surveillés ».
Mais pour éviter les viols des femmes allemandes, on fait comment ?
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