LES MONDES CREUX
Copyright 2001-2004 Hans W. Lintz & Anton Parks
Pour certaines personnes, les mythes les plus saugrenus ont la vie dure. Tel est le cas de celui de la Terre Creuse. Vous avez, sans doute, déjà entendu parler de cette histoire vieille comme le monde comme quoi la Terre serait creuse, qu’elle aurait un soleil intérieur qui éclaire un royaume souterrain dans lequel vivrait un peuple hautement civilisé. Pour toute personne n’ayant jamais eu l’occasion d’avoir en main l’historique de ce mythe, cette histoire lui paraîtra totalement ridicule et sans fondement. Le thème de la Terre Creuse est d’une grande importance et de ce fait, il nous a semblé bon de consacrer un dossier sur le sujet afin de vous donner la possibilité de juger par vous-même !…
Nous tenons à préciser aux lecteurs que les clichés provenant des agences spatiales américaines et européennes que nous allons utiliser ne constituent pas des preuves irréfutables de l’existence de la Terre Creuse. En effet‚ nous pourrions très bien nous poser la question de savoir parmi toutes ces images lesquelles n’ont pas été retouchées et pourquoi sont-elles disponibles dans des magazines ou sur le Net ?… Nous vous demandons donc de rester vigilant‚ même si‚ pour notre part‚ la Terre Creuse est une réalité qui finira bien un jour par se confirmer.
De nombreuses traditions du monde évoquent un lieu souterrain, habitacle caché des « dieux », où ces derniers vivent en secret, loin du regard des Hommes. Dans la littérature sumérienne, l’Abzu représente le monde souterrain de la planète Terre où toutes les eaux se rejoignent pour former une nappe d’eau souterraine. L’Abzu est l’abysse ou l’abîme du monde. La décomposition de ce terme en AB (trou et ouverture) ; ZU (connaissance, sagesse, savoir) nous donne « le trou de la connaissance ou du savoir ». Dans la mythologie sumérienne, l’Abzu est la demeure du « dieu » Enki-Ea, le sage serpent de la création, assimilé à la divinité de la sagesse et au père de l’humanité. C’est en cet endroit qu’il est dit qu’Enki-Ea créa l’humanité avec plusieurs sages-femmes. Toutes ces informations inscrites sur les tablettes d’argile du pays de Kalam (Sumer) sont confirmées, entre autre, par les deux traditions amérindiennes suivantes :
« Nous avons été créés quelque part dans le monde souterrain par le Grand Esprit, le Créateur. Il nous a d’abord créé un, puis deux, puis trois. Nous avons été créés égaux, en unité, vivant de manière spirituelle, là où la vie est éternelle. Nous étions heureux et en paix avec nos semblables ». Tradition des Indiens hopi de l’Arizona, racontée par Dan Katchongva, du Sun Clan – © Hopi Information Network
« Pour les Indiens Nahua, les Maîtres de la Terre habitent le Tlalocan, le royaume qui soutient la Terre. Le Tlalocan est une immense grotte dotée de montagnes, de fleuves et de lacs. Au cœur du Tlalocan se dresse le Xochinkuàuit, l’arbre fleuri. Les Nahua précisent qu’une partie orientale du Tlalocan, porte le nom d’Apan. C’est à cet endroit que viennent toutes les eaux du monde. Ce lieu abonde de champs et de jardins. C’est également à Apan que se trouve la Déesse Mère « qui est à la fois l’embryon et l’être multiple de l’ensemble des sages-femmes ». Pour les Nahua, le Tlalocan est également l’espace rempli d’eau sous la Terre, nommé « le royaume à la lumière dorée » où la musique résonne sans cesse… ». Ancienne tradition aztèque, « Les Paradis de Brume ». Alfredo Lopez-Austin / LES PARADIS DE BRUME – Mythes et pensée religieuse des anciens mexicains, Maisonneuve & Larose, 1997
Représentation de la Terre Creuse par Edmond Halley. Dessin édité en 1692 dans le Philosophical Transactions. |
La première personne à avoir écrit une œuvre complète sur le concept de la Terre Creuse est l’astronome et mathématicien anglais, Edmond Halley (1656-1749). Il fut également le premier homme à avoir essayé d’expliquer les aurores polaires en précisant qu’elles étaient le reflet de la lumière qui éclaire le Monde Souterrain. Tous ses travaux ont été publiés dans « The Philosophical Transactions of the Royal Society of London » et ne furent guère appréciés par les scientifiques de l’époque. Ses travaux ne firent pas grand bruit et aujourd’hui encore, on se souvient davantage de Halley comme l’astronome qui découvrit la comète qui porte son nom, que du philosophe qui a écrit sur les variations magnétiques des pôles, la Terre Creuse et les aurores polaires.
Coupe du globe terrestre selon Symmes. Gravure apparaissant sur la pochette arrière de la réédition de 1885. |
Le 10 avril 1818, l’ancien capitaine de l’infanterie américaine, John Cleves Symmes, envoie un gros paquet de la poste de Saint-Louis, Missouri. Par cet envoi, il souhaite alerter le monde entier; les hommes politiques et l’opinion publique, de sa conviction profonde que « la Terre est creuse, qu’elle est formée de plusieurs sphères concentriques et qu’elle est habitable en son centre ». Sans doute, inspiré des travaux de Sir Edmond Halley, Symmes, déclara dans sa lettre qu’il intitula « TO ALL THE WORLD – Light gives light to light discover ad infinitum », qu’il passerait sa vie entière à prouver cette réalité et qu’il souhaitait, avec l’aide financière de quiconque, entreprendre une expédition dans le centre de la Terre. Par sécurité, il ajouta à sa lettre un certificat médical pour confirmer la pleine possession de ses facultés mentales. Comme on s’en doute, ses déclarations firent l’objet de railleries. Pourtant avec beaucoup d’obstination, Symmes intéressa le sénateur Richard M. Johnson qui déposa devant le Congrès, le 28 janvier 1823, une demande officielle de financement pour le lancement d’une expédition. Mais l’affaire traîna pendant de nombreuses années et fut sans cesse repoussée. En 1826, toutes les notes et articles de Symmes furent publiés dans un livre intitulé : « Symmes’ Theory of concentric Spheres ». Epuisé par un combat sans lendemain, Symmes décéda le 29 mai 1829, hanté par sa conviction d’une Terre Creuse avec une ouverture à l’extrémité de chaque pôle… Toutefois, la théorie de Symmes ne disparut pas avec lui et l’un de ses adeptes, Joseph Reynolds, prit la succession de cette folle entreprise. Il réussit à approcher le secrétaire de l’US Navy, Samuel Lewis Southard, qui trouva le moyen de convaincre le Président John Quincy Adams. Une expédition pour le pôle sud prit la mer le 29 octobre 1829 du port de New York. Malheureusement, elle fut un véritable désastre. Très peu d’informations nous sont parvenues, sauf qu’aucune ouverture n’a été découverte au pôle sud et que les hommes furent sauvés de justesse d’une mort certaine due au froid et à la faim. Ce fut un coup dur à la théorie de Symmes et celle de la Terre Creuse…
Pourtant, cette même année de 1829, le 3 avril, deux hommes, Jens et son fils Olaf Jansen, quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent la direction du nord, longèrent les côtes des îles de Gotland et d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède et le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de la Norvège, les îles Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin, Wijade Bay où ils s’arrêtèrent quelques jours pour pêcher parmi les icebergs.
Début du voyage parmi les icebergs. Dessin de J.A. Williams pour l’édition de 1908. | Une eau fortement agitée fit tanguer le bateau trois heures durant ». Dessin de J.A. Williams pour l’édition de 1908. |
Ensuite, ils reprirent le voyage en direction des côtes de Franz Joseph qu’ils longèrent durant plusieurs jours. Alors, survint un vent glacé favorable qui les dirigea plus à l’Ouest. Après 24 heures de navigation, alors qu’ils envisageaient de rebrousser chemin, ils furent face à l’incroyable : une terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et l’air était tempéré et calme. Ils pêchèrent sur place quelques jours et prirent la décision de continuer leur chemin sans savoir qu’ils iraient de surprises en surprises. En poursuivant leur route, les deux voyageurs se rendirent compte qu’ils voyageaient dans une eau calme, sans iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une inquiétante brume accompagnée d’une eau fortement agitée qui fit tanguer le bateau trois heures durant. Ensuite, quand le temps redevint plus clément, ils remarquèrent qu’ils avaient perdu un tiers des provisions ainsi que leur eau potable. Pendant qu’ils vérifiaient l’état avant du petit bateau, devant eux, à l’horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les surprit beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper d’ici peu. A leur stupéfaction, il n’en fut rien et au contraire, plus ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à l’horizon.
Olaf devant le « Smoking God ». Dessin de J.A. Williams pour l’édition de 1908. |
Il se révéla d’un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs baptisèrent cet astre « le Dieu Brumeux » (the smoking God). Olaf et Jens pensaient depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais leur boussole continuait à pointer droit devant. Alors qu’ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l’eau et fut surpris de constater que c’était de l’eau douce. Très croyant aux Dieux de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu’il ne comprenait pas, il pensa tout de suite à un don d’Odin et de Thor. Le temps et les jours passaient et inexorablement l’étrange soleil montait de plus en plus haut dans le ciel alors que le second soleil (le vrai) se retirait derrière eux au sud-est. C’est aux alentours du début du mois d’août que « le Dieu Brumeux » fut définitivement à son zénith, aux yeux des deux voyageurs. Peu de temps après, ils accostèrent sur une terre verdoyante pleine d’arbres et de végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent les lieux quelques jours et trouvèrent des arbres de très grande taille, des rivières, des lacs. C’est dans cette ambiance subtropicale et démesurée qu’Olaf se souvint d’avoir calculé avec son père que lorsqu’ils mirent pied sur cette terre inconnue, cela faisait pratiquement cinq mois qu’ils avaient quitté Stockholm. Mais leur exploration fut interrompue par l’arrivée d’une étrange embarcation occupée par des hommes de grande taille qui les invitèrent à les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une cité du nom de Jehu où nos deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf précisa que l’activité première de ces « géants » était l’agriculture. Leurs très belles constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La végétation était luxuriante et abondante et des fruits de tous genres poussaient un peu partout en parfumant l’atmosphère d’une odeur délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin étaient aussi gros qu’une pomme. Olaf et son père vécurent une année entière à Jehu. Aidés des gens chez qui ils logeaient et qui étaient d’une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes du dessous qui, selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la possibilité de quitter Jehu et de se rendre à la cité d’Eden pour rencontrer le Haut Souverain du Monde Souterrain. Ils se rendirent donc à Eden, transportés dans un appareil très rapide et silencieux encastré sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d’Eden, selon les dires d’Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui surplombait tout le pays. La citée était entourée d’un gigantesque jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur source dans une fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient les noms suivants : l’Euphrates, le Pison, Le Gihon et l’Hiddekel. Olaf précisa également que les habitants du Monde Souterrain nommaient cet endroit « le nombril du monde ».
