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Acte 19 des "gilets jaunes" : la France sous tension à la veille d'un samedi à risques

Acte 19 des "gilets jaunes" : la France sous tension à la veille d'un samedi à risques
Le 16 mars 2019, lors de l'acte 18 des "gilets jaunes" à Paris. ((Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP))

La France s’apprête à vivre un 19e samedi de manifestations de "gilets jaunes" sous haute surveillance.

Par L'Obs

Paris mais aussi Nice, Bordeaux et Toulouse ont interdit certains lieux emblématiques de manifestation de "gilets jaunes" samedi 22 mars : une nouvelle stratégie de l'exécutif qui souhaite reprendre la main "avec fermeté" après un acte 18 qui a donné lieu à de nouveaux affrontements.

Quatre villes sous surveillance 

  • A Paris

L'avenue des Champs-Elysées qui avait été en partie saccagée lors du 18e samedi du mouvement des "gilets jaunes" sera interdite de manifestation ainsi que ses abords dans un périmètre incluant le palais de l'Elysée, l'Assemblée nationale, la Place de l’Etoile et une portion de 100 mètres des rues transversales.

Ce dispositif mis en place par le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement, reprend notamment les orientations données lundi par le Premier ministre. Edouard Philippe a notamment demandé que les détachements d’action rapide des forces mobiles, transformées en "unités anticasseurs", soit engagés "dès les premiers troubles" pour disperser et interpeller les manifestants violents.

  • A Nice

A Nice, "un périmètre de protection" interdira l'accès à certaines zones de la ville et ses alentours sauf aux résidents, à la veille d'une visite officielle du président chinois Xi Jinping. 

Le préfet des Alpes-Maritimes a interdit les manifestations sur une grande partie de l'agglomération niçoise, dont la Promenade des Anglais et l'aéroport, plus ou moins étendue en fonction des jours entre samedi 4 heures et lundi 12 heures, selon un arrêté publié vendredi.

  • A Toulouse

Toulouse et Bordeaux, qui depuis 18 semaines rassemblent parfois davantage de manifestants que la capitale et sont également le théâtre de violences, ont pris des arrêtés semblables.

A Toulouse, les manifestations ou rassemblements seront interdits sur la place du Capitole alors qu'une manifestation "non déclarée" est prévue à proximité.

L'appel était cependant maintenu sur la page Facebook "Gilets jaunes Toulouse". Pour certains "gilets jaunes" contactés par l'AFP, la masse des manifestants devrait plutôt éviter la place du Capitole, mais ils n'excluaient pas que d'autres groupes aillent à la confrontation.

La section départementale de la CGT a pour sa part renoncé à déclarer un rassemblement place du Capitole, comme elle l'avait envisagé, a expliqué son secrétaire, Cédric Caubère. "Mais nous appelons à manifester et si on peut aller place du Capitole, on ira", a-t-il cependant affirmé.

  • A Bordeaux 

A Bordeaux, comme toutes les semaines depuis la fin novembre, la préfecture a publié un arrêté interdisant de manifester dans les rues du centre-ville. Malgré cet arrêté pris chaque semaine, par la préfecture de Gironde - dirigée jusqu'à la semaine dernière par Didier Lallement, aujourd'hui nouveau préfet de police de Paris - les "gilets jaunes" n'ont jamais cessé d'arpenter chaque samedi le centre de la capitale girondine sans déclarer leur manifestation.

Les contrevenants à ces interdictions de manifester ou de rassemblement s'exposent à une amende portée à 135 euros depuis un décret publié jeudi.

Des appels à manifester ont notamment été lancés place du Trocadéro à Paris, à Montpellier, Strasbourg ou Lyon, ainsi qu’à Guéret, dans la Creuse, où la mobilisation devrait prendre la forme d’un blocage routier.

La LDH saisit le Conseil d'Etat 

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a saisi en urgence le Conseil d'Etat d'un recours contre ce décret, dénonçant "une nouvelle atteinte grave à la liberté de manifester". Le recours en urgence (référé-liberté) sera examiné le lundi 25 mars.

Un recours au fond, dont la date d'audience n'est pas encore connue, a également été déposé contre ce texte.

Pour la LDH, "après l'adoption d'une loi qui donne aux préfets le pouvoir de choisir les personnes qui peuvent manifester (la loi anticasseurs), sans décision préalable d'un juge, le gouvernement poursuit dans cette voie dangereuse en voulant sanctionner les participants aux manifestations qu'il aura décidé d'interdire". 

Les militaires pas en première ligne

Dans sa volonté d'afficher davantage de fermeté, outre ces interdictions et utilisation de nouveaux moyens techniques (drones, marqueurs chimiques), le gouvernement a aussi évoqué par la voix de son porte-parole Benjamin Griveaux mercredi, le recours à la mission antiterroriste militaire Sentinelle.

