LES ARCHIVES DE L’EMPEREUR YAO
LES ARCHIVES DE L’EMPEREUR YAO
Le livre de Jules Verne L’Éternel Adam caractérise bien l'état d’esprit dans lequel le célèbre auteur se trouvait, lorsqu'il le rédigea.A cette époque,Il était devenu pessimiste et faisait un retour aux sources en évoquant un continent englouti,détruit par la faute des individus pervertis. À travers ses héros, le romancier retrace huit mille ans d’Histoire illustrés par la domination de l’homme sur l’homme et la suprématie imposée par les guerres. Jules Verne se livre, caché derrière son personnage principal, à une analyse poussée d’une théorie qui lui fait faire un retour aux origines, c’est à dire aux fonds marins. Là, il découvre les traces d’une civilisation supérieure anéantie par un cataclysme. L’Éternel Adam fut considéré comme le testament spirituel de Jules Verne. Nous sommes persuadés que l’auteur visionnaire n’ignorait rien de l’histoire inconnue de l’humanité. Le déluge qui frappa la Chine dans la nuit des temps, n’avait sans doute pas de secret pour lui.Il en connaissait les arcanes. Tentons de remonter à ses sources.
Whiston vécut à l’époque du grand Newton, mais peu de scientifiques ont retenu son nom. L’Anglais Whiston étant à la fois théologien et astronome, son idée d’une cosmogonie divine inflença ses travaux de chercheur . Nous lui devons cependant un curieux livre, publié en 1696 : Théorie de la Terre. Dans cet ouvrage, Whiston explique par l’action d’une comète les révolutions géologiques et les événements du récit de la Genèse. Sa théorie fut d’abord entièrement hypothétique, elle ne s’appliquait à aucune comète particulière. En 1682, l’apparition d’un astre nébuleux et chevelu frappa l’imagination de tous les hommes. Catholiques, réformés, Turcs et juifs eurent peur. Camille Flammarion, dans son important livre Astronomie populaire nous confirme cette réalité. Halley lui assigna une orbite elliptique parcourue en 575 ans. Encke reprit le calcul et trouva une période révolutionnaire d’environ 8 800 ans. Les calculs de Halley impressionnèrent Whiston, qui remonta l’histoire pour y découvrir les dates anciennes où apparut le bolide sidéral. Le théologien astronome affirme que la comète de Halley avait provoqué un déluge d’eau et que,dans le futur, elle entraînerait un déluge de feu ! Whiston écrivit, précisant le rôle d’exterminatrice du genre humain joué par la comète:
“ Lorsque les hommes eurent péché, une petite comète passa près de la Terre et, coupant obliquement le plan de son orbite, lui imprima un mouvement de rotation. Dieu avait prévu l’homme pécherait, et que ses crimes, parvenus à leur comble, demanderaient une punition terrible; en conséquent, il avait préparé dès l’instant de la création une comète qui devait être l’instrument de ses vengeances. Cette comète est celle de 1680.” Selon Whiston, les effets de cette rencontre furent terrifiants. Une marée prodigieuse souleva les eaux des océans, mais aussi celles qui se trouvaient sous la croûte terrestre. Le chaînes de montagnes d’Arménie, les monts Gordiens qui se trouvaient les plus près de la comète frôlant la Terre, reçurent des torrents d’eau qui tombèrent pendant quarante jours. Le théologien assure dans ses écrits que cet astre errant reviendra à la fin des temps et provoquera un déluge de feu. Ses théories ont été, semble-t-il inspirées par sa vocation mystique. Il est cependant étrange de découvrir dans les anciennes sources chinoises une relation identiques des faits suscités !
De très anciennes chroniques rapportent:
“ Pendant dix jours, le Soleil ne se coucha pas, les forêts brûlèrent et une abominable vermine se répandit partout. Une immense vague qui montait jusqu’au ciel s’abattit sur la terre chinoise. Les eaux se ruaient à l’assaut des hautes montagnes, et les collines étaient invisibles.” Dans Mondes en collision, Immanuel Velikovsky précise:
“ Destructrices sont les eaux de l’inondation, dit l’empereur.Dans leur grande étendue, elles recouvrent les collines, dépassent les hauts sommets et menacent les cieux de leurs flots.”