Jens, Olaf et le Haut Souverain d’Eden. Dessin de J.A. Williams pour l’édition de 1908. |
Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l’autorisation de visiter les alentours et d’envisager ensuite leur retour à la surface, ce qui leur fut accordé. C’est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de nombreuses contrées (où ils firent la rencontre d’un éléphant de très grande taille) et cités comme Nigi, Delft, Hectea… Ces visites leur apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous comme le fait qu’ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues de palais entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d’au moins 250 personnes créaient de sublimes symphonies. Leurs principales vocations étaient l’agriculture, mais aussi l’horticulture et l’architecture. Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient communiquer entre eux par « les airs » (transmission de pensée), chose que n’arriva pas à s’expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent regagner le monde du dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en haut et cela faisait pratiquement deux ans et demi qu’ils avaient quitté Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur embarcation, la remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur promettant de revenir d’ici un an ou deux. Alors qu’ils s’apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d’Olaf fit la remarque qu’a cette époque de l’année il devait faire nuit dans le Nord et qu’il serait préférable de ressortir par le pôle sud. Ils optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par lequel ils étaient arrivés à l’époque. Toujours d’après Olaf, c’est vers le mois de novembre ou décembre 1831 qu’ils quittèrent la douce chaleur du « Dieu Brumeux ». Peu après, ils commencèrent à apercevoir le soleil à l’extrémité de l’ouverture du pôle sud. Comme pour l’aller, ils essuyèrent une sorte de petite tempête qu’ils ne purent expliquer que par la confrontation de l’air chaud du Monde du dessous et l’air polaire. Pendant deux semaines ils naviguèrent parmi les icebergs. Alors qu’ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur bateau rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut projeté sur la glace. Lorsqu’il se réveilla, avec absolument aucune notion du temps qui s’était écoulé depuis l’accident, il chercha désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de l’iceberg et scruta l’océan, en vain.
Olaf face au Arlington. Dessin de J.A. Williams pour l’édition de 1908. |
Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l’idée de mourir frigorifié, sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de pêche écossais, le Arlington, repéra les mouvements d’Olaf sur la glace. Lorsque l’heureux rescapé raconta brièvement son histoire, le commandant le fit enfermer sous la surveillance du médecin de bord. De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa mère avait rendu l’âme un an auparavant. Il se confia alors à son unique parent vivant pour le persuader de financer une expédition afin de retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de s’intéresser et s’arrangea pour faire signer une pétition pour enfermer son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années !!… A sa sortie, en octobre 1862, alors que son oncle était décédé depuis longtemps, Olaf se retrouva seul et sans ami. Il travailla comme pêcheur pendant les 27 années suivantes, en prenant bien soin de ne parler de son histoire à personne. Finalement, en 1889, Olaf, âgé de près de soixante-dix ans, vendit son bateau et quitta le pays pour se rendre en Amérique du Nord. Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à Los Angeles, le 4 mars 1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson, un nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit, Olaf prit le risque de lui raconter son incroyable odyssée en lui montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit beaucoup Emerson, hormis l’histoire en elle-même, ce fut son désir intense de lui faire partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait absolument connaître la vérité. La simplicité et sincérité d’Olaf poussa Emerson à transmettre à son éditeur Forbes & Compagny, sans trop y croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé sous le nom de « The Smoky God; or, a Voyage to the Inner World ». Le livre fut publié durant l’été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen décéda quelques semaines auparavant. Il ne connut pas les violentes critiques que subit son livre. Mais, malgré tout, Olaf entra dans l’histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. « The Smoky God », suscita un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans des recherches poussées sur le sujet. De même, par la suite, les récits de nombreux explorateurs confirmeront certaines descriptions faites par Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le récit d’Olaf en précisant tout de même qu’à l’époque de la publication de « The Smoky God », le gouvernement américain se procura deux exemplaires du livre.
Au fil des années, les expéditions se sont succèdées, certaines avant même la publication de « The Smoky God ». Voici une liste (non exhaustive) de faits troublants que les explorateurs nous ont ramenés, vous constaterez que de nombreux détails sont étrangement conformes au récit d’Olaf Jansen :
- De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi les Inuits. A la suite de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit : « Il (le Grand Nord) est plus chaud que prévu et ne connaît ni la neige ni les glaces… ».
- En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires d’Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : « 78°17 de latitude Nord. J’ai vu un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées, deux abeilles et deux mouches ». On s’en doute, tous ces insectes vivent normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.
- Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord et l’intérieur de la Terre. Lorsque l’on demande à un Esquimau d’où viennent ses ancêtres, il pointe vers le nord. Les traditions orales des Esquimaux décrivent un pays majestueux baigné d’une perpétuelle lumière, un pays sans nuit. Ces traditions précisent que ce pays a un climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des animaux tropicaux y vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C’est le pays de l’éternelle jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile Victor, dans son récit « Banquise », nous a rapporté une chanson des Esquimaux, chantée à la veillée : « Ils sont grands, ils sont terribles, les hommes de l’intérieur… ».
- L’explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle Nord entre 1833 et 1855 a écrit à l’époque : « Il y a des indices qui montrent clairement qu’il doit y avoir un océan dans le Nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment ».
Illustration de 1882, représentant l’ouverture Nord. - Le commandant Robert Mc Clure a trouvé en Terre de Bank des troncs d’arbres charriés par les glaciers provenant du nord.
- Fridtjof Nansen (1861-1930), fut l’explorateur qui passa sans doute le plus de temps dans le Nord à cette époque, il a écrit : « Devant nous, toujours ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en pleine mer vers le pôle… ». Dans son journal du 3 août 1894, il a écrit : « Nous avons trouvé des traces de renards. Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir… Nous nous sentions comme chez nous ».
- La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement chaque année vers le nord, passant l’hiver on ne sait où et redescendant vers le sud à la saison chaude n’a jamais été expliquée.
- Dépassé le 83ème parallèle nord, il n’y a plus d’iceberg, la mer est calme, recouverte d’eau douce et le climat est étrangement doux.
Peinture montrant un bateau devant le soleil intérieur. - Quelques explorateurs ont découvert, à certains endroits, de la neige multicolore. Des échantillons ont été prélevés et on a découvert que ces couleurs étaient dues à du pollen de fleurs… des fleurs de type inconnu.
- Les aurores polaires, phénomène que l’on ne trouve qu’aux pôles et que l’on n’a jamais expliqué de façon satisfaisante, seraient-elles, comme le pensait Halley, le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? Les photos des aurores polaires de Mars, Jupiter et Saturne, prises par la Nasa sont troublantes et peuvent donner une explication en ce sens (voir plus bas).
« The Interior World ». Carte tirée du livre de William R. Bradshaw « The Goddess of Atvatabar » (1892). | |
Diagramme provenant du livre de Marshall B. Gardner (1920). |
C’est dans ce climat d’incertitude et d’interrogation que plusieurs décennies se sont écoulées sans que d’autres éléments significatifs soient venus compléter l’affaire. Pourtant, à partir du début des années 1900, plusieurs livres sur le sujet furent édités. Parmi eux il faut noter « The Phantom of the Poles », superbe ouvrage de 288 pages de William Reed, géographe de l’Université de New York, sorti en 1906. Son livre est très important, car c’est le premier à compiler à la fois des informations scientifiques et les récits des explorateurs polaires de l’époque. Il fut également le premier à expliquer pourquoi tous les explorateurs n’ont pu et ne pourront jamais atteindre les pôles géographiques pour la raison qu’ils n’existent pas (sur la terre ferme) et qu’ils sont tout bonnement dans les airs. En effet, Reed estima, en accord avec les différents récits des explorateurs, dont celui d’Olaf Jansen, que la Terre doit commencer à s’incurver à partir de 70°, 75° des latitudes Nord et Sud, ce qui signifie que de nombreux explorateurs se seraient aventurés sur les extrémités de l’ouverture sans le savoir. Un autre livre est paru en 1913 : « A journey to the Earth’s Interior, or, Have the Poles Really Been Discovered » de Marshall B. Gardner. Son livre fut révisé et réédité en 1920 en plus grand tirage et ne compta pas moins de 456 pages entrecoupées de nombreux diagrammes et illustrations. Comme Symmes, Gardner voulait alerter le monde entier et envoya plusieurs copies à des congressistes et à d’imminentes personnes en Europe. A part Sir Arthur Conan Doyle (le créateur de Sherlock Holmes), personne ne répondit vraiment à Gardner. Toutefois, vu le grand nombre d’exemplaires envoyés, la presse américaine fit de nombreux articles en dénigrant le travail de Gardner et en le comparant à du Symmes réchauffé… Son livre relança tout de même la polémique et pour preuve, aujourd’hui encore, comme cela peut se vérifier dans certaines revues et dossiers, le livre de Marshall B. Gardner est souvent cité et ses illustrations régulièrement utilisées pour discréditer le thème de la Terre Creuse.
Pourtant, c’est peu après la deuxième guerre mondiale, en 1947, alors que des bruits couraient que les Nazis se seraient intéressés au sujet et qu’ils auraient même envoyé des hommes aux pôles, le 19 février, un homme va lui aussi entrer dans la légende de la Terre Creuse. Mais contrairement aux idées reçues, son épopée commença bien avant.
L’histoire de l’amiral Richard E. Byrd est assez simple si on s’en tient à la version officielle, mais si on creuse d’avantage les faits grâce à son journal personnel, elle devient à la fois fascinante, pleine de rebondissements et de mystères. En tout cas une chose est sûre, avant la Deuxième Guerre Mondiale, à une époque où les évènements étaient moins scrupuleusement contrôlés qu’aujourd’hui, le thème d’une Terre Creuse ressemblait plus à une curiosité qu’à une réalité. C’est à partir de 1947, avec apparemment les découvertes qui s’en sont suivies, que Richard E. Byrd sera tenu au secret et que le thème de la Terre Creuse deviendra, nous verrons plus loin pourquoi, LE SUJET ultra secret de l’époque, et il l’est encore aujourd’hui.
