Dans une relation sexuelle se cache toujours un personnage invisible : l’imagination
Que l’on soit un homme ou une femme, nous avons tous gardé pour nous nos fantasmes sexuels du fait de certains croyances limitantes, ou par peur du regard des autres.
Or, plus le temps passe, plus la sexualité se vit de façon libérée, ce qui nous a donc permis de concrétiser nos rêves les plus érotiques.
L’imagination joue un rôle très important dans toute relation sexuelle ainsi que dans la sexualité en général.
En effet, on peut trouver dans la sexualité dans un regard, un mot susurré à l’oreille, une caresse ordinaire ou encore un simple baiser sur la joue.
«Il est des baisers qui déchaînent des passions amoureuses ardentes et folles. Ces baisers, tu les connais bien, puisque ce sont les miens ; des baisers inventés par moi, pour ta bouche.»
-Gabriela Mistral-
Qu’est-ce qu’un fantasme sexuel ?
Voici la définiton que la psychothérapeute anglaise Brett Kahr donne aux fantasmes sexuels : «pensée ou ensemble de pensées conscientes comprenant la représentation d’un ou plusieurs actes sexuels, d’une ou plusieurs scènes sexuelles, l’imagination sexuelle et fréquemment le langage sexuel, qui produisent des sensations agréables allant du plaisir mental à la stimulation physique des parties génitales».
Cependant, pour Freud, fantasme sexuel rime avec manque de satisfaction sexuelle, puisque se manifeste un désir frustré qu’on essaie de compenser avec des fantasmes et l’imagination.
«La sensualité aimerait nous persuader qu’on est amoureux, mais la raison résiste à la tromperie. C’est alors que le fantasme apporte son aide opportune.»
-Arthur Schnitzler-
Le sexe et l’imagination chez l’homme et la femme
Hommes et femmes, une fois libérés de leurs préjugés, ont osé concrétiser leurs rêves, leurs désirs les plus enfouis.
Mais, à quoi pensent donc les hommes et les femmes pour s’exciter ? Quels sont leurs fantasmes sexuels ?
Généralement, les femmes ont trois types de fantasmes sexuels : le sexe à plusieurs, que ce soit avec deux hommes ou un homme et une femme, le sexe avec des inconnus, ainsi que l’échangisme ou le libertinage.
De leur côté, les fantasmes des hommes consistent généralement à coucher avec plusieurs femmes, à être dominé par une femme, à pratiquer le bondage ou avoir des relations sexuelles dans des lieux publics.
Plusieurs études ont démontré que fantasmes et sensations érotiques augmentent simultanément.
Il s’agit de penser à tout ce qui peut être considéré comme interdit, transgressif ou morbide.
Or, les fantasmes non seulement peuvent être concrétisés, mais également imaginés en compagnie de son conjoint, afin de jouer et de s’amuser.
Comment stimuler son imagination sexuelle ?
Dans le domaine du sexe, l’imagination est fondamentale, aussi bien en solitaire qu’accompagné.
Coucher avec des étrangers, tester de nouvelles positions, utiliser des sextoys, coucher avec le conjoint d’un.e ami.e, faire l’amour sur une plage déserte ou dans un lieu public sont tout autant de fantasmes pouvant nous stimuler et nous permettre d’atteindre une sexualité plus épanouie.
Lisez la suite de cet article, et vous découvrirez certains conseils qui pourront vous aider à stimuler votre imagination ainsi que celle de votre conjoint afin de profiter d’une sexualité différente :
- Regardez un film érotique avec votre conjoint
Il y a beaucoup de films qui ne sont pas pornographiques mais qui délivrent un haut contenu érotique, ce qui peut davantage stimuler notre imagination qu’un film purement sexuel.
Si vous regardez ce film avec votre conjoint, votre fantasme commencera alors à fonctionner et peu à peu, vous vous imaginerez en train de faire avec votre conjoint ce que vous voyez dans ce film. Oserez-vous essayer ?
- Achetez de la lingerie sexy
Imaginez que vous allez dans une boutique de lingerie sexy avec votre conjoint ; choisissez ce que vous aimez tou.te.s les deux et imaginez-vous en train de faire l’amour avec cette lingerie si sexy.
Jouez avec votre imagination et celle de votre conjoint, pensez aux lieux où vous pourriez faire l’amour avec cette lingerie, aux personnes qui pourraient vous observer…
- Essayez de nouvelles positions
Une des plus grosses erreurs que l’on commet, c’est de ne se cantonner qu’à quelques positions car on sait qu’elles plaisent à l’autre.
Or, il est important d’innover, de rire, de se déchaîner, et d’essayer de nouvelles choses.
Testez des positions que nous n’avez encore jamais testées, des positions qui, rien qu’en y pensant, vous stimulent. Désinhibez-vous et profitez !
«Dans toute relation sexuelle il y a un personnage invisible et toujours actif : l’imagination.»
-Octavio Paz-
Quand la bouche se tait, le corps parle
Parfois, nous ne trouvons pas les mots pour exprimer notre douleur et c’est notre corps qui le fait.
