Niece of Sergei Skripal: I hope a miracle will happen
Britain has been locked in a bitter row with Vladimir Putin since Skripal and his daughter Yulia were found collapsed on a bench in Salisbury.
JE M'ÉTONNE DE L'ARROGANCE DES RÉGIMES OCCIDENTAUX
POURRIS JUSQU'AUX OS
QUAND ILS CRITIQUENT LE REGIME DE ASSAD !
" RUSSIAN spy Sergei Skripal is no longer critical as his niece shockingly claimed he might not have been poisoned."
RUSSIAN spy Sergei Skripal is no longer critical as his niece shockingly claimed he might not have been poisoned.
Britain has been locked in a bitter row with Vladimir Putin since Skripal and his daughter Yulia were found collapsed on a bench in Salisbury.
Une attaque chimique meurtrière présumée du régime syrien sur la ville rebelle de Douma suscite une indignation internationale, des Etats-Unis à la Turquie en passant par le pape François, malgré les démentis du pouvoir de Bachar al-Assad et de son allié russe.
Douma est le dernier secteur sous contrôle des rebelles islamistes dans la vaste région de la Ghouta orientale, située aux portes de Damas, et que le régime est déterminé à reprendre totalement coûte que coûte, avec l'aide de Moscou. Samedi, les Casques Blancs, des secouristes en zones rebelles, un groupe insurgé ainsi que l'opposition en exil ont accusé le régime d'y avoir mené une attaque chimique d'ampleur.
Douma se trouve à quelques kilomètres à l'est de Damas. En vert, les dernières zones tenues par les rebelles (https://isis.liveuamap.com, 8 avril 2018).
Dans un communiqué commun avec l'ONG médicale Syrian American Medical Society, les Casques Blancs affirment que 48 personnes ont péri dans cette attaque aux "gaz toxiques". Ils font également état de "plus de 500 cas, la plupart des femmes et des enfants", qui présentent "les symptômes d'une exposition à un agent chimique". Les patients souffrent de "difficultés respiratoires", de "brûlures de la cornée" et dégagent "une odeur semblable à celle du chlore".
Une vidéo postée par les Casques blancs sur leur compte Twitter et présentée comme tournée après l'attaque chimique présumée montre un enchevêtrement de corps sans vie, dont ceux de femmes et d'enfants, allongés à même le sol, les yeux parfois écarquillés et de la mousse blanche s'échappant de leur bouche. Sur une autre, tournée dans un hôpital, des enfants en bas âge sont déshabillés et respirent grâce à des masques à oxygène.
Firas al-Doumi, un secouriste de Douma, évoque auprès de l'AFP "des scènes effroyables" :
Le docteur français Raphaël Pitti, cadre de l'ONG UOSSM présente sur place, estime sur son compte Facebook que les symptômes présentés par les civils touchés ressemblent à ceux "d'une attaque avec des neurotoxiques, comme le sarin".
Trump : "Il y aura un prix fort à payer"
Le régime Assad qualifie ces accusations de "farce" et de "fabrications", et Moscou "dément fermement cette information". L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui dispose d'un réseau de sources dans le pays en guerre, a lui indiqué ne pas être en mesure de confirmer une attaque chimique du régime. Néanmoins, plusieurs voix se sont élevées pour condamner ce recours présumé à des substances chimiques.
"Des nouvelles terribles nous parviennent de la Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d'enfants. Tant de personnes sont frappées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes", a déclaré le pape devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
"Ces informations, si elles sont confirmées, sont effroyables et exigent une réponse immédiate de la communauté internationale", indique le département d'Etat américain. "La Russie, avec son soutien sans faille au régime, porte la responsabilité finale de ces attaques brutales". Dans deux tweets, le président américain Donald Trump menace directement la Russie et l'Iran : "De nombreux morts, dont des femmes et des enfants, dans une attaque chimique insensée en Syrie."
