Le ministère de la Santé ne peut plus nier ce problème majeur de santé publique Ondes électromagnétiques
Ondes électromagnétiques
Un nouveau scandale sanitaire ?
La députée et l’eurodéputée écologistes Laurence Abeille et Michèle Rivasi ont organisé pour la première fois à l’Assemblée nationale un colloque sur les impacts sanitaires des ondes électromagnétiques. Un appel y a été présenté à l’initiative de parlementaires et de médecins, afin que le ministère de la Santé reconnaisse enfin cette maladie.
Face au déploiement actuel des objets connectés, les expérimentations de la 5 G pour le téléphone mobile et la présence toujours plus importante du wifi dans les lieux publics, nous sommes plus que jamais entourés d’un « brouillard d’ondes ». Parallèlement, le nombre de personnes victimes d’électro-hypersensibilité ne cesse de croître. Ces ondes pourraient aussi être responsables de la montée des cas d’autisme, de maladie d’Alzheimer et d’Avc chez les moins de vingt ans.
Pour Michèle Rivasi, députée européenne : « Le ministère de la Santé ne peut plus nier ce problème majeur de santé publique ; c’est un scandale sanitaire similaire à celui de l’amiante ou du tabac qui est en train de se produire mais la différence, c’est que nous sommes tous exposés aux ondes, donc notre santé à tous est affectée de façon plus ou moins grave par les ondes… Pour certains, la goutte de trop a déjà eu lieu. Le phénomène de l’électro-hypersensibilité (Ehs) est grandissant et doit être reconnu. »
Lancement d’un appel
Lors du colloque, les députés, avec 50 médecins et professionnels de santé démunis face à la montée du nombre de malades, ont lancé un appel. Ils demandent la reconnaissance de l’électro-hypersensibilité comme handicap, d’abaisser l’exposition générale de la population pour prévenir de nouvelles maladies liées aux ondes et en particulier chez les enfants, réduire leur exposition à la wifi et aux tablettes dans les établissements scolaires, et créer des zones blanches (territoires sans ondes) pour que les malades puissent souffler et bénéficier d’un sevrage électromagnétique complet.
André Vander Vorst, docteur en sciences appliquées, en témoigne : « En Belgique, la loi ne permet pas de wifi publics générant plus de 3 volts par mètre. En France, la loi permet d’aller jusqu’à 82 volts par mètres, près de trente fois plus. »
Souffrez-vous des ondes électromagnétiques ?
Imaginez que la simple présence d’un téléphone portable, d’une antenne-relais, d’appareils électriques même, déclenche chez vous des douleurs, maux de tête, maux de dents, sonnerie dans les oreilles, sensations de brûlure sur la peau.
Vous ne pouvez plus entrer dans un bureau, une galerie commerciale… Vous devez dépenser des fortunes et consacrer un temps considérable à aménager votre maison pour vous mettre à l’abri. Vous ne pouvez même plus sortir dans un centre-ville sans vous protéger la tête avec un casque recouvert d’aluminium…
Mais au lieu de vous plaindre, tout le monde se moque de vous.
Côté médecine, vous ne rencontrez qu’incompréhension, sourires en coin, sarcasmes. Les seules personnes qui s’intéressent à votre cas sont des journalistes télé qui cherchent à faire un documentaire sur la bête curieuse que vous êtes.
En fait, toute la société s’arc-boute pour nier une réalité incontestable : les ondes électromagnétiques nous ont envahis, et les conséquences sur le fonctionnement de nos cellules sont aussi certaines que le fait que la Terre tourne autour du soleil, ainsi que je vais l’expliquer dans un instant.
Une propagande massive pour nier la réalité
Les personnes qui s’inquiètent des ondes électromagnétiques sont victimes d’une propagande massive. Tous les efforts sont faits pour les mettre dans la catégorie des fous ou des hypochondriaques (malades imaginaires).
Il est vrai que les enjeux financiers derrière ce débat sont énormes. Si, demain, il était officiellement reconnu que les ondes électromagnétiques rendent les enfants hyperactifs, stressent les adultes, tuent les cellules, accélèrent le vieillissement et donnent le cancer… des pans entiers de l’économie s’écrouleraient.
Non seulement l’industrie des télécommunications mais aussi tous les secteurs qui recourent au wifi, aux téléphones mobiles, aux radios, aux communications par satellite pour fonctionner.
Dans les pays riches, inutile d’insister : c’est toute la société qui serait à réorganiser. Mais ce qu’on ignore en général, c’est que c’est encore plus vrai dans les pays pauvres.
Ces pays n’ont jamais développé d’infrastructures de télécommunication terrestres (par les câbles et les fils électriques). Ils sont par contre couverts par des relais de téléphonie mobile, devenus indispensables aux populations pour leurs activités quotidiennes : commerce, transport, information et même services bancaires. Sans cela, ce serait la catastrophe.
