La ration de survie -Faire sécher de la viande-Les plantes médicinales-
La ration de survie
Les rations de survie peuvent se révéler assez pratiques pour tenir quelques jours. Comme beaucoup d’autres matériels de survie, les rations conçues pour l’armée sont assez pratiques.
Pour les avoir testées pendant ma formation militaire, je ne peux que vous conseiller les rations de l’armée française. Pour information, en Afghanistan, ces rations s’échangeaient contre 5 rations américaines (des trucs lyophilisés plutôt dégueulasses), ce qui en dit long sur leur qualité ! Ce sont aussi les rations françaises qui ont été exclusivement utilisées par l’ONU entre 2010 et 2013.
Elles contiennent de quoi manger très correctement pendant 24h. Elles ont de nombreux avantages :
- Assez légères : environ 1kg, vous pouvez donc en emporter deux ou trois dans un sac à dos sans problème
- Il en existe de nombreuses versions différentes, avec des menus différents, ça évite de bouffer la même chose tous les jours
- Les deux plats peuvent être mangés chauds
- Le rangement à l’intérieur de la boite est parfaitement optimisé et elle prend donc peu de place par rapport à son contenu
- Pas très cher : moins de 20€ sur Amazon
- Elles se conservent très longtemps (si elles sont conservées au frais, beaucoup de gens les mangent encore sans problème 6 à 7 ans après la date de péremption !)
Voici le contenu général d’une ration de survie de l’armée française (qui varie suivant les menus)
- Deux plats en boite de conserve, en général plutôt bons et en bonne quantité
- Plusieurs biscuits, salés et sucrés, hyper bourratifs
- Un dessert et/ou du fromage
- Du café en poudre
- Du chocolat, des caramels ou des pâtes de fruit, pratiques pour caler un petit creux pendant une marche par exemple
- Du muesli lyophilisé pour le petit déjeuner
- Une soupe en poudre
- Un ensemble de réchauffage qui permet de chauffer les deux boites sans problème. Il est fait à base de combustible solide qui fait un très bon allume-feu en cas de galère pour allumer un feu !
- Un paquet de mouchoirs, assez utile en cas de pénurie de papier hygiénique
- Et une fois la ration consommée, vous pouvez encore vous servir du carton d’emballage comme combustible pour allumer un feu
Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Bon, ne vous attendez pas non plus à de la grande gastronomie ! Mais si vous en êtes à manger et dormir dehors ça ne devrait pas trop vous déranger. Je vous assure que manger une ration comme celle-là fait vraiment plaisir quand on vit dehors depuis plusieurs jours et qu’on a une activité physique soutenue.
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Se nourrir dans la nature -Tester une nouvelle source de nourriture
Évidemment, l’idéal est de pouvoir emporter avec soi de la nourriture lyophilisée ou des rations de survie par exemple. Cependant, ce n’est pas toujours possible, pour plusieurs raisons potentielles: temps de vie dans la nature trop long, incapacité à emporter beaucoup de matériel (poids, terrain accidenté), ou encore départ trop précipité. Je vous conseille donc tout d’abord de toujours avoir des réserves vous permettant de vous nourrir, votre famille et vous, pendant quelques jours.
Au-delà de ce laps de temps, il vous faudra trouver de quoi vous nourrir directement dans la nature. Les zones ou il est absolument impossible de se nourrir n’existent presque pas sur notre planète, et encore moins dans nos régions. Cependant, si c’est toujours possible, cela requiert parfois certaines connaissances et compétences. Nous essaierons de toutes les passer en revue sur notre site, mais en voici déjà une, primordiale: commenter savoir si une plante (ou éventuellement autre chose) est comestible ou pas?
