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Jésus et le secret du Graal

Jésus et le secret du Graal

 

Jésus et le secret du Graal

La découverte à Rennes-le-Châteaux de documents secrets d'un trésors et, peut-être aussi, comme certains l'ont suggéré, de reliques momifiées du Christ, ont rendu le curé de ce petit village du Sud de la France riche et célèbre. Mais Rennes-le-Château, c'est également la découverte d'un secret qui pourrait bouleverser la chrétienté. Secret que révèlent Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln dans leur best-seller The Holy Blood and the Holy Grail ( "Sang sacré et Graal sacré " )

Jésus et le secret du Graal

Cet ouvrage, comme l'on pouvait si attendre, a fait l'objet de violentes critiques. Force est pourtant de reconnaitre que les auteurs se montrent très prudent dans leur présentations des faits. Ils ont pris le soin de réunir dans leur dossiers nombre d'éléments qui doivent être pris en considération. Nous montreront dans cette série d'articles que, loin de pêcher par manque de preuves, les auteurs sous-estiment en fait toute l'importance du sujet et ne font qu'effleurer le mystère.

Dans The Holy Blood and the Holy Grail, Baigent, Leigh et Lincoln démontrent l'existence d'une puissante société secrète internationale. Leurs recherches, motivées à l'origine par le mystère qui entoure un grand trésor caché, les conduisent à une conclusion étonnante : " Jésus-Christ aurait épousé Marie-Madeleine ! Et, qui plus est, d'elle il aurait eu des enfants. Les descendants se seraient unis à des membres de familles royales, notament à des roi méroviniens. La lignée n'est pas éteinte, et les descendants directs sont prêt à assumer le rôle déterminant qui sera peut-être le leur.

Quel est donc le lien entre le " sang sacré " et le " Saint Graal " . Le Saint Graal est un symbole complexe et mystérieux. Pierre précieuse selon certains auteurs, vase dans lequel dans lequel reposent les saintes reliques selon d'autres. Dans la tradition, cependant, le Saint Graal est le plus souvent le calice qui servit à Jésus pendant la Cène et dans lequel on aurait ensuite receuilli le sang qu'il versa pendant son supplice.

 

Jésus et le secret du Graal

Les manuscrits les plus anciens parlent de Sangraal. Malory, dans une version plus tardive, utilise un terme semblable : Sangréal. Si l'on admet que Sangraal ou Sangréal sont les deux termes qui se rapprochent le plus de l'original, il ne reste plus qu'à séparer " correctement " ces deux termes en Sang Raal ou Sang Réal, et non pas, comme on le fit en anglais, en Holy Grail, c'est-à-dire San Graal ou San Gréal, pour découvrir la clef du mystère. Du moins c'est ce qu'affirment Baigent, Leigh et Lincoln qui concluent que la légende du Saint Graal raconte en fait l'histoire véridique de l'arrivée en France des descendants de Jésus et de Marie-Madeleine, porteurs du " Sang Réal '', c'est-à-dire du sang royal, et non pas des péripéties d'un mystérieux objet sacré.

Que penser de cette hypothèse ? Une question se pose. Comment se fait-il qu'au cours des siècles aucun descendant du Christ n'ait jamais proclamé sa véritable identité ? Le silence sur ce sujet pourtant capital est total. En deux mille ans, on ne trouve pas l'ombre de la moindre preuve, écrite ou orale. En revanche, il existe une foule d'allusion à un " mystère central " lié à la légende du Saint Graal. Nombreuses sont les références à des crânes qui parlent, qui parlent à des têtes coupées, au sang considéré comme substance et symbole, à des merveilles alchimiques et à une sorte de société secrète d'anciens ou d'initiés.

 

Jésus et le secret du Graal

Quoi qu'il en soit, même si la thèse de Baigent, Leigh et Lincoln est fondée, il n'en reste pas moins que la question de la survivance des descendants du Christ fait elle-même partie d'un mystère plus grand encore.

Selon Baigent, Leigh et Lincoln, les chevaliers du Temple étaient les principaux gardiens du secrets Fondé vers 1120, dans le but de protéger les pélerins en route vers la Terre sainte, l'ordre du Temple devint rapidement une puissance force militaire et financière. Banquiers de l'Europe, les Templiers semblaient invulnérables. Pourtant l'ordre fut démantelé brutalement le vendredi 13 octobre 1307, lorsque le roi de France Philippe IV donna l'ordre d'arrêter tous les Templiers de France. Procès, tortures et châtiments se succèdent pendant quelques années jusqu'à ce que l'ordre soit finalement supprimé en 1312, par ordre papal.