Omerta sur l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques
Il ne faut donc pas s’étonner de l’omerta qui pèse aujourd’hui sur les cas d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.
Il s’agit de cas cliniques, décrits par des médecins, de personnes souffrant des symptômes les plus divers en présence d’ondes électromagnétiques : maux de crâne, maux de dents et de gencives, acouphènes (sonneries dans les oreilles), troubles du rythme cardiaque, douleurs articulaires, sommeil agité, fatigue, irritabilité…
Pour se protéger des ondes, ces personnes sont obligées de vivre dans les rares forêts, montagnes, grottes qui sont encore préservées des ondes électromagnétiques artificielles. En ville, là où les ondes sont omniprésentes, elles doivent se couvrir de protections métalliques.
Magda Havas et David Stetzer, dans une célèbre étude de cas publiée en 2004, ont décrit la situation de cinq personnes ayant installé chez elles un appareil permettant de diminuer les courants électromagnétiques dans l’air (filtre Havas/Stetzer). Entre autres cas de personnes ayant témoigné d’une forte baisse de leurs maux de tête, problèmes de sommeil, anxiété, etc., ils rapportent le cas, plus spectaculaire encore, d’une dame de 80 ans souffrant de diabète.
Pour traiter sa maladie, elle devait mesurer son niveau de sucre sanguin (glycémie) chaque matin à 7 heures, avant de prendre son petit-déjeuner, et prendre de l’insuline.
Avant l’installation du filtre, sa glycémie à jeun le matin variait entre 152 et 209 mg/dL, avec une moyenne de 171 mg/dL. Le diabète est défini par un taux supérieur à 126 mg/dL, le prédiabète par un taux de 100 à 125.
Le lendemain du jour où le filtre fut installé, son taux de sucre à jeun était normal, à 87 mg/dL. Elle ne prit donc pas son insuline (sans quoi elle serait tombée en hypoglycémie).
Durant la première semaine, sa glycémie à jeun fut en moyenne de 119 mg/dL. Le filtre n’eut pas d’effet sur sa glycémie à 5 heures de l’après-midi. Les jours où elle sortait et se rendait dans des lieux publics susceptibles d’avoir de hauts niveaux d’ondes, son niveau de glucose augmentait de façon significative [1]. Toutefois, malgré ces études, malgré les spectaculaires émissions régulièrement diffusées par les télévisions, la réalité même de l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques reste vigoureusement contestée.
Il est de bon ton de souligner que les études sur ces personnes ont montré qu’elles étaient incapables de savoir, en fonction des symptômes qu’elles prétendent ressentir, si elles étaient réellement soumises à un rayonnement électromagnétique.
Les compagnies d’assurance se couvrent
Les ondes électromagnétiques sont officiellement encore « inoffensives », mais les assureurs, eux, ont pris leurs précautions depuis longtemps. Depuis 2003, ils ont pris soin d’inscrire en toutes lettres dans leurs contrats qu’ils se désengagent des « dommages de toute nature liés aux champs et ondes électromagnétiques » vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile [2]. Les dégâts liés aux ondes ont donc acquis le même statut que ceux causés par l’amiante : ils sont inassurables, même dans la catégorie « grand risques ». Les ondes figurent d’ailleurs aussi aux côtés de l’amiante dans la catégorie 2B des agents cancérogènes possibles définie par le Centre international de recherches sur le cancer de l’OMS, tout comme le plomb et le DDT [3]. Et pour cause : médicalement parlant, il y a de très bonnes raisons de penser que le fonctionnement de nos cellules est fortement influencé, et même perturbé, par les ondes électromagnétiques qui circulent autour de nous [4].
Les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie
Les ondes électromagnétiques, comme leur nom l’indique, interfèrent avec tous les courants électriques et les champs magnétiques. Or, l’électricité et les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie et il est impossible qu’il n’y ait pas d’interférence.
Par exemple, toutes les cellules vivantes ont un « plus » et un « moins », comme un aimant.
C’est cela qui leur permet de faire entrer et sortir des substances, en les attirant ou en les repoussant, comme les ions sodium et potassium qui sont en flux permanent, ou les ions calcium et magnésium.
Les scientifiques savent même mesurer avec des électrodes le potentiel électrique des membranes cellulaires.
L’électricité sert aussi à nos cellules nerveuses (neurones) pour communiquer : quand vous touchez quelque chose avec votre main, un récepteur dans votre peau produit un petit choc électrique. Il passe d’une cellule nerveuse à l’autre par les synapses, qui sont les connecteurs électriques entre les cellules, jusqu’à votre cerveau.