Après avoir servi loyalement sa patrie comme pilote d’avion durant la Première Guerre Mondiale, l’Américain Richard E. Byrd, à partir de 1924, prit le commandement d’un petit détachement d’aviation navale en vue d’une expédition à l’Ouest du Groenland. Cette mission dans le Grand Nord lui donna l’ambitieuse idée d’être le premier à voler au-dessus du pôle Nord. Le 9 mai 1926, il prit place dans un monoplace de type Fokker 3 et s’envola de King’s Bay. Il a dit de cette expédition : « Des contrés inconnues, droit devant nous, nous expérimentions l’incomparable satisfaction de chercher de nouvelles terres. Lorsque nous nous sommes approchés du pôle, le temps et la direction sont devenus sens dessus dessous… ici et là, au lieu d’une étendue de glace, apparut une séparation marquant le début d’une eau vert bleue. A un moment donné, méprisé par la distance, parmi des nuages flous en formation basse, le haut des montagnes d’un pays lointain… » A son retour aux Etats Unis, Richard E. Byrd est devenu un héros national. On le fit contre-amiral et il reçut une médaille d’honneur. Mais déjà un doute planait sur ce qu’avait vu Byrd, car son témoignage d’une mer sans iceberg débouchant sur une terre inconnue rappela fortement les descriptions qu’ont fait des navigateurs par le passé. A l’automne 1928, Byrd annonça qu’il préparait un nouveau voyage « aux confins de la terre », mais cette fois-ci dans les régions inconnues de l’Antarctique. Il fit une telle publicité qu’il réussit à obtenir un soutien financier de la part de Ford et Rockefeller. Un déluge de donations le submergea, en tout plus de 400 000 dollars. Avec tout cet argent, il renouvela totalement son équipement. L’expédition prit le large et s’établit en bordure de la mer de Ross. Byrd baptisa sa nouvelle base « Little America ».
Richard E. Byrd |
L’aventure prit un nouveau départ le 29 novembre 1929. Comme à son habitude, Richard E. Byrd, fit à nouveau le compte rendu de son expédition et ne put s’empêcher de jouer avec les mots : « Ce point imaginaire qu’est le pôle Sud, est un endroit déroutant. Tous les méridiens convergent ici… Les directions, telles que nous les connaissons habituellement, ne veulent rien dire. Pour toute personne voyageant dans le sens du Nord ou du Sud, il lui sera impossible de marcher en ligne droite et de garder la même direction. Sa direction aura tendance à changer notablement chaque minute; pour rétablir sa direction d’origine, il devra se forcer à suivre une route en spirale… » Mais aujourd’hui, une polémique se dégage au sujet d’un petit reportage filmé qui aurait été projeté dans de nombreux cinémas des États-Unis, cette même année de 1929. Dans son livre « The Hollow Earth Enigma », Alec Maclellan fait mention du témoignage de Miss Dorothy E. Graffin de New York. Elle se souvient très bien avoir vu ce reportage dans les actualités filmées qui passaient au cinéma avant le film. Ce jour-là, elle était au White Plains de New York, accompagnée de sa sœur. Aujourd’hui personne ne mentionne ce documentaire que, pourtant, plusieurs centaines d’individus ont dû voir à l’époque. Dorothy se rappelle que ce reportage de 1929, narrait l’incroyable découverte que fit l’amiral Byrd à l’intérieur de la Terre, au pôle Sud. Le reportage était accompagné de la voix de Byrd en personne qui s’exclamait en présence de l’incroyable. Alors qu’il survolait un paysage inconnu, il s’approcha d’un lac entouré de conifères et aperçut un énorme animal se déplaçant parmi les arbres. Byrd dans son style un peu lyrique, le compara à « une montagne de charbon étincelant de diamants » !!? Aujourd’hui, on s’en serait douté, ce reportage a totalement disparu des archives et parait n’avoir jamais existé … L’amiral Byrd retourna à Little America, en 1933. Entre mars et août 1934, il passa cinq mois, seul dans une hutte transformée en observatoire météorologique, à 125 miles de Little America. Subissant une température de -60°, il fut rapatrié et sauvé d’une mort certaine. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Byrd fut rattaché en tant que membre chef des opérations navales.
Carte de l’Antarctique montrant les différents vols de Richard Byrd, fin 1929. |
En 1946, Richard Byrd fut chargé d’un nouveau programme du nom d’ »Operation High Jump ». Sa mission consistait à poursuivre l’élaboration des cartes des pôles Nord et Sud, mais il lui fut également demandé de vérifier si des Nazis ne se seraient pas « égarés » dans le coin. En 1947, avant d’entamer une nouvelle mission dans l’Arctique, Byrd dira à la presse : « J’aimerais voir ce pays derrière le pôle (Nord). Cet endroit est le centre du Grand Inconnu ». Selon les sources officielles, l’expédition fit un vol de sept heures, ce jour du 19 février 1947. Mais, étrangement, lui qui aimait parler de ses exploits à la presse, ne dit mot à quiconque de son voyage, cette fois-là. D’ailleurs, son comportement changea singulièrement à partir de cette date et pratiquement aucune information ne filtra. C’est chose acquise aujourd’hui, le Pentagone le mit au secret militaire et lui confisqua son carnet de vol. Par ce fait, il lui fut interdit de s’exprimer en public. Le doute plana sur cette histoire pendant près d’un demi-siècle et c’est finalement à la fin des années 1990 que ressurgit le fameux carnet de vol. Alec Maclellan en parle dans son livre en indiquant que « The Hollow Earth Society of Australia » a obtenu une copie de son journal personnel qui reprend les notes de son carnet de vol. En voici de très larges extraits : « Je dois écrire ce journal en secret. il concerne mon vol du 19 février 1947 dans l’Arctique. Maintenant vient le temps où la rationalité de l’homme doit se flétrir dans l’insignifiance et il nous faut accepter l’inévitable vérité. Je ne suis pas libre de vous dévoiler la documentation suivante. Elle ne verra peut-être jamais le jour auprès d’un public rigoureux, mais je dois faire ici mon devoir envers toute personne qui lira ces lignes un jour. Dans l’espoir que la cupidité et l’exploitation d’un certain type de personne ne pourra plus longtemps dissimuler la vérité ».
Richard E. Byrd. |
FLIGHT LOG – CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. « Tous les préparatifs ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère turbulence est notée dans la direction de l’Est à une altitude de 2321 pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent d’arrière s’accroît, légers réglages de contrôle, les performances de l’avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige en-dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires. Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et retournons vers orientation d’origine. Contrôle de la position établie avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n’est pas une illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n’avais jamais vu auparavant. Changement d’altitude, 2950 pieds. Affrontons une nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagnes… Au-delà la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui cloche et d’anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope oscille d’arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C’est vert avec de la mousse ou une sorte de d’herbes très dense. La lumière est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau sur la gauche en direction d’un gros animal ou quelque chose de semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C’est incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l’altitude de 1000 pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l’animal – c’est définitivement bien un mammouth… Rencontrons d’autres collines vertes. La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du paysage est plus haut que la normale, si je puis m’exprimer ainsi. Droit devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C’est impossible ! L’avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d’étranges types d’appareil, ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant je peux voir leur insigne. C’est un type de swastika. C’est incroyable ! Où sommes-nous ? Que s’est-il passé ? Je tire à nouveau sur les commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte d’étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : « Bienvenue dans notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres ». Je note que nos moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l’emprise d’une étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est amorcée et l’avion vibre comme s’il était sur un monte-charge invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J’ajoute en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs hommes s’approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les nuances de l’arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s’approchent de nous. J’entends une voix me commandant d’ouvrir la porte. J’exécute ». Fin du carnet de vol.
Ici s’achève le carnet de vol de Richard Byrd. Pourtant, la suite de son histoire continue dans son journal personnel et Byrd l’écrit de mémoire, car il ne l’a pas consigné par écrit, à l’époque. Mais, comme l’explique Alec Maclellan, les choses se « gâtent » par la suite. En effet, la suite du récit rend perplexe de nombreuses personnes, même les plus fidèles au thème de la Terre Creuse. Selon eux, son contenu sent le souffre, au point de douter aujourd’hui de l’authenticité des notes, du moins de la partie en question. En effet, cette histoire de machines ayant la forme d’un disque sur lesquelles figurait le symbole du swastika (plutôt connu sous le nom de croix gammée) a laissé plus d’une personne assez perplexe. Comme vous le verrez, le fait que les intra-terrestres utilisèrent certains mots allemand, ne fit qu’augmenter l’extrême suspicion autour de cette affaire !
