GRAAL -ARTHUR-EXCALIBUR - PAIX-LIBERTE-AMOUR DIVIN

les serpents et les dragons volants suite 1

029.JPG

Chapitre 9

Les Réphaïm : Dieux guerriers des terres occidentales

"Les progénitures de l’alliance des anges et des femmes Chanaanéennes étaient les géants, connus pour leur force et leur caractère criminel. Ils ont plusieurs noms; quelquefois, ils sont connus sous le nom Rephaïm."

Le Haggadah dit qu’après le Déluge, une race de guerriers semi-divins habita les terres du Levant. Appelés les Rephaïm, ils furent installés comme les défenseurs des Terres occidentales et des installations spatiales au commencement du Troisième Millénaire apparemment avant J.-C. À ce temps, leur loyauté était aux rois de la Mésopotamie, surtout à Nannar/Sin, qui était le chef suprême légitime de ces terres.

Quand leurs villes dans la Cisjordanie et ailleurs furent détruites par les rois de l’Est qui envahirent durant le 21e siècle avant J.-C., les Rephaïm perdirent toute fidélité à l’autorité légitime et devinrent une force martiale indépendante dans les Terres occidentales. Ils devinrent ensuite une force redoutable et indisciplinée qui domina et persécuta les gens de ces terres pour les prochaines mille années.

Les Rephaïm construisirent les fortifications imprenables dont les ruines sont trouvées partout dans le Levant de l’Égypte à l’Anatolie. Leurs descendants, appelés les Hyksos, occupèrent l’Égypte pour plus de quatre cents ans et sous le nom Biblique Amaleqites, ils empêchèrent les tribus Hébraïques sous Moïse d’entrer dans la terre de Chanaan. [Note de l’éditeur: Le révisionnisme historique de l’École Velikovskyen dit aussi que les Hyksos furent les Amaleqites, mais les historiens traditionnels placent ces deux événements à 600 ans d’écart. M. Boulay rajoute plus de crédibilité à toute sa théorie parce qu’il na rien de contradictoire entre cette information et le scénario Velikovskyen. Le Dr Velikovsky déclare que les Hyksos étaient les mêmes gens que les Chaldéens ou des Assyro-Babyloniens, qui vinrent tous en premier lieu de la Mésopotamie.]

Sous plusieurs noms régionaux tels que Anaqim et Philistie, ils contrôlèrent les terres colonisées par les tribus Hébraïques pour la période connue comme celle des Juges. En tant que force politique et militaire, ils furent détruits par les efforts combinés des Rois Judéens Saül et David, de concert avec Kamose et Ahmosis, les premiers rois de la 18e Dynastie Égyptienne. L’histoire des Rephaïm est, comme nous le verrons, entrelacée avec le destin des Hébreux des jours d’Abraham jusqu’à ceux de Salomon. [Note de l’éditeur: Le Dr Velikovsky synchronise aussi le commencement de la 18e Dynastie Égyptienne avec la période de Saül et de David. La Reine Hatshepsout devient la Reine de Sheba; la Terre de Punt, la Terre d’Israël. C’est étonnant. Un scientifique traditionnel pourrait attaquer la théorie de Boulay seulement que sur ce point. Aussi, le géant Goliath était un Philistin. Évidemment, Goliath était un Rephaïm hybride.]

Les guerriers Dieux : les Réphaïms

En 1929, les archéologues, qui excavent à Ras Shamra sur la côte de la Syrie quelques milles au Nord de la ville moderne de Latakia, trouvèrent une bibliothèque de tablettes d’argile datant du 15e au 12e siècles avant J.-C. Cet endroit s’avéra être l’emplacement de l’ancienne ville d’Ougarit, un arrêt commerçant principal sur l’itinéraire de commerce entre la Mésopotamie du Nord et la Méditerranée. [Note de l’éditeur: Le Dr Velikovsky a aussi basé beaucoup de son révisionnisme historique sur les tablettes de Ras Shamra. Pour mettre ceci dans le temps, l’Exode/l’invasion Hyksos/le Cataclysme Santorini se sont tous produits en 1 600 avant J.-C. Ajoutez à cela, 2 700 années pour une date de 4 300 avant J.-C., le commencement de notre histoire enregistrée quand la Planète Nibirou quitta le Nuage Oort. Son retour en 1 600 avant J.-C. produisit ces cataclysmes. Les "géants" qui vivaient au Moyen-Orient entre 4 300-1 600 avant J.-C. auraient été ceux du dernier Périhélion de Nibirou. La période des Juges correspondrait aux années 1 500-1 100 avant J.-C. et, vers 1 000 avant J.-C., le Roi Salomon était sur le trône d’Israël. Environ 300 ans plus tard, la Planète Nibirou fit son dernier retour au Nuage Oort.]

Quelques-unes de ces tablettes se reportent à un peuple énigmatique appelé "rpum." Ces tablettes furent appelées les Textes Rephaïm à cause de l’étroite analogie avec le terme Hébreu "rpm" ou Rephaïm.

Les tablettes concernent une sommation pour assister à un grand banquet donné à une place non spécifiée pour honorer leur grand chef, le dieu El. Il décrit comment les Rephaïm préparent leurs chevaux et leurs chariots et, après avoir voyagé deux jours, ils arrivent le lendemain à l’endroit de la fête.

Un grand nombre d’animaux sont tués pour le banquet et de vastes quantités de vin sont fournies. Ce banquet dure sept jours. Dans ces tablettes, on nomme les héros les "Rephaïm de Baal," mais ils sont aussi considérés comme des divinités puisqu’ils sont appelés des "ilnym" ou des dieux. [Note de l’éditeur: Baal/Bel/Belus/Balder signifie le Baron Mardouk de la Planète Nibirou.]

Le distingué savant Biblique, Adrian Curtis, dans son livre "Ougarit (Ras Shamra) " suggéra que les Rephaïm des tablettes d’Ougarit devraient être distingués en trois catégories :

  1. 1.         Les Rephaïm de la Terre ou les "rpians." Ils paraissent être les conducteurs élites de chariots qui sont venus au banquet.
  2. 2.         Les anciens Rephaïm ou "rpim qdmyn" ou les ancêtres royaux. Ils étaient probablement les Néfilim antédiluviens.
  3. 3.         Les Rephaïm qui sont dieux ou "rpum ilnym" ou les Rephaïm célestes. Ce sont vraisemblablement les Anounnaki qui sont demeurés dans le vaisseau spatial, quelquefois appelé les "Igigi."

Ici, nous nous intéressons aux Rephaïm de la Terre. Ils sont les descendants des Néfilim et leur tâche fut de protéger les Terres occidentales en tant que race semi-divine de guerriers professionnels.

Deux milles ans de domination

Les Rephaïm furent des gens de la Terre de Chanaan au Troisième Millénaire avant J.-C. Dans la Genèse 15, ils apparaissent en premier lieu lorsque, en les jours d’Abraham, ils sont inscrits comme un des peuples natals de Chanaan. En l’an 2 068 avant J.-C., quand Yahvé conclut une convention avec Abraham à Hébron, il catalogua les gens de cette terre comme suit:

"Je donne à ta prospérité cette pays, de la rivière d’Égypte jusqu’au grand fleuve, la Rivière Euphrate : les Qénites, les Qenizzites, les Qadmonéens, les Hétéens, les Phérézéens, les Rephaïm, les Amorrhéens, les Cananéens, les Gergéséens et les Jébuséens."

À ce temps, les Rephaïm sont inscrits comme une des nations majeures de la Terre. Quelques 600 ans plus tard, au temps de l’Exode, quand les Israélites allaient traverser la Rivière Jordan pour Chanaan, Deutéronome 7 énumère les sept nations de Chanaan comme les Hétéens, les Gergéséens, les Amorrhéens, les Cananéens, les Phérézéens, les Hivites et les Jébuséens.

Les Rephaïm sont manifestes par leur absence. Il semble que, pendant les années intervenantes, ils furent éliminés comme nation ou force politique.

Comme nous verrons, plusieurs de leurs villes de Cisjordanie furent détruites en les jours d’Abraham. Le vestige de ce peuple colonisa la partie ouest et sud de la Palestine; comme peuple éparpillé, ils étaient encore une force puissante furent connus sous plusieurs noms locaux tels que, Anaqim, Amalékite et Philistin.

La classe de guerriers géants

Les Saintes Écritures rendent claires le fait que les Rephaïm étaient les descendants des Néfilim et qu’ils étaient de féroces guerriers géants qui dominèrent les Terres occidentales pendant deux mille ans avec leurs armes de fer supérieures et leurs chariots et que, leurs villes forteresses étaient pratiquement imprenables.

Dans le Livre des Nombres, ils sont décrits comme des géants quand, pendant l’Exode, Moïse décida d’envoyer des éclaireurs au Nord dans la terre de Chanaan pour la connaître avant que toute pénétration sérieuse soit entreprise. Les douze éclaireurs revinrent avec un rapport très décourageant:

"Ils montèrent par le Négueb et allèrent jusqu’à Hébron où vivait Ahiman, Chéchay et Talmay, enfants de Anaq... Mais le peuple qui habite le pays est fort et les villes sont fortifiées et très grandes; nous y avons même vu les enfants de Anaq... Tous les gens que nous avons vu sont des hommes de haute taille; et nous y avons vu les géants (Néfilim)les enfants de Anaq font partie des Néfilimde la race des géants : nous étions à nos yeux comme des sauterelles et tels étions-nous à leurs yeux." [Note de l’éditeur: Le mot "Ahiman" est curieusement semblable au mot "Ahriman," pouvant être l’équivalent linguistique Hindou du Prince Enki/Agni.]

Quarante ans plus tard, comme les Israélites entreprirent à nouveau d’entrer à Chanaan, cette fois-ci prenant un détour à travers la Cisjordanie, ils rencontrèrent encore les Anaqim. [Note de l’éditeur: Selon les historiens des Universités Israéliennes, le terme "quarante" était un terme familier de la période quand les Saintes Écritures furent écrites. "Quarante" ne signifiait que "beaucoup." Donc, "ils divaguèrent pendant quarante ans" signifiait réellement pendant une longue période de temps. "Il plu pendant quarante jours et quarante nuits" signifie qu’il plu beaucoup. On peut même étendre cette expression familière dans les temps plus récents. Ali Baba et les Quarante Voleurs pourraient signifier Ali Baba et sa grande bande de voleurs.]

Comme ils contournèrent la terre de Moab, on leur dits ne pas harceler les Moabites ou de les provoquer à une guerre. On leur dit que cette terre fut "autrefois habitée par les Émins, un grand et nombreux peuple, aussi grands que les Anaqim. Comme les Anaqim, ils sont considérés comme des Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins." Donc, les Anaqim ou Anaqim étaient les Néfilim et les Rephaïm, Néfilim étant leur nom avant le Déluge et Rephaïm, après la catastrophe.

Les Rephaïm et leurs cousins furent une race martiale violente, des géants et équipés avec des armes de fer et des chariots de guerre. Pendant que l’habitant moyen des Terres occidentales mesurait environ de 5 à 5.5 pieds [environ 1,5 mètre], les Rephaïm de 9 et 10 pieds [3 mètres] durent vraiment être imposants. Lorsque l’équipe d’éclaireurs Israélites revint de Chanaan, ils rapportèrent à Moïse que les Anaqim qu’ils avaient vu étaient des géants; "face à eux, nous ressemblions à des sauterelles," disaient-ils.

Le Roi Og de Bashon, le dernier des Rephaïm dans cette région, fut décrit comme un homme énorme dont le lit mesurait 9 cubits de long et 4 de large. Un cubit était mesuré par la longueur de l’avant-bras d’un homme et variait légèrement parmi les anciens peuples. Utilisant un cubit de 18 pouces [45,54 centimètres], le lit serait 13.5 pieds par 6 pieds [4,15 X 1,85 mètres]. Un cubit de 15 pouces [38 centimètres] le rendrait 11 par 5 pieds [3,38 X 1,54 mètres].

Selon les Saintes Écritures, le Philistin, Goliath, qui se battit avec David mesurait six cubits et un grand empan. Par les calculs précités, il serait soit dix ou huit pieds de haut [2,46-3,08 mètres], dépendant de la dimension du cubit utilisé. Goliath et ses frères furent appelés "rph" ou Rephaïm en Hébreu, bien que traditionnellement, le terme ait été traduit comme géant.

Le célèbre Samson était probablement aussi un Rephaïm. Pendant que l’Ancien Testament parle beaucoup de ses réalisations fabuleuses, il ne donne pas sa dimension. Cependant, dans le Haggadah, il est appelé un "rph" ou géant.

Né près de Beth Shemesh au Liban, son nom est été en rapport avec l’Hébreu "shemesh" signifiant Soleil ou le dieu Shamash [Prince Utu/Apollon, le Soleil Dieu]. On dit que sa mère fut fécondée par "le messager de Yahvé," un des demi-dieux. Samson refusa d’épouser une femme Hébreux et choisit à sa place, une femme Philistin, vraisemblablement parce qu’elle était une des Rephaïm.

Les Juges 14 décrivent un de ses exploits qui ressemblent aux fêtes des Rephaïm à Ougarit. Quand il était à Timnah, une ville près de Beth Shemesh, "Samson organisa là une fête d’une durée de sept jours parce que c’est ce que faisaient les soldats élites." Il répète sans doute les exploits de ses ancêtres à Ougarit. La maison de Samson était seulement à quelques milles de Baalbek ou Beth-Shemesh, la place sacrée où les dieux Mésopotamiens se rencontrèrent et festoyaient durant les 4e et 3e Millénaires. [Note de l’éditeur: Selon Sitchin, Baalbek fut les Quartiers Généraux des Vaisseaux Nibirouens, commandés par la Princesse-Royal Inanna, sous le commandement de son frère et amant secret, le Commandant Spatial, Prince Utu.]

Comme guerriers, les Rephaïm étaient une force imposante. Ils avaient une variété d’armes de fer qui surclassaient leurs adversaires. On disait que leurs grands arcs tiraient plus loin que tout autre arc.

Pendant le Deuxième Millénaire, leurs chariots du fer terrorisèrent toute la campagne. Protéger par leurs fortifications, leurs villes étaient invulnérables; de ces citadelles, ils surgirent et ravagèrent toute la campagne environnante.

Au temps d’Abraham, les fortifications des Rephaïm furent stratégiquement localisées le long de la Route du Roi en Cisjordanie pour protéger les terres du Nord, de l’Est et du Sud. En 2 085 avant J.-C., l’invasion des rois de l’Est et la destruction de ces villes fortifiées marquent la fin de leur loyauté à l’autorité établie. Ils émigrèrent vers l’Ouest et construisirent de nouvelles villes fortifiées du même type.

Dans l’Ancien Testament, la classe militaire fut connue par une variété de noms, dépendant où ils vivaient et leurs associations tribales. Ils ne se mélangèrent pas avec les autres gens indigènes et furent donnés des noms natals tels que les Émins par les Moabites, les Zamzoummins par les Ammonites et les Avvim par les gens du Négueb.

Occupant originairement le Liban et la région du Mont Hermon, ils s’étendirent au Nord vers la Syrie et la Cisjordanie où ils construisirent un certain nombre de villes fortifiées. Dans la partie Ouest de la Palestine, ils devinrent alliés et se marièrent avec les Caphtorim qui étaient venus de Crète et colonisèrent les régions côtières, connus plus tard comme les Philistins et le Phéniciens. [Note de l’éditeur: Bien qu’ils ne soient pas des Rephaïm physiquement de nos jours, ceux qui s’appelaient Philistins sont maintenant les Palestiniens. Cependant, il est probable que le penchant guerrier des Palestiniens puisse être tracé génétiquement à leurs ancêtres Philistins.]

Ceux qui vivaient parmi les autochtones furent appelés les Anaqim ou les Anaqim, selon leur ancêtre, Anaq. Hébron était leur ville capitale. Un groupe particulier de Rephaïm colonisa le Négueb et la région de Seir et fut connu comme les Amaleqites ou les descendants d’Amaleq. Ceux-ci furent le fléau des Hébreux pendant l’Exode.

Leurs villes fortifiées

Les excavations à Jéricho ont révélé qu’elle est une des plus vieilles villes au monde. Avec seulement quelques interruptions et destructions, elle fut continuellement occupée depuis 8 000 avant J.-C. jusqu’à environ 1 500 avant J.-C. quand elle fut détruite en définitive. C’est la période de l’Age de Bronze.

Les ruines archéologiques démontrent que Jéricho prospéra comme ville importante d’environ 3 200 jusqu’à environ 2 200 avant J.-C. lorsqu’il y eut un arrêt subi. À ce temps, la ville fortifiée fut détruite par une chaleur si intense que les briques des murs entourant la ville ont brûlé rouge bord en bord.

Le site fut reconstruit et occupé à nouveau; mais, après 2000 avant J.-C., un nouveau système de défense fut introduitle glacis ou type escarpement. Ce système de défense n’est non seulement trouvé à Jéricho mais aussi partout en Palestine, le Nord de la Syrie et même dans le delta Égyptien. Son invention est habituellement attribuée aux Hyksos.

Le système de défense consiste en un escarpement de sol incliné abruptement recouvert de briques, de tuiles ou de plâtre, entouré d’un mur de pierres et d’un fossé. Au sommet l’escarpement ou glacis, se trouve un autre mur. Donc, à Jéricho, une reconstruction des défenses démontre un revêtement d’une hauteur de dix pieds [3,08 mètres] et une inclinaison plâtrée à un angle de 35 degrés jusqu’à une hauteur de 35 pieds [10,77 mètres] au-dessus du revêtement. Sur sa crête, il y a un haut mur de brique; ce mur de brique recule du mur de pierres au bas de l’inclinaison une distance de 65 pieds [20 mètres]. Une coupe transversale de la fortification révèle son apparence redoutable.

Après 2 000 avant J.-C., plusieurs villes de l’Ouest furent défendues de cette façon. Cela signifie qu’il y avait une culture commune ou une organisation qui rattachaient toutes ces villes ensemble. Ce trait commun était le génie militaire des Rephaïm.

Ce type de défense fut découvert à Beth-Shean, Shechem, Gezer, Megiddo, Hazor, Saruhen et, un grand nombre d’autres villes en Palestine. On en trouve aussi en Anatolie et en Syrie du Nord à Alalakh, Karchemish et Ougarit. Elles paraissent aussi en Égypte dans la région du Delta. Curieusement, les défenses de ce type ne paraissent pas en Cisjordanie où une civilisation importante a prospéré entre les 23e et 22e siècles, quand une longue ligne de villes fortifiées existait le long de la Route Nord-Sud principale connue comme la Route du Roi.

