
Nés en 1986 et 1991, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello étaient sous-officiers des prestigieux commandos marine, unités d’élite de la Marine française. Ils ont été tués dans une opération de libération de quatre otages au Burkina Faso.
Le groupe armé qui a été visé est totalement inconnu et fait plus étrange, aucun groupe terroriste activant au Sahel n'a commenté ou revendiqué le rapt de quatre ressortissants étrangers ou l'opération militaire du 10 mai. Le jour même de l'opération, les individus armés ont pu s'extraire du lieu de l'attaque en tuant une douzaine de militaires d'un pays africain qui assuraient le bouclage de la zone.
Le ministère français de la défense a annoncé la mort de quatre présumés ravisseurs mais selon des sources locales il s'agit de civils vivant à proximité de l'objectif. Aucun chef opérationnel ou membre du groupe armé n'ont été capturés ou neutralisés.
Les commandos marine français ont essuyé dés le début de l'opération des tirs nourris de Kalashnikov RPK dévastateurs. Il a fallu l'intervention d'hélicoptères d'attaque Tigre et des hélicoptères de combat relevant d'une unité d'élite héliportée américaine pour les désengager. Du matériel et des armes ont du être abandonnés sur les lieux.
Nos sources tiennent à souligner que cette opération est l'un des premiers engagements massifs des forces conjointes américano-françaises au Burkina Faso.

Les deux ex-otages, Laurent Lassimouillas (au centre) et Patrick Picque, sont arrivés samedi en France, en compagnie de la sud-coréenne libérée en même temps qu’eux.
Informations clés :
Deux femmes de la CIA, une ressortissante américaine et une ressortissante sud-coréenne, ont été enlevées dans un pays du Sahel et pas un seul gouvernement ou média n'a rapporté ces informations. Elles ont été libérées le 10 mai 2019 lors d'une opération spéciale franco-américaine dans le nord du Burkina Faso.
Le raid a été mené par les forces spéciales de la Marine française, principalement le Commando Hubert. Outre les deux femmes, deux autres otages ont été libérés au milieu de la violente fusillade. Ils ont été enlevés au Bénin le 1er mai 2019. Le gouvernement français a reconnu la mort de deux commandos aguerris dans l'opération.
Les médias grand public gardent un silence absolu sur les deux femmes.