Tout d’abord, si votre aventure risque de durer longtemps, il faut savoir qu’un « régime équilibré » est aussi important que dans la vie de tous les jours, et même plus. En effet, votre corps va être particulièrement exposé (fatigue, efforts, risques de blessures, expositions à des conditions difficiles) et a donc d’autant plus besoin de recevoir d’un peu de tout (de la graisse, des protéines, des vitamines, des minéraux, etc.) Bien sûr, le premier objectif est de se nourrir, mais il ne faut pas complètement perdre cela de vue. Je rajouterai que les protéines sont particulièrement nécessaires lorsque vous êtes blessé.
Venons-en au sujet principal de cet article:
Tester une nouvelle source de nourriture:
Cela est très compliqué, fastidieux, et malgré toutes les précautions que vous prendrez, peut s’avérer dangereux. Ce n’est pas la solution la plus simple pour vous nourrir, mais ça peut parfois être un dernier recours utile. Si vous souhaitez ingérer une plante que vous ne connaissez pas, il faut procéder à des tests méticuleux successifs.
En premier lieu, se fier aux animaux est dangereux: certains animaux peuvent manger des aliments qui sont des poisons pour l’homme (pensez aux rats qui après plusieurs générations mangent de la mort-aux-rats et y survivent parfaitement… Je vous déconseille d’en goûter!)
Procédure:
- Inspectez: assurez vous déjà que la plante n’est pas pourrie ou qu’elle ne contient pas de vers.
- Sentez: coupez-en un petit morceaux et sentez-le: notre nez a été développé par la sélection naturelle pour être capable de nous aider dans ce type de jugement. l’odeur (ou le goût ensuite) de pêche pourrie est généralement le signe d’un poison assez répandu, et doit donc être vue comme un danger.
- Frottez votre peau avec: patientez quelques minutes. si cela donne lieu à une irritation, ou une forte gêne, abandonnez.
- Mettez-en un petit morceau sur vos lèvres pendant 15 secondes. s’il y a une quelconque réaction, abandonnez.
- Mettez-en un petit morceau sur le coin de votre bouche pendant 15 secondes. idem.
- Idem avec le bout de la langue.
- Idem sous la langue.
- Mâchez-en un petit morceau, recrachez-le et attendez une petite minute.
- Avalez-en un morceau de taille raisonnable. Cette étape est la plus ennuyante, puisque vous devrez ensuite attendre 5 heures sans rien boire ni manger d’autre. Après cette durée, si vous ne ressentez aucun trouble particulier, vous pourrez considérer qu’il y a de bonnes chances pour que votre plante soit comestible.
Bien évidemment, si vous êtes plusieurs, une seule personne (assez résistante si possible) doit faire ce test. Si jamais il tourne mal (surtout à la dernière partie), buvez beaucoup d’eau chaude, et ne mangez rien d’autre. Vous pouvez également vous faire vomir en chatouillant le fond de votre gorge par exemple.
Sachez résister à l’envie de manger des aliments connus mais qui ne sont pas mûrs ou pourris: ils peuvent être aussi dangereux que des aliments incomestibles.
Paul.
Faire sécher de la viande
Pas facile d’emporter à manger avec soi lorsqu’on part vivre dans la nature, quelques soient les circonstances. Alors oui, c’est classe de pêcher et chasser, de cueillir des fruits sur place. Et c’est ce que les survivalistes qui souhaitent vraiment se débrouiller dans la nature doivent apprendre à faire, car c’est le seul moyen de pouvoir survivre longtemps. Mais bon, un petit morceau de viande bien préparée, de temps en temps, ça peut faire du bien, notamment les premiers jours…
Aujourd’hui donc, une publication inspirée par des conseils donnés par un de nos lecteurs, sur comment faire sécher de la viande. Ni Hugues ni moi ne sommes experts en la matière, et le fond de l’article vient entièrement de ce que ce grand-père sportif a su nous expliquer…
J’espère que cela vous plaira, et vous donnera envie de l’essayer.. Mais attention, plusieurs personnes m’ont dit que ce n’était pas si facile d’avoir un bon résultat !