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Les auteurs de The Holy Blood and the Holy Grail affirment avoir en leur possession des documents qui prouvent que l'ordre du Temple constituait l'aile militaire d'une société mystique plus ancienne appelée le Prieuré de Sion. Le but de cette société, qui existe toujours, est de veiller sur les interêts des descendants directs du Christ. Dans la liste des grands maître du Prieuré, on trouve les nom de Léonard de Vinci, de Sandro Felipepi, plus connu sous le nom de Boticelli, d'Isaac Newton, de Victor Hugo, de Claude Debussy.

L'Eglise accusait les Templiers de blasphèmer et de cracher sur la croix. Or, voici ce que déclarent successivement trois chevaliers du Temple au cours des procès de 1308.

" Lors du rite d'intronisation, dit le premier, on me montra la croix en me disant : ce symbole n'a aucune importance, il n'est pas assez ancien... " Quand au second, on lui fit savoir que " le Christ est un faux prophète ". " L'homme que les juifs ont crucifié en Palestine n'est pas Dieu, allègue-t-on au troisième, et il ne peut pas te sauver. " Ce refus de la croix explique peut-être que dans les peintures de l'église. Notre-Dame-de-France, qu'il exécuta en 1960, Jean Cocteau, qui aurait succédé à Debussy comme grand maître du Prieuré de Sion, se voit peint, le dos contre la croix. En revanche, au pied de la croix, on remarque une rose gigantesque, symbole mystique très ancien.

 

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Si les Templiers rejetaient le symbole de la croix, comment se fait-il alors que leur mission ait été de préserver le secret de la survivance des descendants du Christ ? Cette contradiction ne semble guère embarrasser Baigent, Leigh et Lincoln. Ils proposent plus loin une explication possible : Jésus ne serait pas mort sur la croix ! Il se serait enfui et un autre serait mort à sa place.

Hypoyhèse vraisemblable, mais qui ne recoupe pas exactement les paroles des Templiers. Ils déclarèrent en effet : " Le Christ est un faux prophète ", et non pas : " Ce n'est pas le Christ qui est mort sur la croix ". Que penser d'autre part de cet étrange remarque sur le crucifix qui ne serait pas un symbole assez ancien ?

Il semble en fait que la mission des Templiers ait été autre et plus mystérieuse.

 

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 L'Eglise catholique et la rumeur populaire accusèrent également les Templiers de vénérer en secrèt des têtes barbues et des crânes et de croire que ces derniers pouvaient " faire fleurir les arbres et fructifiers la terre. Plus importante qu'il n'y paraît à première vue, cette accusation relie les pratiques templières aux cultes préchrétiens, ceux qui justement étaient assez " anciens " pour manifester un pouvoir magique.

Baigent, Leigh et Loncoln omettent d'ailleurs, bien d'autres aspects intéressants. Par exemple, le fait que les Templiers se prosternaient devant les têtes sacrées en s'écriant : " Selah ! ". Ce terme apparaît de temps à autre à la fin des versets des psaumes. Selon les exégètes, il s'agirait d'une indication musicale à l'attention des choristes. Il est à remarquer toutefois que selah sa rapproche de shiloh, lieu sacré situé près de Jérusalem. Or, comme chacun sait, l'ordre des Templiers fut fondé à Jérusalem. Mais plus intéressante encore, dans l'Ancien Testament, Shiloh désigne également le messie. Mais un Messie féminin. Ce qui n'est pas surprenant en soi car pour les juifs, le sabbat et la ville de Jérusalem sont aussi du genre féminin.

Vendredi 13 octobre 1307, le piège se referme sur les chevaliers du Temple. A une époque ou l'on accordait beaucoup d'importance à la symbolique des nombres, il serait étrange que cette date ait été choisie au hasard. Quoi qu'il en soit, l'arrestation des Templiers reste mystérieuse. En effet, selon Baigent, Leigh et Lincoln, les chevaliers auraient été avertis à temps.

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A temps du moins pour mettre en sûreté le trésor et les reliques sacrées dont faisaient peut-être partie le suaire de Turin et la tête momifiée du Christ. La plupart de ces reliques n'ont jamais été retrouvée. Qui aurait pu avertir les Templiers ? Vraisemblablement le Prieuré de Sion qui, s'il avait intérêt à affaiblir son aile militaire, ne tenait certes pas à ce que soit divulgué le " grand " secrets.

En avançant dans leurs recherches, ils retrouvèrent plus d'une fois le nombre 13 et sa symbolique mystérieuse. En voici un exemple. De 1637 à 1654, le Prieuré de Sion eût pour grand maître un certain J. Valentin Andreä, qui ne cachait pas son appartenance au mouvement rosicrucien, créé au début du siècle. Malgré l'opposition de l'Eglise, Andreä organisa en Europe un réseau de sociétés plus ou moins secrètes - " Les Sociétés chrétiennes " - dont l'objectif était de préserver des connaissances que l'Eglise ne pouvait manquer de condamner comme hérétiques.

