Les attaques sous faux drapeau comme celle de Charlie Hebdo doivent être replacées dans le contexte d’une série d’actes terroristes meurtriers en Europe occidentale au cours des années 1950-1990. Ces vagues de terreur furent provoquées par les agences de renseignement des pays de l’OTAN, qui sont toutes au service des Illuminati.
Le programme appelé : « Opération Gladio », créa l’illusion d’une menace communiste, exactement comme les « Terroristes Islamistes » sponsorisés par la CIA et le Mossad, de nos jours.
Les attaques terroristes sous faux drapeau servent de prétexte à la création d’un état policier mondial Illuminati (judéo-maçonnique).
Les dessous de l’Opération Gladio commencèrent à émerger en Italie en 1990, après plus de 40 ans d’opérations clandestines. Des membres du projet révélèrent que des projets similaires existaient dans la plupart des pays, si ce n’est tous, de l’Europe Occidentale. Ces réseaux de l’ombre étaient… impliqués dans des activités anticommunistes y compris des troubles antidémocratiques et des actes terroristes sous faux drapeau. (Ils étaient qualifiés de « stay behind » parce qu’ils étaient censés se préparer pour mener une guérilla en cas d’invasion communiste.)
Dans son ouvrage sorti en 2004, Les Armées Secrètes de l’OTAN, probablement le livre le plus ostensiblement ignoré des médias mainstream, Daniele Ganzer a démontré que le terrorisme dirigé contre le peuple par des armées secrètes financées et organisées par l’OTAN et ne rendant de compte qu’à des échelons élevés de l’état profond au sein de l’OTAN, du MI6 et de la CIA, plutôt qu’à leurs gouvernements respectifs… De surcroit, ces recherches ont été validées par des enquêtes judiciaires en Italie, en Suisse et en Belgique et ont même fait l’objet de débat (et de condamnation) au Parlement Européen.
Le scandale vit le jour en Italie en 1984, lorsqu’un juge italien Felice Casson, rouvrit le dossier d’un véhicule piégé à Peteano en 1972 et découvrit une série d’anomalies dans l’enquête initiale. L’atrocité qui avait été originellement attribuée aux Brigades Rouges communistes, avait en fait été l’œuvre d’une organisation d’extrême droite appelée Ordine Nuovo (l’Ordre Nouveau). Suite à une découverte d’une cache d’arme près de Trieste en 1972, contenant des explosifs de type C4 identiques à ceux qui avait été utilisés dans l’attaque de Peteano, l’enquête de Casson révéla que l’attaque à la bombe de Peteano avait été l’œuvre des services secrets militaires SID (Servizio Informazioni Difesa), en collaboration avec Ordine Nuovo. L’objectif était de de mettre l’attaque sur le compte de l’extrême gauche militante des Brigades Rouges. Le terroriste d’extrême droite, Vincenzo Vinciguerra, fut arrêté et condamné, puis il avoua avoir placé la bombe.
L’enquête du juge Casson révéla aussi que l’attentat à la bombe de Peteano était la poursuite d’une série d’attaques terroristes qui avaient débutées à Noël 1969, dont la plus connue fut celle de la Piazza Fontane à Milan, tuant 16 personnes et en blessant 80. Cette campagne de terreur culmina le 2 août 1980 par l’explosion d’une énorme bombe dans la salle d’attente de la gare de Bologne, qui fit 85 morts et 200 blessés. Ce fut l’une des plus grandes attaques terroristes des temps modernes en Europe continentale.
LA STRATÉGIE DE LA TENSION
Au cours de son procès, Vincenzo Vinciguerra révéla que, outre le fait de discréditer les groupes politiques d’extrême gauche, il existait un but plus sombre derrière les attaques, à savoir de provoquer un climat de peur parmi la masse. Cela était défini par le terme de « stratégie de la tension », qui avait pour but de générer une atmosphère de terreur qui pousserait la population à faire appel à l’état pour se protéger.
Vincenzo Vinciguerra déclara lors de son procès : « Vous deviez attaquer des civils, des gens, femmes et enfants, des innocents, des inconnus loin de toute préoccupation politique. La raison était très simple. Cela visait à faire en sorte que ces gens et tout le peuple italien se tourne vers l’État pour assurer leur sécurité. »
(À droite, les Illuminati ont tué 85 personnes et ont fait 200 blessés à la gare de Bologne en 1980.)
Dans un documentaire de la BBC, il décrivit les objectifs de la manière suivante : « destabiliser afin de stabiliser »… « Générer de la tension au sein du pays pour promouvoir des tendances politiques et sociales réactionnaires et conservatrices.
En 1990, le juge Casson reçut l’autorisation du Premier Ministre Giulio Andreotti de poursuivre ses recherches au sein des archives de des services secrets militaires italiens, les Servicio informazioni sicurezza Militare (SISMI), où il découvrit la preuve de l’existence du réseau Gladio et de ses liens avec l’OTAN et les États-Unis.
Comme l’a révélé Andreotti, l’armée secrète Gladio, était bien pourvue en arme. L’équipement fourni par la CIA était dissimulé au sein de 139 cachettes à travers tout le pays, dans des forêts, les champs et même sous les églises et les cimetières. D’après les explications d’Andreotti, les cachettes de Gladio comprenaient des « armes de poing, des munitions, des explosifs, des grenades, des couteaux et des dagues, des mortiers de 60 mm, plusieurs fusils, des émetteurs radio, des jumelles et divers outils… »
LE SCANDALE SE RÉPAND
En octobre 1990, le Premier Ministre grec, Andreas Papandreou, confirma l’existence d’un réseau Gladio en Grèce. En Allemagne, un programme de télévision révéla comment un ancien membre des Forces Spéciales SS d’Hitler avait fait partie d’un réseau allemand de l’ombre. Le parlement belge forma un comité spécial pour enquêter sur l’existence – confirmée par le ministre de la défense – d’un réseau Gladio belge.
En Turquie, l’ancien Premier Ministre Bulent Ecevit alla encore plus loin, en admettant qu’une armée secrète avait été impliquée dans des actes de torture, des massacres, des assassinats et des coups d’état, sommant le ministre de la défense de l’époque à déclarer : « Ecevit ferait mieux de fermer sa p… de g… ! »
En tout, les 12 pays de l’Union Européenne furent affectés et le 22 novembre 1990, le Parlement Européen initia un débat sur le problème.
Le ton fut donné par le parlementaire grec Ephremidis : « Monsieur le Président, le système Gladio a mené ses opération pendant quatre décennies sous des noms divers. Il a fonctionné clandestinement, et nous pouvons lui attribuer toutes les tentatives de déstabilisation, toutes les provocations et tout le terrorisme qui se sont déroulés dans nos pays pendant ces quatre décennies. »
Ephremidis critiqua vertement le réseau entier : « Le fait est qu’il fut mis en place par la CIA et l’OTAN, qui tout en prétendant défendre la démocratie, ne faisait en fait que la miner et l’utiliser pour leur propres objectifs maléfiques… »