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Le dangereux mythe américain de l'entreprise spiritualité

The dangerous American myth of corporate spirituality       

Le dangereux mythe américain de l'entreprise spiritualité
Utilisation des appels de « karma » et Zen pour justifier des systèmes profondément inégalitaires du pouvoir
Shawn Van Valkenburgh

                

                            How invocations of "karma" and Zen are being used to justify deeply unequal systems of power                       

                     

The dangerous American myth of corporate spirituality Steve Jobs, Satya Nadalla   (Credit: AP/Paul
Le dangereux mythe américain de l'entreprise spiritualité
Steve Jobs, Satya Nadalla (crédit: AP/Paul Sakuma/Brendan McDermid/rnl, Kaveryn Kiryl via Shutterstock/Salon)
Récemment, le PDG de Microsoft Satya Nadella a donné quelques conseils choquant pour une jeune femme d'affaires qui craignait que ses pairs masculins étaient son passage pour promotions : ne pas interroger le sexisme systémique des entreprises américaines, simplement faire confiance au "bon karma" à vous prendre de l'avance. Alors que son attitude a fait des vagues dans la blogosphère, en fait elle représente précisément une forme de spiritualité qui devient populaire en Occident.
Vous savez de quoi je parle. Quand je vais au yoga, je suis souvent entourée de riches femmes blanches qui peuvent se permettre des threads de Lululemon et classes coûteux. Lorsque j'ai défiler mon Facebook feed, je vois des exclamations de spiritualité bourgeoise ("Staying at the Waldorf ce soir ! #gratitude #blessed #100happydays #livelife"). De plus, mes amis de l'acteur semblent utiliser le karma et la positivité comme outils pour les aider à atteindre le succès commercial.
Nous pourrions appeler cela une croyance en la méritocratie spirituelle. L'idée implicite ici, c'est que notre croissance professionnelle et financière dépend de notre mérite spirituel, pas sur la présence ou l'absence de structures sociales et leurs préjugés. On nous dit que si nous sommes assez reconnaissants si nous mettons une énergie assez heureuse dans l'univers, alors nous serons récompensés avec la richesse matérielle et plaisirs terrestres. (Pense que "Le Secret".) On nous dit que nous pouvons avoir tout : une vie spirituelle riche, conduisant à une riche vie matérielle.
Bien sûr, cela équivaut à tout nouvel-Age le même vieux mythe de la méritocratie qui traînait l'Amérique depuis au moins le XIXe siècle ; que, dans la terre de la liberté, tout le monde peut devenir riche si ils fonctionnent assez, dur s'ils utilisent la bonne marque d'huile de coude.
Sauf si vous êtes un républicain riche, des décennies l'aggravation des inégalités économiques devraient vous dire comment défectueux est de cette histoire. S'il est vrai que les gens qui réussissent plus travaillent dur, le mythe de la méritocratie travaille davantage pour justifier une hiérarchie sociale existante qu'afin de nous inciter à faire des changements sociaux positifs.
Ainsi, pour la même raison que nous regarde étrangement sur les théories d'Horatio Alger-esque de mobilité sociale, nous devrions aussi être sceptique quant à leur version spirituelle, qui dit que des groupes mal desservis peuvent obtenir avance pas par debout au pouvoir, mais en mettant l'accent sur l'amour et la positivité.
Sakuma/Brendan McDermid/rnl, Kaveryn Kiryl via Shutterstock/Salon)

Recently, Microsoft CEO Satya Nadella gave some shocking advice to a young businesswoman who was concerned that her male peers were passing her up for promotions: Don’t question the systemic sexism of corporate America, just trust in “good karma” to get you ahead. While his attitude made waves in the blogosphere, in fact it accurately represents a form of spirituality that is becoming popular in the West.

 

You know what I’m talking about. When I go to yoga, I’m often surrounded by wealthy white women who can afford expensive classes and Lululemon threads. When I scroll through my Facebook feed, I see exclamations of bourgeois spirituality (“Staying at the Waldorf tonight! #gratitude #blessed #100happydays #livelife”). Moreover, my actor friends seem to use karma and positivity as tools to help them achieve commercial success.

We might call this a belief in spiritual meritocracy. The implicit idea here is that our professional and financial growth depends on our spiritual merit, not on the presence or absence of social structures and biases. We are told that if we are grateful enough, if we put enough happy energy into the universe, then we will be rewarded with material wealth and earthly pleasures. (Think “The Secret.”) We are told that we actually can have it all: a rich spiritual life, leading to a rich material life.

Of course, this is just the new-agey equivalent of the same old meritocracy myth that’s been floating around America since at least the 19th century; that in the land of the free, anyone can become rich if they just work hard enough, if they use the right brand of elbow grease.

Unless you are a rich Republican, decades of widening economic inequality should tell you how faulty this story is. While it is true that most successful people work hard, the meritocracy myth works more to justify an existing social hierarchy than to inspire us to make positive social changes.

So, for the same reason we look suspiciously on Horatio Alger-esque theories of social mobility, we ought to also be skeptical of their spiritual version, which says that underserved groups can get ahead not by standing up to power, but by focusing on love and positivity.



24/11/2014
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