Pour l’exemple, la préparation a été faite pour des filets mignons, mais cela peut s’adapter assez facilement à d’autres viande… Voici la procédure à suivre (de préférence entre avril et octobre, pour éviter la saison humide) :
Matériel : achetez 2 beaux filet mignons de porc, prenez une cuvette de 30cm de diamètre, un sac à jambon, et des filets (tissus micro-aérés)
- Faire un trou sur le côté du fond de la bassine, afin d’avoir une sortie pour les liquides qui seront dedans:
- étaler un léger lit de sel au fond de la cuvette, y déposer les filets mignons, puis les recouvrir intégralement de sel.
- Laisser les filets ainsi pendant 24 heures, en mettant la bassine en pente, afin que le liquide puisse s’écouler par le trou que vous aurez au préalable percé (et oui, c’est mieux !)
- Rincer les filets a l’eau claire et les faire tremper 12a 18h dans un seau d’eau, afin d’enlever l’excès de sel. Changer l’eau toutes les 6 heures.
- Sortez les filets de l’eau, placez-les dans un récipient et assaisonnez les (herbes de Provence, ail, poivre, selon vos goûts), puis faites les mariner dans du porto ou du cognac pendant environ 48h, au frigo
- attacher les filets avec une ficelle, les placer dans les filets, et mettre le tout dans le sac à jambon (pour éviter d’avoir à partager la viande avec des hôtes impolis !), fermer le sac en laissant dépasser la ficelle.
- Les filets sont prêts : les mettre à sécher pendant environ 15 jours, dans un endroit ventilé, à l’abri des prédateurs plus gros que ceux dont le filet protège déjà
- Récupérer le sel, le mettre à sécher au soleil pour pouvoir le ré-utiliser la prochaine fois !
- Au bout de 15 jours, les filets ont blanchi à certains endroits : ils sont prêts. A conserver au frigo le plus longtemps possible.
Attention cependant, même ainsi, la viande ne se garde pas 1 an. L’idée n’est pas ici de constituer un stock de nourriture pour un cas d’urgence, mais plus de préparer un départ prévu.
Je vous souhaite bon courage, n’hésitez pas à nous faire un retour si vous essayez !!
Comme d’hab, si vous aimez ce qu’on fait n’hésitez pas à partager, à publier, à commenter, à liker, à tweeter, à gazouiller, à nous parler, et à contribuer
Merci à tous, et surtout un grand merci à notre lecteur (qui a souhaité rester anonyme) pour cette contribution !!
Paul.
Les plantes médicinales
Les remèdes naturels peuvent être utilisés si vous n’avez plus de médicaments, ou si vous voulez les économiser. L’urine peut également être utilisée comme antiseptique pour nettoyer des blessures.
Nous dressons ici la liste des plantes médicinales les plus courantes, avec leurs utilisations.
Ces plantes médicinales poussent dans les pays à climat tempéré comme la France. La plupart sont très répandues et peuvent être consommées sans risque. Elles peuvent servir à ralentir un saignement, à soigner des blessures, à guérir des fièvres, rhumes ou indigestions et bien d’autres encore… N’oubliez pas que de nombreux médicaments sont encore préparés à base de plantes, il ne faut donc pas sous-estimer leur pouvoir de guérison.
Préparation des plantes
Infusion : Coupez et broyez la plante, versez de l’eau bouillante dessus, mélangez et laissez refroidir un peu. Si vous n’avez pas accès à de l’eau bouillante vous pouvez simplement préparer le mélange et le laisser chauffer un peu au soleil. Pour avoir de l’eau potable n’hésitez pas à utiliser des comprimés purificateurs d’eau. Concernant la quantité de plante à utiliser, prenez en une petite poignée pour réaliser un demi-litre d’infusion. Si vous n’avez pas d’eau, vous pouvez simplement mâcher les plantes pour en extraire le jus puis recracher les déchets.