La Grande-Bretagne appelle de son côté "à une enquête urgente" : "Si ces informations sont correctes, elles seraient une preuve supplémentaire de la brutalité d'Assad contre des civils innocents et du mépris de ses soutiens pour le droit international", estiment les Affaires étrangères britanniques.
Ankara a également réagi. "Nous condamnons avec vigueur l'attaque et nous soupçonnons fortement qu'elle ait été menée par le régime, dont les antécédents en matière de recours aux armes chimiques sont connus par la communauté internationale", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le régime Assad a été maintes fois accusé de lancer des attaques au gaz sur des régions rebelles, comme à Khan Cheikhoun en avril 2017 (au moins 86 morts). Déterminé à faire plier le dernier groupe rebelle de Jaich al-Islam retranché à Douma, le pouvoir syrien avait repris vendredi son pilonnage de la cité, tuant une centaine de civils selon l'OSDH.
Le régime syrien a annoncé ce dimanche un accord pour évacuer les combattants de Jaich al-Islam de Douma, rapporte l'agence officielle Sana. Les évacuations de l'ensemble des rebelles doivent se faire durant les prochaines 48 heures. Jaich al-Islam est miné par des divisions internes, son aile radicale refusant d'évacuer Douma, selon l'OSDH.
Le 18 février, le régime a lancé pendant plusieurs semaines une offensive dévastatrice sur l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale, qui a coûté la vie à plus de 1.600 civils selon l'OSDH. Le pouvoir a ensuite laissé la place aux négociations sous l'égide de la Russie, qui ont permis d'évacuer plus de 46.000 combattants de deux autres groupes rebelles et civils, contraints de rejoindre Idlib (nord-ouest), une des provinces échappant au contrôle du régime.
Grâce à l'appui militaire de Moscou, le régime contrôle déjà plus de la moitié de la Syrie, ravagée par une guerre qui a fait plus de 350.000 morts en sept ans.
T.V. avec AFP
Des missiles ont frappé un aéroport militaire syrien ce lundi 9 avril matin faisant plusieurs morts, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana. Ces frappes sur l’aéroport de Tayfur, près de Homs, interviennent alors que les présidents américain et français ont annoncé vouloir apporter une « réponse forte et commune » à une « attaque chimique » qui a fait des dizaines de morts dans la Ghouta orientale le samedi 7 avril. Cependant, Américains et Français nient avoir procédé à l'attaque. Russie et Syrie accusent Israël.
L'origine de la frappe reste pour le moment indéterminée. L'armée américaine, mise en cause dans un premier temps, par les médias officiels syriens, a très rapidement démenti. C'était la première piste, puisque Donald Trump avait publié hier, une série de tweets très fermes à l'égard de Bachar el-Assad et de Vladimir Poutine, écrivant qu'il faudrait « payer » le prix après l'attaque chimique présumée contre la population de la Ghouta samedi dernier. Le démenti de l'armée française est intervenu plus tardivement. Vers 9h ce lundi matin, le ministère français de la Défense a déclaré ne pas avoir effectué de raid aérien en Syrie dans la nuit de dimanche à lundi.
Et Israël ?
Reste l'armée israélienne. Si elle se refuse à tout commentaire pour le moment, elle est désormais pointé du doigt par l'armée russe mais également par la Syrie: « L'agression israélienne sur l'aéroport T-4 a été menée par des avions F-15 qui ont lancé plusieurs missiles », selon une source militaire citée par l'agence officielle Sana.
Rappelons que l'armée israélienne a déjà visé, c'était en février dernier, cette base aérienne T-4 située entre Homs et Palmyre au nord de Damas. L'armée israélienne agissait alors en représaille après qu'un drône eut pénétré dans l'espace israélien. Les renseignements israéliens affirmait alors que cette base militaire aérienne accueillait des membres de l'unité d'élite des gardiens de la révolution iranienne.