Ces villes furent détruites à ce temps pour ne pas être reconstruites pour mille ans. Se déplaçant vers l’Ouest, ces Rephaïm apprirent de cette expérience et reconstruisirent leurs villes d’une certaine façon pour prévenir à nouveau une telle destruction.

En même temps, ils perdirent leur loyauté aux rois Sumériens, réfutèrent l’autorité établie et devinrent des troupes rebelles, errants sur les terres comme des bandes de guerriers armés. Cela ressemble aux chevaliers itinérants du 14e siècle en Europe, qui, ayant perdu toute fidélité au moment de l’écroulement du système féodal, terrorisèrent les terres du Nord de la France.

En sécurité derrière leurs défenses imprenables, les Anaqim, du 19e à travers les 11e siècles avant J.-C., terrorisèrent les terres environnantes. Ces incursions sont décrites dans le Livre des Juges.

Laissant leurs citadelles dans leurs chariots de guerre, ils ravagèrent et pillèrent la campagne à volonté. N’importe quelle résistance était réprimée immédiatement. Ils renforcèrent leur dominance de la terre en gardant le contrôle sur la fabrication et l’usage du fer.

Le premier Livre de Samuel révèle qu’aucun forgeron se trouvait dans toute la terre d’Israël et toutes réparations aux outils de métal tels que les socs de charrue et les faucilles devaient être faites par les Philistins et leurs alliés, les Qénites qui étaient d’habiles métallurgistes. De cette façon, les Rephaïm gardèrent le contrôle des terres d’Égypte et de la Palestine pendant des siècles.

La Cisjordanie, le pays des Réphaïms de l’Est

Quand les rois de la Mésopotamie envahirent la Palestine en 2 085 avant J.-C., ils passèrent par Damas et suivirent ensuite la Route du Roi qui se rendit, au Sud, à Elath, sur le Golfe d’Aqaba. Avec cet itinéraire, ils durent faire face aux citadelles des Rephaïm, un type de Ligne Maginot, qui étaient échelonnées à la longueur de la Cisjordanie pour protéger la terre de la Palestine d’une telle incursion.

Selon le Haggadah, le pouvoir des rois envahissants devait être accablant, comptant autant que 800 000 hommes, car ils n’ont pas seulement qu’écrasé ces villes fortifiées mais elles ne furent jamais reconstruites et la terre resta inoccupée pendant mille ans. Le conte dans la Genèse donne leur itinéraire comme suit :

Entrant par le Nord de la Cisjordanie, ils vainquirent, en premier, les Rephaïm à Ashteroth-Karnaim. Allant vers le Sud, ils tournèrent vers l’Ouest pour détruire les Zuzim à Ham, la citadelle qui protégea le carrefour qui traversait la Rivière Jordan à Megiddo et la Mer.

Revenant à leur itinéraire original, ils vainquirent ensuite les Émins à Shaveh-Kiriathaim dans le Sud de la Cisjordanie. Pénétrant avec succès l’Arabah, ils détruisirent ensuite les Amaleqites dans la région de Kadesh. Bien que seulement quelques villes soient mentionnées dans le conte de la Genèse, vraisemblablement, plusieurs autres furent détruites.

L’identification de ces peuples est fournie par le conte Biblique qui donne l’itinéraire des Israélites 600 ans plus tard. À ce temps, ils encerclèrent la Palestine pour entrer dans la Vallée du Jordan par le même itinéraire que celui des rois envahissants, sauf qu’ils le firent du Sud.

Deutéronome 2 déclare que la terre d’Ammon fut "comme un pays de Rephaïm, des Rephaïm y habitaient auparavant, et les Ammonites les appelaient Zamzoummin : peuple grand, nombreux et de haute taille, comme les Anaqim." Comme nation, ils furent enrayés plus tôt et leur terre fut colonisée par les Ammonites. Les Zouzim de la Genèse et les Zamzoummin de Deutéronome sont les mêmes gens. Dans la littérature Juive Midrashique, le nom Zamzoummin signifie "grands maîtres de la guerre" et les gens étaient les progénitures de l’alliance entre femmes Chanaanéennes et les anciens Néfilim.

Les Émins furent aussi mentionnés dans Deutéronome. En parlant de Moab, il affirme que, "il fut autrefois habité par les Émins, un grand et nombreux peuple et, aussi grand que les Anaqim. Comme les Anaqim, ils sont connus comme des Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins."

Après que les Israélites eurent contourné les terres de Moab et Ammon, ils arrivèrent au pays de Sihon. À ce temps, la partie Est de la Palestine ou la Cisjordanie était divisée comme suit: de Wadi Zered à la partie la plus au Sud de la Mer Morte à la Rivière Arnon s’étendait la terre de Moab. Sa capitale était Shaveh-Kiriathaim, la capitale forteresse des Émins détruite quelques siècles plus tôt.

La terre des Amorrhéens se situait au Nord de l’Arnon et jusqu’à Wadi Jabbok et c’est là que vivaient les Zamzoummin, aussi loin que la Rivière Jordan où leur capitale, Ham, fut détruite dans la même invasion.

En traversant le Jabbok, les Israélites défièrent les Amorrhéens menés par le Roi Sihon qui avait fait sa capitale à Heshbon. Au Nord de ces terres, se trouvaient les royaumes d’Og et de Bashon dont les capitales étaient Edrei et Ashtaroth. Astaroth-Karnaim avait été la première ville importante des Rephaïm à être défiée et détruite par l’invasion.

Le royaume d’Og comprenait Bashon et la région du Mont Hermon et s’étendait à la Rivière Jordan à l’Ouest. Salcah était à son extrémité Est et Dan, au Nord-Ouest.

Dans Deutéronome, Og est appelé le dernier des Rephaïm et une mention particulière est faite de sa taille énorme comme démontré par la dimension de son lit qui mesurait neuf cubits de long par quatre de large. Il fut saisi par les Israélites et mis en exposition dans la ville de Rabbah. [Note de l’éditeur: C’est incroyable, de penser que les forces inférieures des Sapiens Cro-Magnons décidèrent de débarrasser cette planète de tous les vestiges du passé Saurien sordide. On comprend pourquoi ils furent si émerveillés de capturer le lit du dernier roi et de l’exposer au public !]

La facilité avec laquelle Josué captura les terres de Cisjordanie indique qu’elles étaient peu peuplées par le reste des Rephaïm. Cependant, ce ne fut pas toujours ainsi.

À un emplacement de l’Âge de bronze, Bab Edh-Dhra, juste au-dessus de la plaine côtière à l’Est de Lisan (la langue de la Mer Morte), les archéologues ont trouvé des preuves d’une civilisation qui prospéra de 3 300 jusqu’à environ 2 100 avant J.-C. et qui fut détruite par une conflagration que l’on peut voir dans les ruines. La région paraît avoir été abandonnée. Un vaste cimetière atteste d’une grande population pendant l’Âge de bronze, le temps qu’elle fût occupée par les Rephaïm.

Ces gens utilisé le type d’enterrement maison ossuaire, fait d’une structure circulaire construite de brique et de boue, parfois couverte de pierre. Ce type de maison était placé dans une section de colline coupée à l’horizontale afin qu’une partie soit en dessous de la terre et l’autre, au-dessus de la surface. On en estime au moins 20 000 dans la région.

Entre 12 et 15 enterrements se trouvaient dans chaque tombe. Elles paraissent avoir été tout abandonnées au même temps. Avant que les habitants partent, ils brûlèrent un certain nombre de corps à l’intérieur. La plupart des bâtiments mortuaires contenaient un grand dépôt de cendre près de la porte, indiquant que ce fut le dernier événement qui s’est produit avant de sceller les tombes. Cela demeure un casse-tête à ce jour.

Vu la facilité de l’avance des rois envahissants en 2 085 avant J.-C. à travers une série de défenses redoutables des Rephaïm et les preuves que la région est restée non colonisée pendant mille ans, je suggère que les envahisseurs ont utilisé une sorte d’armes qui contamina la terre.

La contamination des morts dans la Cisjordanie expliquerait la raison de brûler les corps et de sceller les tombes et, pourquoi la région est restée relativement inhabitée pour mille ans par la suite. La terre empoisonnée a peut-être eu besoin de cette période pour récupérer et pour effacer la mémoire de l’holocauste des esprits de la population natale. Cela explique aussi pourquoi les Rephaïm se déplacèrent vers l’Ouest et colonisèrent ses terres là.

Les Rephaïm: Guerriers-Dieux des Terres Occidentales : Hébron, métrople des Anakim

Peu après l’arrivé d’Abraham à la terre de Chanaan en 2 092 avant J.-C., il est allé en Egypte où il resta un certain temps pour revenir soudainement à Chanaan en 2 086, l’année avant l’invasion. À Bethel, il divisa ses forces et pendant que Lot alla à la vallée de Siddim avec une partie de l’armée, Abraham se retira au sud de Mamre dans la région de Hébron. Avec l’aide des généraux Anaqim Eshkol, Aner et Mamre, Abraham poursuivit l’armée d’invasions qui était sur son point de départ. Qui donc, furent ces alliés d’Abraham ?

Dans le Livre de Josué, ils sont identifiés comme les Anaqim. Kiryat-Arba était l’ancien nom de la ville de Hébron et elle était la "métropole des Anaqim." Kiryat-Arba signifiait la "ville d’Arba" et reçut son nom du père des Anaqim.

Quand les espions Israélites allèrent espionner Chanaan pendant l’Exode, ils arrivèrent à la région de Hébron et rapportèrent qu’elle était habitée par Ahiman, Chéchay et Talmay, tous appelés des enfants d’Anaq. Ces fils sont décrits comme des Néfilim et étaient extraordinaires en taille et en pouvoir.

Les noms des fils d’Anaq ne paraissent pas ailleurs dans l’Ancien Testament, probablement parce qu’ils ne sont pas d’origine Sémite. Cependant, il est remarquable que, dans la Liste des Rois Hyksos qui gouvernèrent l’Égypte, un porte le nom de Chéchay.

Comme les Amaleqites, les Anaqim sont dénigrés par les Saintes Écritures Hébaïques. Les Amaleqites avaient empêché les Israélites d’entrer directement à Chanaan après leur fuite d’Égypte. Selon Josué 11, quand les Israélites ont finalement colonisé Chanaan quelque quarante ans plus tard, on leur dit que les Anaqim avait été éliminé des terres de Judée et d’Israël.

"...Josué se mit en marche et il extermina les Anaqim de la Montagne, d’Hébron, de Debir et de Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël. Il ne resta plus d’Anaqim dans le pays des enfants d’Israël; il n’en resta qu’à Gaza, à Gat et à Achdod. Josué s’empara de tous le pays..."

Cependant, la revendication fut quelque peu prématurée puisque pendant les 400 prochaines années, la période des Juges, les Anaqim et leurs alliés Amalékite et Philistins contrôlèrent et gouvernèrent la terre et causèrent beaucoup de difficulté aux tribus hébraïques.

Aucune raison n’est donnée pour une telle politique envers les gens d’Anaq et l’excoriation est semblable à la malédiction contre les Amaleqites. Les Anaqim paraissent avoir empêché l’occupation des Israélites principalement dans les régions montagneuses de l’Ouest. Elles étaient les citadelles des Philistins.

Les Réphaïms de la Palestine de l’Ouest : les Philistins

Selon la tradition Biblique, la terre des Philistins comprenait cinq villes fortifiées qui dominèrent les terres environnantes aussi loin que Beersheba et Debir. Leurs villes principales d’Ashdod, Ekron, Gat, Gaza et Achqelon avaient repoussé tous les efforts des Israélites pour les déloger après l’Exode et dans la période qui suivit, surgissant de leurs citadelles, ils harcelèrent les tribus continuellement avec leurs chariots.

Josué 11 appelle ces Philistins, Anaqim; Jérémie 47 les appelle le reste des Anaqim. Qui donc sont ces Philistins, qu’on disait être apparentés aux Anaqim ? [Note de l’éditeur: Comme nous le savons des recherches de Zecharia Sitchin, les Anaqim de La Bible sont les mêmes êtres que les Anounnaki des registres Sumériens.]

La Genèse 10 déclare que les Philistins étaient des descendants des Caphtorim ou Cretans qui colonisèrent les régions côtières, déplaçant ainsi les Avvim natals. En fait, une référence curieuse dans le Livre d’Amos indique que la divinité amena les ancêtres des Philistins de Crète et les installa à Chanaan, comme elle fit sortir les Israélites de la terre d’Égypte. Dans ce sens, il semble être un peuple "choisi."

Ces Cretans s’entremarièrent avec les Rephaïm, produisant une race de guerriers acharnés qui, pour les Hébreux, furent connus comme les Philistins. Leur territoire chevaucha celui des Amaleqites au Sud et celui des Anaqim à l’Ouest; à certains moment, les Saintes Écritures semblent confondre les noms de ces trois groupes des gens.

Les Philistins furent aussi apparentés, ou du moins alliés, aux gens des villes côtières du Nord, connus plus tard comme les Phéniciens. Jérémie 47 indique ceci en prophétisant le destin des Philistins:

"Parce que le jour vient de détruire tous les Philistins, d’éliminer de Tyr et de Sidon, les seuls alliées qui (leur) reste : Car Yahweh va anéantir les Philistins, les restes de l’ île de Kaphtor. Gaza va, Achqelon est supprimé; reste des Anaqim, jusques à quand te feras-tu des incisions ?"

Les Philistins occupèrent le pays montagneux de l’Ouest depuis le temps d’Abraham. Après la destruction de Sodome et les autres villes de la Vallée de Siddim, Abraham et sa famille s’établirent près de Beersheba. Pour vivre ici, ils devaient payer le tribut et faire un traité avec Abimelech, le Roi des Philistins, qui contrôlait apparemment la région à ce temps.

Abraham dut acheter des droits de terre et obtenir l’autorisation de vivre là. Après que le pacte a été scellé, "Abimelech, et Phicol, Chef de ses Troupes, quittèrent et revinrent au pays Philistin." Cette déclaration dit que les Philistins ne vivaient pas là mais contrôlaient la terre: il est aussi évident que la présence du Chef des Troupes d’Abimelecha signifiait qu’ils avaient en place une grande force militaire pour faire respecter leurs revendications.

Le lien Amakélite Hyksos

On croit que l’Exode est survenu au milieu du 15e siècle avant J.-C., à un temps de catastrophes naturelles qui gâchèrent la fin du Royaume Central en Égypte. Ce fut une période de chaos qui permit à Moïse de mener une armée de réfugiés pour tenter d’atteindre la terre de Chanaan. [Note de l’éditeur: Cette période de chaos, incluant le Cataclysme Thera/Santorini et le Changement de l’Axe Polaire, ne s’est pas produite pendant le 15e siècle mais plus tôt
pendant le 16e siècle avant J.-C. Voyez "Ages In Chaos" du Dr Immanuel Velikovsky. Cet "Ages In Chaos" fut causé par le retour de la Planète Nibirou pour son dernier périhélion, se poursuivant jusqu’à environ 700 avant J.-C.]

La chute complète et subite du gouvernement et du pouvoir militaire en Égypte permit aux Amaleqites de facilement pénétrer la terre de leur position dans le Néguev. Dans leurs tentatives de pénétrer la terre de Chanaan, les réfugiés sous Moïse rencontrèrent cette force irrésistible de guerriers professionnels. Ils étaient aussi en mouvement, mais vers l’Ouest.

Une bataille féroce à Rephidim et de nombreuses escarmouches convainquit Moïse qu’ils ne pouvaient pas pénétrer cette armée redoutable. Les Amaleqites colonisèrent le delta de l’Égypte et l’occupèrent presque sans opposition par un gouvernement en désintégration et une armée désorganisée.

Laissant l’Égypte, les Israélites entrèrent dans le désert de Chour et semblaient se diriger vers la terre de Chanaan par l’itinéraire le plus direct. Ils campèrent près de Rephidim "le 15e jour du deuxième mois" après avoir laissé l’Égypte.

C’est ici qu’ils affrontèrent le corps principal des Amaleqites. Bien que Moses l’ait réclamée comme une victoire, ils furent, à un certain moment, très près de la défaite. Ce ne fut qu’un d’une série de batailles avec les Amaleqites.

La force émigrante menée par Moïse fut continuellement harcelée par les descendants des Rephaïm comme est raconté dans Deutéronome 25:

"Souviens-toi de ce que te fit Amaleq pendant le chemin, lorsque tu sortis de l’Égypte, comment il t’assaillit en chemiin et tomba sur toi par derrière, sur tous les traînards..."

La férocité des attaques d’Amaleq ferma l’approche directe vers Chanaan à Rephidim. De plus, ils seraient bloqués à nouveau avant qu’ils aient décidé de tourner vers le Sud et tenter un itinéraire plus indirect vers la Palestine. C’est alors qu’une malédiction fut placée sur Amaleq, comme prononcé dans l’Exode 17:

"Écris cela en mémorial dans le livre, et déclare à Josué que j"effacerai la mémoire d’amaleq de dessous le ciel."

La barbarie des attaques d’Amaleq est décrite dans les travaux du Haggadah. Cette bataille eut lieu apparemment après que les Amaleqites avaient capturé les villes du delta de l’Égypte. À cet endroit, ils avaient obtenu les archives où les Hébreux avaient vécu et leurs tables de descendance, le nom de leurs chefs et des différentes familles.

Les Amelékites se montrèrent devant les camps Israélites et les accablèrent de sarcasmes en les appelant par leur nom et leur demandant de venir faire la paix avec eux et de transiger des affaires. Ceux qui prirent l’appât et répondirent à l’appel furent tués et leurs corps furent horriblement mutilés. [Note de l’éditeur: N’est-ce pas étonnant combien d’horreurs, de tueries et d’effusions de sang cette planète a connu ? !]

Forcés à retourner dans le désert, les Israélites passèrent quarante ans avant qu’ils puissent entrer à la terre de Chanaan par l’itinéraire indirect à travers la Cisjordanie. [Note de l’éditeur: Comme déjà noté, à l’époque, le terme "quarante" était une expression familière qui signifiait un "grand nombre" ou "longtemps."]

S’installant parmi les Rephaïm et leurs alliés, les tribus Hébraïques restèrent à la merci des Amaleqites et leurs alliés pour la période de 400 ans, connues comme le temps des Juges. [Note de l’éditeur: La Bible affirme que la période de temps entre l’Exode et l’achèvement du Temple de Salomon à Jérusalem fut de 480 ans. Cependant, lorsque la chronologie exacte d’année par année de cette période est analysée, il devient apparent que cette période de 480 ans était seulement qu’une évaluation approximative. Une fois de plus, voyez "Ages In Chaos" du Dr Immanuel Velikovsky, aussi bien que le traité, "June 15, 762 BCE: A Mathematical Analysis of Ancient History" par cet editeur, publié par, "The Velikovskian: A Journal of Myth, History and Science, August 1994."]