Afin de dissiper tout malentendu, nous souhaitons préciser et vous rappeler que le swastika est un symbole antique très sacré. En sanscrit « Su-Asti » veut dire « bien-être » (Su = bien, équivalent du Greque « Eu » et Asti = être, équivalent du Greque « Estô »). Swastika veut dire « ce qui est bien » (le ka n’est qu’un suffixe). Chez les Indiens Hopi, il représente le symbole de leurs migrations sur le continent américain et chez le reste des Amérindiens, il est un signe de fraternité. A l’origine, ce symbole n’a absolument rien à voir avec l’Allemagne Nazi. Hitler s’est emparé du swastika, car il était féru de mysticisme, de symbolisme et de mythologie. De toute évidence, il s’intéressait de près à la civilisation intra-terrestre et à ce sigle qui, sans nul doute, n’ont absolument rien à voir avec les actes d’extrême barbarie dont firent preuve les Nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Lors d’un de ses voyages au Tibet, les moines tibétains, n’ont-ils pas prévenu Hitler que s’il utilisait le swastika de façon négative et destructive, il se retournerait contre lui ? Les quatre branches du swastika représentent également les quatre différentes positions de la Grande Ourse dans son mouvement de révolution autour de l’axe polaire. Dans de nombreuses traditions, il représente aussi la roue du temps. C’est acquis aujourd’hui, le swastika est un symbole millénaire, bien plus ancien que la croix chrétienne et sans aucun doute le symbole utilisé par pratiquement toutes les grandes civilisations de l’antiquité. En effet, les swastika et sauvastika (swastika inversée) sont présents sur l’ensemble du continent américain, au Tibet, en Sibérie, en Afrique, au Portugal, en Grèce, en Phénicie (Asie antérieure), en Corée, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Japon, en Inde, dans tous les pays Celtiques d’Europe et même en Israël, à Jérusalem, où on a découvert des lampes d’argile ornées de ce symbole… Mais, revenons plutôt à la suite du récit et laissons R. Byrd s’exprimer dans son journal personnel :
Dessin de Franc Lloyd Wright 1923 – « Alice Millard House ». |
« A partir de maintenant, j’écris ici tous les événements qui survinrent, de mémoire. Cela défie l’imagination et se confinerait à la folie si cela ne m’était pas vraiment arrivé. L’opérateur radio et moi nous approchons de l’appareil et sommes reçus de la plus cordiale manière. Nous montons alors sur une petite plate-forme mobile de transport sans roues. Elle nous amène avec grande rapidité vers la ville scintillante. Comme nous approchons, la ville semble être construite en cristal. Bientôt, nous arrivons vers un grand bâtiment qui est d’un type que je n’ai jamais vu auparavant. Il paraît être tiré directement des croquis de Franc Lloyd Wright ou peut-être mieux encore d’un film de Buck Rogers. On nous offre un certain type de breuvage tiède qui avait un goût qui ne ressemble à rien de connu. Il est délicieux. Au bout de dix minutes, deux de nos merveilleux hôtes viennent nous rejoindre et annoncent que je dois les accompagner. Je n’ai pas d’autres choix que de m’exécuter. Je quitte mon opérateur radio. Nous marchons sur une courte distance et pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur. Nous descendons pendant quelque temps, la machine s’arrête et la porte de l’ ascenseur glisse silencieusement vers le haut. Puis nous suivons vers le bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui semble émaner des murs. Un des êtres nous fait signe de nous arrêter devant une grande porte. Sur la porte se trouve une inscription que je n’arrive pas à lire. La grande porte glisse en s’ouvrant sans bruit et on me fait signe d’entrer. Un de mes hôtes parle. « N’ayez aucune crainte, Amiral, vous allez avoir une audience avec le Maître… ». Je marche à l’intérieur et mes yeux contemplent la belle coloration qui semble remplir la pièce. Alors je commence à voir les alentours. Ce qu’accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence. Ceci est en fait trop beau et merveilleux à décrire. C’est exquis et délicat. Honnêtement, je ne pense pas qu’il existe un terme humain qui puisse le décrire dans tous ses détails. Mes pensées sont interrompues d’une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité mélodieuse : « Je vous souhaite la bienvenue en notre domaine, Amiral ». Je vois un homme avec des traits délicats et avec la marque des années sur son visage. Il est assis près d’une longue table. Il m’invite à m’asseoir sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il rassemble le bout de ses doigts et sourit. Il parle moelleusement et me transmet ce qui suit : « Nous vous avons permis, Amiral, d’entrer ici parce que vous êtes de caractère noble et connu dans le Monde de la Surface ». Le Monde de la Surface, j’en eus à moitié le souffle coupé ! « Oui » fut la réponse du Maître en souriant : « Vous êtes dans le domaine des Arianni, le Monde Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission, et vous serez escortés prudemment vers la surface et au-delà d’une certaine distance. Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi vous avez été convoqué ici. « Notre intérêt commença avec raison, juste après les explosions atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, au Japon. A cette alarmante époque, nous avons envoyé nos Flügelräder (roues ailées en allemand) à la surface pour enquêter sur ce que votre race avait fait. Ceci est, bien sûr, de l’histoire ancienne maintenant, mon cher Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous n’avons jamais interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais, maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un certain pouvoir, qui ne revient pas aux humains, à savoir : l’énergie atomique ! Nos émissaires ont déjà livré des messages aux puissances de votre monde et, cependant, elles n’en tiennent pas compte. Maintenant, vous avez été choisi afin d’attester ici que notre monde existe. Vous voyez, Amiral, notre culture et notre science sont en avance de plusieurs milliers d’années sur celles de votre race ». Je l’interrompis : « Mais qu’ai-je à voir avec tout ceci, Monsieur ! » Les yeux du Maître semblèrent me pénétrer profondément et après m’avoir analysé pendant un moment il répondit: « Votre race a maintenant atteint le point de non retour, car il y en a certains parmi vous qui pourraient détruire votre propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur prétendu pouvoir. » J’acquiesçais et le Maître continua: « En 1945 et par la suite, nous avons essayé de contacter votre race, mais nos efforts n’ont rencontré qu’hostilité et nos vaisseaux furent mitraillés. Oui, et même poursuivis avec malice et animosité par vos avions de combat. Aussi, maintenant, je vous le dis à vous mon fils, il y a un grand orage qui se concentre sur votre monde, une fureur noire qui subsistera pour beaucoup d’années. Il n’y aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il n’y aura aucune protection de la part de votre science. Cette fureur fera rage jusqu’à ce que chaque fleur de votre culture soit piétinée et que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos. Votre récente guerre n’était seulement qu’un prélude de ce que doit encore advenir à votre race. Nous ici, le voyons plus clairement à chaque heure. Pensez-vous que je me trompe ? » « Pas du tout » répondis-je. « Il est déjà arrivé autrefois, que ces sombres périodes viennent et subsistent pendant plus de cinq cents années. Oui, mon fils ! » reprit le Maître : « Les périodes sombres qui viendront maintenant pour votre race couvriront la Terre comme un voile, mais je crois qu’une certaine partie de votre peuple traversera cet orage au-delà de ce que je ne peux exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde renaissant des ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et légendaires et qui seront ici, mon fils, grâce à notre sauvegarde. Quand ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre culture et votre race à revivre. Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de la guerre et de ses conflits et après ce temps, certains points de la culture et la science de votre race réapparaîtront de nouveau. Vous, mon fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui confier ce message ! »
Illustration de Hubert Rogers – 1947. |
Avec ces derniers mots notre réunion sembla arriver à son terme. Je restais un moment comme dans un rêve, mais, une fois de plus, je savais que tout cela était la réalité et pour une raison étrange, je me prosternais légèrement, soit par respect ou soit par humilité, je ne saurai le dire. Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes magnifiques qui m’avaient amené ici, se situaient encore à mes côtés. « Par ici, Amiral, » mentionna l’un d’entre eux. Je me retournais une fois de plus avant de partir et regardais en arrière vers le Maître. Un sourire doux était gravé sur son visage ancien et délicat. « Adieu, mon fils ! » Il parlait et avait le geste exquis et svelte qui donne une impression de paix. A cet instant notre réunion fut véritablement terminée. Rapidement, nous sommes retournés jusqu’à la grande porte de la chambre du Maître et une fois de plus nous priment l’ascenseur. La porte glissa silencieusement vers le bas et nous fumes immédiatement remontés. Un de mes hôtes dit encore : « Nous devons maintenant faire vite, Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus longtemps dans votre emploi du temps et vous devez retourner porter son message à votre peuple. » Je ne dis rien, tout cela était tellement incroyable et une fois de plus, mes pensées furent interrompues quand nous nous sommes arrêtés. J’entrais dans la pièce et retrouvais mon opérateur-radio. Il avait une expression anxieuse sur son visage. Comme j’approchais, je lui dis : « Tout est OK, Howie, tout est OK ». Les deux êtres nous dirigèrent vers le véhicule qui nous attendait, nous y sommes montés et nous nous retrouvâmes bientôt à bord de notre avion. Les moteurs tournaient au ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever un certain caractère d’urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée, l’avion fut immédiatement soulevé par cette force invisible jusqu’à ce que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds. Deux appareils nous escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre indicateur de vitesse n’enregistrait aucune information, bien que nous nous déplacions à une allure très rapide. Vint alors un message radio. « Nous vous quittons maintenant, Amiral, vos appareils de contrôle sont libérés. Auf Wiedersehen ! » (au revoir en allemand) Nous voyons encore un moment les Flügelräder disparaître dans le ciel bleu pâle. L’avion soudainement plonge comme s’il était pris dans un étroit trou d’air pendant un moment. Nous réussissons rapidement à le contrôler. Nous ne parlons pas pendant un certain temps, chaque homme entretient ses pensées. Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et de neige et sommes approximativement à 27 minutes du camp de base. Nous les appelons, ils répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont normales… normales. Le camp de base exprime son soulagement pour le rétablissement du contact. Nous atterrissons doucement au camp de base. J’ai une mission… » La suite des aventures de l’amiral Byrd peut se lire dans son journal personnel, l’événement est daté du 11 mars 1947 : « Je viens juste d’assister à une réunion avec le haut personnel au Pentagone. J’ai fait le compte rendu complet de ma découverte et transmis le message du Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été avisé. Je suis maintenant retenu depuis plusieurs heures. Six heures trente-neuf minutes pour être exact. J’ai été intensément interrogé par des forces hostiles et une équipe médicale. Cela a été un véritable supplice. Je suis placé sous le contrôle strict de l' »international security provisions of the United States of America ». Il m’a été ordonné de garder le silence et de ne parler à quiconque de ce que j’ai vu. Incroyable ! Il m’a été rappelé que je suis un militaire et que je dois obéir aux ordres ».
Carte de l’Antarctique montrant les différents vols de Richard Byrd, entre 1955 et 1956. |
En 1955, il fut donné l’ordre à Byrd de « poursuivre son relevé topographique » au pôle Sud. Avant de partir pour l’Antarctique, en novembre 1955, Richard Byrd tenu par le secret militaire, dit tout de même à la presse : » C’est la plus importante expédition de l’histoire mondiale… ». Le 5 février 1956, de nombreux journaux ont relaté le communiqué fait quelques jours auparavant de la base de Little America : « Le 13 janvier, des membres d’une expédition américaine ont entrepris un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se trouve à 400 miles (640 km) à l’ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle ». Comme le fait si bien remarquer Maclellan dans son « The Hollow Earth Enigma », un rapide regard sur une carte de l’Antarctique permet tout de suite de relever l’énormité du communiqué. En effet, il est totalement impossible de traverser une distance de 2300 miles (3680 km), dans n’importe quelle direction que ce soit, sans se retrouver les pieds dans la mer, à moins de rentrer dans la Terre ! A son retour du pôle Sud, le 13 mars, Byrd ne pouvant parler librement, fit le communiqué suivant à la presse : « L’expédition actuelle a ouvert de nouveaux territoires, ce continent merveilleux dans le ciel, le pays du secret éternel ».