Les anciens textes rapportent que l’empereur ordonna qu’on fit tous les efforts possibles pour assurer l’écoulement des eaux accumulées dans les vallées et les plaines lors de l’inondation; on creusait des canaux et l’on drainait les champs. Mais ces efforts obstinés demeurèrent vains. Le ministre chargé de cette oeuvre urgente et immense, Huan, fut condamné à mort parce qu’il avait échoué ! Inondations et tremblements de terre ont frappé la Chine à plusieurs reprises. La relation de ces désastres a été consignée dans les archives modernes du pays. Chaque siècle a connu sa peine, mais le déluge de Yao paraît avoir eu une importance toute particulière. En effet, on voit rarement les eaux stagner pendant des années dans les plaines et les cuvettes. L’empereur envoya des savants dans différentes parties de la Chine, et même à l’étranger, afin de déterminer la nouvelle position des quatre points cardinaux. Cette démarche nous permet de supposer que la Terre avait basculé sur son axe de rotation. Nous devons nous souvenir que les Aztèques et les Égyptiens relatent un tel accident. Le grand prêtre égyptien Psonchis, dont Pythagore fut l’élève, mentionna des documents secrets disant que, dans un passé très reculé, eut lieu une collision entre la Terre et un astéroïde géant. Le Chou-King, qui rassemble les plus anciennes chroniques chinoises récrites après l’autodafé ordonné par Qin Shi Huangdi (T’sin Che Houang-ti) rapporte: “ Là-dessus, Yao ordonna à Hé et à Ho que, respectueusement en accord avec les vastes cieux, ils calculent et délimitent les mouvements et les apparitions du Soleil, de la Lune, des étoiles et des espaces du zodiaque; et qu’ils fassent connaître au peuple les saisons.”
Ce curieux texte nous remet en mémoire les affirmations du Popol Vuh, la Bible des Mayas Quichés, qui prétendent qu’à plusieurs reprises, le Soleil se leva dans un point de l’espace différent. Les causes du terrible sinistre qui frappa la Chine ne sont pas formellement connues, mais il est dit dans les antiques annales qu’une étoile brillante sortit de la constellation Yin. Les historiens estiment, en s’appuyant sur les données astronomiques, que le déluge chinois eu lieu vingt-trois siècles avant notre ère. Le cataclysme qui affecta le règne de Yao est lié au déluge universel dont parlent toutes les traditions. On croit savoir que des relations précises concernant ce désastre sont conservées dans les monastères du Tibet. Elles raconteraient l’arrivée d’une terrifiante comète qui causa des bouleversements effroyables. Les hauts plateaux tibétains auraient été inondés !
COMÈTE ET DESTRUCTIONS
Whiston, qui attribua à la comète de Halley le grand déluge chinois, avait une idée bien précise de l’Apocalypse qui nous menace,sous la forme d’un déluge de feu. Voici ce qu’il écrivit: “ Elle arrivera derrière nous, retardera le mouvement de notre globe et changera son orbite. La Terre sera emportée près du Soleil, elle y éprouvera une chaleur d’une extrême intensité; elle entrera en combustion. Enfin, après que les saints auront régné pendant mille ans sur la Terre régénérée par le feu et rendue de nouveau habitable par la volonté divine, une dernière comète viendra heurter la Terre,l ’orbite terrestre s’allongera excessivement et la Terre, devenue comète, cessera d’être habitable.” L’idée selon laquelle les comètes véhiculaient avec elles la colère divine fut fortement enracinée dans l’esprit peu éclairé des hommes du passé. La comète de 1682 impressionna toute l’Europe et le bon savant Bernoulli lui-même, partageant la chèvre et le choux, disait: “ Le corps de la comète n’est pas un signe de colère de Dieu, mais sa queue pourrait bien en être un...”
Dans son Astronomie populaire,Camille Flammarion rapporte ce que fut jadis la haNtise des comètes: “ La peur des comètes est une maladie périodique qui ne manque jamais derevenir dans toutes les circonstnce où l’apparition d’un de ces astres est annoncée avec quelque retentissement. Lors du retour de la comète de Halley en 1910, la crainte, savamment entretenue par certains journaux, surtout à l’époque du passage de la Terre dans la queue,i nquiéta de nombreuses personnes, en particulier dans les villages isolés, et la presse rapporta des cas de suicides qui auraient eu lieu en Europe centrale et orientale.”