Face à la polémique provoquée par cette annonce, le président de la République Emmanuel Macron a rappelé ce vendredi en marge d'un déplacement à Bruxelles que l'armée n'était "en aucun cas en charge du maintien de l'ordre et de l'ordre public", dénonçant un "faux débat".

Les militaires seront utilisés "à la marge" pour des gardes statiques de bâtiments qui ne sont aucunement exposés aux mouvements des "gilets jaunes", explique-t-on à Beauvau. "Il n'y aura pas de militaires Sentinelle sur les Champs-Elysées, devant Beauvau ou le palais de l'Elysée ou encore devant l'Assemblée nationale", insiste Beauvau.

Au total, selon une source policière citée par Reuters, une cinquantaine de compagnies de CRS et plus de 60 unités de gardes mobiles seront notamment mobilisées sur toute la France, dont une quinzaine des premières et 26 des secondes à Paris.

   
 
 
 
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    buenaventura

    Comme dans les années 40, le centre de Paris va être à nouveau sous la botte de Lallement.

     
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    basta

    les «graves dangers» que la nouvelle politique du gouvernement fait peser sur les libertés publiques et les droits humains."..rien que ça. Un discours pareil tient du délire pur et simple. Je pense que de toute urgence un psy devrait vous examiner....

     
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      buenaventura

      C'est une citation d'une pétition d'Universitaires. Envoyez les tous chez le psy. cela se faisait dans des pays très démocratiques comme l'URSS.

       
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    Marie Théopphyle

    La LFI a raclé les fonds de ses listings d'adhérents pour signer cet appel. Et comme ils étaient pas bien nombreux, elle est même allé faire de la retape en Suisse. On saura maintenant qu'il n'y a que 35 universitaires encartés à LFI ! Pas bézef, comme dirait l'autre !

     
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      buenaventura

      Liste d'intellectuels de renom (connus et estimés dans le monde entier) qui soutiennent les gilets jaunes : J. Rancière, C. Guilly, G. Noiriel, A. Badiou, E.Todd et bien d'autres (des moins notoires: Cespédès, Bégaudeau etc.) . C'est autre chose que BHL et Goupil , par exemple, qui soutiennent le camp d'en face quand même.

       
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    buenaventura

    Espérons que tout cela ne déclenche pas l'ouverture de la chasse aux macronistes.

     
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    buenaventura

    Les macronistes on été incapables de mobiliser plus de 5000 personnes à Paris en deux mois en la faveur du président Macron, sous le nom de foulards rouges. Ils se croient quand même en mesure de juger des mobilisations des autres. Ils représentaient en 2°17, par effet de surprise et parce que personne ne les connaissait: 18% des inscrits. Ces pauvres gens étaient convaincus d'être légitimes avec 18 % des inscrits, alors que 82% des gens n'ont jamais voté pour cette engeance de marginaux archi minoritaires. Aujourd'hui ils représentent beaucoup moins de personnes et persistent à se considérer comme légitimes. Ils ne l'ont jamais été.

     
     
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      jeanpi76

      et vos préférés, ils ont fait combien aux présidentielles de 2017 ? Pour être élu, il faut se présenter, convaincre une majorité et sortir vainqueur. On n'a jamais fait plus simple !

       
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        buenaventura

        " convaincre une majorité et sortir vainqueur" Mais les macronistes n'ont jamais convaincu une minorité! En 2017 (bénéficiant de la surprise) ils ont eu 18% des inscrits! 18%! Depuis quand est ce u,e majorité? Les 82% qui restent sont une minorité alors? C'est le monde à l'envers la Macronie. Ils sont passés par défaut et par effraction ils le reconnaissent eux mêmes. Ce sont des marginaux qui ont convaincu des marginaux comme eux.

         
         
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          Marie Théopphyle

          Et la Merluche il a fait combien des inscrits ? Incapable qu'il était de se qualifier pour le second tour ! Et encore, les 3/4 des voix qu'il a récoltées étaient des voix PS qui ne se reconnaissaient pas en Hamon ! Tu parles d'une conviction et d'une adhésion aux idées LFI !

           
           
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            buenaventura

            Argument qui est absurde; quand on a 18% des inscrits on est archi minoritaire et on ne prétend pas être majoritaire comme il est follement écrit ci dessus.

             
             
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        buenaventura

        Quel raisonnement ! Vous pouvez tourber le problème tant que vous voulez: les macronistes ne représentent que 18% des inscrits, 82% des électeurs n'ont jamais voté pour cette engeance de marginaux, et dans les rues les macronistes sont inexistants. Ils n'ont aucune légitimité.



23/03/2019
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