Les Amelékites n’étaient pas seulement qu’une confédération désunie de tribus nomades, tel que suggéré par plusieurs commentateurs Bibliques. Il existe un grand nombre de références Bibliques qui débattent ce point de vue. Les plus importants sont les suivants. Nombres 24 dit, qu’à un certain moment, ce fut prédit d’Israël que, "leurs rois s’élèveront au-dessus d’Agag." Cette déclaration dit qu’Agag, le dernier roi Amalékite, était si grand que les futurs rois d’Israël seraient mesurés contre lui. On ne dirait pas cela d’un simple chef de tribut.

Deuxièmement, lorsque Agag fut capturé par Saül, il était connu comme "Agag, le Roi des Amaleqites." (1 Samuel 15:8) Agag n’était non seulement très grand mais aussi un roi. Si Agag était un roi si puissant, alors il suit qu’il a dû mener une grande nation.

Une troisième référence révèle que Saül assiégea et battit les Amaleqites à un endroit appelé "la ville d’Amaleq." (1 Samuel 15:5) Logiquement, un prince si puissant menant une grande nation devait avoir une grande ville comme capitale. Ces preuves ne décrivent pas un groupe de tribus nomades désorganisées. Cela démontre que les tribus Hébraïques étaient contre une nation très puissante.

Le règne des rois Hyksos en Egypte

Le pays que le Hyksos conquit était une terre dévastée par des calamités naturelles. Après la perte du Pharaon et de son armée, il n’y avait plus de résistance et les envahisseurs colonisèrent la région du delta sans opposition. De là, ils allèrent vers le Sud, conquérant les villes et les nomes (divisions administratives) et plaçant des rois en tutelle pour gouverner les provinces.

Bien que l’Ancien Testament attribue la destruction de l’armée Égyptienne à la poursuite des Hébreux en fuite, il est plus vraisemblable qu’elle fut détruite tentant d’arrêter l’invasion des Hyksos.

Occupant la Vallée du Nil, les Hyksos construisirent une ville capitale forteresse à Avaris, située traditionnellement dans le delta, mais plus probablement située dans le Wadi El-Arish, aussi appelé le Ruisseau d’Égypte, qui était la frontière historique entre l’Égypte et la Palestine.

La capitale Hyksos était stratégiquement située pour défendre les approches à l’Égypte de l’Est, la direction des invasions dans le passé. En fait, puisque les Hyksos ou les Amaleqites étaient presque partout en Palestine aussi bien qu’en Égypte, l’emplacement dans le Wadi El-Arish leur permettait de contrôler la Palestine aussi bien que l’Égypte.

Les Hyksos ou "rois étrangers" ne sont pas mentionnés dans l’Ancien Testament par ce nom, mais archéologiquement, des preuves de leur occupation existent partout en Palestine et en Syrieleurs villes forteresse de conception unique. Ce type de forteresse défense se trouve dans le delta de l’Égypte, partout dans la terre de Chanaan et aussi au Nord que l’Anatolie. Vraiment, les gens qu’on appelait les Hyksos furent connus dans l’Ancien Testament par un autre nom.

Une grande partie de l’information disponible sur les Hyksos provient de Josephus, qui dans "Against Apion," cite l’historien Égyptien Manéthon sur le caractère de ces gens et les effets sur la culture Égyptienne:

"Il vint, de manière surprenante, des hommes de naissances ignobles des parties de l’Est qui eut l’audace de faire des expéditions à notre pays et, avec une grande facilité, le subjugua par la force sans se hasarder dans aucune bataille. Alors, quand ils subjuguèrent nos dirigeants, ils brûlèrent nos villes par la suite et démolirent le Temple des Dieux et, utilisèrent tous les habitants de manière barbare."

Josephus raconte ensuite comment ils nommèrent un roi dont le nom était Salatis qui fit sa capitale à Memphis. Il recouvra le tribut des deux régions, l’Égypte Supérieur et Inférieur et laissa des garnisons à des endroits stratégiques lui donnant le contrôle sur la terre entière. Josephus déclare aussi que, craignant une invasion de l’Est par les rois de l’Est, il fonda la ville forteresse d’Avaris pour se protéger contre cette menace potentielle. Logiquement, elle serait à l’Est du Delta où elle pourrait protéger les approches à l’Égypte.

On crédite les Hyksos avec l’introduction du chariot de guerre, de nouveaux types d’épées et d’arcs solides. Avec leurs armes supérieures et leur nature impitoyable, ils furent capables d’imposer leur volonté sur les Égyptiens pendant 400 ans, une période qui est l’équivalent de celle des Juges en Palestine.

La vie en Palestine parmi les amalékites

Avec certains peuples natals comme alliés, les Amaleqites contrôlèrent Chanaan avec une main de fer. Les Saintes Écritures révèlent que les tribus Hébraïques durent s’installer et vivre parmi les Amaleqites qui habitaient et contrôlaient les plaines de Judée. Dans d’autres régions, ils attaquèrent souvent et harcelèrent les Hébreux, quelquefois conjointement avec d’autres gens.

Selon le Livre des Juges, ils joignirent Moab contre les Israélites pour capturer la ville de Jéricho; une autre fois, ils se battirent avec les Hébreux qui vivaient dans la vallée de Jezreel.

Puisque la plupart des villes de Chanaan furent entre les mains des gens natales, les émigrants Hébreux furent forcés de coloniser dans des régions moins désirables entre les villes. Dans ces endroits, ils étaient vulnérables aux attaques périodiques de toutes les directions. La plupart des tribus exprimèrent la frustration parce que les villes et les terres qui furent assignées par Josué étaient encore sous le contrôle des gens natals.

Ainsi, la tribu de Menassah vivait parmi les villes fortifiées de Beth-Shean, Dor, Iblean, Megiddo et Tanach qui restèrent entre les mains des Cananéens. Les tribus d’Éphraim, de Zébulon, d’Asher et de Naphtali ne pouvaient pas saisir les villes dans leurs terres assignéespar exemple, celles de Gézer, Nahalal, Acco, Sidon, Helbah, Rehob et Beth-Avath. Les cinq villes des Philistins sont restées invaincues, aussi bien que toute la terre du Liban du Mont Hermon à Harmath.

Derrière leurs fortifications imprenables, les Amaleqites attendaient le bon moment et périodiquement, surgirent de leurs citadelles faisant une razzia dans leurs chariots de fer. Une de leurs tactiques favorites était d’attendre le moment que les récoltes étaient prêtes pour la moisson et alors, ils conduisaient leur bétail en avant d’eux et,

"Détruirent les produits alimentaires de la terre... Ils ne laisseraient aucun moyen de surviemouton, bœuf ou âne... Ils entraient le pays pour le dévaster. Ainsi Israël est devenu complètement dépourvu."

Pendant plus de quatre cents ans, les Amaleqites et leurs alliés gouvernèrent de cette façon, les tribus Hébraïques ne sachant jamais quand les fils féroces des Rephaïm sortiraient de leurs villes pour attaquer les colons.

De leur ville capitale à Avaris, ils pouvaient surgir dans le Néguev et dévaster la région à volonté. Josephus décrit la citadelle des Hyksos construite par Salatis à l’Est du Delta. Elle était une ville...

"Il fit très solides les murs qu’il construisit autour d’elle et y plaça une garnison de 240 000 hommes armés pour la défendre. Salatis venait ici durant l’été, en partie pour amasser du maïs et payer le salaire de ses soldats et en partie pour exercer ses hommes armés et de cette façon, terrifier les étrangers."

Les historiens sont perplexes à savoir comment les Hyksos/Amelékites auraient pu maintenir le contrôle sur les terres de l’Égypte et de la Palestine pendant si longtemps. Cependant, cela peut être facilement expliqué par leur nature impitoyable, leur capacité militaire et leur politique de garder les gens des terres qu’ils occupaient dans la pauvreté et sans défenses. [Note de l’éditeur: Je dois à nouveau répéter que les historiens traditionnels qui se moquent de Velikovsky n’ont pas fait le lien entre les Amelékites et les Hyksos, parce que les historiens traditionnels séparent ces deux peuples par une période de 600 ans. Je ne sais pas si R. A. Boulay était un partisan de Velikovsky ou s’il en est seul arrivé aux mêmes conclusions.]

Le Premier Livre de Samuel explique comment les Amaleqites et les Philistins contrôlèrent la provision et l’utilisation du fer :

"On ne trouvait pas de forgeron dans tout le pays d’Israël, car les Philistins avaient dit : `De peur que les Hébreux ne fabriquent des épées ou des lances ! Et tout Israël descendait chez les Philistins pour aiguiser chacun son soc, sa hachette, sa hache ou sa faux. Il arriva qu’au jour du combat, il ne se trouvait ni lance ni épée dans la main de tout le peuple qui était avec Saül et Jonathas."

Avec leurs chariots, leurs armes de fer et leurs arcs, les Amaleqites et les Philistins étaient pratiquement imbattables contre un ennemi qui au mieux, pourrait rassembler des armes de l’Âge de Pierre. Dans les premières batailles de Saül et de David contre ces ennemis redoutables, les seules armes disponibles aux Hébreux étaient des massues, des frondes, de petits arcs simples et des lances au bout de pierre. Ce ne fut que plus tard, quand ils purent capturer et saisir suffisamment d’armes de fer que la marée tourna et les Israélites commencèrent à expulser les Amaleqites de la terre.

Révolte en Egypte et en Palestine

Le roi Égyptien en tutelle, Sekenenre, qui gouverna de Thebes, commença la révolte contre les rois Hyksos. À ce temps, ils gouvernèrent d’Avaris et placèrent des rois en tutelle partout en Égypte pour exécuter leurs vœux. La révolte fut continuée par ses fils Kamose et Ahmosis qui recouvrirent les terres d’Égypte. La guerre de Kamose contre le dernier roi Hyksos, Apophis, est conservée sur une stèle qui fut élevée à Karnak en premier lieu. Elle décrit son attaque sur la forteresse Avaris, située sur le bord de la rivière et, comment il saisit des centaines de bateaux, quelques-uns contenant des "produits alimentaires de la Suite." Kamose se vante qu’il, "fit passer un mauvais temps à Apophis," et ajoute ensuite que, "le Prince de la Suite, affaiblit, tenta d’organiser plusieurs choses dans son cœur, mais ne pu les exécuter."

Le terme `Suite’ est habituellement identifié comme la terre de Palestine. Donc le Prince de la Suite qui semble être alliés avec Kamose n’était probablement nul autre que Saül, qui à ce temps, assiégeait les Amaleqites à El-Arish. Kamose fut capable de reprendre toute l’Égypte sauf leur citadelle à Avaris. Son successeur, Ahmosis, compléta la défaite des Hyksos avec l’aide des Israélites. Ahmosis expulsa Hyksos et les poursuivit jusqu’à Saruhen, une ville forteresse sur la frontière de la terre de leurs alliés, les Philistins. Après un siège de six ans, Ahmosis détruit cette forteresse et le reste des Hyksos. Nous pouvons lire un compte rendu direct de ces événements dans la biographie d’un de ses officiers, qui avec Ahmosis, avait attaqué et détruit Avaris et, alla ensuite à Saruhen où il assiégea la ville.

Les Saintes Écritures décrivent aussi des batailles contre les Amaleqites au Wadi El-Arish et d’autres endroits sur la frontière de l’Égypte. Dans le Premier Livre de Samuel, le prophète Samuel recommanda à Saül d’aller détruire les Amaleqites.

"Saül le fit savoir au peuple qu’il passa en revue à Telaïm : il compta deux cent mille fantassins et dix mille hommes de Juda. Saül vint jusqu’à la ville d’Amaleq, et il mit une embuscade dans la vallée. Saül battit Amaleq depuis Hawila jusqu’à l’entrée de Chour qui est à l’est de l’Égypte. Il prit vivant Agag, le roi d’Amaleq, et il appliqua à tout le peuple l’anathème, (en le passant) au fil de l’épée." [Note de l’éditeur: On songe ce que faisaient les Néfilim et les Anounnaki qui regardèrent ces événements de leur Planète garée Nibirou, au sujet de cette tuerie de leurs frères et parents Sauriens.]

Le conte maintient que la ville fut assiégée d’un wadi. Il y a seulement qu’un lit de rivière (wadi) dans le Sud de la Palestine ou l’Égypte du Nord et c’est le Wadi El-Arish qui forme la limite traditionnelle entre l’Égypte et la Palestine. À certains temps de l’année, c’est une rivière; il y a de fortes preuves que dans les temps anciens, elle fut inondé la plupart de l’année.

Dans les Saintes Écritures, le Wadi El-Arish est souvent juste appelé "le Wadi." Saül lutta les Amaleqites, "du Wadi vers Chour sur la frontière de l’Égypte." Le désert de Chour est cette région entre le Wadi et l’Égypte; ce fut le premier désert traversé par les Israélites après le Passage de la Mer. Donc, la ville d’Amaleq devait être El-Arish comme la ville des Hyksos était Avaris. C’est étrange que les historiens n’aient pas noté l’association philologique d’El-Arish et d’Avaris. [Note de l’éditeur: Le Dr Velikovsky remarqua ce rapport philologique. Considérant l’intransigeance des scientifiques de modifier leurs philosophies chronologiques, ce n’est pas étrange qu’ils n’aient pas noté ce fait. Puisque les traditionalistes placent les Hyksos 600 ans plus tôt dans le temps que les Amaleqites, il n’y aurait aucune nécessité pour eux de le noter.]

Le dernier roi Hyksos s’appela Apop ou Apophis (Grec). Le roi Amalékite capturé par Saül au Wadi s’appela Agag. La ressemblance des deux noms est si remarquable que cela exige une élucidation supplémentaire. L’explication se trouve dans la façon que l’ancien Hébreu était écrit. Il démontrait une ressemblance frappante entre la lettre G ou "gimel" et la lettre P ou "pei." Aucune autre lettre Hébraïques n’était si semblable. Chaque lettre est une ligne oblique connectée à une ligne plus courte, plus oblique et, est semblable au nombre 7. La dimension de l’angle entre les deux lignes obliques constitue la seule différence. Puisque les voyelles dans l’ancien Hébreu étaient interchangeables, Agag peut facilement devenir Apop. Il semble donc que le dernier roi Hyksos et le roi Amalékite Agag aient été la même personne.

Il est un fait connu que la dix-huitième Dynastie qui commença l’Époque du Nouveau Royaume en Égypte, commença avec Ahmosis et l’expulsion des Hyksos. Il est aussi vrai que le premier roi Hébreu fut Saül qui, avec David, causa l’extinction des Amaleqites. Plaçant ces monarques dans la même période de temps, plutôt qu’à des centaines d’années d’écart résout plusieurs casse-têtes chronologiques de l’histoire Égyptienne et Biblique. Cette modification est nécessaire pour comprendre l’histoire de Moyen-Orient du temps du Déluge aux jours des Rois de Judée. [Note de l’éditeur: C’est précisément la position du Dr Velikovsky. Cependant, rendant Saül le contemporain d’Ahmose impose automatiquement une période de 600 ans de reproduction historique dans l’histoire de l’Égypte et de l’Assyrie/Babylonie, aussi bien qu’une courte période de 20 ans de reproduction dans l’histoire de la Grèce suivant les Batailles de Thermopylae et d’Eurymedon. Toutes ces reproductions et "corrélations fantômes" sont discutées et esquissées en détails méticuleux dans le traité susmentionné: "June 15, 762 BCE: A Mathematical Analysis of Ancient History" par votre éditeur Roberto Solàrion. Pour savoir comment obtenir une copie de ce traité, publié par Ivy Press Books of Forest Hills, New York, envoyez-moi un email.]


Chapitre 10

Le déluge et autres problèmes de la chronologie

"Le mythe de la grande inondation est enregistré en Amérique des Esquimaux et Indiens Hare dans le nord de l’Amérique du Nord aux Araucaniens dans le sud de l’Amérique du Sud."

Causes et effets du déluge

L’événement catastrophique, l’inondation du Monde, fut si dévasteur que toutes les cultures du monde en retiennent un souvenir. La religion Judéo-Chrétienne est probablement unique, car elle blâme la nature pécheresse de l’homme. Dans la Genèse, la raison donnée pour le Déluge fut la dépravation morale de l’homme:

"Yahweh vit que la malice des hommes était grande sur la Terre..."

Dans les Épiques Sumériens, il fut produit par le caprice des dieux. L’Épique de Gilgamesh est silencieux sur ce point et déclare simplement que cela fut décidé par les dieux en délibération. Une explication plus détaillée est fournie dans l’Épique Atrahasis où l’espèce humaine est blâmée parce qu’il est bruyant et prive les dieux de leur repos:

"Enlil organisa une réunion. Il dit aux dieux, ses fils, `À cause de leur bruit, je suis dérangé; à cause de leur tumulte, je ne peux pas dormir.’"

L’inondation qui engouffra la Terre fut décrite dans de nombreuses sources. La Genèse contient probablement la description la plus claire et le mieux connu :

"...toutes les sources du grand abîme et des écluses du ciel s’ouvrirent..."

Le conte Sumérien semble supporter cette description. Dans l’Épique de Gilgamesh, les fondations de la Terre se sont effondrées, les digues s’écroulèrent et une tempête balaya la Terre. Dans les travaux du Pseudepigrapha, ce fut prophétisé que, "les grandes réserves d’eau du ciel descendront sur la Terre."

Par conséquent, de ces contes, la dynamique de la catastrophe peut être décrite comme ayant deux aspects. En premier lieu, il y eut une forte pluie soutenue qui dura pendant des semaines et, deuxièmement, des raz de marée géants produits par les tremblements de terre balayèrent les terres.

Dans les travaux du Haggadah, l’abri de nuages est cité comme la source majeure de l’eau. Ces anciennes légendes Hébraïques font référence au Déluge comme une union de l’eau du firmament avec celle qui provient de la Terre. Par conséquent, la question suivante se pose: par elle-même, est-ce que la désintégration subite du baldaquin de vapeur fournirait assez de pluie pour engouffrer toutes les terres ?

Il a été estimé que si l’atmosphère était composée d’humidité pure qui se condenserait soudainement, la quantité d’eau serait de 30 pieds [10 mètres], certainement pas assez pour inonder la Terre. Cependant, les océans de la Terre contiennent plus de 200 millions de milles cubiques d’eau.

Le mouvement soudain de cette masse d’eau serait assez pour noyer approximativement trois-quarts de la surface actuelle de la planète et dans certains cas, aussi profonds que 30 000 pieds [10 000 mètres]. Les mouvements de la marée, en plus de la condensation des nuages, fourniraient assez d’eau pour submerger le plus grand continent.