Les Israéliens ont les moyens de mener des frappes, dites « à distance de sécurité » avec des missiles de croisières, sans s'exposer aux défenses aériennes de l'adversaires. Ils peuvent utiliser leur missiles Popeye notamment, lancé depuis des chasseurs F-16 ou F-15 ou même depuis des sous-marins Dolphin, ce qui serait une première.
Un « faucon » américain entre en scène
Hasard du calendrier, c’est ce jour qu’entre en scène le nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le « faucon » John Bolton, écrit notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier ; celui-ci plaide depuis longtemps pour un bombardement en Syrie. Si les Américains souhaiteraient encore confirmer la véracité de l’attaque à l’arme chimique, le président a cependant prévenu dès hier qu’il y aurait « un prix fort à payer », traitant Bachar el Assad d’« animal ».
En tout cas, Trump - qui n’a de cesse de dénoncer les reculades de Barack Obama, comme en 2013 dans de circonstances similaires – a déjà prouvé qu’il était capable d’ordonner des frappes massives il y a tout juste un an.
Des vidéos montrent le ciel libanais traversé par un missile
Lundi 9 avril, très tôt, les médias syriens avaient fait état de tirs de missiles de croisière visant l'aéroport militaire syrien de Tayfur situé près de Homs. Parallèlement, des internautes libanais ont diffusé des vidéos du ciel libanais traversé par un missile, celui-ci venant donc de la Méditerranée et se dirigeant vers l'Est.
Une information confirmée par notre correspondant régional, Paul Khalifeh, qui souligne que les missiles ont traversé le ciel du Liban, et que cinq explosions ont été entendues au-dessus de la plaine orientale de la Bekaa. Plusieurs médias et journalistes proches de Damas ont, eux, fait état d’une attaque aux missiles de croisière contre l’aéroport T-4, situé entre les villes de Palmyre et de Homs, dans le centre de la Syrie.
Une source syrienne citée par plusieurs médias a indiqué que le système antimissile syrien a riposté aux attaques qui ont fait plusieurs morts et blessés, sans fournir un bilan plus détaillé. Selon l'OSDH, 14 combattants, dont des Iraniens, ont été tués dans la frappe.
« Je ne vois pas en quoi utiliser l’arme chimique est contre les intérêts de Bachar »
L'indignation internationale s'est fait sentir après ce qui ressemble à une nouvelle attaque chimique à Douma. Bachar el-Assad, a déjà reconquis 95% des territoires rebelles de la Ghouta orientale. Quel intérêt a-t-il à utiliser de nouveau les armes chimiques ? « Je ne vois pas en quoi utiliser l’arme chimique est contre les intérêts de Bachar », explique Olivier Lepick, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et spécialiste des armes chimiques et biologiques. « Les intérêts de Bachar el-Assad, c’est de terroriser la population, c’est d’annihiler physiquement la rébellion. Donc, même quand il utilise des armes physiques, il ne passe rien, il n’y a pas de réplique militaire de la part de l’Occident. Donc, quand on dit qu’il n’est pas dans les intérêts de Bachar d’utiliser une arme chimique, moi je ne comprends pas très bien pourquoi on dit cela », poursuit-il.
« C’est un argument qui ne tient pas la route, continue Olivier Lepick. S’il n’était pas dans les intérêts de Bachar el-Assad d’utiliser l’arme chimique, il n’utiliserait pas d’arme chimique, et pourtant il l’a fait à de nombreuses reprises, de manière totalement avérée, condamné par des enquêtes des Nations unies et l'Organisation de l’interdiction des armes chimiques. Donc l’argument qui consiste à chaque fois à dire : mais pourquoi, quel est l’intérêt ? L’intérêt, c’est de mener cette guerre de terreur contre la population et de faire comprendre aux rebelles qu’il n’y aura pas pour eux d’autre sort qu’une mort terrible. Et c’est exactement un message répété depuis des années part le régime à l’égard de la rébellion ».