L’électricité est même utilisée pour penser : quand vous réfléchissez ou ressentez des émotions votre cerveau s’active, on pourrait presque dire qu’il s’allume comme une ampoule ! Il est possible de suivre cette activité en faisant passer des ondes magnétiques à travers votre cerveau. Ces ondes sont perturbées par les courants électriques internes et c’est en mesurant ces perturbations qu’on sait quelle est la partie du cerveau qui travaille. C’est ce qui permet la technique de l’IRM, ou imagerie par résonance magnétique. L’IRM mesure ainsi ce qui se passe en vous.
Ce n’est donc pas une « théorie » d’expliquer que le corps humain est influencé par les ondes électromagnétiques de l’environnement, c’est un fait avéré.
Ces ondes ont toujours existé mais elles étaient historiquement faibles. Dans la nature, les plus notables proviennent du champ magnétique terrestre qui explique le phénomène de la boussole, où une aiguille aimantée s’aligne spontanément sur l’axe nord-sud.
Depuis l’invention et la diffusion de l’électricité, par contre, des ondes électromagnétiques incomparablement plus fortes ont envahi notre environnement.
Nous sommes aujourd’hui inondés de fréquences électromagnétiques variant de 20 Hertz (train électrique) à un milliard de Hertz (communication sans fil).
Elles ont commencé à se multiplier avec la radio dans les années 1920, le radar dans les années 1940, la télévision dans les années 1950, les ordinateurs dans les années 1970, les téléphones portables dans les années 90 et le wifi dans les années 2000.
Se pourrait-il que ces ondes perturbent le métabolisme de nos cellules, accélérant le vieillissement et favorisant certaines maladies ? Se pourrait-il qu’elles aient des conséquences sur notre système nerveux, en provoquant maux de tête, fatigue, stress ?
Il semble bien que oui, malheureusement.
Les ondes électromagnétiques hâtent la mort des cellules
En 2007, des scientifiques américains ont exposé des cultures de neurones et d’astrocytes (cellules humaines) à un téléphone mobile GSM. Au bout de deux heures seulement, les gènes de ces cellules ont commencé à s’exprimer différemment. En particulier les gènes associés à l’apoptose, c’est-à-dire le « programme informatique » qui prépare la mort de la cellule, se sont mis en route [5]. C’est une étude évidemment très inquiétante, qui recoupe les résultats d’une étude finlandaise : exposant des cellules à des ondes de téléphone mobile, ces chercheurs ont eux aussi constaté un changement dans les protéines fabriquées par ces cellules [6], ce qui n’est pas étonnant quand on sait que, ultimement, tous les mécanismes biochimiques reposent sur des échanges électriques. À noter toutefois que ces études ont été réalisées sur des cultures cellulaires, non sur des organismes vivants.
Ondes électromagnétiques et stress
Suite à ces résultats, des études ont été réalisées sur des organismes vivants, à commencer par des plantes.
Le Pr Gérard Ledoigt, de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, a publié les résultats d’une expérience sur des plants de tomate, exposés eux aussi à un champ électromagnétique équivalent à celui d’un téléphone portable. Au bout de dix minutes seulement, les cellules ont commencé à produire d’importantes quantités de « molécules du stress » : calmoduline, inhibiteur de la protéinase, calcium-dependent protein kinase [7].
Ces molécules sont les mêmes que dans les cellules humaines, on peut donc supposer qu’elles réagissent de la même manière.
Il est possible que la présence de téléphones portables et d’ondes wifi dans les lieux publics, les bureaux et les habitations, favorise un état de stress généralisé. « Il y a de l’électricité dans l’air », remarquaient les Anciens : juste avant l’orage, en effet, l’atmosphère est chargés d’électricité statique, et les troupeaux s’agitaient, se bousculaient, les bêtes paraissant même ressentir une certaine angoisse.
Pourquoi les êtres humains seraient-ils immunisés contre ce phénomène ? Les professeurs le constatent aussi dans les salles de classe. Quand finalement éclate le tonnerre et tombent des torrents de pluie, un soulagement, une joie même gagne les cœurs, tandis que l’électricité qui appesantissait l’atmosphère est nettoyée.
Les enfants y sont particulièrement sensibles car leur boîte crânienne est moins épaisse et plus molle. Elle absorbe 60 % de rayonnements électromagnétiques de plus que celle des adultes.
Une étude publiée dans la revue Epidemiology a montré que l’utilisation intensive du téléphone portable chez les enfants, et donc l’exposition aux ondes, était associée à un risque 80 % plus élevé de souffrir d’hyperactivité et de troubles du comportement [8].