Nous ne savons pas nommer exactement ce qui nous arrive pour que les autres puissent nous comprendre.
Cette incapacité à faire coïncider nos mots avec nos émotions est connue, en psychologie, sous le nom d’alexithymie.
Cette incapacité trouve souvent son origine dans un système de communication familiale inexistant ou déficitaire.
Beaucoup des maladies de type psychosomatique nous donnent une piste sur les besoins non comblés de la population : écoute,empathie, affection.
Somatiser signifie transformer une douleur émotionnelle en une douleur physique, peut-être à cause de l’incapacité à exprimer correctement la première.
Une incapacité qui doit être comprise et traitée comme l’origine d’un problème qui a une fonction : communiquer avec le corps ce que notre esprit veut exprimer et ce que notre voix est incapable de retranscrire.
Origine psychologique, symptômes physiques réels dans notre corps
Que les troubles psychosomatiques aient une origine psychologique ne veut pas dire qu’ils ne se manifestent pas dans des symptômes physiques réels.
Ce sont des symptômes qui sont douloureux, gênants et qui interfèrent dans la vie d’une personne et dans son développement.
Il n’est pas étonnant que dans les troubles du moral comme la dépression, on observe des états végétatifs, un changement dans le modèle de sommeil habituel et beaucoup de plaintes somatiques : on somatise la tristesse.
Il existe de nombreux types de dépressions, certains sont caractérisés par l’attitude agressive du patient alors que d’autres par une attitude passive.
Dans les deux cas, on ne communique pas ce que l’on ressent ou on ne communique pas suffisamment et cette sensation se transforme en un mal être psychologique et physique.
Le prix de la force à toute épreuve mène à la somatisation
Quand nous ne communiquons pas, nous pensons implicitement que nous ne serons pas écoutés, nous ne comptons pas sur les stratégies sociales pour nous faire comprendre ou nous pensons que nous serons rejetés, directement.
Dans un monde où on nous dit qu’être fort est la qualité suprême, personne ne veut traîner des chaînes à ses pieds.
Beaucoup de gens n’expriment pas leur mal être car ils ne trouvent pas les mots pour ou tout simplement car on leur a enseigné que le faire les «exposera».
Nous ne rejetons pas la faute uniquement sur les parents ou les tuteurs, mais sur la société en général.
On nous apprend tout type de matières, de disciplines, mais celle de nous connaître émotionnellement est souvent mise de côté.
Et soudain, un jour, nous nous sentons paralysés. Nous nous demandons d’où provient tant de douleur et pourquoi notre corps ne nous donne pas des raisons claires qui l’expliqueraient.
Les raisons sont dans l’esprit, mais elles sont anesthésiées.
Le résultat de cette idée est assez évident : nous évitons d’exprimer ce que nous ressentons et quand nous souhaitons nous y pencher, nous ne savons plus pourquoi nous nous sentons mal.
Nous souffrons alors d’une amnésie rétrograde qui nous empêche d’arriver à la véritable racine du problème, et de comprendre pourquoi cette douleur est présente et d’où elle vient.
Le traitement des patients qui somatisent par les professionnels de santé
L’attention complète envers une personne qui vient consulter pour un trouble de somatisation est assez mauvaise en général. Ces personnes ont besoin d’une attention médicale et psychologique certaine.
Parfois, elles sont accusés d’histrioniques, de simulatrices ou de factices alors que cela n’a rien à voir.
À la différence des personnes hypocondriaques, ici la personne n’est pas convaincue qu’elle souffre d’une maladie, mais elle ne sait pas ce qui lui arrive.
Peut-être qu’elle a un système amplificateur des symptômes et se concentre énormément dessus.
Par exemple, une personne au fort degré de neuroticisme peut avoir tendance à rechercher et à vérifier en permanence l’origine de ses symptômes.
Ainsi, cette personne, peut-être plus centrée sur ses symptômes.
Mais pourtant les symptômes sont présents, ils sont réels : maux de tête, mal être gastro-intestinal, fatigue chronique persistante etc.
Le patient doit être écouté INTÉGRALEMENT, en tenant compte des caractéristiques psychologiques qui peuvent influer sur ses symptômes physiques.
Il faut également évaluer comment ses symptômes physiques empirent le cadre psychologique.
Souvent, quand une maladie somatique n’est pas traitée correctement, elle devient chronique et les conséquences peuvent être terribles pour la personne qui en souffre.
La maladie fait que la personne évite toute activité sociale ou qui altère sa routine, croyant qu’elle évitera ainsi le mal-être et que ses symptômes seront davantage sous contrôle dans son quotidien.
Petit à petit, la personne laisse de côté sa vie pour ne vivre que pour ses symptômes.
Les maladies psychosomatiques sont réelles et ont besoin d’un traitement spécifique et ajusté aux caractéristiques du patient.
Une fois que les maladies biologiques ont été écartées, les professionnels de santé doivent réussir à comprendre ce que veut dire le corps car la bouche se tait, incapable d’exprimer la raison pour laquelle le corps souffre.