Décoction : Coupez et écrasez la plante jusqu’à en faire de la purée. Trempez la bouillie obtenue dans l’eau pendant une heure. Faites bouillir le tout et laissez mijoter jusqu’à ce qu’un tiers du liquide soit évaporé.
Cataplasme : Réduisez la plante en purée jusqu’à en faire une pâte plate. Ajoutez de l’eau si c’est trop sec. Appliquez sur l’endroit à traiter et recouvrez avec une grande feuille. Liez correctement le tout pour que le cataplasme reste en place.
Jus pressé : Extrayez le jus de la plante en l’écrasant avec vos mains ou des pierres.Versez le jus dans la blessure et la pulpe obtenue autour de la zone infectée. Comme pour le cataplasme maintenez le tout avec une feuille et un lien.
1. Antiseptiques et remèdes généraux
Par souci de clarté, je préfère ne mettre qu’une photo ou un dessin pour chaque plante. Si vous souhaitez plus de détails sur une plante en particulier, vous n’avez qu’à cliquer sur son nom et vous accéderez à sa page Wikipédia qui est en général très complète et bien illustrée.
- Euphraise de Rostkov
Utilisation : Faire une infusion avec la plante entière pour soigner les infections des yeux. Elle soulage également le rhume des foins, la catharre et la congestion nasale
Localisation : zone herbeuses et montagnes
Taille : environ 30 cm
Feuilles : ovales, plutôt dirigées vers le bas
Fleurs : pétales blancs avec parfois des veines violettes, centre jaune - Ail sauvage
Utilisation : le bulbe est un puissant antiseptique ; diluez son jus dans de l’eau pour traiter des blessures ou des inflammations. Mangez-le pour vous protéger du rhume. Il contient également un antibiotique naturel.
Localisation : régions tempérées et tropicales
Feuilles : longues, enchâssées les unes dans les autres
Fleurs : petites, blanches ou roses, au bout d’une longue tige - Thym sauvage
Utilisation : en infusion il soigne la toux et le rhume
Localisation : zones herbeuses sèches
Feuilles : ovales, petites
Fleurs : mauves - Scrofulaire noueuse
Utilisation : appliquer en décoction pour soigner les inflammations, les entorses ou les furoncles, pour dissiper les caillots sanguins ou pour traiter les hémorroïdes.
Localisation : bois, clairières, broussailles
Feuilles : ovales, pointues
Fleurs : rouges-marron
2. Saignements
- Brunelle
Utilisation : appliquez le jus pressé sur un fort saignement ou faites une infusion en cas d’hémorragie interne
Localisation : zones herbeuses sèches ou grasses. Plante rampante.
Feuilles : ovales, pointues
Fleurs : violettes
- Géranium à feuilles molles
Utilisation : Utilisez le jus pressé sur un saignement ou une décoction pour une hémorragie interne
Localisation : zones herbeuses sèches
Feuilles : multilobées, tige poilue
Fleurs : petites fleurs roses à cinq pétales
- Epiaire des marais
Utilisation : Utilisez le jus pressé sur un saignement ou une infusion pour apaiser des douleurs et des blessures
Localisation : lieux humides et sombres, forêt
Taille : jusqu’à 90 cm
Feuilles : dentelées en forme de coeur. Tige poilue.
Fleurs : blanches tachetées, touches roses ou violettes. Attention à ne pas confondre avec d’autres plantes semblables poussant aux mêmes endroits.
- Sanicle d’Europe
Utilisation : Utilisez le jus pressé sur un saignement ou une infusion pour les hémorragies internes.