Plusieurs théories ont été émises pour expliquer l’événement qui déclencha la catastrophe, du proche passage des planètes Mars ou Vénus à un déplacement de la masse de glace de l’Antarctique. [Note de l’éditeur: La dernière phrase indique que Boulay était bien informé des théories du Dr Immanuel Velikovsky, parce que Velikovsky est le seul qui discute des proches passages de Mars et Vénus. Dans la matière de Sitchin, le déplacement de la masse de glace de l’Antarctique est blâmé et, je n’ai jamais pensé que Sitchin était correct à ce sujet. Selon moi, le "Déluge" fut causé par un Changement de l’Axe Polaire, non pas causé par Mars ou Vénus mais plutôt par l’arrivée ou le départ de la Planète Nibirou "Hyperboré".]

Les légendes rabbiniques suggèrent que ce fut un événement cosmique qui causa aussi des changements dans la position des étoiles. Il affirme que deux étoiles furent enlevées de la Constellation des Pléiades et remplacées par deux étoiles de la Constellation de l’Ours. Les légendes suggèrent aussi qu’il y eut d’autres changements parmi les sphères célestes pendant l’année du Déluge, impliquant le soleil et la lune, bien que ces changements ne soient pas spécifiés. [Note de l’éditeur: C’est très intéressant. Des Pléiades ou non, il y a deux étoiles importantes mais mystérieuses dans le Système Sirius, Sirius A et Sirius B. Le départ d’une étoile pourrait faire référence à l’explosion de l’étoile géante rouge Sirius B et son effondrement subit en étoile de neutron invisible, une naine brune, en rapport avec la capture de la Planète Nibirou par ce système solaire.]

Quelle que soit la cause, son intensité fut assez importante pour diviser l’histoire de l’espèce humaine en deux grandes périodes. L’époque antédiluvienne est connue comme le temps des dieux: "l’Âge d’Or" dans plusieurs mythologies. Ce qui fut accompli par l’homme et les dieus fut emporté par la catastrophe.

Il est généralement accepté que la fin de l’Ère Glaciaire eût libéré d’énormes quantités d’eau; cela a peut-être aussi contribué à l’inondation de la Terre. La date de la fin de l’ère Glaciaire fut fixée arbitrairement à plusieurs dates, généralement autour de 10 000 avant J.-C. Cependant, il existe des preuves que cela aurait pu se produire aussi récemment que 4 000 avant J.-C.

Dans son livre, "Worlds in Collision," Velikovsky introduit des preuves qui démontrent que les Chutes Niagara, créées à la fin de l’Ère Glaciaire, peuvent datées seulement de 7 000 ans ou moins. Cela fut déduit par des géologues qui étudient l’usure graduelle du roc du lit des chutes, créant aujourd’hui un contour en forme de fer à cheval. Au taux d’érosion annuelle et, allouant même un plus haut taux au début, ils ont suggéré que les Chutes Niagara furent créées environ entre 4 000 et 5 000 avant J.-C. [Note de l’éditeur: Le mystère est résolu, il a lu les livres de Velikovsky.] Des preuves de plusieurs endroits sur la Terre indiquent que le niveau de la mer antédiluvien était de beaucoup inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. Des niveaux inférieurs voudraient dire que les vieux littoraux seraient différents. Si le lit continental avait été le littoral original des continents, les mers mondiales auraient été de 150 à 200 pieds [45 à 65 mètres] de moins qu’aujourd’hui. Le lit continental est d’origine sédimentaire, indiquant qu’il avait existé comme le littoral pour une très longue période de temps.

La condensation subite des nuages ou du baldaquin de vapeur aurait en-soi fourni une partie de cette eau, peut-être autant que 30 pieds. Mais le mécanisme qui causa cette condensation et qui produisit le Déluge aurait aussi pu terminer l’Ère Glaciaire. La fonte de la glace polaire et la précipitation des nuages auraient pu élever le niveau des mers mondiales nivelle à ce qu’il est aujourd’hui. Les eaux sur le lit continental de l’Est de l’Amérique du Nord varient en profondeur jusqu’à 600 pieds; mais la plupart sont à environ 200 pieds. Une baisse dans le niveau de la mer de 200 pieds exposerait la plupart de la table continentale.

La même chose est vraie du Golfe Persique où une baisse de 150 à 200 pieds découvrirait la plupart des terres et laisserait un golfe beaucoup plus petit, plus comme une grande rivière en largeur. Donc, les villes Sumériennes originales construites au temps antédiluvien, seraient sous les eaux adjacentes du Golfe. En d’autres mots, les villes qui sont en voie d’être excavées en Mésopotamie furent construites en sol vierge et non sur les ruines des villes antérieures.

Une chronologie pour la période de la naissanced’Abraham à la mort de Salomon (toutes les dates sont Avant J.-C.)

2167 Abraham naît à Our en Mésopotamie.

2106 Térah et Abraham partent pour Haran.

2099 Le Pacte des 5 Rois de Chanaan avec les Rois de l’Est.

2092 Abraham part pour Chanaan.

2091 Abraham va en Égypte.

2086 Abraham revient d’Égypte.

2085 L’invasion des Rois de l’Est. Destruction les citadelles de la Cisjordanie. La capture de Kadesh. Le pillage de Sodome. Abraham donne chasse et délivre Lot.

2082 Ismael naît de Hagar, l’Égyptienne.

2068 La Convention avec El Shaddai.

2067 Les villes de la Vallée Siddim sont détruites. La Mer morte est formée. Isaac naît. 1992Abraham meurt et lègue tout à Isaac.

1887 Isaac meurt à 180 ans.

1877 Jacob va en Égypte.

1860 Jacob meurt en Égypte à 147 ans.

1447 Moïse mène la troupe hors d’Égypte.

1407 Josué envahit Chanaan avec les Israélites.

1021 Saül devient le premier Roi de Judée/Israël.

1011 David devient roi.

971 Salomon commence son règne.

931Salomon meurt et le royaume est divisé.

[Note de l’éditeur: Il n’y a rien de fondamentalement inexact avec cette chronologie; cependant, ici et là, elle n’est pas tout à fait juste. Par exemple, le règne de Salomon commença en l’an 995 plutôt que 24 ans plus tard. En supposant que le reste de la chronologie soit relativement juste, toutes les dates plus tôt que le règne de Solomon doivent aussi être poussées en arrière de 24 ans. Cela placerait la date de l’Exode à 1 461. Le temple de Salomon fut commencé dans sa quatrième année, la 480e année après l’Exode. 9 954 = 991 + 480 = 1 471, une différence de seulement 10 ans de la date précitée. Cependant, la catastrophe qui provoqua l’Exode, l’Invasion Hyksos de l’Égypte et le Cataclysme Thera/Santorini devrait être placée en l’an 1 588-87 avant J.-C.]

4 000 Avant J.-C. comme date approximative du Déluge

Il y eut plusieurs tentatives pour dater la catastrophe mondiale connue comme le Déluge, mais jusqu’ici, aucune n’est généralement acceptable. Puisque Sumer est considéré être l’origine de la Civilisation Occidentale, des preuves archéologiques dans la plaine Mésopotamienne semblent présenter les meilleures signes pour établir la date du Déluge. Les villes de l’ancien Sumer devraient fournir un registre vrai et logique de l’origine de ces villes tel que trouvé dans les couches de limon mises les unes sur les autres par la grande inondation.

Mais ses couches de limon ne sont pas cohérentes. Près de l’ancienne ville d’Our, les archéologues ont creusé et trouvé une couche de huit à onze pieds [2-4 mètres] de limon propre entre des tassements. À Shouroupak, une couche de deux pieds fut trouvée mais pour une période plus tardive. Les strates d’argile propre à Ouruk furent d’une profondeur de cinq pieds, mais encore pour une période plus tardive. Il est évident que si ces strates sont réellement des dépôts de l’inondation, ils ne représentent pas tous la même inondation puisqu’ils se produisent à de différents points dans la séquence des strates.

Par conséquent, il semble qu’une strate commune de sol vierge doive être localisée plus en profondeur. Les premières villes de Sumer habitées après le Déluge furent Éridou, Ouruk et Nippour; donc, des preuves de ces premières villes devraient être trouvées à ces emplacements.

Éridou fut considéré par les Sumériens comme étant la plus vieille ville du monde et pour cette raison, elle fut probablement la ville qui donna son nom à la TerreEarth. Son histoire vient du fait qu’elle était les quartiers généraux d’Enki, d’où il conduit toutes les opérations pour établir une civilisation. Puisqu’elle fut la première ville reconstruite après le Déluge, des excavations devraient fournir des preuves de l’Âge de la civilisation Sumérienne.

Les archéologues creusant à ce site trouvèrent un temple consacré à Enki qui semble avoir été reconstruit plusieurs fois. Creusant plus profondément dans les strates, les excavateurs trouvèrent une section des commencements de civilisation Mésopotamienne. Dans une strate datée à 2 500 avant J.-C., les archéologues trouvèrent les ruines reconstruites du temple d’Enki et encore d’autres au niveau daté à 3 000 avant J.-C. Creusant plus loin, ils trouvèrent les fondations du premier temple consacré à Enki. Il reposa sur du sol vierge; rien n’avait été construit ici auparavant. La fondation est datée de 3 800 avant J.-C. C’est alors que la civilisation commença à Sumer. La date du Déluge serait logiquement un peu avant de cette date ou environ 4 000 avant J.-C.

L’origine de la culture Sumérienne à ce temps fut confirmée par des objets fabriqués trouvés à Ouruk. Le plus ancien texte connu trouvé en Mésopotamie provient des ruines d’Ouruk et est daté à environ 3 500 avant J.-C. C’est une tablette gravée de petites images ou pictographies, indéchiffrables, mais d’un type qui précéda l’écriture cunéiforme. Allouant plusieurs centaines d’années pour le drainage de la plaine et pour permettre à la terre de se régénérer pour reconstruire les villes, elle démontre aussi, pour le Déluge, une date d’environ 4 000 avant J.-C.

Le Déluge est gravé dans la mémoire du monde comme une catastrophe qui élimina toute la civilisation et commença une nouvelle époque pour l’espèce humaine. Plusieurs cultures datent leurs commencements à ce temps. Le calendrier Juif compte le temps d’un commencement énigmatique en 3 671 avant J.-C. ou, "les années qui sont passées depuis que le compte des années commença."

Il est généralement accepté que la première Dynastie Égyptienne commença au milieu du Quatrième Millénaire avant J.-C., après une période chaotique de 350 ans qui séparent les rois humains des rois semi-divins de la Période Archaïque. Ailleurs, le Quatrième Millénaire est aussi marqué comme la date de commencement du temps, comme par exemple, en Mésoamerique où le calendrier Olmec commence en l’an 3 373 avant J.-C.

Les savants consentent que la clef pour établir le temps des événements Bibliques tourne alentour la possibilité de fixer le temps de l’Exode. Plusieurs dates ont été proposées, mais elles contredisent des déclarations explicites de l’Ancien Testament ou elles ne correspondent pas à ce qu’on connaît des dynasties Égyptiennes de la période. Fondamentalement, le problème est de faire correspondre l’Exode avec les événements courants et subséquents en Égypte.

Seulement que quelques dates absolues existent pour la Mésopotamie et l’Égypte; et lorsqu’elles sont examinées attentivement, elles ne sont pas si absolues que ça. L’ancre principale de la chronologie Égyptienne est basée sur la levée de l’étoile Sirius pendant le règne de Sesostris III, de la 12e Dynastie. Cet événement astronomique est daté en 1 872 avant J.-C. et, de cette date, ces prédécesseurs et ses successeurs furent donnés des identifications chronologiques "absolues."

N’importe qui qui écrivait sur l’ancien Moyen-Orient est comme un escaladeur de montagne, rattaché à une lignée de plusieurs autres escaladeurs, espérant que le premier ait fermement ancré son pic dans le roc. Malheureusement, les points fixes fournis par l’astronomie ne sont pas nécessairement absolus et, parfois, des chaînes entières de donnés calculées glissent et disparaissent.

D’un autre côté, si les dates dérivées de la Bible sont utilisées pour construire une chronologie d’Abraham aux rois de Judée, une période d’environ mille ans, les événements de ce millénaire ne coïncident pas avec la chronologie Égyptienne traditionnelle. C’est comme si les deux civilisations avaient vécu côte à côte sans aucun contact. Évidemment, quelque chose ne va pas.

Cependant, il peut être démontré que les dates dérivées d’information explicite dans l’Ancien Testament indique que les premiers rois de Judée existèrent au même moment que la 18e Dynastie et que l’Exode coïncida avec la chute du Royaume Central en Égypte.

Les Saintes Écritures placent Moïse et l’Exode au milieu du 15e siècle avant J.-C.; d’autres événements Bibliques se produisant avant et après l’Exode démontrent l’authenticité de cette date. Une date du milieu du 15e siècle fournit une base solide pour établir le temps des événements des jours d’Abraham en rapport avec la destruction de Sodome et Gomorrhe et les autres villes de la Plaine Siddim, à l’expulsion des Hyksos de l’Égypte et le rôle secondaire de Saül et de David et, à l’identification de la Reine de Sheba comme la Reine Hatshepsout de la 18e Dynastie. La chronologie de ces incidents Bibliques peut être corroborée par les données Égyptiennes et Mésopotamiennes. [Note de l’éditeur: C’est du mot pour mot du livre du Dr Velikovsky, "Worlds In Chaos." À ce point dans son livre, Boulay présente une table de dates, comparant les chronologies d’Israël, de l’Égypte et de la Phénicie du règne de Saül à travers la mort de Salomon. Essentiellement, il utilise les données de Velikovsky, des données que j’ai entrepris de raffiner dans le traité, "June 15, 762 BCE: A Mathematical Analysis of Ancient History," mentionné plus tôt.]

La date de l’Exode et d’autres événements

Pour établir la date de l’Exode, nous devons faire référence aux versets Bibliques pertinents. Dans 1 Rois 6, il est écrit que l’Exode eut lieu 480 ans avant la quatrième année du règne de Salomon, lorsqu’il commença à construire le Temple. Cette année serait 967 avant J.-C., considérant le fait qu’il gouverna de 971 à 931 avant J.-C. La chronologie peut osciller quelques années dues à l’incertitude de la fin du règne de Salomon et la division du royaume. Nous avons choisi une date moyenne entre les deux.

Si le temple fut construit en 967 avant J.-C., nous arrivons à 1 447 avant J.-C. comme date de l’Exode, c’est-à-dire, 967 plus 480 ans. Puisque le séjour en Égypte dura 430 ans selon Exode 12, l’entrée de Jacob en Égypte aurait été en l’an 1 877, ou 1 447 plus 430 ans.

Une analyse de l’information de la Genèse suggère que les Patriarches restèrent en Chanaan pendant 215 ans avant d’entrer en Égypte. Ce chiffre est dérivé comme suit: Abraham est entré en Chanaan à l’âge de 75 ans ; Isaac lui est né à l’âge de 100 ans; Isaac avait 60 ans à la naissance de Jacob; Jacob avait 130 ans quand il vit le Pharaon. Donc 215 ans (25 + 60 + 130 = 215) se sont écoulés de l’entrée d’Abraham en Chanaan et Jacob en Égypte. Ajouter les 215 années à 1 877 avant J.-C. et nous arrivons donc à la date de 2 092 avant J.-C. comme date où Abraham et Lot quittèrent Haran pour la terre de Chanaan.

L’établissement du temps des règnes des Rois de Judée est aussi critique à toute tentative de synchroniser les chronologies des Israélites et des Égyptiens. Saül est supposé avoir gouverné de 1 021 à 1 011 avant J.-C., David de 1 011 à 971 avant J.-C. et Salomon, de 971 à 931 avant J.-C. Cela nous donne une échelle de temps pour la période de plus de 1 200 ans qui entourent la naissance d’Abraham et la mort de Salomon. Une date du 15e siècle s’accorde bien avec de l’information trouvée dans le Livre des Juges.

Des preuves provenant de la périodes des Juges

Une date plus tôt ou plus tard de l’Exode contredirait l’information contenue dans les Juges. Par exemple, un des derniers Juges s’appela Jephthah et il dû transiger avec un puissant roi Ammonite qui revendiquait la terre de Cisjordanie avec ce qui avait saisi, occupée auparavant par les Israélites pendant de nombreuses années.

Le roi voulait que la terre de ses ancêtres lui revienne, "parce qu’Israël avait saisi ma terre, quand ils quittèrent l’Égypte." Il prévient, "rendez-les maintenant pacifiquement et je partirai." Jephthah décrit ensuite l’itinéraire de l’Exode et comment Sihon ne les laisseraient pas traverser son territoire et les attaquèrent; donc, les Israélites capturèrent le territoire des Amorrhéens de Arnon à Jabbok et il a ajouta, "Pendant que l’Israël habitait Heshbon et ses dépendances, les Aroer et ses dépendances et toutes les villes sur les berges de l’Arnon, quelque trois cents ans... , pourquoi ne les avez-vous pas libérées pendant ce temps ?"

Puisque Jephthah vécu à environ 1 100 avant J.-C., l’événement de l’invasion des Israélites a dû être environ vers 1 400 avant J.-C., c’est-à-dire, 1 100 plus 300 ans. L’invasion de Cisjordanie s’est produite après la période de vagabondage ou 40 ans de leur départ de l’Égypte. En faisant le total, le résultat est en accord avec la date proposée de 1 447 avant J.-C.

Le Livre des Juges fournit aussi le règne des divers Juges entre la mort de Josué et la montée de Saül comme premier roi. Cette période, quand les Israélites furent menés par divers Juges, dure approximativement 400 ans.

Dans les Juges 3 à 12, le règne de chaque Juge et les périodes sans loi intervenante, commençant avec Othneil et terminant avec le règne des Philistins est de 350 ans. En ajoutant 350 à l’inauguration du règne de Saül, nous avons 1 021 plus 350 ans ou 1 371 avant J.-C. Une période de 35 ou 40 ans additionnels doit être ajoutée pour le règne de Josué, fournissant une date de 1 406 à 1 411 avant J.-C. comme l’année de l’occupation Israélite.


Chapitre 11

Les chars et les vaisseaux du ciel : les véhicules des anciens astronautes

"Lorsque l’ange amena Lot et sa famille et les posa à l’extérieur de la ville, il leur dit de se sauver et ne pas regarder en arrière, de peur qu’ils aperçoivent le Shekinah qui était descendu pour causer la destruction des villes." (Le Haggadah)

Puisque les Anunnaki étaient une civilisation avancée, capable de traverser l’immensité de l’espace pour atteindre cette planète, la coloniser, exploiter ses ressources et transférer ces métaux par avion-cargo à leur vaisseau orbitant, il doit sûrement y avoir des preuves dans la littérature religieuse et séculière qui se reporte, du moins en partie, aux véhicules utilisés par ces anciens astronautes.

