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16 novembre 2019, place d’Italie, j’y étais.
Confiant dans le déroulement de cette manifestation autorisée puisque celle-ci avait été organisée entre autres par Priscilla Ludowsky et Philippe De veule, je m’y étais rendu avec une pancarte.
Sur celle-ci on y voyait la pauvre Fiorina éborgnée et un message dénonçant les exactions policières.
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J’ai croisé des petites vieilles qui venaient d’Orléans, de Lille et qui marchaient péniblement.
L’une d’elles m’a dit travailler la nuit et ne pas avoir dormi pour venir. Quel courage !
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Mais le préfet Didier Lallement avait organisé un gigantesque guet-apens destiné à punir, psychologiquement et physiquement tous ceux qui estiment devoir encore manifester. Nul maintien de l’ordre, évidemment, dans cette gigantesque nasse géante mais du terrorisme d’Etat.
Le but était de traumatiser, tétaniser, blesser et de dissuader toute forme de contestation.
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La manifestation a été annulée entre 13h30 et 14h et plutôt que de laisser partir les gens Lallement a donné l’ordre de bloquer toutes les sorties et de balancer des lacrymogènes sur la foule.
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En résumé la tactique est simple :
– Autoriser un rassemblement
– L’interdire alors que les manifestant sont déjà sur place
– Bloquer les issues quand ils décident d’évacuer.
– Nasser et charger durant des heures.
– Puis dénoncer des violences inacceptables via les éditorialistes qui n’ont pas mis un pied dehors.
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Evidemment les « antifas » cachés par le brouillard des lacrymo en profitaient pour balancer des pavés pendant que les femmes et les petites vieilles vomissaient leurs tripes aux pieds des CRS qui leur refusaient la sortie.
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2 jours plus tard on encore le visage qui brûle et on mouche du sang. D’aucuns affirment qu’il y aurait du cyanure dans ces lacrymogènes. Du cyanure !
Comme il est considéré comme arme chimique, son emploi est interdit dans le cadre de conflits armés. Mais pas pour le maintien de l’ordre ?
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Alexander Samuel, qui enquête depuis plusieurs mois sur l’effet du gaz lacrymogène, et qui n’a jamais participé à une manifestation a pourtant été placé en garde à vue récemment et son matériel confisqué : le pouvoir n’a pas les fesses propres et il le sait.
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Pour être tout à fait exact, ils n’ont pas fait que tirer des gaz lacrymogènes mais ont également envoyé des grenades.
Plusieurs personnes ont été grièvement blessées.