L'archevêque d'Adélaïde, Philip Wilson, a été condamné à un an de détention, après avoir été reconnu coupable en mai de ne pas avoir signalé les abus sexuels de deux garçons d'autel par un prêtre pédophile, Jim Fletcher, dans les années 1970. Fletcher, qui a été reconnu coupable de neuf chefs d'abus sexuels sur des enfants, est décédé d'un accident vasculaire cérébral en prison en 2016 alors qu'il purgeait une peine de près de huit ans.

«Offensant et douloureux»: les victimes d'abus accusent le pape d'accusations calomnieuses

Mardi, Robert Stone, le magistrat de Newcastle, a dénoncé «les décennies d'abus et de dissimulation» et a déclaré que M. Wilson, âgé de 67 ans, devait purger au moins six mois avant d'être admissible à une libération conditionnelle.

Stone a dit que Wilson n'avait pas signalé Fletcher parce qu'il voulait "protéger l'église et son image." La phrase a été bien accueillie par certains des survivants d'abus sexuels par les prêtres, qui croient que ce cas sera un précédent pour d'autres abuseurs dans les rangs de l'église. Etre puni. Les survivants qui ont protesté à l'extérieur du tribunal, ont appelé Wilson à démissionner de son poste et ont appelé l'Église un «culte frauduleux».

La défense de Wilson a insisté sur le fait qu'il ne survivrait pas à la prison à cause de ses maladies chroniques et demandait la détention à domicile. L'une des victimes de Fletcher, Peter Gogarty, a dit qu'il était extrêmement fier du fait que lui et d'autres survivants d'abus sexuels ont pu rendre compte au «responsable d'église le plus haut placé ... pour ce que nous savons être un abus systématique des enfants dans le monde entier. dissimulation de cet abus. "

La phrase a été annoncée comme l'Australie essaye d'adopter des lois exigeant des prêtres de signaler la maltraitance des enfants dont ils ont entendu parler dans le confessionnal. Mais les prêtres australiens se sont prononcés contre cette proposition, affirmant que les lois de l'Église ont préséance pour eux.

Wilson n'a pas utilisé cette défense, affirmant qu'il ne se souvenait pas d'avoir entendu des allégations contre Fletcher. De plus, le membre du clergé était personnellement engagé dans une lutte contre les abuseurs d'enfants et protesta avec véhémence contre la décision controversée du Vatican selon laquelle un prêtre pédophile soupçonné devrait revenir pour exercer ses fonctions.

Offensant et douloureux»: les victimes d'abus accusent le pape d'accusations calomnieuses

Le Pape François © Alessandro Bianchi / Reuters

Le pape a fait ces commentaires jeudi en mettant fin à sa visite de six jours au Chili. Le voyage a été considéré par beaucoup comme une tentative de rétablir la crédibilité de l'église dans le pays sud-américain après un scandale sexuel dans lequel l'évêque Juan Barros a été accusé d'avoir dissimulé les crimes du pédophile Révérend Fernando Karadima. Barros a nié les revendications.

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Interrogé sur les allégations contre Barros, Francis a déclaré: "Le jour où ils m'apporteront des preuves contre Mgr Barros, je parlerai. Il n'y a pas un seul élément de preuve contre lui. C'est toute la calomnie [diffamation]. Est-ce clair?"

Karadima a été signalé à l'église pour la première fois en 2002 au sujet d'allégations selon lesquelles il embrasserait et caresserait ses paroissiens adolescents dans la capitale chilienne de Santiago. Une enquête officielle du Vatican a été lancée en 2010 après que ses victimes aient rendu publiques leurs plaintes. Alors que l'Église catholique l'a retiré du ministère et l'a condamné à une vie de «pénitence et de prière» en 2011, Karadima a échappé aux accusations criminelles parce que le délai de prescription s'était écoulé.

 

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3:01 PM - Jan 19, 2018

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S'exprimant lors d'une conférence de presse , les militants James Hamilton, Juan Carlos Cruz et José Andres Murillo ont condamné les propos du pape, déclarant aux journalistes: "C'est sérieux et nous ne pouvons pas l'accepter. Ce qu'il a fait aujourd'hui est offensant et douloureux, et il révèle aussi un visage inconnu du pontife. "

Cruz, l'un des accusateurs les plus virulents de Karadima, a tweeté plus tôt que la défense du pape par Barros signifiait que son «pardon reste vide».

"Comme si j'aurais pu prendre un selfie ou une photo pendant que Karadima abusait de moi et d'autres avec Juan Barros qui se tenait à côté de lui et qui regardait tout ça" , écrivait-il. "Ces gens sont vraiment fous, et le pontife parle de l'expiation aux victimes. Rien n'a changé."

Le pape a attisé la controverse en 2015 lorsqu'il a nommé Barros au diocèse méridional d'Osorno. Francis a appelé l'indignation subséquente sur le rendez-vous "stupide" et l'a blâmé sur une campagne montée par les militants gauchistes du pays.

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Dans une interview accordée à AP , German Silva, politologue à l'Université Mayor de Santiago, a déclaré que les commentaires du pape étaient une "énorme erreur" qui se répercutera au Chili et au-delà.