La Russie a repéré mardi matin le lancement de deux «objets» balistiques
Le tir de missiles n'était qu'un exercice
La Russie a repéré mardi matin le lancement de deux «objets» balistiques en mer Méditerranée, a annoncé le ministère de la Défense. Il s'agissait en fait d'un exercice israélo-américain.
«Le lancement, qui a eu lieu à 10h16, heure de Moscou (8h16 au Luxembourg), a été détecté par les stations radars à Armavir» (sud de la Russie), selon le ministère. Les engins ont été lancés «de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est», a indiqué le ministère sans préciser si ce lancement avait été effectué vers la Syrie. Les tirs de missiles en Méditerranée détectés mardi matin par la Russie s'inscrivent dans le cadre d'un exercice militaire israélo-américain, ont affirmé les médias israéliens. Les tirs de missiles, de type radars Ankor, ont été menés depuis la Méditerranée et depuis une base militaire dans le centre d'Israël, ont précisé les médias.
Les destructions dépassent 1 500 milliards de dollarsLe coût des destructions provoquées par le conflit dévastateur en Syrie dépasse les 1 500 milliards de dollars, indique une étude publiée mardi par le quotidien syrien Al-Watan, proche du pouvoir. L'étude menée par un expert immobilier, Ammar Youssef, évalue le coût des dégâts à 1573 milliards de dollars. Les bombardements, les combats et les sabotages ont détruit en deux ans et demi de manière totale ou partielle 1,5 million d'habitations. Et les infrastructures ont également été sérieusement touchées, selon cette étude. Si la reconstruction est engagée aujourd'hui, elle devrait coûter 73 milliards de dollars, estime cet expert. Le pays aurait besoin de 10 000 chantiers où travailleraient 30 corps de métier, 15 000 camions et 10 000 bétonnières. Les besoins en béton s'élèveraient à 400 millions de m3 et celles en fer à 30 millions de tonnes. Pas moins de 6 millions d'ouvriers devraient être mobilisés pour faire tourner tous ces chantiers, selon cette étude.
«Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a informé du lancement le président russe Vladimir Poutine, commandant en chef des armées», ajoute le Ministère de la défense. Une source militaro-diplomatique russe a annoncé la veille que la Russie avait dépêché un navire de reconnaissance et de surveillance électronique vers la côte syrienne en Méditerranée orientale.
Les «objets» seraient tombés en mer
Une source à Damas citée par l'agence de presse RIA a précisé que les deux «objets» balistiques sont tombés en mer. Citée par l'agence Itar-Tass, l'ambassade de Russie dans la capitale syrienne n'a fait état ni d'attaque de missile ni d'explosion dans la capitale syrienne mardi matin. L'armée israélienne a dit également n'avoir connaissance d'aucun tir de missile en Méditerranée orientale.
L'état-major des forces armées russes avait indiqué la semaine dernière qu'un groupe de navires déjà dans la Méditerranée effectuait de manière ininterrompue des observations et analyses des activités militaires autour de la Syrie. La Russie maintient une présence constante de plusieurs navires de guerre dans l'est de la Méditerranée où ils effectuent des rotations depuis le début de la crise syrienne il y a deux ans et demi.
Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie exploite depuis la période soviétique une base militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas. À la suite d'une attaque à l'arme chimique dans la banlieue de Damas le 21 août, attribuée par les Américains au régime du président Bachar al-Assad, le président américain, Barack Obama, a demandé au Congrès de voter en faveur de frappes aériennes en Syrie. La Russie s'y oppose vigoureusement.
(L'essentiel Online/AFP)
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