L’allusion évidente qui vient à l’esprit est le "chariot ardent" d’Ézéchiel. Il est décrit plusieurs fois dans le "Livre d’Ézéchiel" afin qu’il ne puisse pas être simplement rejeté comme une aberration du texte ou même une hallucination du prophète. [Éditeur: Une copie exacte d’un inventeur de l’Aéronef d’Ézéchiel est exposé au Restaurant Warrick à Pittsburg, Texas, quelques milles au Sud de la Route 30, en cas que vous traversiez le Nord-Est du Texas et souhaitiez la voiraussi bien que manger dans ce merveilleux restaurant Acadien. La copie est la deuxième interprétation en exposition. Le premier modèle a réellement volé pour une courte distance avant de s’écraser. Le deuxième modèle n’a jamais volé. Cette "sculpture" ressemble beaucoup à un planeur.]

Ézéchiel n’est pas une exception puisque ces machines volantes apparaissent partout dans les Saintes Écritures, bien qu’elles soient interprétées habituellement en termes religieux ou mystiques. Cela indique l’esprit des traducteurs qui refusèrent de les reconnaître pour ce qu’elles étaient. [Éditeur: On doit comprendre qu’un individu qui ne connaît pas les principes du vol n’aurait pas pu savoir comment les interpréter autre que par la "religion" ou le "mysticisme".]

Dans le cas d’Ézéchiel, cela est appelé un chariot ardent, comme si ce terme est plus acceptable, peut-être parce qu’il a une connotation mythologique et est la façon la plus inoffensive de rejeter une référence gênante. Les savants bibliques n’ont jamais traduit fait référence aux multiples apparences de ces véhicules exceptionnels comme des avions, des aéronefs ou des vaisseaux spatiaux.

Il est intéressant à noter que les Hébreux vivant sur la terre ferme l’appelaient des "chariots" tandis que les marins Égyptiens les appelaient des "bateaux du ciel."

Ce qui est rarement perçu est le fait qu’ils existent de nombreuses références à des aéronefs dans les Saintes Écritures, mais leurs apparences ont été masquées à travers l’interprétation théologique et dans plusieurs cas, de fausses traductions.

Plusieurs noms ont été utilisé pour décrire les véhicules des anciens astronautes et nous tenterons des les identifier et de les séparer selon leurs fonctions. Dans les Saintes Écritures, la capsule spatial ou le logement personnel des dieux s’appelait soit un "Shekinah" ou un "kabod." Dans les livres de l’Exode et d’Ézéchiel, le vaisseau personnel est appelé un "kabod," tandis que dans le Pseudepigrapha et le Haggadah, il est appelée un "Shekinah." Les termes semblent être interchangeables puisque les deux reposent sur un véhicule plus grand appelé le "chérubin."

Ce vaisseau composé était nécessaire pour quitter le vaisseau mère orbitant ou pour voyager à travers le Monde, bien que la capsule pouvait voyager par elle-même pour de plus courtes distances,comme dans le cas d’Ézéchiel.

Pour sortir de la gravité de la Terre et atteindre le vaisseau mère, la capsule de commande était montée sur une fusée appelée un "shem" dans l’Ancien Testament et "shumu" dans la littérature Sumérienne.

La capsule personnelle de commandele "Shekinah" ou "kabod"a pris une signification spéciale parmi les anciens peuples du Moyen-Orient puisqu’elle fut considérée comme la résidence réelle des dieux et chaque civilisation la révéra comme un objet de forme conique selon ses propres traditions.

Cette capsule de commande de forme conique est le "beth-el" des Hébreux, le "betyl" des Cananéens et des Phéniciens, le "ben-ben" des Égyptiens et l’"omphalos" des Grecs. Comme nous le verrons, le véhicule composé des anciens fut aussi la source de la légende Égyptienne de l’oiseau Phoenix qui s’éleva dans le feu de ses propres cendres.

Le vaisseau mère orbitant : la demeure céleste

Il existe un grand nombre d’indications dans les Saintes Écritures, en particulier dans le Livre hébreu d’Énoch, que la "demeure céleste" était organisée comme une grande ville dans l’espace ou un vaisseau mère orbitant. Ce livre décrit le voyage du prophète Ishmaël à la demeure céleste où il rencontre le patriarche Énoch qui lui fait faire une tournée guidée du vaisseau. Bien que ce livre soit écrit en termes spirituels dont le but est de créer une atmosphère de majesté imposante, lorsqu’on élimine le verbiage théologique, ce qui émerge est la description d’un grand et complexe vaisseau spatial.

Le vaisseau spatial contient sept "ciels" ou ponts. Chaque pont a sept "palais" arrangés en cercles concentriques avec des gardes placés aux entrées de chaque cercle de pièces. La comparaison évidente serait avec celle de l’édifice Pentagon à Washington.

Le centre du vaisseau était appelé l’"Arabot" et était la résidence de la divinité principale. C’est ici que le "Shekinah" ou la demeure de la divinité était localisé sur une plate-forme appelée "Chérubin."

Diverses responsabilités sont assignées aux directeurs appelés des Princes qui semblent être des chefs de différentes activités opérationnelles associés au vaisseau spatial. "Rikbi-el" est le "Prince des Roues," responsable des "roues du chariot" ou "Shekinah." "Hayli-el" est le "Prince des Créatures Sacrées" ou "hayyot." Puisque le terme est dérivé de "Hayel" qui signifie une armée, ce sont vraisemblablement les soldats ou gardes. "Ribbi-el" est le "Prince du Chérubin," la plate-forme sur laquelle repose le "Shekinah." "Opanni-el" est le "Prince de l’Opannim," l’aspect mécanique, car c’est sa responsabilité de maintenir le vaisseau : "Il polit leur plate-forme, il orne leurs compartiments, il adoucit leurs virages et nettoie leurs sièges." Lorsque le vaisseau composé quitte la demeure céleste ou vaisseau mère, il y a une cérémonie impressionnante appelée "Qedussah," apparemment un syllogisme pour un compte à rebours du lancement.

Le Qedussah ou le départ de la fusée

Lorsque le Shekinah part, le personnel de la demeure céleste participe à une cérémonie appelée "Qedussah." Citant le Livre Hébreu d’Énoch, il y a un "agitation cosmique au chant du Qedussah," qui ressemble étrangement au compte à rebours et aux activités frénétiques qui accompagnent le lancement d’une fusée. Il est dit que "tous les piliers des cieux et leurs bases sont secouées et les barrières des palais des cieux d’Arabot frémissent."

Avant le commencement de cette grande activité, "de brillantes couronnes étoilées sont mises sur les têtes des anges et des princes." Ce sont sans doute des appareils protecteurs contre l’assourdissant bruit et l’intensité de la luminosité.

Les participants sont prévenus que quand la procédure adéquate n’est pas suivie, un accident ou une tragédie peut survenir car on leur dit que lorsqu’ils "ne suivent pas la procédure adéquate du Qedussah, un feu dévorant sort des petits doigts de ceux qui sont sacrés et détruit les anges en fonction." Ils sont prévenus que le gaz d’échappement de la fusée peut être très dangereux puisque quand le Shekinah bouge, "un feu le précède dévorant tous ceux autour de lui."

Il y a une référence intéressante dans le Haggadah, la tradition orale des Juifs, décrivant où le Shekinah est allé sur un de ses voyages après avoir quitté le vaisseau mère. Dans la section qui décrit la destruction des villes de Sodome et Gomorre, on dit que le Shekinah vint du ciel et fit sauter ces villes.

Cette source décrit comment le Shekinah du Seigneur avait "descendu pour causer la destruction de ces villes." Josephus, dans ses Antiquités des Juifs, semble supporter ceci, puisque dans sa description de la destruction de ces villes, il affirme que "Dieu lança la foudre sur la ville et l’a mis en feu," suggérant que le vaisseau spatial a détruit les villes avec une sorte de missile ou d’arme à rayons.

Le vaisseau spatial composé : capsule de commande et fusée de lancement

Partout dans l’Ancien Testament, le véhicule de la divinité est appelé un Kabod (parfois kebod, kavod ou kebod) lequel est, comme nous verrons, un autre nom pour le Shekinah, le terme qui est utilisé pour le chariot de feu d’Ézéchiel. [Éditeur: Tel que déjà affirmé, dans la linguistique, les voyelles "ne compte pas." Notez que, dans la terminologie précitée, seulement les voyelles changent d’un mot à l’autre, sauf pour les consonnes interchangeables B et V, comme "Havana" ou "Habana" de Cuba.]

Quand Ézéchiel se trouva sur le bord du Canal Kebar près de Nippour une journée de l’été, un vent violent amena vers lui un nuage incandescent. Comme le nuage s’approcha, quatre créatures rougeoyantes devinrent visibles dans la partie inférieure, comme des êtres humains debout avec des jambes et des mains, mais différents par leurs quatre visages et quatre ailes. Les créatures étaient disposées comme un carré et le bout de leurs ailes ne se touchaient pas.

Ils donnèrent l’impression de bouger comme une unité et regardant dans toutes les directions, ils allèrent toujours dans la direction dont ils faisaient face sans avoir le besoin de tourner. Une apparition en forme de torche clignotante était située parmi eux. Le prophète nota qu’au-dessous et le long de chaque créature se trouvait une roue complexe, encerclée avec des yeux qui bougèrent en unité avec les créatures. Au-dessus de leurs têtes se trouvait une étendue de glace aveuglante.

Comme ils s’approchèrent, il devint conscient du bruit produit par les ailes en mouvement. Alors, comme les ailes ralentirent et l’apparition cessa de bouger, le prophète entendit un son d’au-dessus de l’étendue. Au-dessus de l’étendue, il vit un trône en saphir sur lequel était assise une figure brillante, claire et ardente enfermée dans la radiance d’un arc-en-ciel. Ézéchiel réalisa qu’il avait vu le "Kabod du Seigneur."

Une analyse remarquable des détails techniques fournis par le Livre d’Ézéchiel a été faite par Josef F. Blumrich dans son livre, The Spaceships of Ezekiel, où l’ingénieur de la NASA décrit graphiquement le véhicule composé comme une capsule en forme de cône assis sur une fusée de lancement. Il a suggéré que cette fusée de lancement était composée de quatre unités (fusées), chacune ayant des lames de rotor et des bras escamotables.

La présence du vaisseau spatiale au Canal Kebar à Nippour est aussi importante puisque Nippour était le Centre de Contrôle Spatial avant le Déluge. La deuxième apparition du chariot à Ézéchiel fut à Jérusalem et la cohérence des détails des deux apparitions semble éliminer la possibilité de toutes erreurs de transcription. À Jérusalem, on dit ceci à Ézéchiel :

"`Debout ! Sors dans la plaine et là je te parlerai.’ Je me mis donc à sortir dans la plaine, et voici la gloire (Kabod) de Yahweh se tenais là, telle la gloire que j’avais vu près du fleuve Kebar."

Ézéchiel décrit alors comment le Kabod s’éleva de sa fusée de lancement et vola sur la ville et, revint à la fusée de lancement, la plate-formele chérubin:

"Et la gloire du Dieu d’Israël s’éleva de dessus le chérubin sur lequel elle se tenait, pour aller vers le seuil de la maison."

Il semble que, bien que la capsule personnelle de commande puisse voler indépendamment, elle eût besoin de la fusée de lancement ou la plate-forme pour voyager de plus grandes distances ou se déplacer librement sur la Terre.

Le Kabod apparaît aussi de nombreuses fois à Moïse et les Israélites pendant le temps de l’Exode. Par exemple, quand ils quittèrent la région de la Mer Rouge et marchèrent dans le désert du Sinaï, les gens grognaient et étaient mécontents. Selon l’Exode 16, Moïse et Aaron essayèrent de les apaiser avec la nouvelle qu’ils verraient bientôt le "Kabod du Seigneur."

"Ce soir, vous reconnaîtrez que c’est Yahweh qui vous a fait sortir dy pays d’Égypte; et, au matin, vous verrez la gloire (Kabod) de Yahweh... Pendant que Aaron parlait à toute l’assemblé des enfants d’Israël, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la gloire de Yahweh apparut dans la nuée."

Quand le vaisseau spatial resta parmi les Israélites, il était gardé dans la Tente de Réunion, une sorte de refuge temporaire ou de garage.

Bien que le terme Kabod semble ne pas avoir d’antécédents et n’ait pas été identifié sémantiquement, le mot Shekinah signifie littéralement, "une habitation physique ou place de repos." Malgré cette signification Sémite, il fut traduit comme la "gloire" dans les Saintes Écritures et il reçu une interprétation mystique signifiant une présence spirituelle plutôt que physique. En fait, une littérature Cabalistique complète est survenue de cette signification spirituelle. Les Saintes Écritures et le Pseudepigrapha ne supportent pas cette signification puisque, partout où il est mentionné, il est décrit clairement comme une habitation physique ou le véhicule personnel utilisé par la divinité. Le Kabod et le Shekinah reposent sur une plate-forme (fusée de lancement) appelé le "chérubin."

Le terme "chérubin" est un autre mot intéressant qui a reçu des interprétations théologiques. Les origines ou les racines du mot sont inconnues; habituellement, il est traduit comme un groupe d’êtres célestes ailés ou un type d’ange spécial. Une source dans l’Encyclopédie Judaica a suggéré que le mot Hébreu cherub ou "Keruv" pourrait être une inversion des lettres pour chariot ou "rekhuv." Ceci a beaucoup de sens et cette vue est supportée par les Saintes Écritures où le terme cherub est parfois rendit égal à un chariot aérien comme dans le deuxième Livre de Samuel. Il est aussi répété dans le Psaume 18 :

"Il inclina les cieux et descendit; une nuée épaisse était sous ses pieds. Il monta sur un chérubin et prit son vol; il planait sur les ailes du vent."

Selon le philosophe médiéval Saadiah Gaon du premier siècle après J.-C., probablement le plus grand savant de la communauté juive Babylonienne, le Shekinah est identique au "kavod ha-shem," une expression généralement traduite en termes religieux comme "majesté de son nom." En termes modernes, "kavod ha-shem" signifierait "le chariot du shem." Comme nous le verrons, ce terme a aussi des connotations de vaisseau spatial, car il n’est rien d’autre que la fusée de lancement principal.

La fusée de lancement principal : le Shem des hébreux et le Shumu des sumériens

Des générations de savants et de traducteurs n’ont tenté de donner à la référence "shem" dans Genèse 11 seulement qu’une signification allégorique, puisque l’espèce humaine voulait se faire un "nom" ou une réputation en construisant une tour vers le ciel.

Le conte Biblique de la Tour de Babel telle que racontée dans la Genèse traite d’événements qui suivirent le repeuplement de la Terre après le Déluge, quand certaines personnes, "voyageaient vers l’Est et trouvèrent une plaine dans la terre de Shinar, et ils la colonisèrent." La terre de Shinar, bien sûr, est la terre de Sumer et la plaine est celle entre les deux rivières de la Mésopotamie. Selon la Genèse, les gens dirent :

"Allons, bâtisssons-nous une ville avec une tour qui atteingne le ciel; et nous nous ferons un nom [shem] et ne pas être dispersés sur la face de toute la terre."

Cependant, ce projet alla à l’encontre de la divinité et il descendit immédiatement pour enquêter.

"Mais Yahweh descendit voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et Yahweh dit : `Voici, ils forme un seul peuple avec une même langue pour tous; ils se mettent à l’œuvre, et aucun projet ne leur paraît impossible.’"

[Éditeur: Vous vous rappellerez que le "Seigneur" est un "Dieu jaloux." On se demande ce que ce "Seigneur" pense de la coopération des Américains et des Russes en rapport avec la Station Spatial Mir et ses difficultés.]

La divinité décida alors de prendre action et informa quelques collègues non identifiés :

"`Allons, descendons, là mêmes brouillons leur langage, de sorte qu’ils n’entendent plus le langage les uns des autres.’ Et Yahweh les dipersa sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on lui donna le nom de Babel, car c’est là que Yahweh a brouillé le langage de toute la terre et c’est là que Yahweh les a dispersés sur la face de toute la terre."

Cependant, ce chapitre dans la Genèse soulève plus de questions qu’il en répond. Pourquoi les anciens résidents de Babylone s’exercèrent-ils à se "faire un nom" et pourquoi ce "nom" devait-il être placé sur une tour ou ziggourat dont le sommet atteindrait les cieux ?

Il est curieux que le fait de se faire un nom ou une réputation pourrait contrarier les effets d’avoir été éparpillés sur la Terre et, pourquoi le Seigneur fut si bouleversé du fait de se faire un nom qu’un tel exploit rendrait possible n’importe quoi à l’homme. Évidemment, il manque quelque chose dans ce texte.

Les réponses à ces questions deviennent claires quand on lit "fusée" au lieu de "nom" pour le mot hébreu ou Sémite "shem." L’histoire est reliée au besoin que l’homme a de construire une tour pour élever une fusée pour voler sur la Terre comme les dieux, essayant même d’atteindre le vaisseau mère orbitant pour rencontrer les dieux ainsi que l’immortalité. Ceci ne pouvait pas être toléré par les dieux. Ils étaient les seuls autorisés à avoir et opérer des fusées et des vaisseaux spatiaux.

Le mot hébreu "shem" est dérivé du terme Akkadien Sémite "shumu," qui curieusement, est utilisé dans l’Épique de Gilgamesh, dans un cas qui ressemble à la Tour de Babel.

En tant que roi de la ville d’Ourouk, Gilgamesh était triste et déprimé à la pensée de mourir. Du haut des murs de la ville, il voyait les corps morts qui flottaient dessous sur la rivière. Étant en partie mortel, Gilgamesh craignait que ceci aussi soit son destin. Il décida alors de chercher l’immortalité et œuvra pour atteindre "la terre des vivants" ou le Liban, la Terre de Cèdres.

Gilgamesh confia à son compagnon Enkidou qu’il entrerait la Terre due Cèdres pour s’installer son "shumu," dans la "place où les shumus ont été élevés, j’élèverais mon shumu."

Enkidou l’informa que cette terre était sous la souveraineté d’Utu et qu’il devait avoir son autorisation, ce que fit Gilgamesh. Utu ou Shamash étaient le chef de la Terre de Cèdres, la terre où se trouvait le centre spatial.

Il devient clair que de traduire "shumu" comme nom ou réputation a peu de sens. Comme dans la Genèse, l’homme imiterait les dieux et élèverait une fusée pour les atteindre, car ils possédaient tous les secrets, surtout ceux de la longue vie.