Quelques semaines avant de mourir, Richard Byrd a écrit les lignes suivantes dans son journal personnel, daté du 24 décembre 1956 : « Ces dernières années depuis 1947, n’ont pas été agréables. J’écris maintenant pour la dernière fois dans ce singulier journal. Pour le clôturer, je dois indiquer que durant toutes ces années j’ai fidèlement tenu cette affaire en secret, comme cela me l’a été ordonné. Ceci à l’encontre totale de mes valeurs morales. Maintenant, je sens venir sur moi la longue nuit, mais ce secret ne mourra pas avec moi, la vérité triomphera comme toujours. C’est le seul espoir pour toute l’humanité. Je l’ai vu et cela a stimulé et libéré mon esprit. J’ai fait mon devoir envers l’ensemble de la monstrueuse industrie militaire. La longue nuit de l’Arctique prend fin maintenant, la lueur du soleil de la vérité brillera une nouvelle fois et ceux qui inspirent les ténèbres tomberont dans leur envol. Ceux, pour qui j’ai vu le pays derrière les pôles, le centre du grand inconnu ». Admiral Richard E. Byrd. United States Navy.
Richard Byrd décéda le 11 mars 1957 à Boston. Les autorités lui rendirent un tel hommage qu’il fut définitivement élevé au rang de héros national. Richard Byrd fut enterré au cimetière d’Arlington avec tous les honneurs militaires.
Ici s’achève le compte rendu des découvertes et événements historiques concernant le thème de la Terre Creuse et des régions polaires.
Chers lecteurs, merci à vous d’avoir lu ces lignes jusqu’ici. Cela prouve que vous portez un certain intérêt à cette énigme. Nous espèrons que les informations et documents qui vont suivre satisferont votre patience et votre curiosité. La grande majorité d’entre eux émanent des livres cités dans la bibliographie, à la fin de ce dossier. D’autres sont tirés de revues et dossiers concernant l’Arctique et l’Antarctique. D’autres encore, proviennent des satellites tournant autour du globe (photographies disponibles sur de nombreux sites sur le net). La source des documents utilisés sera toujours indiquée. Certains d’entre eux sont très difficiles à obtenir pour les raisons que vous imaginez. Le thème de la Terre Creuse est un thème très controversé mais pourtant toujours d’actualité. Néanmoins, nous pensons que les autorités révèleront, petit à petit, la vérité car le Monde change et les Hommes évoluent. Comme Abraham Lincoln l’a dit : « On peut tromper tout le monde pendant un certain temps et certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper tout le monde éternellement » (in Yellow Book N° 6).
Cette histoire est-elle une VERITABLE FUMISTERIE ou bien, comme le pensent beaucoup d’autres, le « WORLD’S TOP SECRET » ? A vous seul de juger !!!… Au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.
Photographie à la verticale du pôle Nord, réalisée par le satellite ESSA-3 en 1967. |
Les années soixante-dix relanceront le thème de la Terre Creuse. Tout d’abord par la diffusion de plusieurs photographies du pôle Nord prises par des satellites météorologiques. Le cliché joint a été pris officiellement le 6 janvier 1967 par le satellite de l’US Environmental Science Service Administration, ESSA-3. Cette remarquable photographie est une photo dite « composite », c’est-à-dire un montage composé de plusieurs photos pour n’en faire qu’une seule. Généralement, les satellites n’étant qu’à quelques centaines de kilomètres d’altitude au-dessus de la planète, ils ne peuvent pas photographier la Terre dans son ensemble, d’où ce procédé photographique qui prend habituellement plusieurs jours pour obtenir une telle image. Le satellite ESSA-3 a pris en tout, plus d’un million et demi de clichés. Sur cette photographie nous voyons très bien l’ensemble des nuages autour du pôle, aspirés progressivement dans l’énorme trou qui devrait faire 1400 miles de diamètre, selon les spécialistes. Cet élément significatif confirme bien l’idée d’une Terre bombée progressivement vers l’intérieur de la Terre, au pôle Arctique. La photographie suivante est dans le même esprit et provient du satellite ESSA-7. Elle est officiellement la toute première photographie publiée, montrant le trou du pôle Nord (publiée avant celle de l’ESSA-3). Elle daterait du 23 novembre 1968. Vous remarquerez que nous émétons des réserves quant aux dates communiquées des clichés. En effet, le 6 janvier et le 23 novembre sont des dates où les régions du cercle polaire se trouvent dans l’obscurité. Ce n’est pas le cas de ces deux photographies.
|
||||
Photographies à la verticale du pôle Nord, réalisées par le satellite ESSA-7 en 1968. |
L’authenticité de ces deux images n’est pas à remettre en cause, car elle a été scrupuleusement vérifiée et l’US Environmental Science Service Administration n’a pas essayé de discréditer son authenticité. Par contre, il a été précisé que parmi les 39953 clichés de l’ESSA-7, celui-ci serait le seul à montrer cette « anomalie ». Cette photographie est très intéressante car, cette fois-ci, il n’y a aucun nuage aux alentours du pôle Nord. A la stupéfaction générale, les contours de l’ouverture sont très nets. La photo de l’ESSA-7 a été publiée la première fois en juin 1970 dans le magasine américain « Flying Saucers » et a fait le tour du monde. En toute franchise, et malgré sa forte popularité auprès des spécialistes de la Terre Creuse, ce cliché me pose un problème. Les contours du trou sont trop nets à mon goût et ne montrent pas de courbure du sol vers l’intérieur de la Terre comme cela doit être le cas au pôle Nord. L’autre cliché qui l’accompagne, est également tiré de l’ESSA-7, mais c’est une image traditionnelle du pôle Nord, avec des nuages au-dessus.
Série de photographies du pôle Nord, provenant du satellite ATS 3 (1973). |
Cette superbe série de photographies provient du satellite de la NASA, l’ATS 3. En 1977, la NASA aurait ordonné la destruction de 4500 clichés pris par ce satellite, prétendant que ces images n’avaient « aucune valeur météorologique ». Sur ces clichés, faisant sans doute partie des mille photos sauvées de la destruction, on voit très bien différentes dépressions atmosphériques prises sur plusieurs mois au-dessus du pôle Nord. Comme pour l’image de l’ESSA-3, des masses d’air et des nuages tourbillonnent autour de l’ouverture du pôle. Cette fois-ci, on a l’impression de voir une extension et contraction des nuages au-dessus du trou béant. Dans le lot, on voit très bien que les clichés du côté droit ont été pris en période de nuit polaire. Par contre, comme pour les images de l’ESSA-3 et de l’ESSA-7, les dates sont à nouveau incohérentes. En effet, si on zoome sur les petites étiquettes sous chaque cliché, on se rend compte que les photographies du côté gauche dateraient de janvier à mars et que celles du côté droit, de mai à juin, ce qui est totalement impossible… Il y a donc définitivement un problème sur les dates.
Ce sont à notre connaissance, les seules photographies disponibles, montrant véritablement une ouverture polaire (elles sont toutes disponibles sur le net, sur différents sites américains). Il existe pourtant d’autres clichés comme ceux tirés des missions d’Apollo 11, 16 et 17. Nous avons eu en main ces photographies, mais nous estimons qu’elles ne prouvent rien. Nous aurions pu les ajouter à ce dossier, mais à part montrer de vagues dépressions atmosphériques dans un coin du globe, elles n’apportent rien de probant.
Qu’en est-il du pôle Sud ? A part le récit de Jansen, quelques indices rapportés par des explorateurs et les explorations du malheureux Byrd, nous n’avons aucun cliché d’époque du pôle Sud. Nous insistons bien sur le mot « d’époque » car bien entendu, aujourd’hui, nous disposons de superbes images de l’Arctique et de l’Antarctique, mais, selon de nombreux spécialistes, elles seraient toutes retouchées.
L’Arctique d’après le satellite Clementine. | L’Antarctique photographiée par le satellite RADARSAT-1 en octobre 1997. En rouge : les contours de la banquise de Ross. En jaune : les contours de l’ouverture selon les images d’ERS (voir ci-dessous). |
Ci-joint, deux très beaux clichés récents, pris par les satellites Clementine et RADARSAT-1. Bien entendu, ces deux spécimens sont en couleur et « à peine informatisée », c’est plus beau que nature ! Nous en revenons tout de même à notre première question, et le pôle Sud ? La question resta en suspens pendant de nombreuses années. L’absence de photographie empêcha toute étude réelle sur une cavité qui existerait au pôle Sud. A part de vagues indices nous laissant penser que la cavité du Sud serait moins grande que celle du Nord, le mystère resta entier pendant très longtemps…
Pourtant, en juin 1992, le magazine français CIEL ET ESPACE, consacra un dossier complet sur « Le vrai visage de la Terre ». En effet, le dossier expliquait : « De vastes régions du globe sont encore largement inexplorées, en particulier dans l’Antarctique. Surprise : le Groenland et le continent blanc lui-même ont révélé au radar du satellite ERS de grandes différences de relief par rapport à la cartographie traditionnelle. Sur ces images, le relief de la Terre antarctique est reconstitué d’après les données fournies par le satellite européen. Différences d’altitude découvertes par ERS : plus de 500 mètres ! ». Plus loin, on pouvait lire : « ERS a mis en évidence d’importantes inexactitudes dans les actuelles cartes du relief du continent antarctique… ».
