Commentant les résultats de l'enquête menée par les experts de Porton Down, qui n'ont pas pu déterminer l'origine de l'agent toxique responsable de l'empoisonnement de Sergueï Skripal, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a indiqué que Londres devrait s'excuser devant Moscou pour les accusations portées à son encontre.
«La Russie a dit depuis le début qu'elle n'était pas impliquée [dans cette affaire]. Mais le ministre britannique des Affaires étrangères, qui a accusé le Président Poutine, et la Première ministre britannique devront regarder dans les yeux leurs collègues européens à qui ils ont raconté des choses», a déclaré le porte-parole.
La théorie britannique «ne sera prouvée en aucun cas, car il est impossible de la prouver» et «le marasme est allé trop loin», a-t-il encore ajouté.
Boris Johnson et Theresa May «devront d'une façon ou d'une autre présenter leurs excuses à la partie russe», a souligné M.Peskov.
Le Président Poutine a à son tour affirmé que des agents similaires au gaz A234 pouvaient être produits dans une vingtaine de pays et que l'intérêt de la Russie était qu'une enquête complète soit menée sur cette affaire, demandant qu'elle y ait accès.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.
La diplomatie russe précise à qui servirait l'empoisonnement des Skripal
Le ministre russe des Affaires étrangères a estimé que l’empoisonnement de Sergueï Skripal pourrait avoir été effectué pour divers motifs et a expliqué comment le renseignement britannique pourrait en profiter.
«Il existe d'autres explications, outre celles proposées par nos collègues occidentaux, en disant que seule la piste russe peut être considérée en tant que décision finale», a fustigé Sergueï Lavrov lundi lors d'une conférence de presse.
«Des experts affirment que l'affaire pourrait profiter aux services spéciaux britanniques, connus pour leur capacité à agir avec un permis de tuer. Cela peut être bénéfique pour le gouvernement britannique qui se sent apparemment mal à l'aise, n'ayant pas rempli ses obligations devant ses électeurs concernant les conditions qui assureraient le Brexit», a-t-il souligné. «Il peut y avoir un tas de raisons et il ne faut pas les rejeter.»
Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l'Onu. Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du consulat général russe à Seattle.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.
Toutes les parties impliquées dans l’affaire Skripal doivent au plus vite établir la vérité et renoncer à l’esprit de guerre froide et de confrontation, a déclaré mardi Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a précisé la position de Pékin relativement à l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury, en Angleterre, et à ses suites.
«Nous avons prêté attention à ce que les parties ne sont toujours pas arrivées à une conclusion qui aurait été reconnue par tout le monde. En riposte à l'expulsion de diplomates russes par certains pays et organisations internationales, la Russie a pris des mesures de rétorsion. La Chine estime que dans l'affaire Skripal, les parties concernées doivent établir au plus vite la vérité. Dans les conditions de l'existence de plusieurs défis globaux, les parties doivent renoncer à l'esprit de guerre froide et de confrontation et contribuer par des efforts conjoints au maintien de la paix mondiale et de la sécurité», a-t-il déclaré lors d'un briefing.
Le porte-parole a également appelé toutes les parties à résoudre toutes les contradictions existantes en se basant sur les principes d'égalité et de respect mutuel.
Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l'Onu. Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du consulat général russe à Seattle.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.
Poutine: «20 pays environ» peuvent produire des agents toxiques similaires au gaz A234
Évoquant l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal, le Président russe a affirmé que des agents similaires au gaz A234 pouvaient être produits dans une vingtaine de pays.
Lors d'une conférence de presse conjointe donnée à Ankara, les dirigeants russe et turc ont, entre autres, évoqué l'affaire de l'ex-agent double Sergueï Skripal. A cette occasion, Vladimir Poutine a fait part de son avis.
«Comme vous le savez, moi-même ai appris la nouvelle [de l'incident de Salisbury] des médias. Je veux seulement ajouter que selon les informations d'experts internationaux, 20 pays environ peuvent produire des agents neurotoxiques de ce genre [comme le gaz A234]», a souligné le chef de l'État russe.
M.Poutine s'est dit étonné de la vitesse avec laquelle la campagne antirusse autour de l'affaire Skripal avait été lancée, vu que l'origine de l'agent toxique responsable de l'empoisonnement n'est toujours pas déterminée.
«Scotland Yard, comme on le sait, a officiellement déclaré qu'il lui faudrait au moins deux mois pour conduire une enquête appronfondie», a-t-il expliqué, soulignant que le directeur général du laboratoire de Porton Down, situé à huit km du lieu de l'incident, avait tout récemment annoncé dans un entretien accordé à Sky News que ses employés n'avaient pas pu déterminer le pays d'origine [de l'agent toxique].
«Ils ne sont pas parvenus à prouver que l'agent avait été produit en Russie», a souligné M.Poutine. «La vitesse avec laquelle la campagne antirusse a été déclenchée ne peut alors qu'étonner.»
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a par la suite affirmé que le gouvernement britannique devrait présenter ses excuses à Moscou parce qu'il est impossible de prouver la théorie de Londres concernant l'affaire Skripal.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.
Affaire Skripal: Porton Down échoue à prouver la provenance russe de l'agent innervant
Les experts de Porton Down ne sont pas parvenus à prouver la provenance russe de l'agent utilisé pour empoisonner l'ex-agent double Serguei Skripal.
«Nous avons été en mesure d'identifier cette substance en tant que Novichok et d'établir qu'il s'agissait d'un agent innervant de qualité militaire», a déclaré le chef du laboratoire Gary Aitkenhead dans une interview accordée à Sky News.
«Nous n'en avons pas établi la source exacte, mais nous avons fourni des rapports scientifiques au gouvernement, qui a ensuite eu recours à d'autres sources avant de tirer les conclusions dont on dispose aujourd'hui», a-t-il expliqué.
Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l'Onu.
Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du Consulat général russe à Seattle. Le nombre de diplomates expulsé dans le cadre de l'affaire Skripal avoisine désormais les 151 personnes du côté occidental, et plus de 300 au total des deux côtés.