Un emploi semblable du mot "shumu" se trouve dans le Conte d’Adapa. Après qu’il soit appelé au ciel par le dieu principal, Anou, et un vol où il vit les merveilles de la Terre et du Ciel, le dieu veut savoir qui lui a procuré un "shumu" pour qu’il puisse atteindre la "demeure céleste" ou le vaisseau mère orbitant. L’usage du mot "shumu" ici signifie clairement une navette qui l’emmena de la Terre jusqu’au Ciel.

Le Shem était apparemment la fusée de lancement qui porta le Shekinah ou le Kabod, la capsule de commande, quand c’était nécessaire de quitter la Terre pour le vaisseau orbitant. Vraisemblablement, la fusée de lancement revint à la Terre à Baalbeck, prête pour la prochaine mission. Une telle fusée n’était pas nécessaire pour que le Shekinah et le Chérubin quittent le vaisseau orbitant pour revenir sur la Terre. Dans un tel cas, seulement qu’une capacité de freiner était nécessaire pour ralentir l’entrée du vaisseau spatial !

La capsule personnelle ou le module de commande avaient son propre système de propulsion, car elle pouvait s’élever de la plate-forme ou du chérubin et voler librement pour de courtes distances, comme illustré dans l’incident du chariot d’Ézéchiel à Jérusalem.

Cette capsule de commande était l’habitation personnelle des anciens astronautes et comme telle, sa conception est devenue l’emblème ou la représentation de la maison des dieux partout au Moyen-Orient, en Mésopotamie, dans le Levant, en Égypte et en Grèce.

La capsule de commande ou l’habitation des Dieux

La stèle de la victoire élevée par Naram-Sin de la Dynastie d’Akkad, vers le milieu du 23e siècle avant J.-C., est supposée représenter sa victoire sur des gens locaux. Il représente Naram-Sin portant la coiffe cornue d’un dieu et marchant triomphalement sur un ennemi prosterné. Il fait face à un grand objet conique qui est dominé par l’emblème de l’étoile de Shamash.

Dans une de ses conquêtes, Naram-Sin avait envahi une "terre montagneuse." Dans une inscription, il se vante de détruire les villes de cette "terre montagneuse." Cette terre était le Liban comme nous le verrons (Chapitre 16) et l’objet conique signifiait les installations spatiales à Baalbeck. Cet objet conique était considéré être la place d’habitation des dieux et est devenu l’objet de révérence partout dans le Moyen-Orient.

Appelé "betyl" par les peuples Sémites, une corruption de "beth-el," signifiant la maison du dieu, il apparaît en diverses formes. Sur une pièce de monnaie de Byblos, le port de mer des Phéniciens, l’objet de forme conique se trouve dans une enceinte sacrée pour la vénération. Un objet semblable était sacré pour les gens du Moyen-Orient comme la résidence du dieu local.

Pour trouver les origines du mot "baetyl" ou "betyl" tel qu’utilisé pour décrire la maison des dieux, nous devons examiner la légende du Phoenix, l’oiseau légendaire qui s’éleva en flammes de la Pierre du Soleil au Temple du Soleil, à la Ville d’An dans le delta de l’Égypte, appelée Héliopolis par les Grecs.


Chapitre 12

L’oiseau Phénix : symbôle d’un lancement de fusée

"Quand il a vécu 500 ans, il se construit un nid dans les branches d’un chêne. Dans celui-ci, il rassemble des épices et de ces matériaux, se construit un tas sur lequel il se dépose et, mourant, respire son dernier souffle. Du corps de l’oiseau parent un jeune Phénix se manifeste. Lorsqu’il a grandi, il soulève son nid de l’arbre et l’amène à la ville de Héliopolis en Égypte et le dépose dans le Temple du Soleil." - Ovide dans ses Métamorphoses

Ce célèbre oiseau qui s’est soulevé de ses propres cendres et est donc devenu un symbole de régénération, devint connu en premier lieu à la culture occidentale à travers les voyages d’Hérodote, lorsque ce célèbre historien Grec visita l’Égypte vers 455 avant J.-C. À l’ancien centre religieux d’Anou, connu aux Grecs comme Héliopolis, Hérodote apprit à propos d’un oiseau sacré venant de l’Est portant son père embaumé dans une boule de myrrhe pour l’enterrer dans le Temple du Soleil à la ville d’Anou. Les Égyptiens l’appelèrent l’oiseau "Benu" mais il est mieux connu par son nom Grec de Phénix.

Des détails additionnels sur le Phénix ont été fournis par les écrivains Romains Tacite, Pline et Ovide qui visitèrent aussi l’Égypte et rapportèrent que le Phénix construisait son nid sur la Pierre du Soleil au Temple où il périssait dans les flammes. Il s’élevait alors des cendres pour quitter l’Égypte, pour ne pas revenir avant 500 ans.

On dit à Hérodote que l’oiseau ressemblait, en dimension et en forme, à un aigle. Son plumage était doré et rouge. Dès le 25e siècle avant J.-C., les descriptions Égyptiennes démontre l’oiseau "Benu" comme une pie. Dans les dynasties qui suivirent, il apparaît comme un héron avec deux longues plumes qui sortent de l’arrière de sa tête.

Comme nous le savons tous, les légendes sont construites autour d’un grain de vérité qui devient éventuellement déformé avec le temps. Comme chaque génération ajoute à l’histoire, elle devient si incrustée que peu demeurent de la vérité initiale. Cependant, dans certains cas, comme celui de l’oiseau Phénix, des sources anciennes suffisantes sont disponibles pour nous permettre de tracer son origine aux temps préhistoriques et de découvrir le cœur de la vérité qui a précipité la légende.

La première référence Égyptienne disponible sur l’oiseau "Benu" provient des temps de l’Ancien Royaume lorsqu’elle fut inscrite sur les murs de la chambre d’enterrement de la pyramide d’Unas, le dernier roi de la 5e Dynastie vers 2 400 avant J.-C.

Appelées les "Textes de la Pyramide," ces inscriptions sculptées sont une collection de formules magiques et de directives qui donnèrent au roi décédé toute l’information dont il avait besoin pour le voyage à l’après-vie et comment l’accomplir. La plupart des autorités consentent que les Textes de la Pyramide reflètent la croyance en un culte stellaire qui exigerait que le roi décédé voyage vers les étoiles. Il est souvent décrit à califourchon sur un serpent qui se dirige vers une constellation d’étoiles. Son voyage est une imitation du Dieu Soleil lui-même, qui, disait-on, pouvait traverser le ciel dans son "bateau du ciel."

Une inscription trouvée sur les murs de la chambre d’enterrement de ce roi, décrit le Dieu Soleil comme s’élevant de la Pierre du Soleil ou de la Pierre "Ben-Ben." Elle affirme, "O Atum, le Créateur, vous êtes devenu haut dans le ciel, vous vous êtes soulevé de la Pierre Ben-Ben, dans le Temple du Benu dans la Ville d’Anou."

En ce temps, le 25e siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum était devenu le dieu du soleil dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu’à alors le panthéon d’Égypte. [Note de l’éditeur : À cause de l’orthographe du mot "Atum," ceci est quelque peu vague. En Égypte, il y avait "Amon-Rê" et "Aten-Rê." On suppose qu’ici, il est question de Aten-Rê mais la vénération d’Aten-Rê était associée au règne ultérieur d’Akhenaton dans le Nouveau Royaume. Zecharia Sitchin donne Amon-Rê comme l’équivalent de Mardouk/Baal et pour moi, le Duc Doumouzi est l’équivalent de Aten-Rê.]

Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, "les Textes du Cercueil," et furent finalement copiés sur des papyrus pour devenir connus comme "Le Livre des Morts." Collectivement, les trois ensembles des textes sont connus comme "Le Livre des Morts." Vous pouvez dire que ce fut leur équivalent d’un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l’immortalité.

Le Temple du Soleil et la Pierre sacrée

Depuis son début, en Égypte, l’oiseau Phénix a été associé à la pratique de l’adoration du soleil. Cela est noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse et son rapport avec le feu, tous symboliques du Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent à une explication plus intéressante.

Le sanctum intérieur du Temple du Soleil à la Ville d’Anou était la plus sacrée de toutes les places. Il était la maison de la Pierre du Soleil que les Égyptiens appelèrent le "Ben-Ben." Montée sur une pyramide tronquée, le "Ben-Ben" fût une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une pierre en forme de pyramide ou pyramidion, donnant l’apparence d’un obélisque trapu. C’était sur cette pierre que le Phénix ou oiseau Benu se posait.

Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l’habitation du Dieu Soleil. Vers 2 000 avant J.-C., une nouvelle version de la Pierre du Soleil apparue en Égypte - le pyramidion était placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme "l’obélisque." Des obélisques furent élevés par tous les pharaons subséquents.

Les pierres d’ancrage du sommet des pyramides étaient décrites comme des pyramidions et furent vénérées comme l’habitation physique du Dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à l’intérieur de la pyramide était donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion, utilisé comme la pierre d’ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, est devenu le fétiche le plus sacré des Égyptiens.

La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu’elle est provenue d’ailleurs et fut assimilée dans la vénération Égyptienne du soleil par les prêtres d’Anou à Héliopolis. Les légendes racontent que l’oiseau Phénix est venu de l’Est. Quelques-unes disent de l’Arabie, d’autres l’Assyrie et qu’il vole vers la Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance dans les flammes. Puisque les Égyptiens étaient très provinciaux dans leur vue du monde, la terre d’Arabie pourrait très bien être n’importe lequel endroit à l’Est de la région du delta.

Le Phénix du Moyen-Orient

En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil a aussi été révérée comme l’habitation du Dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une pierre conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes Phéniciennes qui date d’au moins à 3 500 avant J.-C., les dieux Égyptiens furent vénérés côte à côte avec ceux du panthéon de Canaan. Certains de ces sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de monnaie de Byblos de l’Empereur Romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de pèlerinage vieux de plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de forme conique pour le Dieu Soleil.

La Pierre du Soleil était aussi appelée "baetyl" ou "bétyle" par les peuples Sémites et ses fonctions étaient semblables à la pierre de forme pyramidale trouvée en Égypte. Le mot "Bétyle" est une version Sémite du terme Hébreu "Beth-el" signifiant la demeure de Dieu. En Palestine, la vénération de la Pierre du Soleil ou Bétyle date du 8e millénaire avant J.-C. Creusant dans les anciennes ruines de Jéricho, les archéologues ont trouvé, à son niveau le plus bas, du carbone daté des temps Néolithiques d’environ 7 000 avant J.-C. et un temple où, à son centre, se trouvait une pierre ovale verticale sur un piédestal.

Ces pierres bétyles ont été trouvées partout en Palestine et en Syrie. À Beth-Shean, un autel et un bétyle ont été trouvés et datés du milieu du 14e siècle avant J.-C. La plupart de ces lieux de pèlerinage "païens" ont été détruits par les Hébreux après la division du Royaume de Salomon, mais plusieurs sont encore présents dans les régions plus isolées, telles que dans le sud-est de la Palestine près de l’Arabie, dans la terre des Nabatéens.

Trouvez à des endroits élevés, ces autels sont comme des blocs de pierre ou d’obélisques trapus et les autochtones croyaient qu’ils étaient habités par leur divinité principale, Dushara. À Mada’im Salih, dans le nord-ouest de l’Arabie, les Nabatéens laissèrent une nécropole de tombes familiales dont plusieurs contiennent des bétyles ou pierres sacrées. En fait, on dit que la Pierre Noir de La Mecque appelée "Kaaba," le plus sacré des lieux de pèlerinage Islamiques, est tombée du ciel. On y réfère aussi comme un bétyle. [Note de l’éditeur : Il y a plusieurs légendes particulières qui circulent au sujet de l’origine de la pierre Kaaba.]

L’Héliopolis du Liban

En plus de celui en Égypte, il y a un autre Héliopolis célèbre situé au Liban à un endroit maintenant appelé Baalbek. Depuis l’antiquité, elle fut une ville sacrée au Dieu Soleil. L’Ancien Testament l’appelle Beth-Shemesh ou la "Demeure du Dieu Soleil," Shemesh ou Shamash étant le nom Sémite du Dieu Soleil Sumérien Outou. La terre de Liban, connue aux Sumériens comme la "Terre des Cèdres," était sous l’égide du Dieu Soleil Mésopotamien.

À Baalbek, les Grecs élevèrent un temple splendide à leur Dieu Soleil Apollon ou Hélios. C’est aussi ici que les Romains construisirent un temple magnifique à leur Dieu Soleil, Jupiter. Ce temple était le plus grand qu’ils avaient érigés jusqu’alors sur la Terre y compris Rome, indiquant l’importance qu’ils attachèrent à cet endroit. Même aujourd’hui, six de ses majestueuses colonnes sont encore debout, chacune de 62 pieds en hauteur et 8 pieds de diamètre. [Note de l’éditeur : Je suis allé à Baalbek au Liban. C’est effectivement un site impressionnant.]

Ce qui est remarquable de ce temple est qu’il est construit sur une base massive de pierre en trois gradins qui devaient être là longtemps avant les Grecs et et les Romains. Il est élevé 30 pieds au-dessus du sol et est pavé de pierres parfaitement taillées de 10 à 30 pieds de long et de 6 à 9 pieds de large.

La base pour cette plate-forme fut construite de blocs de pierres cyclopéennes de 32 pieds de long, 13 pieds de large et 12 pieds d’épaisseur. On évalue que chaque bloc de pierre pèse 500 tonnes (comme comparaison, la plus grande pierre de la Grande Pyramide est de 200 tonnes).

Une quatrième pierre se trouve au prêt dans une carrière, façonnée et coupée à l’exception d’une section de sa base. Elle mesure 72 pieds de long avec une section transversale de 16 x 16 pieds, pesant plus de 1 200 tonnes. La pierre fut apparemment préparée pour agrandir la dimension de la plate-forme mais les opérations semblent avoir cessé soudainement et le travail n’a jamais été complété.

Une telle plate-forme de pierres massives fut sans doute conçue pour soutenir un énorme poids ou, pour quelque opération qui devait appliquer une terrible pression sur le sol, tel que celle exercée par un engin de fusée.

Le Dieu du Soleil Libanais Shamash, qui avait sa base à Baalbek, était en plusieurs points semblables au Dieu Soleil Égyptien. Comme le Rê Égyptien qui est représenté avec un disque de soleil au-dessus de sa tête, Shamash est toujours démontré avec le même disque contenant une étoile à quatre pointes irradiant quatre rayons. Et comme Rê, il est souvent représenté avec une tête d’aigle. Quelques scènes le montre tenant les symboles de l’immortalité.

Quand Outou (Shamash) quitta Baalbek, une de ses destinations était peut-être la Ville d’Anou en Égypte où son arrivée et son départ dans les flammes sont devenus le cœur de la légende de l’oiseau doré et rouge, le Phénix.

Partout dans le Moyen-Orient pendant des milliers d’années, le bétyle ou Pierre du Soleil est devenu un fétiche sacré révéré comme l’habitation physique du Dieu Soleil. Sa forme conique ou pyramidion était leur tentative de représenter l’habitation du Dieu Soleil, c’est-à-dire, la capsule de commande ou personnelle du premier stage d’une fusée composée.

En Égypte, l’origine de la Pierre du Soleil est remémorée dans l’ancien signe hiéroglyphique utilisé pour représenter la Ville d’Anou ou Héliopolis. Il est démontré comme la foudre se dirigeant vers le ciel.

L’Omphalos grec comme Bétyle et marqueur géodésique

Par la suite, même les Grecs adoptèrent la pierre de forme conique comme habitation sacrée de leur Dieu Soleil, Apollon. Appelé "omphalos," il était l’objet le plus sacré à chaque endroit d’oracles.

Le Dieu Soleil Apollon qui, devint plus tard un des dieux les plus importants du Panthéon Grec, vint originairement d’Ionie en Asie Mineur. Son culte a d’abord commencé sur l’Île de Délos pour se rendre à Dodone sur la terre ferme en Grèce. En fait, l’Île de Délos était considérée si sacrée qu’il fut inviolé par toutes les guerres Grecques. Même les Perses respectèrent son caractère sacré et l’outrepassèrent. [Note de l’éditeur : J’ai visité l’Île de Délos. Maintenant, elle est quotidiennement envahie par des touristes.]

Dans ses "Histoires," Hérodote appela Dodone le plus vieux des oracles Grecs et les archéologues l’ont tracé à environ 2 000 avant J.-C. Elle fut le premier centre de culte à Apollon sur la terre ferme. Comme Dodone déclina en importance, Delphes la replaça comme centre du culte.

Comme Dodone, elle avait aussi une pierre en forme de demi-œuf appelée "omphalos." Hérodote a dit que l’"omphalos" de cet endroit était enveloppé avec des cordons, un bout duquel était tenu par la "Pythia" ou prêtresse comme elle consultait le Dieu Soleil dans la Pierre. Selon le mythologue Grec Robert Graves, la pierre sacré de Delphes fut aussi appelée "baetylos" par les Grecs. Il y fait référence comme un pilier de forme conique, périodiquement oint d’huile et enveloppé de laine crue en certains occasions spéciales. Elle était la résidence d’un dieu qui était tombé du ciel. (Dans la mythologie Grecque, Baetylus était un fils du Dieu du Ciel, Uranus.)

Bien que le terme "omphalos" signifie le nombril humain en Grec, son usage ici semble être celui du "Nombril de la Terre." En plus d’être la résidence du Dieu Soleil, l’"omphalos" était aussi un marqueur géodésique. Il est intéressant à noter et pertinent à ce sujet que si une ligne soit tracée à travers les endroits d’oracles de Dodone, de Delphes, de Délos et continué vers la terre ferme, elle traverse Jérusalem.

Comme les emplacements Grecs, dans les anciens documents, Jérusalem a souvent été considéré comme "le nombril de la Terre," tel que dans Les Jubilés 8 aussi bien qu’Ézéchiel. Dans les temps anciens, il semble qu’il y ait eu une sorte de grille géodésique qui connectait les endroits sacrés.

Shamash était aussi connu comme le dieu de la justice et des mesures. Dans un exemple, il est démontré avec deux dieux au-dessus de lui tenant des cordons rattachés à un autel qui porte son emblème sacré.

Par conséquent, il semble que le terme "omphalos" était appliqué à la pierre conique pour sa signification géodésique, c’est-à-dire, comme le point géodésique d’une grille maître. D’un autre côté, le terme "baetylos" fut utilisé pour signifier la résidence d’un dieu et en tant que fonction, on y référait comme appareil d’oracles.