Les ondes électromagnétiques favorisent les tumeurs au cerveau
En 2011, des chercheurs ont tiré la sonnette d’alarme après avoir étudié l’ensemble des données disponibles sur l’usage du téléphone portable. Ils ont conclu que l’usage du téléphone portable sur le long terme double le risque de tumeur au cerveau [9]. Une autre étude publiée dans la revue Pathophysiology en octobre 2014 a étudié deux populations d’adultes ayant été victimes d’une tumeur du cerveau. Ils ont constaté que le risque augmentait avec l’intensité d’utilisation du téléphone portable. Le risque est plus élevé encore pour les personnes ayant commencé à l’utiliser avant l’âge de 20 ans. Cette augmentation va de 10 à 60 %, avec une moyenne de 30 % [10]. Il s’agit d’informations publiques. Elles semblent avoir été entendues par une partie de la population qui utilise une oreillette ou un kit main-libre pour téléphoner.
Mais la réalité est que cette précaution n’est pas suffisante.
Comment prendre ses précautions
C’est donc à mon avis une précaution élémentaire que de limiter son exposition aux ondes électromagnétiques.
La première mesure à prendre, qui est de loin la plus importante pour sa santé, et pas seulement sur le plan des ondes d’ailleurs, est de déménager et de changer de métier si nécessaire.
Cela semble radical, impossible même à la plupart d’entre nous qui vivons avec cette conviction, que l’on nous a enfoncée dans le crâne, que nous n’avons pas le choix. Je ne dis pas que ce soit facile. Mais je dis qu’il existe des cas innombrables de personnes qui ont fait le choix de vivre loin des centres-villes, souvent au prix d’une moindre rémunération, mais dont la qualité de vie au bout du compte a augmenté. Je n’en dirai pas plus sur cet important sujet que je reprendrai à une autre occasion.
- D’une façon générale dans votre maison, placez vos appareils électriques contre les murs donnant sur l’extérieur.
- Ne gardez aucun appareil électrique dans votre chambre, et veillez aussi qu’il n’y en ait pas non plus de l’autre côté du mur contre lequel est placé votre lit.
- Evitez les lampes basse consommation bon marché dites « fluocompactes ». Leur culot contient un ballast électronique renfermant un générateur d’ondes à basse fréquence. Vérifiez en particulier que vous n’en avez pas dans vos lampes de chevet, et remplacez-les par des ampoules LED lumière chaude.
- Utilisez un ordinateur à écran plat et éloignez-vous au maximum du moniteur, en le plaçant le plus loin possible sur votre bureau. Utilisez un clavier et une souris avec fil.
- Évitez le wifi pour connecter votre ordinateur à Internet, et utilisez un fil.
- Si vous avez un ordinateur portable, ne le posez pas sur vos genoux ou contre vous. Utilisez un clavier, une souris et si possible un écran externe quand vous pouvez. Utilisez au maximum la batterie, plutôt que de le brancher. Lorsque vous devez le recharger, mettez-le dans un endroit isolé de votre maison.
- Limitez l’usage de la lumière électrique. Vous redécouvrirez le plaisir de vivre au rythme naturel du cycle du soleil. Si vous téléphonez le soir ou recevez des amis, une lumière très tamisée peut non seulement suffire, mais aussi créer une ambiance plus conviviale.
- Débranchez votre borne wifi la nuit.
- Limitez au maximum les radios, scanners, IRMs, échographies. Essayez de trouver un médecin désireux et capable de faire un maximum de diagnostics sans se couvrir avec des examens superflus.
- Si vous avez un bébé, évitez le babyphone : il émet des micro-ondes pulsées particulièrement nocives pour le cerveau des petits.
- Ne dormez pas à côté de votre téléphone portable. Non seulement il faut l’éteindre et le mettre à charger à l’autre bout de la maison, mais il faut qu’il soit le plus loin possible de vous, car un téléphone portable contient un aimant si puissant qu’il continue à émettre des ondes, même éteint ; d’ailleurs, si vous le pouvez, passez-vous de téléphone portable !
EHS
Une maladie émergente
L’Électro-Hyper-Sensibilité (ou E. H. S.) est une pathologie émergente qui se manifeste par des perturbations physiologiques provoquées par une exposition aux ondes électromagnétiques qu’émettent la Téléphonie mobile et son groupe technologique.
Depuis plus de quinze ans, en effet, la population est soumise à un electrosmog qui s’intensifie de jour en jour en même temps que les technologies se font de plus en plus diverses et de plus en plus complexes. Conséquence de cette exposition particulièrement intense, les personnes les plus fragiles, nommées E. H. S., sont victimes de problèmes de santé de haute gravité qui, si l’on se réfère à l’état réel des connaissances actuelles, ne sauraient être associées, comme voudraient le faire accroire certains scientifiques proches de l’industrie, à des troubles de la personnalité, mais plus sérieusement (et plus scientifiquement) à une affection d’origine environnementale.
Bien que l’E. H. S. ne semble concerner pour le moment qu’une partie infime de la population, le nombre de malades ne peut que s’accroître. D’ailleurs, le Professeur Dominique Belpomme, docteur en médecine et président de l’ARTAC, qui a ouvert en septembre 2008 une consultation spécialisée sur le sujet à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, déclare avoir reçu cinq cents patients en un an, ce qui, compte tenu du manque général d’information des malades et des médecins, laisse supposer l’existence d’un nombre assez considérable de personnes affectées en France.
