De nombreux auteurs, grecs, arabes, romains et médiévaux, ont rapporté les découvertes de ces lampes au fil des siècles, dans des tombeaux la plupart du temps, mais aussi dans des temples de l’antiquité.
La Bible, par exemple, au chapitre 27 de l’Exode, verset 20, décrit le tabernacle avec une lampe éternelle.
De nombreux auteurs, religieux, alchimistes et autres curieux, se sont intéressés à ces lampes impossibles.Pour les uns, elles étaient l’oeuvre du diable, même si des religieux eux-mêmes n’y voyaient que des lampes aux propriétés étonnantes, mystérieuses mais non magiques. Pour les autres, elles n’étaient que des supercheries, puisque si, eux, ne pouvaient fabriquer de telles lampes, elles ne pouvaient donc pas exister.
Quelques rares hérétiques, quant à eux, ont cherché une explication ou se sont mis en quête de ce savoir perdu.
Ainsi en cherchant à prouver la réalité de ces lampes impossibles, l’alchimiste allemand Brand de Hambourg découvrit en 1669, le phosphore. De nombreuses hypothèses ont été émises sur la nature de ces différentes lampes, la plupart ont besoin d’air pour se consumer, d’autres au contraire, s’éteignent au contact de l’air (?), certaines émettent une flamme, d’autres sont phosphorescentes, leurs mèches semblent être en amiante ( la laine de salamandre ) ou en métal, l’huile reste mystérieuse, pour certains elle serait bitumineuse, pour d’autres, issue de l’or par un procédé alchimique secret, ou encore d’origine végétale ( notamment l’huile tirée d’une espèce égyptienne de haricots toxiques) …
Exemples de découvertes de ces lampes impossibles dans les siècles:
Le satiriste grec, Lucian (120-180), vit au cours de l’un de ses voyages à Heirapolis, en Syrie, sur le front d’une statue d’Hera un bijoux brillant, qui la nuit illuminait tout le temple. Dans un autre temple, à Baalbek, dédié à Jupiter, il existait une autre pierre incandescente-luminescente.
Numa Pompilius, le second roi de Rome, outre sa capacité à maîtriser la foudre, possédait également une lampe éternelle dans le dôme de son temple.
Pausanius, (IIe siècle), dans son « Atticus », décrit une magnifique lampe dorée dans le temple de Minerve Polias à Athènes, fabriquée par Callimachus, qui pouvait brûler pendant plus d’un an. L’autel du temple d’Apollon Carneus et le grand temple d’Aberdain en Arménie ( rapporté par Saïd Ebn Batric ), en possédaient de semblables.
St Augustin, (354-430), nous a laissé la description d’une lampe merveilleuse d’un temple dédié à Isis, en Egypte, que, ni le vent ni la pluie ne pouvaient éteindre. Cette lampe a également été décrite par Fortunius Licetus.
Durant le règne de Justinien de Byzance, en 527, en rénovant un vieux bâtiment à Edessa, en Syrie, on trouva dans une niche dissimulée et scellée, un crucifix et une lampe qui aurait brûlé pendant 500 ans.
Ludovicius Vives, en 1610, dans ses notes sur St Augustin, dit que du temps de son père, en 1580, une lampe fut trouvée dans une tombe. Elle se brisa lorsqu’on essaya de la prendre. Une inscription révéla qu’elle était vieille de 1500 ans.
L’historien anglais Cambden, dans sa description du Yorkshire, en 1586, parle d’une lampe éternelle, trouvée dans la tombe de Constantius Chlorus, père de l’empereur Constantin le Grand, décédé en 306, en Angleterre. Cambden rapporte la découverte d’autres lampes trouvées à la même époque, après la dissolution de l’église catholique et des grands monastères, en 1539, par Henri VIII. Les biens de l’église furent systématiquement pillés, et ces lampes méprisées en tant que reliques de la papauté.
Le père jésuite Kirscher, dans son « Oedipus Aegyptiacus », en 1652, fait référence à de nombreuses découvertes de lampes perpétuelles trouvées dans des caveaux souterrains à Memphis, par ses contemporains.
En 1681, prés de Grenoble, un mercenaire suisse nommé Du Praz, trouva une étrange lampe en verre qui brûlait dans une tombe scellée. La lampe, toujours incandescente, fut ramenée dans un monastère proche où elle continua à brûler pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où un moine âgé la brisa.
On trouva une autre lampe, dans une ancienne tombe romaine découverte en Espagne, près de Cordoue, en 1846.