A – L’Antarctique vue de face selon les clichés établis par le satellite ERS en 1992. La banquise de Ross est inexistante et une monumentale dépression perfore le continent blanc. | |
B – L’Antarctique vue de profil selon les clichés établis par le satellite ERS-1. Le radar digital elevation model (DEM) se termine à 81.5 degrés de latitude sud. Au-delà se trouve sans doute la véritable ouverture. | |
C – L’Antarctique vue de dos selon les clichés établis par le satellite ERS. |
Voici les trois images du continent Antarctique‚ rectifiées par le satellite ERS. Comme vous pouvez le constater‚ un trou béant‚ à la limite effrayant‚ perfore le continent blanc. Ce qui est totalement étonnant c’est à la fois sa taille (1/3 et demi par rapport au continent) et son emplacement. Nous avons comparé ces images en trois D avec une carte traditionnelle. La dépression débuterait à l’emplacement de ce qui est habituellement nommé la banquise de Ross‚ précisément devant la mer de Ross. De toute évidence‚ en vue des images de l’ERS‚ le gigantisme de la dépression dépasse de loin cette simple « banquise ». L’affaissement englobe pratiquement la totalité du quatre-vingtième parallèle de l’hémisphère Sud. Vérifiez et comparez‚ vous-même‚ sur une carte. Du coup‚ les chaînes montagneuses suivantes : Royal Society‚ Worcester‚ Britannia‚ Churchill‚ Queen Elisabeth‚ Queen Alexandra‚ Commonwealth‚ Queen Maud‚ et celle du Wisconsin‚ semblent acculées contre le Queen Maud Land et reculent ainsi de près de 1400 kilomètres ! Vérifiez et comparez par vous-même. Ce qui est également étrange sur les images de l’ERS‚ c’est effectivement‚ comme l’a souligné le magazine français‚ le relief de l’Antarctique. L’ensemble du continent est sévèrement abrupt. Il y va de même pour la cavité‚ surtout sur son côté nord (les fameuses chaînes montagneuses). Nous ne savons pas du tout s’il faut prendre les images telles quelles‚ car n’oublions pas qu’elles ont été traitées informatiquement. On a l’impression de voir une image hyper condensée de l’Antarctique. En janvier 2006‚ le scientifique Gerry Zeitlin‚ à qui nous devons le magnifique dossier sur l’ouvrage « Le Secret des Etoiles Sombres » (voir lien sur page d’accueil)‚ nous a contacté pour nous faire connaître son avis sur cette étrange cavité. Il est important pour nous de vous le transmettre : « Les images produites par l’ERS-1 présentent les reliefs de la plaque de glace de l’Antarctique jusqu’à -81.5 degrés de latitude sud. La présence de ce trou abrupte résulterait simplement de la limite des données exécutées par l’ERS-1 ». Nous ne pouvons que constater cette évidence. Nous relèverons toutefois que le pôle est finalement une fois encore subtilement annihilé. Pourquoi ? Parce que selon toute logique‚ l’ouverture sud se trouverait un peu plus loin au-delà. La cohérence voudrait également que la terre se courbe progressivement vers l’intérieur dans ces parages.
A – Mission Clementine. Photo composite du pôle Sud de la Lune. |
Nous allons maintenant passer aux autres planètes du système solaire. Vous ne voyez pas trop le rapport ? Vous allez vite comprendre. Commençons par notre compagne la plus proche, la Lune. Voici une très belle photographie du pôle Sud de la Lune, nous allons éviter cette fois-ci de longs commentaires parce que vous êtes maintenant bien rodés. Vous commencez à piger le truc ? Non ?
B – Mission Clementine. Photographie d’un cratère éclairé. | |
C – Mission Clementine. Photographie de plusieurs cratères éclairés. |
Alors, regardez ces deux autres photographie (B et C). Il paraît que la lune est truffée de cratères, n’est ce pas ? Certains de ces cratères ont la réputation d’être très profonds, mais est-ce au point d’avoir perforé la fine croûte de la Lune ? Sinon comment expliquer ces étranges lumières qui en sortent. Personne n’en parle officiellement, pourquoi ? Il y a bien eu des tentatives d’explications, nous en avons trouvé une dans un « Terre Sauvage » de 1999 (mieux vaut tard que jamais, car ce phénomène n’est vraiment pas nouveau, en effet, de nombreux astronomes notèrent, par le passé, des sources lumineuses importantes dans des cratères comme ceux de Platon, d’Aristarcus, d’Erasthothènes, de Littrow et bien d’autres). Mais nous vous laissons lire l’article, ça vaut le détour : « LA LUNE A DES VAPEURS. De mini-geysers de poussière qui brillent à la surface de la Lune, telle est la découverte d’Audouin Dollfus, un astronome parisien. Il s’agirait de jets de gaz d’oxyde d’azote expulsés par le sol lunaire. Entraînant avec eux de la poussière scintillant dans les rayons du soleil, ils apparaissent alors bien visibles dans les télescopes des astronomes, ce qui prouve que l’activité de la Lune n’est pas si nulle ». Les scientifiques sont décidément prêts à tout pour expliquer des phénomènes dont, étrangement, personne ne parla à l’époque des nombreuses missions Apollo… Il y a cependant une autre hypothèse concernant les cratères éclairés de la Lune et les photos très controversées des missions Apollo.
A – Mars Elusium. Le pôle Nord de Mars photographié par le télescope Hubble. On voit très nettement une ouverture progressive au niveau du pôle. | B – Mars photographié par Hubble le 26 juin 1995. |
Attendez, on ne va pas en rester là. Nous avons encore quelques munitions ! Voici deux magnifiques clichées de Mars. Surprise ! Laissons parler Cristiama Nimosus dans son livre de 1989 « La Terre Creuse est l’Agartha » : « Sur les photographies de la planète Mars, on y remarque une tache ronde, ou plutôt ovale à cause de la perspective, de couleur blanche ou lumineuse. Les astronomes précisent que c’est la calotte glacière. C’est affirmer sans expliquer. En effet, d’une part, les bords de l’ovale sont bien nets, ce qui laisse supposer que la glace s’étende sur une zone parfaitement géométrique. D’autre part, étant donné que la glace se forme à une température inférieure à 0°C, et que celle qui règne sur Mars avoisine les -30° à -50°C, la glace, si glace il y a, ne saurait être localisée qu’aux Pôles. Par contre, si l’on admet qu’une cavité s’ouvre au pôle photographié de la planète Mars, et que c’est l’intérieur de la planète éclairé par un soleil miniature central que l’on peut apercevoir lorsque l’ouverture du pôle est face à la Terre, alors tout s’explique d’une façon naturelle ».
C – Vue plongeante à la verticale du pôle Nord de Mars. Photographie réalisée par la sonde spatiale Viking 2. |
Voici une photo traditionnelle du pôle Nord de Mars (C). Ce qui est surprenant, c’est l’incompatibilité entre les clichés A et C. Le cliché A montre une dépression sur le pôle. Comme pour le pôle Nord terrestre, la terre se courbe progressivement vers l’intérieur, c’est très flagrant. Le cliché C montre bien de petites falaises autour du pôle, mais la dépression s’arrête net quand la glace commence. Est-ce vraiment de la glace et pourquoi se trouverait-elle dans un trou ? De toute évidence il y a un problème sur l’une des deux photos. Quant à l’image B, elle ne s’accorde ni avec la A ni avec la C, par contre, elle semble s’accorder plus facilement avec la description faite plus haut, par Nimosus. On peut également l’ajouter aux nombreuses observations faites par le passé, notamment par des astronomes comme O.m. Mitchell, directeur des observatoires de Cincinnati et de Dudley, ainsi que l’astronome anglais J. Norman Locker. Au milieu des années 1800, à une époque où dans l’euphorie de la recherche scientifique les idées n’étaient pas définitivement figées comme aujourd’hui, ces astronomes ont observé de très étranges phénomènes au pôle Nord de Mars. En effet, tous deux ont décrit des éclairs de lumière très vifs sortant du pôle, en ajoutant : « Cet effet d’irradiation était fréquemment visible ». Comme le constate Martin Caidin dans son livre « The Greatest Challenge » : « Des astronomes américains et russes ont observé, ces dernières années, une série de flashes très brillants, d’une durée de cinq minutes, suivis de nuages en forme de champignon » (émanant du pôle Nord de Mars). Certaines personnes pourraient alors simplement dire que ces lumières aux pôles de Mars sont simplement le reflet du soleil sur la glace. C’est d’ailleurs ce que tentent de nous expliquer les astronomes. Cela pourrait être une solution, mais pourtant, cela n’explique pas la forte dépression de la photo A. En toute franchise, le cas de Mars n’est pas entièrement concluant car la photo C, malgré sa nette différence avec les deux autres clichés, est terriblement convaincante. Si le problème se limitait uniquement à Mars, personnellement, nous n’insisterions pas dans la voie où nous nous apprêtons à vous amener. Mais, malheureusement pour les thèses officielles, il y a d’autres photos. Celles des autres planètes du système solaire et bizarrement, elles ont toutes des problèmes inexplicables au niveau des pôles. Dans ce cas, le cliché C aurait-il été retouché ?… Cela fait vraiment trop de hasards pour une même énigme. A vous d’en tirer les conclusions en vue des images qui vont suivre. Attention, ne vous laissez pas influencer bêtement. Soyez critique.
Différents clichés radar de Vénus (A et B) nous montrent une étrange tache blanche à proximité du pôle nord vénusien‚ précisément au niveau des Maxwell Montes.
A – Vue de l’hémisphère nord Vénusien. La tache blanche située au niveau du Maxwell Montes est considérée comme de la glace par les spécialistes de la NASA. Photographie réalisée en 1993 par la sonde Magellan. | B – Vue radar de Vénus réalisée à partir des données de Magellan et du Radio Télescope d’Arecibo. | La couche atmosphérique très dense de Vénus laisse transparaître de la lumière aux niveaux des deux pôles. Nous pouvons tout à fait envisager la présence d’Aurores polaires à ces endroits‚ ce qui expliquerait le déplacement inégal de la lumière (comparé avec les aurores de Jupiter). |
A – Aurores polaires sur Jupiter. J. Clarke (Universty of Michigan) – NASA, 7 janvier 1998. | B – Aurores polaires sur Jupiter. Photographies réalisées par le télescope spatial Hubble, le 17 octobre 1996. |
L’aventure continue, passons maintenant à Jupiter. La première photo est un ahurissant cliché de la NASA. La deuxième (B), est un regroupement de plusieurs images provenant du télescope spatial Hubble. Que voyons-nous exactement ? Deux gigantesques aurores boréales et australes au niveau des deux pôles. Certains vont peut-être voir le rapprochement parce qu’ils auront sans doute lu des articles sur les aurores polaires, alors que d’autres diront, oui et alors, ce ne sont que des aurores polaires. Sachez donc que l’origine des aurores boréales et australes est, à ce jour, malgré ce que l’on veut nous faire croire, mal connue. Les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux. L’aurore polaire est un phénomène qui consiste en une émission de lumière dans les cercles polaires. L’aurore polaire est provoquée par l’excitation de particules électrisées, en suspension dans l’atmosphère. Ces particules proviendraient du soleil et sont canalisées dans l’atmosphère au niveau des pôles. Beaucoup de scientifiques comparent cette émission de lumière à un gigantesque tube cathodique de télévision et la basse atmosphère polaire à un énorme écran de télévision où l’image de l’aurore polaire est projetée. Ce qui divise les scientifiques est l’origine de la source qui engendre le processus. Beaucoup pensent que la source est le soleil ou plus précisément les vents solaires, alors que d’autres le réfutent totalement en disant que c’est impossible, car les vents solaires sont irrémédiablement déviés par les champs magnétiques. En effet, ces derniers repoussent, au minimum, 98% des particules provenant de l’espace. Alors dans ce cas, d’où vient cette source de lumière ? Edmond Halley avait-il raison ? Les aurores polaires seraient-elles le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? D’un seul coup, à la vue des photographies de la Terre et des planètes du système solaire tout devient claire ! Comme vous avez été sage, ci-après, en bonus : deux photographies de Saturne, une de Neptude avec son soleil central et une planche d’une aurore boréale au niveau de l’un des deux pôles de la Terre . Cette fois encore, les clichés parlent d’eux-mêmes.
