Voici la photo et l'identité d'un des deux pilotes de l'Airbus A320 affrété par Germanwings: le co-pilote Andreas G. Lubitz. (en photo). Les deux pilotes étaient originaires de la région de Düsseldorf.
Selon nos informations, le co-pilote qui se trouvait seul dans le cockpit quand l'avion A320 s'est écrasé mardi dans les Alpes-de-Haute-Provence, se nomme Andreas G. Lubitz. Il était le moins expérimenté des deux pilotes et avait 630 heures de vol selon la porte-parole de la Lufthansa. Andreas avait été engagé "en septembre 2013" par la compagnie aérienne et comptait 630 heures de vol, a indiqué jeudi le groupe Lufthansa à l'AFP. Le commandant de bord avait quant à lui plus de 10 ans d'expérience et plus de 6.000 heures de vol sur des appareils Airbus, avait indiqué Germanwings dès mardi.
Un scénario à préciser
Ce jeudi, le «New York Times» a révélé qu'un des deux pilotes avait quitté le cockpit, sans donner son nom. Des informations données à l'AFP émanant d'une source proche de l'enquête ayant eu connaissance de la teneur des enregistrements de la boîte noire, confirmaient le scoop. Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement, puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash", a indiqué la source proche de l'enquête. Ces détails proviennent de l'audition par les enquêteurs de la boîte noire enregistrant les sons dans le cockpit. Le cockpit voice recorder (CVR) a été retrouvé mardi quelques heures après l'accident. Les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent, a rapporté cette même source qui n'était pas en mesure de dire si c'était le commandant de bord ou le copilote qui avait quitté la cabine de pilotage.
Depuis les attentats du 11-Septembre, en 2001, de nombreuses mesures de sécurité ont été prises. Le principe est celui de l'inviolabilité de la porte de la cabine de pilotage: concrètement, il faut pour entrer dans le cockpit que le pilote aux commandes autorise l'ouverture de la porte. "Le cockpit est équipé d'une porte blindée", ont confirmé des porte-paroles de Germanwings (filiale de Lufthansa), la compagnie propriétaire de l'A320 qui s'est écrasé dans les Alpes françaises. "Il y a un système de vidéosurveillance devant la porte, qui permet d'identifier depuis le cockpit qui veut entrer. Seul un pilote à l'intérieur du cockpit peut débloquer la porte", ajoutent-ils.
Révélation sur le crash de l’A320 : un des pilotes serait resté bloqué hors du cockpit
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Trois jours après le crash de l’A320 de Germanwings, la boîte noire retrouvée aurait livré ses premiers secrets. Des informations qui pourraient orienter les enquêteurs sur un problème dans le cockpit.
Alors que les familles des 150 victimes du crash de l’A320 de Germanwings ont commencé à arriver à Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) pour se recueillir sur les lieux du drame, les enquêteurs auraient fait une avancée considérable. L’étude de la boîte noire retrouvée dans les débris leur aurait en effet permis de comprendre que l’un des deux pilotes se serait retrouvé bloqué l’extérieur du cockpit quelques minutes avant le crash.
C’est en tout cas ce qu’a révélé mercredi soir à l’AFP une source proche de l’enquête qui assure avoir eu accès aux enregistrements sonores contenus dans la boîte noire, confirmant ainsi les révélations faites quelques heures plus tôt par le New York Times. "Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement, puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash", aurait rapporté cette source. Des informations qui laissent supposer que l’un des hommes aux commandes de l’appareil serait sorti du cockpit quelques instants et qu’il aurait ensuite été empêché d’y retrouver.
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La sécurité du cockpit en cause ?
Depuis les attentats du 11 septembre, la sécurité des cockpits a été considérablement renforcée. Aussi, lorsqu’un membre d’équipage souhaite entrer dans cette partie de l’appareil, il doit d’abord taper un code et demander l’autorisation aux pilotes. Ces derniers disposent par ailleurs d’une caméra leur permettant de voir qui souhaite les rejoindre. Si jamais les pilotes ne répondent pas, les membres d’équipages peuvent taper un autre code d’urgence qui déclenche une alarme de trente seconde dans le cockpit. Passé ce délai, si les pilotes n’ont toujours pas ouvert la porte, le code d’urgence permet aux membres d’équipage de le faire. Sauf si, au préalable, les pilotes ont manuellement actionné un verrou. Auquel cas, plus personne ne peut entrer dans le cockpit sans leur autorisation.
L’un des deux pilotes a-t-il fait un malaise ?
Et c’est apparemment ce qui se serait passé quelques minutes avant le crash de l’A320. On ignore encore qui du pilote ou du copilote est sorti du cockpit mais celui a ensuite été empêché d’y retourner. Alors que les minutes défilaient et que l’appareil avait entamé sa descente, on imagine bien que celui-ci a dû tenter tous les moyens qui étaient à sa disposition pour rejoindre les commandes de l’appareil. D’autant que, toujours d’après la source qui s’est confié à l’AFP, les enregistrements indiquent que les alarmes indiquant la proximité du sol ont retenti. Mais en vain. L’homme qui était à l’intérieur du cockpit a-t-il fait un malaise ? A-t-il volontairement actionné le verrou ou bien y-a-t-il eu un problème technique à ce niveau-là ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs vont certainement tenter de répondre dans les jours à venir.
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