Il est arrivé, il y a un siècle, une circonstance où la peur semblait, pour ainsi dire, scientifiquement justifiée; nous voulons parler du retour de la petite comète Biela en 1832. En calculant l’époque de la future réapparition du nouvel astre, Damoiseau avait trouvé que la comète devait venir le 29 octobre 1832, avant minuit,traverser le plan dans lequel la Terre se meut, et le seul endroit où une comète soit susceptible de rencontrer la Terre et à une distance de quatre rayons et deux tiers de notre globe. Comme la longueur du rayon de la tête de la comète était égale à cinq rayons et un tiers, il était de toute évidence que le 29 octobre 1832, avant minuit, une partie de l’orbite terrestre se trouverait occupée par la comète. Ces résultats, appuyés par toute l’autorité scientifique désirable, furent portés par les journaux à la connaissance des populations; on peut s’imaginer la sensation profonde qu’ils produisirent. C’en était fait! La fin des temps était proche; la Terre allait être brisée, pulvérisée, anéantie par le choc de la comète : tel fut le thème de toutes les conversations. Les esprits les plus forts en furent un instant ébranlés ! Mais une question restait en suspens, et les journaux ne l’avaient ni posée, ni même prévue. En quel endroit de son immense orbite la Terre se trouverait-elle le 29 octobre avant minuit, au moment où la comète franchirait cette orbite sur un de ses points ? Le calcul résolut bien vite cette difficulté. Arago écrivit dans l’Annuaire du Bureau des longitudes: “ Le passage de la comète très près--d’un certain point-- de l’orbite terrestre aura lieu le 29 octobre avant minuit; eh bien ! la Terre n’arrivera au même point que le 30 novembre au matin--c’est à dire plus d’un mois après.”
Il arriva ainsi qu’il avait été prédit, et la Terre en fut quitte pour la peur.
NOTA: Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1989, deux astronomes de l’observatoire de la Côte d’Azur, sur le plateau de Calern près de Grasse ont repéré par hasard une traînée lumineuse anormalement longue. Le lendemain, les spécialistes américains de l’observatoire du mont Palomar en Californie ont confirmé la découverte de cet astéroïde baptisé provisoirement “ 1989AC” avant de recevoir le nom définitif de Toutatis, dieu celte de la guerre. Rien n’exclut une collision apocalyptique entre cet énorme caillou errant et la terre. Le 25 décembre 1988 il a “frôle” notre planète à moins de 15 millions de kilomètres de notre sol. Nul n’est actuellement en mesure de prévoir l’orbite de cet irritant et dangereux caillou, au-delà de l’an 2 020.
Le poids exact de cet énorme astéroïde est encore mal connu, on sait une seule chose, c’est que sa vitesse atteint 40 kilomètres à la seconde. S’il heurtait notre planète, nous assisterions à un cataclysme sans précédent.
VERS LA FIN D’UN CONFLIT
Une guérilla, qui dure depuis plus de cent cinquante ans, oppose astronomes et astrologues. Les premiers, forts d’une science exacte et précise qui a fait des merveilles, regardent avec mépris les allégations des seconds. Les tenants des connaissances empiriques ont-ils raison de penser que l’astrologie s’appuie sur des bases indiscutables ? Certainement, car le temps qui passe semble lui donner son aval. En effet, ces dernières années, de nombreux savants ont mis en évidence l’action du rayonnement cosmique sur le métabolisme humain...ce qu’affirment depuis toujours les passionnés de l’astrologie ! Et n’oublions pas non plus que pour les Anciens, l’astronomie et l’astrologie étaient une seule et même science. Elle était l’apanage des grands prêtres et avait une fonction sacrée. Rien ne se faisait de concret dans le Royaume, que ce soit les constructions ou les préparatifs des travaux d’agriculture, sans que l’on consulte ce prêtre. La vie des Mondes était alors placée sous la garde des Étoiles... Au XVe siècle, un grand initié de l’Islam, un astrologue-astronome: Albumazar le Sage publia deux ouvrages parfaitement introuvables à l’heure actuelle: Le Traité des fleurs de l’astrologie Augsbourg, 1448) et Les Milliers d’années. Dans ce dernier livre, Albumazar affirme que la fin de notre monde aura lieu lorsque les sept planètes de notre système solaire se rassembleront dans le dernier degré des Poissons. L’Apocalypse selon saint Jean ne dit pas le contraire !
N.B. En 2003, des archéologues chinois estimèrent qu’ils avaient retrouvé le tombeau de l’Empereur Mythique. Sa tombe dissimulée sous un éboulis de rochers donnerait à penser qu’un terrible tremblement de terre aurait ébranlé et dissimulé sa sépulture pendant de longs siècles.
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