|
Photographies en ultra-violet montrant l’évolution d’une aurore boréale au niveau de l’un des deux pôles de la Terre |
CONCLUSION :
Dans ce dossier, vous avez suffisamment d’éléments pour vous faire votre propre opinion sur ce vaste sujet. Avec, il est vrai, un certain parti pris, nous avons essayé d’être tout de même le plus objectif possible en vous retraçant de notre mieux l’historique des événements et recherches sur le thème de la Terre Creuse. Si ce sujet vous passionne, vous pourrez trouver des informations complémentaires dans les livres cités ci-dessous, (attention, certains sont très difficiles à obtenir) ainsi qu’en tapant sur le net HOLLOW EARTH. Vous tomberez sur d’innombrables sites américains et étrangers qui développent à souhait ce thème. A notre connaissance, il n’en existe pratiquement aucun en France. La France a souvent eu un train de retard en bien des domaines et les choses inexplicables n’ont jamais véritablement passionné les Français. Donc, si vous vous débrouillez un peu en anglais, n’hésitez pas à aller voir chez nos voisins, vous devriez pouvoir approfondir sans mal vos connaissances sur ce thème, car nous n’avons retracé que les points forts de cette épopée et il existe d’autres témoignages importants.
En vue d’une conclusion dont vous devinez sans doute l’issue, nous allons récapituler les éléments importants énoncés dans ce dossier en apportant quelques informations complémentaires :
Représentation de la Terre Creuse. Dessin de Max Fylied, basé sur celui de Raymond Bernard tiré de son livre « La Terre Creuse ». Cliquez sur l’image pour l’agandir. |
-
La photographie du satellite ESSA-3, officiellement datée du 6 janvier 1967, et les clichés de l’ATS-3 sont des éléments décisifs en faveur de la réalité d’une ouverture au pôle Nord. Comme nous l’avons expliqué, leur authenticité n’a jamais été remise en cause. Au fait, pour les personnes qui se seraient demandées pourquoi sur ces prises de vue (et celle du pôle Sud de la Lune), on ne voit pas le soleil intérieur, nous leur rappellerons simplement que ces images sont issues d’un montage photographique exécuté à partir de nombreux clichés. Lors de l’assemblage tout est possible et ce qui comptait avant tout ici, c’était la visualisation générale de l’ouverture.
-
Les images en trois D effectuées par le satellite ERS-1‚ montrent avec précision le véritable visage du continent Antarctique. Un trou béant occupe une très large superficie du continent blanc. Ce trou résulterait de la limite des données exécutées par l’ERS-1. Une fois n’est pas coutume‚ un pôle est escamoté pour aucune raison spécifique. Pourquoi l’ERS-1 n’a t-il pas scanné l’ensemble du continent alors que ce sondage avait justement pour but de produire les reliefs de l’ensemble du continent ?… Absurde !
-
Pourquoi les pilotes qui survolent le Grand Nord chaque jour n’ont-ils apparemment jamais vu l’ouverture Nord ? En un premier temps, les avions ne survolent jamais le pôle géographique et ne passent qu’à proximité du pôle magnétique. Ensuite, les lignes aériennes évitent de faire voler leurs avions au-delà du quatre-vingt-cinquième parallèle nord, car à partir de cet endroit, les perturbations magnétiques sont très puissantes et dérèglent les instruments de navigation. Ensuite, l’ouverture Nord est gigantesque et la dépression vers l’intérieur très progressive, même Richard Byrd ne s’en rendit pas compte la première fois alors qu’il pénétra à l’intérieur avec son avion.
-
Pourquoi y a t-il autant de bases militaires en Arctique et en Antarctique ? Toute personne voulant faire une expédition dans les contrées polaires doit en référer en haut lieu et doit présenter son itinéraire à l’avance. Certains sont même parfois détournés. La raison ? Officiellement pour une simple raison de sécurité. Les autorisations sont longues et difficiles à obtenir. La cartographie de l’océan arctique est effectuée par des sous-marins atomiques et protégée par le secret-défense. Monsieur Rosner, responsable de la faculté de géographie de Tübingen, en Allemagne, reconnaît que la courbure de la Terre dans l’Arctique fait partie des secrets militaires.
-
En 1960, le magazine français SCIENCE ET VIE, n° 510, du mois de mars, rapporta une étonnante découverte que voici : « (…) les savants soviétiques qui purent à Sovierskaya trouver au froid des dimensions nouvelles, visitèrent « l’oasis » de Benguer : 500 kilomètres carrés de sol complètement libre de glace, une température de plus de 25°, des lacs, des cours d’eau, une maigre végétation de lichens et de mousses, des oiseaux de plusieurs espèces ! Les Russes cherchèrent la raison de cette anomalie stupéfiante. Ils la trouvèrent . Au sud, une chaîne de montagne arrête les vents froids de l’intérieur, ainsi que les millions de tonnes de glace et de neige entraînées par le blizzard ; au nord, l’océan exerce son action adoucissante ; sur place, plus de glace éternelles ; l’été, le soleil fait fondre la glace de l’année, après quoi des rayons chauds sont absorbés par le sol rocheux qui conserve une réserve de calories…(…) ». Malgré que l’explication de l’oasis surnaturelle soit loin d’être satisfaisante, un élément important fut joint au dossier. Une carte détaillée de l’Antarctique avec les positions des nombreuses bases militaires se trouvant sur le continent blanc. Chose étonnante au premier abord, mais pas trop si vous avez bien compris l’ensemble de notre travail, absolument toutes les bases américaines (en rouge) se trouvent autour de la « banquise de Ross » (en vert), et pas une seule base étrangère ne se situe à proximité de la dite banquise…
-
Les divers comptes rendus des explorateurs ne peuvent pas résulter de simples coïncidences, car ils vont tous dans le même sens.
-
L’histoire d’Olaf Jansen est, il est vrai, très étonnante. Malgré tout, la majorité de ses descriptions a été confirmée par de nombreux explorateurs. Par exemple : l’apparition d’une eau calme sans iceberg, suivie d’une petite tempête et d’une eau à nouveau calme mais non salée. L’étrange lumière du monde du dessous. Sa description paradisiaque du monde souterrain et de ses habitants correspond énormément à celle que l’on trouve dans les légendes orales des Esquimaux. Olaf raconte avoir vu un éléphant de grande taille. Il fait de la citée d’Eden un étrange parallèle avec l’Eden décrite dans la Bible. Cette doctrine, selon laquelle l’Eden terrestre serait au centre de la Terre, est une doctrine ésotérique très peu connue. De nombreuses personnes pensaient que l’ouverture du pôle Sud se situait au milieu du continent. Les images d’ERS montrent que l’ouverture est en bordure de la mer de Ross et accrédite les dires d’Olaf lorsqu’il prétend être sorti du pôle Sud par la mer. Que l’on croit ou pas à son histoire, Olaf est bel et bien parti de Stockholm, le 3 avril 1829, avec son père et a été retrouvé deux ans et demi après, errant seul sur un iceberg en bordure de l’Antarctique.
La Terre Creuse selon Marshall B. Gardner. -
Les descriptions de Richard Byrd sur le paysage verdoyant du monde souterrain vont dans le sens des propos d’Olaf Jansen et des légendes Esquimaudes. Lui aussi découvre un « mammouth » comme Olaf. Byrd aussi rencontre un peuple pacifique au cœur des entrailles de la Terre‚ un peuple de grande taille possédant une technologie différente de la nôtre. Pourquoi Richard Byrd aurait-il menti ? Pourquoi‚ quelques semaines avant de mourir‚ un homme voyant la fin de sa vie arriver‚ a-t-il écrit de pareilles lignes à l’encontre de ce qu’il nomme « la monstrueuse industrie militaire » ? N’est-ce pas elle qui l’a adulé pendant toutes ces années ? N’est-ce pas elle qui l’a décoré et glorifié ?…
-
Un journal canadien, le Weekly World News daté du 14 février 1995 a intitulé un de ses articles : « La NASA reçoit des signaux radio du centre de la Terre ». Le journal a précisé : « Cap Canaveral, Floride – la NASA reçoit des signaux radio qui viennent de l’intérieur de la Terre. Des experts pensent que ces signaux sont émis par une forme de vie intelligente et très développée ». Des scientifiques auraient perçu les premiers signaux le 30 octobre 1994, grâce à des satellites très sensibles. « Depuis ce jour, les émissions se sont renouvelées à intervalles réguliers » prétend un haut responsable de la NASA qui ne souhaite pas donner son nom. « Les signaux radio seraient composés d’un code mathématique très complexe qui a convaincu les scientifiques qu’ils étaient en contact avec une colonie d’êtres vivants dont l’intelligence est sans doute supérieure à la nôtre ». L’homme de la NASA dit que les scientifiques n’ont pas eu trop de mal à déchiffrer les messages, mais il a refusé plusieurs fois de révéler ce qu’ils contenaient (in Yellow Book N° 6).
-
Les nombreuses photographies des différentes planètes du système solaire montrent des taches anormales au niveau des pôles ou des aurores polaires dont on ne connaît pas (ou on ne souhaite pas expliquer) l’origine. On a remarqué ces dernières années que Saturne et Jupiter, qui font partie des planètes les plus éloignées du soleil, dégagent pourtant plus de chaleur qu’elles n’en reçoivent du soleil. Ci-joint, une ancienne photographie de Mars. Elle date du 4 août 1969, cliché effectué par la sonde Mariner 7. Notez bien l’étrange clarté qui ressort du pôle Sud, alors que toute la partie sud est justement en pleine nuit martienne. Si c’était de la glace, elle ne ressortirait pas de la sorte de l’obscurité la plus totale !
