Interview de Laszlo Földi, expert en sécurité et en renseignement, sur la télévision hongroise M1
Journaliste : Y a-t-il quelqu’un en Europe qui sache, à 200'000 près, combien il y a de migrants sur le continent ?
Földi : Le problème est plus grave que ça. Est-ce que quelqu’un peut dire QUI sont ces 1 million de migrants ? De ce point de vue, la situation est catastrophique. La cause, comme je l’ai souvent dit, c’est la politique des frontières ouvertes, qui laisse entrer des foules innombrables.
Il y a un an, un an et demi, c’était un sujet tabou ne serait-ce que d’évoquer la possibilité qu’il y ait des terroristes mêlés aux migrants. Dans une émission TV dont je tairai le nom [sur France Inter], le reporter disait qu’il serait stupide pour des terroristes de faire ces voyages dangereux en canots pneumatiques alors qu’ils peuvent voyager confortablement en avion.
Mais le problème n’est même pas ça. Ils peuvent effectivement venir en avion. Mais le fait est que des milliers de soldats musulmans sont arrivés ici [parmi les migrants]. Il ne s’agit pas de terrorisme au sens classique, mais d’une attaque, d’une invasion qui a deux buts.
D’abord, faire entrer en Europe le plus possible de soldats bien entraînés, dont la tâche première sera d’enrôler la population musulmane locale, les musulmans de 2e et 3e génération qui vivent dans ces zones de non-droit « qui n’existent pas ». Plus de 50% de cette population ne veulent pas s’intégrer dans la culture d’accueil. Ce sont eux les membres de cette armée potentielle.
Journaliste : Ces réfugiés (appelons-les réfugiés sur la base de la 51e Convention de Genève), ceux qui ont fui la persécution raciale, religieuse, ethnique ou politique, affrontant des dangers mortels, pourquoi ne sont-ils pas allés dans les riches pays pétroliers voisins ?
Földi : Il y a une seconde stratégie, en plus d’envoyer des soldats et des terroristes en Europe, c’est celle de conquérir l’Europe d’une autre manière, plus pacifique. Les pays pétroliers n’accueillent pas ces migrants parce qu’ils savent qu’ils ne sont qualifiés pour aucun travail utile, mais aussi parce qu’ils ont besoin d’une nouvelle base de masse en Europe. Pour quand il n’y aura plus de pétrole et qu’ils viendront en Europe, ils veulent créer des partis politiques pour eux. Ces gens voteront pour les partis islamiques qui seront créés en Europe. Ils auront la masse critique pour entrer au Parlement. C’est donc une occasion parfaite si l’Europe invite chez elle leurs futurs électeurs. Car il ne faut pas croire qu’ils voteront pour les partis traditionnels. Du jour où ces partis islamiques seront établis – et les pays pétroliers ont tout l’argent qu’il faut pour cela – ils [les personnes issues de l’immigration musulmane actuelle] ne voteront pour aucun autre parti.
Journaliste : La devise de l’Union européenne, c’est « Unité dans la Diversité ». La diversité à laquelle pensaient les pères fondateurs de l’UE (Schuman) n’avait pas le même sens qu’aujourd’hui.
Földi : Tout à fait, car, en conséquence de la migration, la structure ethnique de l’Europe va changer pour toujours. Diversité voulait dire hongrois ou français, allemand et russe. Ils ne pensaient pas qu’une loi religieuse, la charia, allait être introduite en Europe. Personne n’aurait pu y penser sérieusement.
Si la situation ne change pas et que l’Europe continue à se débattre dans une guerre interne – car c’est ce qu’on voit - la charia aura pour conséquence, d’ici 1 à 5 ans (j’espère me tromper), que la question sera combien il y a de foyers de guerre civile.en Europe.
Le problème des no-go zones n’est pas tant qu’on ne peut pas y entrer, ni de jour ni surtout de nuit, mais c’est que des soldats musulmans bien entraînés et bien armés sortiront de ces zones et commenceront à se répandre dans les zones environnantes et à se battre avec la population locale qui tentera de se défendre. Les autorités ne seront pas capables de gérer ce processus avec leur logique actuelle.
