Ce jeudi 13 septembre, le gouvernement présentait son plan pauvreté, censé représenter le « tournant social » de Macron. Et en guise de tournant, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une attaque supplémentaire contre les plus précaires, saupoudrée de miettes.
Initialement prévu durant l’été, le « plan pauvreté » d’Emmanuel Macron , qui verra l’État investir 8 milliards d’euros sur quatre ans, a été présenté, ce jeudi 13 septembre. Devant marquer un « tournant social » du quinquennat, et démontrer que Jupiter n’était pas un « président de droite », c’est pourtant une nouvelle attaque contre les plus précaires qui est à l’ordre du jour.
C’est autour du revenu universel d’activité, mesure surprise de la réforme, que la polémique s’articule. Rappelant le leitmotiv de Benoît Hamon lors de la présidentielle – l’ex-candidat a d’ailleurs accusé Macron de le « singer » – l’emballage du nom est pourtant trompeur, et c’est fait pour. En effet, ce revenu universel d’activité n’a rien… d’universel justement.
Concrètement, il faudra, pour en être bénéficiaire, signer un contrat d’engagement, avec obligation de s’engager dans un parcours d’insertion, se situer en dessous d’un certain seuil de revenu et, surtout, toutes celles et ceux qui auront refusé deux emplois « raisonnables » en seront privés !