Un inquiétant rapport circulant au Ministère Russe de la Défense indique que, lors de la réunion tenue tôt aujourd'hui par président Poutine avec les commandants des Forces de Défense Aérospatiale (ADF), Poutine leur a ordonné d'accélérer le déploiement d'au moins deux satellites du système d'alerte précoce contre les attaques de missiles. Il a en outre averti ses chefs militaires concernant l'élection présidentielle américaine en leur déclarant: "Si c’est Hillary Clinton, c’est la guerre".
La décision du président Poutine de lancer la fusée porteuse lourde de la classe Angara de la base spatiale Plesetsk d'ici la fin de Décembre pour déployer des satellites d'alerte précoce de nouvelle génération contre les attaques de missiles, correspond à la date de prise de fonction du nouveau président américain en janvier 2017. Ceci est aussi une réponse directe à l’activation, hier, par Obama, sur le front occidental en Roumanie, de son système de missiles European Phased Adaptive Approach (EPAA). Ce que la Russie considère comme une menace directe contre elle, et ce qui a conduit certains commentateurs à dire que toute la Roumanie pourrait être réduite en "ruines fumantes".
Avec le président Poutine ayant déjà commandé une accumulation militaire sur le front occidental en Janvier pour contrer les agressions des USA et de l'OTAN, les experts du Kremlin ont également averti qu'il n'y a "pas d'illusions" que c’est bien la Russie qui est la cible de ce système de missiles EPAA, surtout à la lumière des déclarations mensongères faites récemment à la presse par le nouveau commandant de l'OTAN en Europe, le général américain Curtis Scaparrotti, qui a dit que la Russie est une menace.
Comme, aussi bien les USA que l'OTAN continuent de déverser des troupes en Europe de l'Est, et continuent de mener des manœuvres militaires ouvertement hostiles à la frontière de la Fédération, le président Poutine a également été amené, il y a à peine quinze jours, àcommander au MoD (Ministère de la Défense) de former trois nouvelles divisions pour contrer ces menaces. [Note: 3 divisions militaires russes font environ 40.000 soldats.]
Les craintes du président Poutine que la guerre soit le résultat quasi inéluctable de l’élection d’Hillary Clinton sont basées sur le fait qu’elle fait partie des faucons-de-guerre et de l’économie de la guerre permanente que les États-Unis ont institués dans les dernières années de le deuxième guerre mondiale pour soutenir sa puissance économique. D’ailleurs, depuis son institution, en 1944, cette politique a entraîné la mort de millions de personnes innocentes de par le monde, et des nations entières ont été réduites à la ruine et à la misère.
Fermement opposé à Hillary Clinton, il y a le magnat milliardaire Donald Trump. Celui-ci a présenté la semaine dernière son «plan directeur» [1]pour libérer l'Amérique de ses cycles guerriers, ce qui a laissé les dirigeants européens abasourdis, mais on en a à peine parlé dans les médias aux États-Unis.
Quant à savoir comment Trump va faire pour vaincre Hillary Clinton, on ne le sait pas encore complètement. Mais cela a été rendu encore plus difficile, quand Obama [2] a scandaleusement ordonné, hier, à toutes les écoles en Amérique de forcer les garçons et les filles prendre des douches ensemble, même si leurs parents s'y opposent, ou même si leur religion l'interdit. Un grossière manœuvre pour détourner l’attention du peuple américain loin des véritables crimes d’Hillary Clinton ; manœuvre qui, malheureusement, semble réussir.
Source : http://www.whatdoesitmean.com/index2039.htm
D'autre part, Moscou teste actuellement l’appareil expérimental Yu-71, mis en orbite par un missile balistique intercontinental UR-100N, et qui peut transporter une charge aussi bien conventionnelle que nucléaire. Capable d’atteindre 11.000 km/h, sa trajectoire est imprévisible et sa haute manœuvrabilité rend pratiquement impossible son interception par les systèmes de défense antiaérienne et antimissile.
Par ailleurs, la Russie envisage désormais de se retirer du Traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs (START) en réaction à la mise en service du bouclier antimissiles américain en Roumanie, malgré les avertissements répétés de Moscou.
Ainsi, la Russie est loin de rester inactive face aux provocations occidentales, tout comme la Chine, qui s’inquiète d’un futur déploiement par les États-Unis d’un bouclier antimissile dans la péninsule coréenne.
Pour répondre à cette menace occidentale, les deux puissances renforcent leurs liens, notamment militaires. C’est ainsi qu’il faut interpréter l’annonce faite par les deux ministères de la défense, russes et chinois, de prochaines manœuvres militaires communes, les premières du genre, dont le but est de s’exercer face à d’éventuelles frappes provocatrices de missiles.
Le message est donc clair, Moscou et Pékin ne resteront pas spectateurs passifs des démonstrations de force agressives à leur encontre de la part des puissances occidentales emmenées par les États-Unis.
Chacun montre donc ses muscles et Il semblerait que tous les éléments soient réunis en vue du déclenchement d’une guerre de dimension planétaire. Il ne manque plus que l’étincelle, qui pourrait s’allumer d’un moment à l’autre et plonger la planète dans la catastrophe.
Hannibal GENSERIC
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