I / Le groupe technologique de la Téléphonie mobile : note technique sur les hyperfréquences pulsées
Les émissions de la Téléphonie mobile et de son groupe technologique ont une structure physique triple :
1) Une hyperfréquence (HF) dite porteuse, autrement dit correspondant à l’énergie de transport sur une distance donnée ; On mesure habituellement les hyperfréquences en gigahertz, ou GHz.
Note : Un GHz correspond à un milliard d’oscillations par seconde.
2) Des modulations en ELF (Extremely Low Frequencies / Extrêmement Basses Fréquences) qui portent l’information.
3) Des pulsations ou émissions par microsaccades, non continues. Chaque structure ayant ses propres conséquences sanitaires, l’assemblage des trois structures implique une multiplication des risques.
Appartiennent à la Famille technologique de la téléphonie mobile les dispositifs suivants, qui sont sources d’hyperfréquences pulsées :
- La téléphonie mobile proprement dite (antennes relais et téléphones portables) : Téléphonie mobile classique GSM et DCS 0,9 GHz et 1,8 GHz.
- Téléphonie mobile avec accès multimédias UMTS / 3 G 2,1 GHz 4 G fréquence équivalente à celle de l’UMTS.
2.. Le téléphone fixe sans fil DECT : 1,9 GHz.
3.. Les ondes WIFI : 2,4 GHz (soit la même fréquence que celle du four micro-ondes). Ces ondes concernent les dispositifs WIFI privés (Livebox et ordinateurs équipés en WIFI) et les réseaux WIFI extérieurs ; les jeux et consoles qui utilisent la technologie WIFI : par exemple, les consoles WII et certaines autres consoles de jeux. (Rappelons qu’une borne WIFI domestique ou LiveBox est active en permanence à partir du moment où elle est branchée sur le courant domestique, même quand l’utilisateur n’est pas connecté à Internet.)
4.. Les ondes WIMAX / Accès à Internet sans fil : de 3,5 à 5 GHz. Comparables au WIFI, ces ondes, qui ne permettent pas le très haut débit, ont une portée de 50 km environ.
5.. Les oreillettes Bluetooth. Ce système de communication sans fil entre matériels électroniques présente les mêmes caractéristiques que le WIFI.
6.. Les puces électroniques RFID.
7.. Les compteurs radio-relevés (type LINKY).
1. B. :
Les ondes émises par les ordinateurs classiques (i.e. non équipés en WIFI) sont des ondes radioélectriques non pulsées.
Les lignes hautes tension et très haute tension génèrent des champs magnétiques très puissants.
Le lien familial est fait de la structure physique composite :
1/ Combinaison de trois bandes de fréquences.
2/ Emission par saccades dites pulsées.
II / L’E. H. S. : une maladie dont l’identité médicale est définie
Un ensemble de dysfonctionnements connu globalement comme E. H. S. ou SICEM (Syndrome d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques) comporte fréquemment des douleurs intenses.
Le système nerveux central, le système endocrinien et le système immunitaire sont attaqués successivement. Les niveaux aigus d’E. H. S. provoquent l’exténuation chronique, la perte des facultés intellectuelles ainsi qu’un état dépressif permanent, parfois accompagné de tendances suicidaires. Au surplus, les victimes sont frappées d’exclusion sociale en raison de l’impossibilité de résider et de se déplacer dans des lieux exposés aux champs électromagnétiques.
Par définition, une personne E. H. S. est… hypersensible à des niveaux d’exposition aux ondes extrêmement faibles. Ainsi, une étude médicale de provocation réalisée aux États-Unis montre que des personnes atteintes d’E. H. S. réagissent aux hyperfréquences pulsées, à la suite d’une exposition « à des niveaux (de puissance) bien inférieurs (0,5 %) » aux niveaux d’exposition préconisées par les directives officielles.
[cf. Annexe 1 : extraits]
http://www.robindestoits.org/attachment/308249/
Une publication de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC, 27/04/2010) définit l’identité médicale de l’E. H. S. [cf. Annexe 2]. Cette étude établit médicalement les points suivants :
1/ Caractéristiques cliniques spécifiques.
2/ Marqueurs physiologiques spécifiques (profil de souffrance cérébrale).
3/ Lisibilité des relations de cause à effet avec les hyperfréquences pulsées.
4/ Relations entre plusieurs types d’intoxication.