Journaliste : Quelles seront les conséquences, si c’est vrai ce qu’a dit l’ambassadeur de Turquie auprès de l’UE il y a quelquess jours : que si les Turcs n’obtiennent pas l’exemption de visa ce mois-ci [octobre] (pour des séjours de 90 jours pour du tourisme ou des visites à la famille), ils annuleront l’accord avec l’UE sur les migrants.
Földi : Des foules énormes arriveront. Les Turcs ont utilisé cette menace et tiendront cette promesse.
Nous devons menacer la Turquie nous aussi. Lui dire qu’on l’exclura de l’OTAN. Le dilemme ici est que si la Turquie est exclue elle ne sera plus tenue de protéger ses alliés de l’OTAN.
Journaliste : Et leur armée est la deuxième de l’OTAN par le nombre ?
Földi : Oui. Ils représentent 10%, les Etats-Unis 75% et les autres pays au total 15%. De plus, ces 15% financent les 51% du budget, les Etats-Unis et la Turquie ensemble 49%. Cela veut dire que ces 15% ne sont pas en mesure de faire valoir leurs droits, par ex. pour la protection de l’Europe.
Journaliste : Que peut faire l’UE contre la Turquie ?
Földi : L’Europe n’a pas d’antidote contre la Turquie Le dernier accord signé par Merkel a été la tentative de la dernière chance. Là-dessus, personne ne peut la condamner, elle a tenté de construire une défense avec cet accord. Mais cela ne fait que rendre la Turquie encore plus sûre d’elle. Il y a une seule façon de sortir de cette situation : c’est de menacer la Turquie de l’exclure de l’OTAN. Car si elle était exclue de l’OTAN, la Turquie n’existerait plus sur la scène internationale.
Traduction anglaise : Crossware pour Vlad Tepes Blog et Gates of Vienna
Traduction française : Cenator pour Les Observateurs
Post scriptum pour la muzz voilée:
« facho », dans la langue de bois gaucharde ou communiste, (ou sa version archaïque « faf » ou encore « fasco »), désigne tout individu qui ose critiquer le parti, lequel a TOUJOURS raison. Les autres sont des « idiots utiles » (Lénine)
S’il est, dans notre société, un mot particulièrement galvaudé, c’est bien ce mot «fascisme», utilisé de manière péremptoire pour désigner à peu près n’importe quelle forme d’autorité considérée comme suspecte ou illégitime… Dans la presse polémique comme dans le langage courant de révolutionnaires d’opérette, le «tout fascisme» fait partie de ces lieux communs qui permettent de discréditer rapidement un adversaire avec lequel on n’a pas envie (ou moyen) de débattre. Pour plagier Sartre, on dira que «le fascisme, c’est les autres !». Il est donc utile de resituer le mot, sinon le concept, dans l’histoire, de le définir et d’en souligner les spécificités. En tant qu’idéologie, c’est-à-dire un système de représentation du monde, le fascisme est en effet marqué dans l’histoire, phénomène important d’un XXe siècle ravagé par les totalitarismes et les pestes brunes et rouges. Et leur héritier direct, l’islamisme, prend la relève au 21ème siècle. « Le ventre est encore fécond, d’où a jailli la bête immonde » (Brecht)
Nonobstant le commentaire de la muzz voilée zora mahi, spécialiste es taqqya, , nous vivons et allons vivre une guerre dont on veut absolument taire le nom, une guerre, longue et éprouvante comme tous les conflits sanguinaires, où l’ennemi, ses armes et ses méthodes seront non conventionnels, un martyr qui n’a pas peur de mourir ; votre employé, votre voisin ou votre épicier du quartier. Les tranchées seront nos rues, les champs de bataille nos villes.
Hélas, nous sommes depuis bien longtemps en guerre, mais nous ne le savions pas. Ou plutôt, on ne voulait pas qu’on le sache. En guerre depuis que le premier loup est entré dans la bergerie, le poulain dans Troie. Depuis, le poulain a grandi.