Dans une relation sexuelle se cache toujours un personnage invisible : l’imagination
Que l’on soit un homme ou une femme, nous avons tous gardé pour nous nos fantasmes sexuels du fait de certains croyances limitantes, ou par peur du regard des autres.
Or, plus le temps passe, plus la sexualité se vit de façon libérée, ce qui nous a donc permis de concrétiser nos rêves les plus érotiques.
L’imagination joue un rôle très important dans toute relation sexuelle ainsi que dans la sexualité en général.
En effet, on peut trouver dans la sexualité dans un regard, un mot susurré à l’oreille, une caresse ordinaire ou encore un simple baiser sur la joue.
«Il est des baisers qui déchaînent des passions amoureuses ardentes et folles. Ces baisers, tu les connais bien, puisque ce sont les miens ; des baisers inventés par moi, pour ta bouche.»
-Gabriela Mistral-
Qu’est-ce qu’un fantasme sexuel ?
Voici la définiton que la psychothérapeute anglaise Brett Kahr donne aux fantasmes sexuels : «pensée ou ensemble de pensées conscientes comprenant la représentation d’un ou plusieurs actes sexuels, d’une ou plusieurs scènes sexuelles, l’imagination sexuelle et fréquemment le langage sexuel, qui produisent des sensations agréables allant du plaisir mental à la stimulation physique des parties génitales».
Cependant, pour Freud, fantasme sexuel rime avec manque de satisfaction sexuelle, puisque se manifeste un désir frustré qu’on essaie de compenser avec des fantasmes et l’imagination.
«La sensualité aimerait nous persuader qu’on est amoureux, mais la raison résiste à la tromperie. C’est alors que le fantasme apporte son aide opportune.»
-Arthur Schnitzler-
Le sexe et l’imagination chez l’homme et la femme
Hommes et femmes, une fois libérés de leurs préjugés, ont osé concrétiser leurs rêves, leurs désirs les plus enfouis.
Mais, à quoi pensent donc les hommes et les femmes pour s’exciter ? Quels sont leurs fantasmes sexuels ?
Généralement, les femmes ont trois types de fantasmes sexuels : le sexe à plusieurs, que ce soit avec deux hommes ou un homme et une femme, le sexe avec des inconnus, ainsi que l’échangisme ou le libertinage.
De leur côté, les fantasmes des hommes consistent généralement à coucher avec plusieurs femmes, à être dominé par une femme, à pratiquer le bondage ou avoir des relations sexuelles dans des lieux publics.
Plusieurs études ont démontré que fantasmes et sensations érotiques augmentent simultanément.
Il s’agit de penser à tout ce qui peut être considéré comme interdit, transgressif ou morbide.
Or, les fantasmes non seulement peuvent être concrétisés, mais également imaginés en compagnie de son conjoint, afin de jouer et de s’amuser.
Comment stimuler son imagination sexuelle ?
Dans le domaine du sexe, l’imagination est fondamentale, aussi bien en solitaire qu’accompagné.
Coucher avec des étrangers, tester de nouvelles positions, utiliser des sextoys, coucher avec le conjoint d’un.e ami.e, faire l’amour sur une plage déserte ou dans un lieu public sont tout autant de fantasmes pouvant nous stimuler et nous permettre d’atteindre une sexualité plus épanouie.
Lisez la suite de cet article, et vous découvrirez certains conseils qui pourront vous aider à stimuler votre imagination ainsi que celle de votre conjoint afin de profiter d’une sexualité différente :
- Regardez un film érotique avec votre conjoint
Il y a beaucoup de films qui ne sont pas pornographiques mais qui délivrent un haut contenu érotique, ce qui peut davantage stimuler notre imagination qu’un film purement sexuel.
Si vous regardez ce film avec votre conjoint, votre fantasme commencera alors à fonctionner et peu à peu, vous vous imaginerez en train de faire avec votre conjoint ce que vous voyez dans ce film. Oserez-vous essayer ?
- Achetez de la lingerie sexy
Imaginez que vous allez dans une boutique de lingerie sexy avec votre conjoint ; choisissez ce que vous aimez tou.te.s les deux et imaginez-vous en train de faire l’amour avec cette lingerie si sexy.
Jouez avec votre imagination et celle de votre conjoint, pensez aux lieux où vous pourriez faire l’amour avec cette lingerie, aux personnes qui pourraient vous observer…
- Essayez de nouvelles positions
Une des plus grosses erreurs que l’on commet, c’est de ne se cantonner qu’à quelques positions car on sait qu’elles plaisent à l’autre.
Or, il est important d’innover, de rire, de se déchaîner, et d’essayer de nouvelles choses.
Testez des positions que nous n’avez encore jamais testées, des positions qui, rien qu’en y pensant, vous stimulent. Désinhibez-vous et profitez !
«Dans toute relation sexuelle il y a un personnage invisible et toujours actif : l’imagination.»
-Octavio Paz-