Vous l’aurez compris, tous ces éléments vont dans un seul et même sens. Celui d’une Terre Creuse avec, à ses deux extrémités, deux ouvertures laissant s’échapper la lumière et la chaleur d’un soleil intérieur. La planète Terre n’est pas un cas isolé, après l’analyse des photographies des autres planètes du système solaire, on peut sans l’ombre d’un doute conclure que toutes les planètes suivent la même loi universelle de fabrication. De plus en plus de scientifiques le pensent mais ne peuvent l’exprimer ouvertement. Alors pourquoi nous ment-on ? Pourquoi tant de mensonges alors qu’il serait si simple de dire la vérité ? Et bien non, l’affaire n’est pas aussi simple. Avouer que toutes les planètes sont creuses serait d’admettre que la Terre l’est également. Avouer que la planète Terre est creuse et habitable impliquerait de devoir rendre des comptes auprès des populations de la Terre et impliquerait également de devoir faire des expéditions en son centre et c’est pour l’instant totalement impossible. Pourquoi ? Parce que conformément aux nombreuses légendes de notre planète, conformément aux diverses découvertes exposées dans ce dossier et en accord avec les traditions du Tibet, l’intérieur de la Terre est effectivement déjà occupé par une civilisation pourvue d’une spiritualité et d’une intelligence très développée. Au fil des années, à travers des films et reportages, notre civilisation est volontairement familiarisée à l’idée d’une existence extraterrestre, mais elle n’est sans doute pas encore prête à accepter le fait qu’une civilisation hautement évoluée vive sous ses pieds. Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du monde entier, sont nos Créateurs et ont eu, par la force des choses, à leur charge le gardiennage de la Terre et de l’humanité.
Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du monde entier, sont les créateurs ou re-créateurs de la Terre et de ses habitants et sont souvent assimilés à des Serpents, à des Dragons ou autres reptiles détenant les grands secrets du monde.
© Hans W. Lintz & Anton Parks – Janvier 2001 / Mai 2004 / Avril 2006
THÉORIE DES CORPS CREUX NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE ?
Thèse de Karl-Heinz Engels et du magazine Morphéus extraits tirés du magazine Morphéus n°0 (novembre-décembre 2003) avec l’aimable autorisation de Frédéric Morin
© 2003 Morpheus / Frédéric Morin
Contradiction des théories actuelles L’astronomie enseigne que tout est parti du big-bang. Dans le bouillon originel, tous les éléments étaient répartis de façon régulière. Par les forces d’attraction, des «boulettes», nos planètes se seraient formées dans le bouillon. La physique enseigne, en outre, que de grandes concentrations de masse donnent des densités de masse importantes, car la matière est comprimée. Selon cette thèse, les grands objets célestes devraient avoir une densité supérieure aux petits objets, parce qu’à l’intérieur la pression est plus grande. Cependant, une observation plus poussée des planètes de notre système solaire nous montre le contraire. En effet dans notre système solaire les petites planètes ont en moyenne une densité 5 fois supérieure aux grandes planètes Jupiter a 900 fois le volume de la Terre, mais soi-disant une densité de 1,8 grammes/cm3, la Terre, ayant quant à elle une densité de 5,5 grammes/cm3. La théorie actuelle de formation des corps célestes est donc contredite par ces données.
Les tentatives d’explication de ce non sens Parce que c’est également un non-sens pour les astronomes, on affirme que les grandes planètes sont faites de matériaux plus légers. Malheureusement, il n’y a pas de preuves pour cette affirmation, et il est difficile de concevoir que certaines planètes comme la Terre aient attiré des matériaux plus lourds, alors que Jupiter se serait «spécialisé» dans des matériaux plus légers. Dans le bouillon originel, nous dit-on, tout était réparti de manière uniforme. La Terre ne peut pas retenir l’hydrogène à cause de sa masse qui est trop faible. Il se dilue dans l’univers, c’est ce que disent les scientifiques. Jupiter serait composée en grande partie d’hydrogène, à cause de sa faible masse. Là aussi nous voyons deux comportements très différents. Il n’y a que l’hydrogène, disent les scientifiques, qui puisse être retenu par les grandes planètes, additionné aux éléments que l’on trouve sur Terre. L’hydrogène devrait donc constituer la majeure partie de la masse de Jupiter. Mais les astronomes prétendent que l’hydrogène ne constitue qu’une faible part de l’atmosphère de Jupiter. Le gaz devrait donc se trouver à l’intérieur de cette planète. Étrange: les grandes planètes ont dans leur noyau des éléments très légers (l’hydrogène), les plus petites comme la Terre ont les éléments les plus lourds.
Du non sens à l’absurde Pour le soleil, c’est encore plus fou: il doit être énorme et très léger (densité: 1,4 g/cm3). À cause de sa faible densité, on pense qu’il doit s’y produire une fusion d’hydrogène. C’est un non sens, car le soleil devrait avoir dans son noyau les éléments les plus lourds. Comment peut-il y avoir une fusion d’hydrogène, qui est un des éléments les plus légers? Comme le soleil a un poids trop faible, les scientifiques affirment qu’il est fait à 98 % d’hydrogène et d’hélium, alors que nous savons que tous les corps célestes doivent être faits des mêmes matériaux, comme ils viennent tous du même bouillon. On prétend que le soleil a une force d’attraction 28 fois supérieure à celle de la Terre. Un centimètre cube de la surface du soleil pèserait donc 28 fois plus qu’un centimètre cube de la surface de la Terre, alors que sa densité est quatre fois moins importante. Et tout cela doit être du gaz. Comprendra qui pourra !
Explications par la Théorie des corps creux Ce sont bizarrement les plus petits corps célestes qui ont la plus grande densité: les fragments de la ceinture d’astéroïdes ont une densité qui va jusqu’à 8 g/cm3. Tout cela a un sens si on part du fait que les corps célestes sont creux à l’intérieur. Les astéroïdes et les planétoïdes ne le sont pas. Ils sont des fragments d’une planète ancienne et donc logiquement des corps solides. Nous voyons bien qu’un morceau du lapin en chocolat pris tout seul n’est plus creux. On peut vérifier la théorie des corps célestes creux dans un laboratoire. En faisant tourner du gaz dans un piston, il se forme au centre un espace sans particules, le début d’une cavité. C’est la force centrifuge qui en est responsable, elle pousse les particules les plus lourdes vers l’extérieur. Si le gaz est fait d’éléments différents, ils se répartissent selon le poids spécifique de chaque élément. Karl-Heinz Engels montre que toutes les planètes doivent être creuses, selon l’histoire de la genèse de l’univers communément admise. Tout le monde admet que les planètes se sont constituées à partir de nuages de gaz en rotation qui se sont refroidis lentement. Toutes doivent avoir un noyau solide et lourd. Parce que l’on part du fait que la pression doit être plus grande au centre et que les connaissances sur les tremblements de terre n’ont pas pu prouver ce noyau solide, on prétend que le noyau des planètes est fait de plasma. C’est de la matière qui est si chaude et dont les atomes sont si denses (ils n’ont plus d’enveloppe d’électrons) que les lois de la physique n’ont plus de valeur. Cela tombe bien, car on n’est pas en mesure d’expliquer les phénomènes que l’on rencontre par des théories connues…
Feu nucléaire du Soleil et de la Terre À propos du plasma, que personne n’a pu démontrer sur terre ou sur une autre planète, Engels dit la chose suivante: «Dans le soleil, il y aurait une fusion nucléaire, alors que sa densité est très faible. Les atomes d’hydrogène ont donc beaucoup d’espace. D’un autre côté, le noyau de la Terre doit être fait d’éléments plus lourds tels que le fer et le nickel, qui sont si denses qu’ils n’ont plus d’enveloppe. La probabilité que les atomes se rencontrent est beaucoup plus grande pour la Terre que pour le soleil, car les atomes y sont déjà compressés, donc, la probabilité d’une fusion nucléaire est plus grande. Si le soleil est une réacteur à fusion nucléaire, la Terre devrait en être un beaucoup plus puissant, elle aurait donc dû disparaître depuis longtemps dans un feu d’artifice nucléaire».
Omission de la force centrifuge Revenons aux nuages de gaz en rotation : d’après Engels, la science a oublié la force centrifuge dans ses théories sur la genèse des planètes. Sans force centrifuge il n’y a pas de gravitation. Et l’interaction de ces deux facteurs crée nécessairement des corps creux. La gravitation réunit les particules, les plus lourdes sont poussées vers le centre. Elle a un effet de tri de l’extérieur vers l’intérieur. La force centrifuge pousse toutes les particules lourdes vers l’extérieur. L’effet est inverse. Il doit donc se former une cavité au centre. La combinaison de ces deux forces antagonistes induit l’apparition d’une coquille solide, dont les particules les plus lourdes sont déposées là où les deux forces s’annulent. La densité diminue en s’éloignant de ce centre, d’un côté vers la surface; de l’autre, vers le noyau qui est vide. L’objet qui en découle est creux à l’intérieur. Fragile comme une boule de sapin de Noël…
Constitution de la planète Terre La planète Terre loin d’être une boule de feu en fusion recouverte d’une fine couche de magma refroidi serait donc un corps creux à double système tectonique. Une tectonique de surface que nous connaissons tous et une tectonique de la couche interne. La Terre serait donc constituée de 2 sphères imbriquées l’une dans l’autre séparées par la matière la plus dense à savoir le magma (au point d’équilibre de la gravitation et de la force centrifuge). Le double mouvement tectonique engendre une énergie en partie diffusée dans le cosmos mais en partie concentrée au cœur du corps creux, sorte de surplus énergétique à même de créer des conditions favorables à la vie à l’intérieur de la planète.
La Notion de Haut et de Bas Si vous affirmez à un enfant français que les chinois marchent la tête à l’envers en dessous de ses pieds, il croira à une blague, ne parvenant pas à comprendre un tel phénomène. La notion de haut et de bas est une question d’échelle.
L’homme est trop petit pour percevoir la convexité de la planète. La relativité du haut et du bas est identique pour des hommes marchant sur une surface concave à l’intérieur d’un corps creux, c’est aussi une question d’échelle.
L’Hypothèse d’une vie Intra-terrestre Si les conditions d’une vie intra-terrestre sont réunies selon cette théorie, elles sont cependant très éloignées des conditions de vie en surface. Le biorythme doit être fondamentalement différent car cette vie est plongée dans une éternelle lumière sans alternance jour/nuit. La constitution biologique, cellulaire, diffèrent nécessairement, la notion d’espace et de temps diverge de nos conceptions formées en surface. Ce monde interne est un paradigme totalement étranger à notre conditionnement culturel. En d’autres termes, il est impensable…
Sources : Extraits du magazine Morphéus n° 0, novembre-décembre 2003 Extraits du livre de Karl-Heinz Engels : Die Hohlkörper-Theorie (La Théorie des Corps Creux), Querdenker-Autoren Union, 1993
Source ==> http://www.antonparks.com/main.php