Chaque Union était présidée par un " prince " anonyme assisté de douze disciples... à l'image des douze apôtres ou bien encore à celle des assemblées de sorcières. Plus loin dans leur ouvrages ils soulèvent un autre mystère. Lors de son élection en 1959, le nouveau pape choisit le nom de Jean XXIII... un nom qui avait été porté au XVe siècle par un antipape. A la mort du souverain pontife, le bruit courut que ce dernier avait été membre des Rose-Croix et du Prieuré de Sion et qu'il aurait choisi le nom de Jean en l'honneur de Jean Cocteau, alors grand maître du Prieuré.

 

Jésus et le secret du Graal

 

 A l'appui de cette hypothèse, rappelons que Jean XXIII accorda aux catholiques le droit d'être francs-maçons. Or, les francs-maçons affirment être les héritiers des Templiers et d'autres sociétés secrètes, notamment des Sociétés chrétiennes. Plus significatif encore, le pape Jean déclara que " pour tout chrétien, le sang versé par le Christ sur la croix devait avoir plus d'importance que la Résurrection ". Consciemment ou non, le Pape Jean XXIII renouait ainsi avec la tradition millénaire du Graal, ce réceptacle sacré du sang de Notre-Seigneur.

Nous avons exposé dans cet article la thèse développée dans The Holy Blood and Holy Grail par Baigent, Leight et Lincoln :

 

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le Saint Graal, ou plutôt Sang Réal, serait le sang royal des descendants du Christ. Nous montreront plus loin que les auteurs ne font en réalité qu'effleuré le mystère. La symbolique du sang remonte à la plus haute Antiquité. Les chrétiens seront par exemple étonné d'apprendre que le terme sabbath, de l'akkadien Shabattu ou Shapattu, signifie  l'origine " festival de la menstruation de la déesse de la lune ".

 

JESUS ET MARIE-MADELEINE

 

Jésus et le secret du Graal

 

Dans The Holy Blood and The Holy Grail, Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln affirment que Jésus était marié. Les preuves se trouveraient dans l'Evangiles. Particulièrement, dans l'épisode des Noces de Cana. Jésus et sa mère sont invités à des noces dans le village de Cana, en Galillée. Pour des raisons qui restent mystérieuses, Marie demande à son fils de servir le vin. Ce qui selon la loi juive, est la responsabilité du marié ou de sa famille. On peut donc logiquement en déduire qu'il s'agissait en fait du mariage de Jésus. D'ailleurs, lorsque l'eau fut transformée en vin, " l'ordonnateur se tourna vers l'époux et lui dit : l'usage est de servir d'abord le bon vin, puis lorsqu'on a bu copieusement, le moins bon. Mais toi tu as réservé le meilleur pour la fin ".

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Qui était donc l'épouse du Christ ? Selon Baigent, Leigh et Lincoln, ce serait Marie Madeleine, encore appelée Marie de Bhéthanie, ces deux noms ne désignant en effet qu'une seule et même personne.

Les Evangiles apocryphes, condamnés par l'Eglise primitive, viennent confirmer cette hypothèse. Dans l'Evangile de Marie, voici ce que Pierre déclare à Marie-Madeleine :

" Sœur, nous savons que le Sauveur te chérissait plus que toute autre femme. Dis-nous ce qu'il n'a confié qu'à toi seule. "

Un peu plus loin, Pierre se plaint aux autres disciples en ces termes : " Le Seigneur a-t-il vraiment accordé sa confiance à une femme ? Faut-il donc que nous l'écoutions ? Lui a t-il réellement donné la préférence ? " Un autre apôtre ajoute : " Le Sauveur le connaît. C'est pour cela qu'il l'a aimée plus que nous. "

L'Evangile de Philippe ne laisse aucun doute à ce sujet. " La compagne du Sauveur était Marie-Madeleine. Le christ l'aimait plus que ses disciples réunis, et il l'embrassait souvent sur la bouche. Ce qui choquait le reste des apôtres. Ils lui disaient : " Pourquoi l'aimes-tu plus que nous tous ? " Le Seigneur leur répondait : " Pourquoi est-ce que je ne vous aime pas comme je l'aime ? "

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Vers la fin de ce même Evangile se trouve l'étrange déclaration suivante : " Il y a le fils de l'homme et il y a le fils du Fils de l'homme. Le Seigneur est le fils de l'homme, et le fils du Fils de l'homme a été engendré par le Fils de l'homme. "



17/02/2014
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