Nous notons enfin que, de l’avis des chercheurs de l’ARTAC, les personnes E. H. S. ne sont ni des « simulateurs » ni des « malades psychiatriques », mais au contraire de « vrais malades » qui se trouvent confrontés à des problèmes de santé de haute gravité. Chez les enfants, le risque évolutif de l’E. H. S. est la psychose ; chez les adultes, la survenue d’une pathologie dégénérative du cerveau correspondant à la maladie d’Alzheimer.
http://www.artac.info/fic_bdd/pdf_fr_fichier/electrosensibiliterecherche_12961423640.pdf
http://www.artac.info/fic_bdd/pdf_fr_fichier/declaration23mars2009_12961432440.pdf
1. B. :
L’E. H. S. est déclenchée par une exposition trop importante aux hyperfréquences pulsées présentes dans l’environnement. Certes, il arrive que certains malades particulièrement affaiblis développent également une intolérance plus ou moins forte aux ondes radioélectriques (émises, par exemple, par les ordinateurs), ainsi qu’au courant domestique (50 Hz). Toutefois, ce sont essentiellement les hyperfréquences pulsées émises par la famille technologique de la téléphonie mobile qui sont responsables de l’E. H. S., et non les ondes radio ou télé standard.
Ce sont d’ailleurs les hyperfréquences pulsées qui ont fait l’objet de plus de 1 500 études internationales établissant divers types de toxicité. Notons que ces études n’ont pas été contestées, à ce jour, sur le plan scientifique.
Le niveau d’acuité de l’E. H. S. est lié à la fois :
1/ A l’intensité de l’exposition.
2/ Aux fragilités physiologiques individuelles. C’est pourquoi l’intensité des symptômes constatés varie d’une personne à l’autre.
Par ailleurs, les cancérologues savent qu’un cancer peut incuber pendant plusieurs années avant de se manifester. Il en va de même pour l’E. H.S. qui, par conséquent, se manifeste généralement du jour au lendemain, et parfois de façon très grave, sans que la victime ait identifié au préalable des signes avant-coureurs.
Naturellement, les lignes hautes tension et très haute tension occasionnent des souffrances intolérables à toutes les personnes E. H. S.
III / L’E. H. S. : une maladie dont l’existence médicale est reconnue par les autorités françaises et européennes
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET) reconnaît l’existence médicale du « syndrome d’hypersensibilité électromagnétique » (HSEM). Dans une lettre en date du 10/01/2007, Mme le docteur en médecine Michèle Fromentvédrine, alors directrice générale de l’AFSSET, reconnaît que l’HSEM, qui tire son origine de « sources environnementales », peut constituer « un problème handicapant pour l’individu touché ». [cf. Annexe 3]
Mme Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, dans une déclaration publique du jeudi 23/04/2009, a également reconnu l’existence médicale de l’Électrosensibilité et en a conclu qu’une assistance était due aux victimes. [cf. le Discours d’ouverture à la Table ronde sur les Radiofréquences : Annexe 4]
Nous notons également que Mme Bachelot demande que des informations soient fournies aux professionnels de santé pour leur permettre de « prendre en charge les personnes hypersensibles ». [cf. les Dix orientations retenues par le Gouvernement suite à la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement » : Annexe 5]
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/la-table-ronde-radiofrequences-sante-environnement
Plus récemment, une Résolution émanant de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe datant du 06/05/2011 reconnaît l’existence médicale spécifique de l’E. H .S. ce qui renvoie encore une fois au registre de l’affabulation la version des perturbations psychologiques (article 8-1-4).
Ainsi, l’Assemblée demande que les personnes victimes de l’E. H. S. bénéficient de « mesures spéciales pour les protéger ». [cf. Annexe 6 : liste des recommandations aux États membres]
http://www.robindestoits.org/Resolution-du-Conseil-de-l-Europe reconnaissance-du-danger-et-recommandation-dabaissement– des-seuils-d-exposition-des_a1246.html
Signalons que le gouvernement suédois a reconnu l’E. H. S. comme handicap et a procédé à des aménagements de la réglementation, répercutant sur le plan administratif cette reconnaissance officielle.
Conclusion :
Les plus hautes autorités de l’état français et de l’Europe demandent qu’il soit porté une attention particulière aux victimes de l’E. H. S. Il est demandé, notamment, que les souffrances des personnes E. H. S. soient prises en compte et que ces personnes soient protégées par la création de « zones blanches » garanties par les autorités politiques.
IV / La vie concrète des personnes E. H. S.
Les personnes victimes de l’E. H. S. ont généralement perdu leur travail. Privées de toute vie sociale, puisque aussi bien il leur est à peu près impossible de se rendre dans les lieux publics (mairies, postes, banques, commissariats de police ou gendarmerie, gares, restaurants et hôtels…), ces personnes ont également une vie culturelle fort restreinte étant donné que l’accès aux bibliothèques, librairies, salles de cinéma et de théâtre… leur est interdit en raison de leur maladie.
Naturellement, il est extrêmement difficile à une personne E. H. S. de faire partie d’une association.