Localisation : forêt
Taille : jusqu’à 50 cm
Feuilles : 5 grands lobes avec chacun de petites lobes
Fleurs : petites, blanches ou roses
- Grande pervenche
Utilisation : Utilisez le jus pressé sur un saignement
Localisation : forêt et zones rocheuses
Taille : jusqu’à 50 cm
Feuilles : grandes, en forme de lance
Fleurs : larges, bleues-violettes
3. Problèmes digestifs et intestinaux
- Dryade à huit pétales
Utilisation : Utilisez en infusion les tiges, feuilles et fleurs pour soigner les diarrhées
Localisation : zones montagneuses et rocheuses, plante rampante
Feuilles : multilobées, plus claires en dessous
Fleurs : grandes, blanches, jaunes au centre
- Mélisse officinale
Utilisation : utilisez une infusion de la plante entière pour les diarrhées et la nausée
Localisation : zones herbeuses
Feuilles : dentelées, ovales, vert-jaunes
Fleurs : petites, blanches, à la base des feuilles
- Menthe aquatique
Utilisation : faites une infusion des feuilles pour la diarrhée et les fièvres. Si c’est trop fort, l’infusion peut provoquer des nausées. Les autres types de menthe sont aussi efficaces.
Localisation : au bord de l’eau
Feuilles : aromatiques, poilues, dentelées, ovales, pointues
Fleurs : petites, roses, groupées
- Orme
Utilisation : faites une décoction avec l’écorce pour traiter les diarrhées et les éruptions cutanées
Localisation : grands arbres
Feuilles : ovales, pointues
Fleurs : petites, roses
- Gaillet gratteron
Utilisation : faites une infusion pour soulager une constipation, prenez des doses fréquemment
Localisation : zones humides et forêts
Feuilles : étroites, épineuses
Fleurs : petites, blanches
- Aigremoine eupatoire
Utilisation : faites une infusion de la plante entière pour soigner constipation et douleurs d’estomac, à prendre fréquemment
Localisation : zones sèches et grasses
Feuilles : dentelées, en forme de lance
Fleurs : jaunes, sur de longues tiges
- Ficaire
Utilisation : utilisez le jus pressé pour traiter les hémorroïdes, ne pas confondre avec d’autres espèces semblables et toxiques
Localisation : zones boisées et humides
Feuilles : brillantes, vert foncé, en forme de coeur
Fleurs : jaunes
- Polygonatum
Utilisation : faites une décoction des racines pour traiter les hémorroïdes et les blessures. Faites une infusion pour les nausées. Les baies sont toxiques ne les consommez pas.
Localisation : bois
Feuilles : ovales, pointues
Fleurs : en forme de tube, blanches-vertes
4. Fièvre, toux et rhume
- Camomille sauvage
Utilisation : infusion de la plante entière pour traiter fièvre, mal de tête, migraine et rhume, ou jus pressé de fleurs pour les douleurs
Localisation : zones herbeuses grasses, plante aromatique
Feuilles : finement ciselées
Fleurs : semblables à des marguerites
- Tussilage
Utilisation : Infusion de feuilles pour toux et rhumes
Localisation : sol nu en fin d’hiver
Feuilles : en forme de cœur
Fleurs : larges, jaunes
- Pulmonaria
Utilisation : infusion de la plante entière pour les douleurs au thorax et la diarrhée.
Localisation : bois et broussailles
Taille : jusqu’à 30 cm
Feuilles : orientées vers le bas, taches pâles, pointues
Fleurs : en forme de cloches, violet-bleues
- Marrube blanc
Utilisation : infusion de la plante entière pour les problèmes respiratoires, très efficace chez les enfants. A forte dose elle devient laxative.
Localisation : zones sèches
Taille : jusqu’à 50 cm
Feuilles : arrondies, dentelées, vert-blanches
Fleurs : petites, groupées
- Achillée millefeuille
Utilisation : infusion de la plante entière sauf les racines pour les rhumes et fièvres. Réduit également la pression sanguine et peut ralentir un saignement.
Localisation : zones grasses. Plante aromatique
Taille : jusqu’à 60 cm
Feuilles : duveteuses, dentelées, vert foncées
Fleurs : petites, blanches ou roses
Merci à Dherse de nous avoir donné l’idée d’écrire cet article :