En résumé, l’oiseau Phénix qui s’élève dans les flammes est devenu symbolique du lancement de fusées des anciens astronautes. Originairement démontré par une configuration conique, une imitation de la capsule de commande, il est devenu plus tard de forme angulaire sous les Égyptiens qui l’utilisèrent comme pierre d’ancrage du sommet sur les pyramides et les obélisques.

Baalbek au Liban semble être l’emplacement original de l’oiseau Phénix où une plate-forme de pierre géante est tout ce qui reste de ce qui était probablement la base principale des chariots des dieux.


Chapitre 13

L’Arche de Noé était-elle un submersible en forme de vaisseau spatial ?

"Le bateau que tu construiras, ses dimensions seront sur mesure. Égales seront sa largeur et sa longueur. Comme l’Abzou tu la scelleras." - Compte Sumérien de l’Arche

Le design étrange de l’Arche de Noé

Dans les illustrations, l’Arche de Noé est habituellement représentée comme un ancien vaisseau marin avec une coque arrondie, une proue et l’arrière pointu et une quille qui court la pleine longueur du bateau. Sur son pont, une cabine court la longueur du bateau. Bien sûr, cette description est de la pure fantaisie et est fondée sur des dessins courants de la fin du Moyen-Âge en Europe. Nous n’avons aucune idée juste de la forme exacte de l’Arche. Dans l’ancienne littérature, on trouve seulement deux descriptions du vaisseau mais ni un ni l’autre ne sont très satisfaisants selon les standards des ingénieurs navals, puisqu’ils ne sont pas navigables.

L’Ancien Testament le décrit comme une boîte rectangulaire avec des côtés droits, sans étrave, ni quille ni coque. En fait, le mot hébreu utilisé pour le vaisseau est celui d’une boîte ou d’un récipient. Cependant, on peut excuser les Hébreux pour leur fausse interprétation puisqu’ils étaient un peuple pastoral qui avait peu sinon aucune expérience maritime.

Mais cela n’est pas une excuse pour la description de l’Arche dans le compte Sumérien du Déluge. Si on croit les traducteurs, il est représenté comme un cube. Ceci n’est pas très convaincant puisque les Mésopotamiens étaient une nation de marins. Les Sumériens et les peuples qui les suivirent étaient bien avertis avec les principes de construction de vaisseaux et de navigabilité. Toutes les villes Sumériennes avaient accès à la mer et des vaisseaux sont souvent décrits à l’ancre à ces ports Sumériens.

Évidemment, il y a quelque chose qui cloche dans les comptes Sumériens ou dans la traduction et l’interprétation des textes fournit. Il est absurde qu’un peuple marin décrive l’Arche comme un cube.

L’Arche dans la Génèse

Dans l’Ancien Testament, l’information à propos de la configuration de l’Arche de Noé est dérivée de Genèse 6. Il existe de petites parcelles d’information dans d’autres sources religieuses. Le texte complet de la Genèse qui fournit la description de l’Arche est comme suit : (Gen. 6:14-16)

"Fais-toi une arche de bois résineux; tu la fera divisé en cellules et tu l’enduiras de bitume en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras : la longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées et sa hauteur de trente coudées. Tu feras à l’arche des lucarnes dans la dernière coudée en haut; tu établiras une porte sur le côté de l’arche, et tu feras un pont inférieur, un second, et un troisième."

L’arche est appelée "teba" signifiant une boîte, un coffret ou un compartiment en Hébreu. Elle est décrite comme une boîte rectangulaire avec un fond plat et des côtés droits, 300 coudées de long, 50 de large et 30 de haut. Puisqu’une coudée Hébreuse était 18 pouces [45 centimètres], ses dimensions étaient 450 pieds de long [162 mètres], 75 pieds de large [27 mètres] et 45 pieds de haut [16.2 mètres] et, comme telle, elle déplaçait 43 300 tonnes.

Bien que les Hébreux avaient un mot pour vaisseau, pour quelque raison, ils ont choisi de l’appeler une boîte ou un coffret. Cette boîte de Noé n’était pas navigable et, telle que décrite, était simplement une boîte rectangulaire sans quille, coque et autres éléments essentiels nécessaires pour naviguer en mer.

Cette boîte rectangulaire de Noé aurait ballotté sans contrôle en mer orageuse et aurait sûrement souvent capoter causant d’énormes problèmes à ses occupants. Il est possible que les Hébreux l’appelassent une boîte ou un coffret plutôt qu’un vaisseau parce qu’ils étaient un peuple de la terre et ne savaient rien de la mer ou de la navigation en rivière et encore moins de la planification et de la construction de vaisseau.

Les chroniqueurs Hébreux ont peut-être pensé que le mot récipient serait plus facile à comprendre pour leurs gens pastoraux. Cela indique que la légende du Déluge a indubitablement été manipulée et modifiée par les prêtres Hébreux du temps pour convenir à leurs besoins.

L’histoire du Déluge était connue mondialement et, dans le Moyen-Orient central, on la trouve dans l’Épique de Gilgamesh qui, croit-on, fut écrite vers environ 2 000 avant J.-C. de comptes Sumériens. Celle-ci provient des jours d’un roi appelé Gilgamesh qui gouverna au 28e ou 29e siècle avant J.-C.

La plus vieille partie de la Genèse ne fut pas écrite bien avant 1 000 avant J.-C. et est apparemment une version du compte Sumérien qui circula en Mésopotamie et dans le Levant en Akkadien ou en forme Sémite. Il indique que l’histoire de l’Ancien Testament a subi plusieurs changements et corrections jusqu’à ce qu’il fasse partie du Livre de la Genèse.

Cette "boîte" de Noé avait trois ponts et plusieurs cellules ou compartiments non spécifiés. Elle avait une porte sur son côté et une ouverture sous la ligne du toit pour laisser entrer la lumière. La phrase, "Tu feras à l’arche des lucarnes (tabatières) dans la dernière coudée en haut; ..." a été interprété par plusieurs savants bibliques pour signifier que Noé devait construire une ouverture pour la lumière tout autour de l’arche.

Le vaisseau fut construit de bois résineux, une expression qui est complètement non identifiée. Le mot n’a pas d’origine en Sumérien ou en Akkadien et est un mystère puisqu’il n’apparaît pas nulle part ailleurs dans les Saintes Écritures. Vu ces preuves, nous suggérons qu’il ne fait pas référence à un bois naturel mais plutôt à un bois traité, rendu imperméable semblable au bois de charpente d’aujourd’hui qui est traité sous pression.

Les problèmes avec le désign de l’Arche sumérienne

La plus vieille histoire connue du Déluge se trouve dans l’Épique de Gilgamesh où Utnapishtim est dirigé à construire un vaisseau pour survivre la catastrophe qui approche. Le nom Sumérien du héros est Ziusdra, comme il est utilisé dans l’Épique d’Atrahasis, le compte original du Déluge. Utnapishtim est le nom Akkadien ou Sémite du héros et comme tel, est le héros de l’Épique de Gilgamesh, la version Sémite mieux connue de l’histoire du Déluge.

Dans le compte Sumérien, le mot utilisé est "magurgur" ou "très grand vaisseau." Dans la version Akkadienne ou Sémite de l’Épique, elle est aussi appelée un grand vaisseau de "elippu rabitu."

Contrairement aux trois ponts de l’arche de Noé, l’arche d’Utnapishtim a sept ponts et est divisée en neuf sections ou compartiments. Elle avait aussi une porte et une sorte de fenêtre. Les traductions traditionnelles la décrivent comme étant un cube exact, avec la hauteur, la longueur et la largeur chacun de 120 coudées. Puisque la coudée Akkadienne était de 20 pouces [46 centimètres], chaque côté du cube parfait du vaisseau aurait mesuré 200 pieds [72 mètres].

À nouveau, nous avons ce problème d’absence de navigabilité. Bien que les savants aient insisté à traduire la configuration de l’Arche d’Uthnapishtim comme un cube parfait, la logique nous dit que ce design n’a aucun sens pratique.

En mer orageuse, un cube serait très instable et roulerait sans cesse. Les occupants seraient vraiment instables ! Avec sa cargaison humaine et animale, il semble que sa stabilité serait le facteur le plus important dans son design et sa construction.

Dans son étude "The Gilgamesh Epic and Old Testament Parallels," le savant distingué Aleksander Heidel souligna le problème d’interprétation où certains savants croient qu’un design circulaire de l’arche serait beaucoup plus pratique et que le texte se prête facilement à cette interprétation. Cependant, leurs vues furent sommairement rejetées par d’autres savants.

Dans le texte, il n’est pas clair si le chiffre de 200 pieds pour la largeur du bateau s’applique au diamètre ou au rayon du vaisseau. Si le dernier est vrai, le vaisseau serait alors de 400 pieds [144 mètres] de diamètre et 200 pieds en hauteur ou en largeur. De plus, le compte Sumérien ne mentionne pas de cube mais dit simplement "égale sera sa largeur et sa longueur." Ceci s’applique également à un design circulaire.

Si un design circulaire est postulé, alors les neuf compartiments seraient disposées comme les rayons d’une roue, en forme de quasi triangles. Un design de type ellipsoïde tel les submersibles modernes aurait été plus sensé et le doterait de stabilité dans les mers violentes.

Le compte Sumérien révèle aussi que le dieu Shamash [Prince Outou, Commandant de l’Espace Nibirouen] joua un rôle clef mais non identifié dans sa construction aussi bien que dans l’avertissement à Utnapishtim quand lancer le vaisseau. Puisque Enki était le Dieu Sumérien de la construction navale et logiquement, le conseiller sur la construction du vaisseau, par la tradition, il aurait dû être celui qui dirigeait Utnapishtim plutôt que Shamash, le dieu et l’astronaute en chef qui était responsable des fusées et véhicules spatiaux.

Cette assistance divine est aussi notée dans l’ancien document religieux le Livre Éthiopien d’Énoch où l’Arche fut conçue par la divinité et construite par un groupe d’anges qui vraisemblablement sont les astronautes ingénieurs de Shamash.

La forme circulaire de l’Arche avec une rangée de fenêtres le long du sommet et conçue par l’Astronaute chef Shamash résulterait, en toute probabilité, en un vaisseau de forme ovale ou de soucoupe. Il y a aussi des preuves que l’Arche d’Utnapishtim fut propulsée par une sorte de tringle faisant partie d’un système de propulsion, la rendant ainsi manœuvrable et capable de maintenir sa stabilité en mers orageuses. [Note de l’éditeur : À nouveau, nous devons nous rappeler que la physiologie de Noé et son cerveau n’étaient pas différents des physiologies et des cerveaux que nous avons aujourd’hui. Si une personne moderne peut être entraînée à manœuvrer un sous-marin, alors Noé et sa famille auraient pu l’être aussi.]

Les tringles combustibles des sumériens

Quand le vaisseau Sumérien était en construction et imperméabilisé et avant qu’il soit complété, certains items appelés des "tringles" furent chargés à bord. Utnapishtim décrit : "j’ai fourni des tringles et je les ai entreposés." Apparemment, elles étaient d’une grande importance car elles ont été chargées pendant la construction, avant que l’Arche soit finie. Ce n’est qu’alors que la nourriture, les vivres et le personnel furent apportés à bord.

C’est bizarre qu’Utnapishtim eût besoin de ces tringles, telles que celles utilisées par les bateaux de rivières modernes pour traverser des eaux peu profondes. Ce vaisseau était fermé et scellé et à nouveau, nous voyons la traduction et l’interprétation traditionnelle comme étant illogique.

Cet item étrange paraît aussi plus tôt dans l’Épique au temps que Gilgamesh devait traverser une région dangereuse appelé la "mer de la mort," pour atteindre son grand-père Utnapishtim qui était avec les dieux. Bien que cette "mer" dangereuse qu’il devait traverser ait été interprétée comme une région aqueuse, cela a peut-être été une métaphore pour un voyage à travers cette vaste mer de l’air appelé l’atmosphère qui devait être traversée pour atteindre les dieux.

Pour ce voyage, Gilgamesh devait se procurer 120 de ses tringles. Elles ne pouvaient être utilisées seulement qu’une fois et se consommaient selon leur emploi. Chaque tringle était bonne pour seulement qu’une poussée et devenait alors contaminée et devait être jetée.

Pour manque d’un meilleur terme, elles furent appelés des "tringles," sans doute influencé par les bateaux de rivières modernes, mais la signification n’est pas claire et fondamentalement, le terme signifie un bâton ou une tige qui créent une poussée d’énergie.

En termes modernes, nous les décririons comme des tiges de combustible puisqu’elles ont été associées avec le système de propulsion d’un navire. En ce sens, elles pourraient être soient des tiges insérées dans un réacteur nucléaire pour contrôler sa production d’énergie ou, plus probablement, des tubes ou des tringles remplis de combustible solide utilisés dans un type de système de propulsion de fusée.


Chapitre 14

Les radios des anciens

"Là je vous rencontrerai et je vous parlerai - d’au-dessus du couvert, entre les deux chérubins qui sont sur l’Arche." - Directives à Moïse

Il est implicite que les dieux devaient avoir des moyens pour transmettre leurs vœux du vaisseau spatial à leurs représentants dessous - les rois, les prêtres et les généraux qui exécutaient leurs vœux. Inversement, ces fonctionnaires devaient contacter les dieux et aussi l’un l’autre en certaines occasions pour des instructions et des conseils, en particulier lorsqu’ils étaient sur une de leurs nombreuses expéditions. Comment communiquèrent-ils alors l’un avec l’autre ?

Les besoins essentiels exigeraient au moins trois types de matériel de communication : des transmetteurs permanents fixes, des postes régionaux ou temporaires et une sorte quelconque d’appareil de communication portatif. Toutes ces sortes de matériel et d’appareil de communication sont présentes dans l’ancienne littérature et les formes d’art.

Avant le Déluge, Larak, en Mésopotamie, avait servi comme centre principal de communication; cependant, elle était maintenant sous les eaux du Golfe Persique. Puisqu’il a été décidé de déplacer les installations spatiales dans les terres de l’Ouest, il est devenu nécessaire d’établir un centre d’administration et de communication principale.

Partout dans les Saintes Écritures, Ur-Salem, appelée plus tard Jérusalem, est reportéecomme "le nombril du Monde," attestant son rôle comme centre géodésique principal aussi bien que centre de communication. Elle diffuse partout dans les terres de l’Ouest fournissant les directives et les conseils aux colonies distantes de l’Empire Mésopotamien. Le Psaume 29, "La majesté de Yahweh dans l’orage," suggère de puissants transmetteurs dans une référence voilée au dieu Adad. [Note de l’éditeur : Adad = Ishkour = Horus = Ares = Mars = Aria = Mitra = Ve = Perun = Og.]

Cette source religieuse indique que Jérusalem émettait des directives vers le Nord au Complexe Spatial à Baalbeck et vers le Sud au Complexe Spatial alternatif établi à Kadesh, connu comme le Mont Sinaï. Il affirme:

"La voix de Yahweh avec puissante... La voix de Yahweh brise les cèdres, Yahweh brise les cèdres du Liban... La voix de Yahweh fait trembler le désert... Yahweh fait trembler le désert de Qadech (Kadesh)."

Bien que Jérusalem était le Centre Administratif des terres de l’Ouest, il y avait d’autres postes régionaux dans la terre de Canaan et de la Syrie qui étaient considérés sacrés et c’était là où les Patriarches contactaient leur dieu. En Mésopotamie, il y en avait partout et ils sont mentionnés dans leur littérature et vus dans leurs œuvres d’art.

Les huttes de roseaux et autres postes de communication

Lorsque Abraham et Isaac séjournèrent dans les terres de l’Ouest, ils s’arrêtaient parfois et montèrent un "autel" où ils pouvaient offrir un sacrifice et communiquer avec Yahweh pour recevoir les prochaines directives. Longtemps avant l’arrivé des Hébreux, certaines places comme Shechem et Bethel étaient considérées sacrées par la population natale. Apparemment, elles étaient des postes de communication ou des transmetteurs régionaux où les communications étaient disponibles pour les privilégiés, l’aristocratie.

En Mésopotamie, les huttes de roseaux étaient éparpillées partout et paraissent souvent dans des tableaux et des gravures sur des sceaux cylindres et de la poterie. C’est vraisemblablement la hutte de roseaux utilisée par Utnapishtim lorsqu’il fut informé de l’avènement du Déluge.

Dans l’Épique de Gilgamesh, lorsque les dieux décidèrent de déclencher le Déluge et de détruire l’Humanité pour ses points faibles, seulement qu’un dieu est resté compatissant envers l’Homme - Enki, son créateur et bienfaiteur.

Ne souhaitant pas voir sa création détruite, Enki décida de prévenir Utnapishtim afin qu’il puisse se préparer et construire un bateau. Dans l’Épique, Enki adresse le mur de la hutte de roseaux :

"Mur de roseaux, mur de roseaux ! Mur ! Mur ! Mur de roseaux, écoute ! Mur, sois attentif ! Homme de Shourouppak, fils d’Ubaratutu, démolit la maison. Construis une Arche."

Ce vers de l’Épique a confondu des savants quant à sa signification, à savoir pourquoi le dieu parlerait au mur d’une hutte de roseaux pour transmettre de l’information au Sumérien Noé. Certes, ce n’était pas seulement qu’une hutte de roseaux pastorale.

Logiquement, Enki serait, à ce temps, là où les dieux s’étaient rencontrés pour décider du destin de l’Homme, probablement dans le vaisseau spatial orbitant. Utnapishtim écoutait l’émission dans une hutte de roseaux ou sur un récepteur de radio dans sa ville de Shourouppak en Mésopotamie.

Ces huttes de roseaux éparpillées partout en Mésopotamie et dans les terres adjacentes sont démontrées sur de nombreux sceaux cylindres et tableaux. Ils ont tous en commun une caractéristique étrange : une projection du toit qui ressemble à une antenne et des objets en forme d’yeux. Ces antennes ont plus tard été stylisées comme des mâts de murailles avec des serpentins et sont devenues un symbole de la déesse Ishtar qui semble avoir eu une association quelconque avec ces huttes de roseaux ou stations de radio. [Note de l’éditeur : Ishtar est l’équivalent d’Inanna du Levant, la Commandante de l’Air à Baalbeck.]

Ces huttes de roseaux étaient aussi portatives et pouvaient être déplacées d’un endroit à un autre lorsque nécessaire, comme démontré sur un sceau-cylindre qui en représente une transportée par bateau.

Un autre exemple de station de radio portative ou mobile était l’Arche d’Alliance construite par Moïse spécifiquement pour contacter Yahweh pendant les jours de l’Exode.