La vie de famille est extrêmement délicate. En effet, beaucoup de personnes E. H. S. se voient demander le divorce par un conjoint qui ne comprend ni leur maladie ni leurs souffrances et qui ne veut surtout pas être soumis aux contraintes que cette maladie implique. Au surplus, il arrive fréquemment que le conjoint demande la garde des enfants en laissant entendre au juge des Affaires familiales que le père ou la mère E. H. S. n’est qu’un simulateur et un obsédé des ondes qui met en péril l’avenir social des enfants qu’il voudrait couper du monde.
Pour toutes les personnes E. H. S., l’accès aux soins est extrêmement limité. Les visites au médecin traitant ne se font que très tôt le matin ou bien tard le soir, quand les médecins associés sont absents.
La personne E. H. S. doit bien souvent renoncer à consulter des médecins spécialistes en raison de l’incompréhension à laquelle elle se heurte quand elle leur parle de sa maladie et des précautions à prendre à son égard. Par ailleurs, les hôpitaux et les cliniques, qui sont saturés en champs électromagnétiques, représentent pour les victimes de l’E. H. S. des lieux de souffrances insupportables ; et, dans le même temps, on leur refuse systématiquement l’hospitalisation à domicile dans le cas où elles déclarent une maladie qui nécessite des soins sérieux par intraveineuse avec surveillance médicale (ex. : coliques néphrétiques, pneumonie…).
Beaucoup de personnes E. H. S., enfin, se voient dans l’obligation de quitter leur domicile sur-le-champ, que ce soit à cause de la mise en route d’un appareil comportant une borne WIFI (ex. : LiveBox) chez un voisin ou de l’installation d’une nouvelle antenne relais de téléphonie mobile ou de WIFI/WIMAX. Commence alors pour certaines d’entre elles une vie faite d’errance et de précarité absolue… qui peut les conduire très loin de leur famille.[2]
Certaines personnes « choisissent » le camping-car ou la caravane et partent « s’installer » en pleine forêt ou en montagne ; quand d’autres, plus atteintes, peut-être, se terrent dans des caves ou bien dans une grotte. [cf. Annexe 7 : petit dossier de presse / http://www.robindestoits.org/Presse-radio-et-TV_r82.html]
Inutile d’ajouter, peut-être, qu’une telle vie de « réfugié environnemental » achève d’épuiser des corps dont les systèmes physiologiques fondamentaux sont déjà très affaiblis. [2]. Ainsi, de nombreuses personnes E. H. S. ont été contraintes, ces dernières années, de quitter leur domicile, après le déploiement des réseaux WIMAX dans les Régions,
Conclusion en forme de souhait
Les personnes victimes de l’E. H. S. souffrent d’une pathologie émergente invalidante qui, d’une part, occasionne des souffrances intolérables et qui, d’autre part, affaiblit considérablement leurs systèmes physiologiques fondamentaux.
Bien que Mme Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, ait reconnu, dans deux déclarations publiques au moins, qu’une assistance était due aux victimes de cette pathologie, celle-ci ne bénéficie pas, à ce jour, d’une reconnaissance publique effective.
Par conséquent, ces malades doivent non seulement faire face à une pathologie grave, mais encore elles sont victimes de l’exclusion et de l’incompréhension qui frappent les personnes souffrant d’une maladie mal connue. Il est fort regrettable, notamment, que la plupart des médecins ne soient pas informés de l’existence de cette maladie et des conséquences, tant sanitaires que sociales, qu’elle implique chez les personnes affectées. Il en résulte trop souvent un déni médical et administratif fort préjudiciable aux malades.
Toutes les personnes Électro-Hyper-Sensibles, en effet, n’ont pas la chance d’être directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé comme le fut Mme le docteur Gro Harlem Brundtland qui, dans son bureau de Genève, au début des années 2000, demandait expressément à ses collaborateurs de couper leur téléphone portable parce qu’elle souffrait des ondes !
[cf. Annexe 7 : « No Place To Hide » : http://www.robindestoits.org/_a151.html]
Quand une personne E. H. S. déclare être dans l’incapacité physique de se rendre dans un lieu public saturé en ondes électromagnétiques, il faut la croire ! Son intention, en effet, n’est pas d’importuner le personnel administratif avec des caprices. Il conviendrait seulement que les contraintes auxquelles sont soumises en permanence les victimes de l’E. H. S. soient appliquées momentanément par le service qui reçoit un malade (lieu de rendez-vous éloigné de toute antenne relais, téléphones portables coupés, WIFI et téléphones sans fil DECT débranchés, ordinateurs éteints). Bien entendu, le respect de ces conditions d’accueil vaut également pour les cabinets médicaux ou de thérapeutes.
Il est urgent, en effet, que les personnes E. H. S. ne soient plus considérées comme des ennemis farouches du progrès technologique ou bien des déséquilibrés dont le seul but dans la vie serait d’importuner les personnels administratifs et les médecins avec des symptômes imaginaires, mais comme des victimes, naturellement involontaires et malchanceuses, du déploiement des technologies sans fil.
Ce faisant, il serait souhaitable que ces personnes bénéficient, sinon de la bienveillance de tous, du moins d’un minimum de courtoisie et de respect.
Cela commence par l’information.
Source :
https://www.robindestoits.org/
Champs électromagnétiques – INRS (2006)
http://ehs-action.org/ehs-une-maladie-emergente/
https://www.santenatureinnovation.com/souffrez-vous-des-ondes-electromagnetiques/
https://www.vivamagazine.fr/ondes-electromagnetiques-un-nouveau-scandale-sanitaire-171540
Référence :
[1] Dirty Electricity and Electrical Hypersensitivity: Five Case Studies
[3] Classification 2B des hyperfréquences par l’OMS : communiqué n°200 et 208 de l’OMS/IARC.
[4] Dirty Electricity and Electrical Hypersensitivity: Five Case Studies
[7] Les tomates souffrent sous l’effet des ondes
[8] Divan HA, Kheifets L, Obel C, Olsen J., Prenatal and postnatal exposure to cell phone use and behavioral problems in children, Epidemiology. 2008 Jul;19(4):523-9
Publications de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC) : www. artac.info
Publications du Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements ÉlectroMagnétiques (Criirem) : http://www.criirem.org
Textes scientifiques et documents officiels publiés par l’Association nationale Robin des Toits : http://www.robindestoits.org
Documents officiels émis par le Gouvernement : http://www.gouvernement.fr (« Portail du Gouvernement »)
Annexe :
Annexe 1
Pr HAVAS Magda et al., PhD environmental and Resource Studies, Trent University, Peterborough, Canada :
« Une étude de provocation fondée sur la variabilité du rythme cardiaque montre que les rayonnements par micro-ondes provenant d’un téléphone sans fil de 2,4 GHz ont des effets sur le système neurovégétatif », in Effets non thermiques et mécanismes d’interaction entre les champs électromagnétiques et la matière vivante, Journal Européen d’oncologie / Vol. 5, Ramazzini Institute, Bologne, 2010.
Annexe 2
Pr BELPOMME Dominique, professeur en Médecine, président de l’ARTAC :
« Le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) » : cf. site Internet : http://www.artac.info.
Annexe 3
Dr FROMENT-VÉDRINE Michèle, docteur en médecine, directrice de l’AFSSET : Lettre en date du 19/01/2007.
Annexe 4
Mme Roselyne BACHELOT, ministre de la Santé et des Sports : « Table ronde : ‘Radiofréquences, santé et environnement’ », jeudi 23 avril 2009 / Dossier de presse.
Annexe 5
Mme Roselyne BACHELOT, ministre de la Santé et des Sports :
« Dix orientations retenues par le Gouvernement suite à la Table ronde ‘Radiofréquences, santé et environnement’ », le 22 mai 2009.
Annexe 6
Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : Résolution du 06/05/2011 (Réf. : Doc 12608).
Annexe 7 : petit dossier de presse
1.. « No Place to Hide », in Dagbladet (09/03/2002), repris dans RCR wireless news, 2 juillet 2002. >>> “Gro Harlem Brundtland, Director of World Health Organization : ‘Cell Phones, Computers Make Me Ill’”. / http://www.robindestoits.org/_a151.html
2.. « Un Broutain ‘électrosensible’ raconte l’enfer de son quotidien », in La République du Centre, mercredi 21 janvier 2009. >>> Bernard de Brou, ex-consultant en informatique.
3.. « Électro… choqué », in Le Canard enchaîné, mercredi 21 janvier 2009. >>> Matthias, l’électrosensible allemand, ex-instituteur : http://www.robindestoits.org/Electro-choque-Le-Canard-Enchaine-21-01-2009_a687.html
4.. « INSOLITE. Une Dijonnaise électrohypersensible vit enfermée dans sa ‘tanière’… », in Le Bien public, le 28 juin 2011. >>> Les femmes de la grotte : Anne Cautain de Dijon, Bernadette de Paris et Gloria d’Alsace. / Voir aussi : http://www.robindestoits.org/Elles-se-refugient-dans-une-grotte-pour-fuir-lesantennes– relais-Liberation-29-10-2011_a1356.html
5.-. « Zone Blanche », in Le Nouvel Observateur, n° 2402, du 18 au 24 novembre 2010. >>> Au cœur de la forêt de Saoû : Serge Sargentini, l’EHS modéré ; Philippe Tribaudeau, enseignant à Dijon ; Odile ; Bernard, ex-informaticien ; Isabelle de Lyon ; Béatrice de l’Ain…
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