L’Arche d’Alliance comme transmetteur portatif

Pendant l’Exode, Moïse et les Israélites avaient besoin d’une forme de communication pour rester en contact avec Yahweh. [Note de l’éditeur : N’oubliez pas que Y était le traître Archon de la Destinée qui se servit de Moïse pour saisir le contrôle de la planète de l’autre Archon plus populaire, résultant éventuellement dans le complot du Prince Nannar à organiser en vain son coup d’état.]

Ce n’est que seulement après qu’ils eurent été solidement battus à Rephidim et se retirèrent au Mont Sinaï et Kadesh pour se regrouper sous Jethro, qu’il fut décidé que, puisqu’ils ne pouvaient pas entrer en Canaan par l’itinéraire direct, ils devaient aller par un itinéraire plus long et indirect qui leur prendrait un autre 38 ans. [Note de l’éditeur : Comme notée ailleurs, l’expression hébraïque "40" pour décrire la dimension ou le temps était une expression familière qui signifiait "beaucoup" ou "longtemps." Donc, ce vagabondage pendant 40 ans signifie simplement qu’ils ont divagué pendant longtemps. De la même façon, on dit que les pluies qui ont causé le Déluge de Noé ont durées "40 jours et 40 nuits." Donc, ils durèrent longtemps. Même dans les temps plus modernes, cette tradition littéraire a été utilisée comme dans "Ali Baba et les 40 Voleurs," évidemment une référence à "Ali Baba et sa grande bande des voleurs".]

Pendant ce temps, un moyen de communication était nécessaire pour transmettre des ordres lorsque la divinité n’était pas parmi les Israélites dans la Tente de Réunion. Il semble qu’Adad (Yahweh) s’attendît à rester au Mont Sinaï et diriger Moïse de là. [Note de l’éditeur : Ceci est une erreur insouciante de la part de Boulay. Plus tôt dans ce livre, il avait déjà dit que Yahweh était Enlil.]

Moïse reçu des directives et des dessins schématiques sur comment construire l’Arche d’Alliance. Le fait que Moïse construisit l’Arche de dessins fournis par Yahweh sur le Mont Sinaï est clairement affirmé dans les Saintes Écritures quand Yahweh lui dit : "... Suivant tout ce que je vais vous montrer, le modèle de la demeure et le modèle de tout son mobilier, ainsi ferez-vous." (Exo. 25:8)

La boîte elle-même était de bois d’acacia plaqué d’or. Cependant, le couvert était la clef de l’appareil. Le couvert devait être façonné d’or solide avec un chérubin à chaque bout se faisant face; l’or solide était un excellent choix puisqu’il était un bon conducteur d’électricité. Il fut aussi spécifié que les chérubins et le couvert devaient être faits dans un morceau, probablement pour assurer un bon contact électrique.

Les chérubins devaient avoir des ailes déployées vers le haut, se faire face et protéger le couvert avec leurs ailes, formant ainsi une antenne. Il n’y a pas de description précise des chérubins mais, vu l’origine Égyptienne de Moïse et de ses associés, ils devaient ressembler à un sphinx ailé.

Le couvert devait être placé sur la boîte après avoir déposé les tablettes fournies par Adad. Il est important de noter que ce ne fut que lorsque l’Arche fut construite que les tablettes furent remises à Moïse. Vraisemblablement, les tablettes étaient une partie intégrante de l’appareil et contenaient la source du pouvoir nécessaire pour activer le receveur-transmetteur. Il dit alors à Moïse :

"Là je vous rencontrerai et je vous parlerai - d’au-dessus du couvert, entre les deux chérubins qui sont sur l’Arche."

C’était la forme de communication utilisée comme ils voyageaient à travers le désert pour les 38 prochaines années. Selon Nombres 7:89, "Lorsque Moïse entrait dans la tente de réunion pour parler avec Yahweh, il entendait la voix qui lui parlait venir du dessus le propitiatoire placé sur l’arche du témoignage, entre les deux Chérubins. Et il lui parlait."

La source du pouvoir et l’appareil de transmission était incorporée dans les deux tablettes de "pierre" sur lesquelles étaient inscrits les Dix Commandements. En descendant du Mont Sinaï, lorsque Moïse brisa les premières tablettes parce qu’il était fâché à la vue des Israélites qui adoraient un veau d’or, cela annula le but entier de l’Arche.

Moïse dû retourner une deuxième fois pour avoir un autre ensemble de tablettes. Cela explique peut-être les quarante jours qu’il passa là - le temps de les fabriquer à nouveau ou d’obtenir de nouvelles pièces. [Note de l’éditeur : En d’autres mots, ça lui a pris du temps. Aussi, dans le Nouveau Testament, Jésus est allé dans le désert et jeûna pendant 40 jours. Il y jeûna longtemps.]

Les dangers de l’Arche : sa source de pouvoir

En premier, seul Moïse, Aaron et ses deux fils pouvaient approcher l’Arche à cause de ses dangers inhérents. Cela fut démontré quand un accident tua les deux fils d’Aaron. Ils furent frappés par une décharge soudaine et inattendue d’électricité de l’Arche puisque comme ledit Lévitique 10:2, "Alors un feu sortit de devant Yahweh et les embrasa : ils moururent par Yahweh." L’Ancien Testament ne révèle pas l’histoire au complet. Cependant, nous devons regarder la tradition orale Hébraïque pour avoir des détails supplémentaires sur cet événement.

Le Haggadah raconte que, "de l’Arche Sacré sorti deux flammes de feu, comme des fils, et alors devinrent quatre et, deux chaque percèrent les narines de Nadab et Abihu dont les âmes furent brûlées, bien qu’aucune blessure externe ne fût visible." Cette décharge électrique était une vraie menace à quiconque qui osait entrer la tente pour servir la divinité.

Donc, pour prévenir d’autres victimes, dans Lévitique, Moïse doit avertir Aaron : "Dit Aaron qu’il ne doit pas entrer à volonté dans le haut lieu derrière le rideau, devant le couvert qui est sur l’Arche, pour ne pas mourir." Cet énoncé démontre que c’est l’Arche d’Alliance qui est dangereuse et non quelque chose d’autre dans la Tente de Réunion tel que le véhicule ou le kabod de la divinité.

Dû aux dangers inhérents de l’Arche, il fut décidé de former un groupe de prêtres - la tribu de Lévi - pour en prendre soin et s’occuper de tous les contacts avec l’Arche. Dès lors, seul un groupe fixe et clairement défini d’initiés portant des vêtements protecteurs et suivant les procédures de sécurité nécessaires aurait accès à l’Arche. Les directives pour fabriquer ces vêtements sont très détaillées et spécifiques ne permettant aucune marge d’erreur, indiquant que sa nature protectrice était tissée dans le tissu.

L’Arche était extrêmement dangereuse et même les Lévites durent l’approcher avec trépidation et une certaine peur de pas ne revenir vivant de la Tente.

La Tente de Réunion contenant l’Arche était située à une certaine distance du camp des Israélites. En voyageant, l’Arche était transportée par les Lévites qui précédaient le corps des gens. Dans Josué 3:4, ils doivent garder une certaine distance, "... mais qu’il y ait entre vous et elle une distance de deux mille coudées environ, n’en approchez pas..." Deux mille coudées sont approximativement un kilomètre, la distance considéré comme zone de sécurité.

Dans Nombres, l’histoire raconte comment un groupe de 250 membres de la tribu de Korah furent annihilés par le pouvoir destructeur de l’Arche. Lorsque les Israélites se reposaient près de Kadesh après leur seconde défaite définitive en Canaan, 250 membres de la tribu de Korah furent ordonnés d’apporter des casseroles de cuivre pour présenter l’encens et de se présenter à l’entrée de la Tente de Réunion.

Soudainement, "un feu alla de Yahweh en avant et consomma les deux cents et cinquante hommes qui offraient l’encens." Les victimes avaient été complètement incinérées puisque les prêtres durent enlever "les restes carbonisés et éparpillés les charbons." Ironiquement, leurs casseroles de cuivre qui avaient attiré la décharge électrique ont été martelées en plaques et utilisées pour plaquer l’autel.

Comme le suggère le Haggadah, puisque l’incident eut lieu après leur deuxième défaite à Hormah, la tribu fut éliminée pour avoir démontré de la lâcheté durant cette bataille.

L’Arche semble aussi avoir émis de la radioactivité dangereuse. Nombres 12:10 raconte l’incident quand Miryam, la sœur de Moïse, "Et voici que Myriam était lépreuse..." à l’entrée de la Tente, une détresse qui ressemble beaucoup à un empoisonnement radioactif. Des associations subséquentes avec l’Arche semblent confirmer le caractère radioactif de l’instrument.

Après l’Exode et après que les tribus s’établirent en Canaan, en les jours d’Éli le Prophète, l’Arche fut capturée par les Philistins et apportée à leurs villes dans le pays des collines de la Palestine de l’Ouest. Le Premier Livre de Samuel décrit comment les Philistins ont souffert de fléaux pendant sept mois.

Ceux qui vinrent trop près de l’Arche reçurent des plaies et des tumeurs et leurs cheveux sont tombés, des symptômes classiques d’un empoisonnement radioactif. Elle fut passée d’une ville Philistine à une autre jusqu’à ce que finalement, dégoûtés, ils la rendirent à la communauté Israélite la plus proche et l’abandonnèrent à Kireath Jearin. Soixante-dix gens locaux qui devinrent trop curieux et approchèrent l’Arche ont aussi été tués.

Après cela, l’Arche a acquis une réputation mortelle et due à ses dangers, est restée non touchée et immobile jusqu’à beaucoup plus tard quand David décida de la retourner à Jérusalem. Dans cette tentative, un des hommes essaya de stabiliser l’Arche comme elle commença à glisser hors du chariot qui la portait. Il fut tué instantanément par une décharge de l’Arche. Cela semble avoir été la dernière activité de l’Arche et cette dernière décharge a probablement neutralisé la source de pouvoir puisque l’Arche est demeurée inactive en les jours qui suivirent.

[Note de l’éditeur : Nous pouvons présumer qu’elle est resté inactive mais, le savons-nous vraiment ? Le Roi Salomon construisit son temple comme place permanente pour loger l’Arche. Elle resta là jusqu’à environ 550 avant J.-C. lorsqu’elle fut enlevée de Jérusalem avant que les troupes Perses envahissent. Elle fut apportée à l’Île Éléphantine dans le Nil au sud de la Vallée des Rois où elle fut protégée pendant environ 200 ans. Elle fut alors déplacée sur le Nil à Khartoum et de là, sur la rivière Nil Bleue au Lac Tana en Éthiopie où elle fut logée sur une île dans le lac. Plus tard, un temple fut construit à Axum, Éthiopie, centre de la Reine de Sheba, pour loger l’Arche en permanence. Soi-disant, l’Arche est encore là à ce jour. J’ai visité l’Église Myriam de l’Arche d’Alliance. Alors, il n’y avait rien sauf une porte fermée à clé pour prévenir l’accès à l’Arche et son gardien-prêtre officiel. Aujourd’hui, il y a une clôture en grillage métallique autour de cette église et son jardin est patrouillé par des gardes maniant des mitrailleuses. Cette Arche est peut-être encore active et comme la Planète Nibirou approche encore une fois, "Dieu" essaie de communiquer avec les "prêtres." Peut-être ce gardien-prêtre d’Axum "a-t-il entendu quelque chose," incitant l’armée éthiopienne à garder l’Arche avec plus de soin. On se demande...]

Les appareils de communications portatifs : les Téraphim ou idôles animés

Lorsque les rois de la Mésopotamie étaient loin de leur ville et en particulier, lorsqu’ils étaient sur une de leurs nombreuses expéditions militaires, ils avaient besoin d’une sorte d’appareil de communication mobile pour rester en contact avec leur base et recevoir des directives des dieux. Dans ce but, ils amenèrent avec eux des images du temple ou des statues des dieux. On croyait que ces statuettes étaient la résidence active de la divinité. Elles étaient de dimension et de composition différente. Dans son œuvre "Babylon," Joan Oates remarque que ces statues animées, qui étaient emportées à la guerre par les rois et les prêtres, étaient façonnées et réparées dans des ateliers spéciaux dans la ville et subissaient un rituel de consécration compliqué et très secret qui les dotait de "vie" et leur permettaient de parler.

Ce rituel consistait probablement à implanter un receveur et un transmetteur de radio aussi bien qu’une source d’énergie à l’intérieur de la statuette.

On dit qu’Abraham et son père Térah ont opéré un atelier qui fabriquait ces statuettes. Bien que la Genèse soit silencieuse sur cette activité, elle est discutée en détail dans les livres du Pseudepigrapha. Térah et Abraham étaient décrits comme membres de la prêtrise, la classe élite qui gouverna la ville d’Ur.

Selon Jubilés, Abraham provenait d’une famille de hauts prêtres. Son père Térah avait appris les sciences de son père Nahor, car il a été dit que, "il (Térah) grandit et demeura parmi le Chaldéens et son père lui apprit les recherches des Chaldéens pour pratiquer la divination et l’astrologie selon les signes des cieux."

Une histoire plus explicite émerge de l’Apocalypse d’Abraham, un document du premier siècle après J.-C. transmit en Slaves à travers des canaux Byzantins et par conséquent, non disponible aux savants de l’Ouest jusque vers la fin du Moyen-Âge. Il fournit beaucoup d’information sur la jeunesse et l’adolescence d’Abraham. [Note de l’éditeur : L’emploi du mot "canaux" fait référence aux "mains" ou les "sources" et non pas au concept moderne de "channeling".]

Selon ce compte, le père d’Abraham était un fabriquant d’idoles aussi bien qu’un astrologue. Il fabriquait des idoles pour les temples et pour la vente aux citoyens ordinaires et aux voyageurs. Ces idoles étaient de valeur et de qualité différente dépendant s’ils étaient fabriqués de pierre, de bois, de fer, de cuivre, d’argent ou d’or.

Une des tâches d’Abraham était de vendre ces statuettes à des négociants d’Égypte dans une stalle en dehors de la ville. Peu après, Abraham eut un contretemps avec son père par rapport à ces idoles et providentiellement, l’atelier de Térah fut frappé par la foudre et fut une perte totale.

Lorsque Térah et Abraham partirent pour Haran et de là vers la terre de Canaan, ils avaient vraisemblablement en leur possession plusieurs de ces idoles - des statuettes implantées de certains appareils ou source d’énergie. Elles étaient probablement les teraphim ou les appareils de communication portatifs des comptes de l’Ancien Testament.

À Tepe Gawra en Mésopotamie supérieure, les archéologues ont trouvé des douzaines de statues de culte qui ont été datées à environ 3 000 avant J.-C. Ces objets de "culte" ressemblent en tout point à la description des idoles animées des Sumériens.

Ces idoles païennes aux grands yeux ou statuettes portatives avaient des cavités orbitales concaves dans lesquelles on insérait des objets la grosseur d’un poing, fort probable des cristaux, qui comme source d’énergie, activaient les appareils de communication. Ces sources d’énergie ont été décrites comme des "pierres," sans doute l’ancien mot pour décrire les gros cristaux.

Les Téraphim ou postes de radio portatifs

Les teraphim de l’Ancien Testament étaient des figurines ou des idoles de différentes dimensions qui, selon les comptes Bibliques, furent utilisés pour la divination, c’est-à-dire, ils répondirent à des questions spécifiques qui leur étaient posées, comme dans Ézéchiel 21, Zacharie 10 et Juges 17 et 18.

L’étymologie du mot teraphim est obscure et sa signification est inconnue. Dans l’Encyclopédie Judaica, une source a suggéré qu’il peut provenir du mot Hittite "tarpis" qui signifie "esprit animé." Vu l’influence Hittite dans la terre de Canaan, cette dérivation est probablement vraie.

Le teraphim joue un rôle considérable dans la vie d’Abraham. Son usage peut être tracé pendant mille ans à travers les jours d’Isaac et de Joseph et, par la suite, en Égypte où ils tombèrent probablement entre les mains de Moïse. Des références aux teraphim réapparaissent en les jours de Josué et de son successeur, Qenaz.

Vers environ 1 400 avant J.-C., ils étaient devenus inactifs et furent considérés seulement comme des reliques païennes ou des objets de curiosité. À partir des jours d’Abraham jusqu’aux jours de Moïse et avant l’Arche d’Alliance, le teraphim était apparemment utilisé pour communiquer avec la divinité. El Shaddai ou Adad dirigea Abraham de se rendre en Canaan par ce moyen et, par la suite, en Égypte, et plus tard pendant les jours de l’invasion des rois de l’Est. [Note de l’éditeur : Notez que cette date est moins que 200 ans après la dernière arrivée théorisée de Nibirou en 1 587 avant J.-C.]

Les teraphim étaient de différentes dimensions. Certains étaient assez petits pour cacher sous une selle comme dans le cas de Rachel, mais quelques-uns étaient assez gros pour imiter une personne qui dort sous une couverture comme dans le cas de David qui a dupé les assassins envoyés par Chaoul.

La première référence explicite au teraphim se situe dans Genèse 35 qui traite de l’incident de Rachel quand elle tente de voler les idoles de son père. Ils faisaient peut-être partie de la cachette qu’Abraham laissa à Haran avec son cousin Laban avant son départ pour les terres de l’Ouest.

Sans doute, Jacob et Rachel connaissaient la valeur du teraphim et tenant compte des efforts de Laban pour les recouvrer, il a peut-être aussi deviner leur fonction bien qu’évidemment, il ne savait pas comment s’en servir. L’existence et la signification de ces idoles ont été données à Jacob par son grand-père Abraham avant sa mort. Cela peut être démontré par les calculs suivants.

Abraham est mort à l’âge de 175 en l’an 1 992 avant J.-C. Jacob est né d’Isaac quand il avait 60 ans ou en l’année 2 007 avant J.-C. Donc Jacob avait 15 ans quand Abraham est mort. Abraham a eu suffisamment de temps pour éduquer son petit-fils Jacob sur l’existence et l’importance de ces appareils et leur cache à Haran. [Note de l’éditeur : Puisque Boulay incorpore la reconstruction de Velikovski dans sa propre chronologie des événements, on peut supposer que ces dates sont précises.]

Le séjour de Jacob à Haran pour vivre à la maison de Laban était probablement basé sur l’obtention de ces appareils et de les remettre au contrôle de la famille d’Abraham. Rachel était évidemment dans le complot et cela a pu prendre toutes les années que Jacob a souffert aux mains de Laban pour trouver où les teraphim étaient cachés. Tel que raconté dans la Genèse, l’incident lit comme une histoire de fiction.

Sous un prétexte ou un autre, Jacob a été forcé par Laban à le servir pendant vingt ans. Finalement, prenant avantage de l’absence de Laban, Jacob et Rachel quittèrent secrètement apportant avec eux les idoles ou teraphim de Laban. Laban fut bouleversé lorsqu’il se rendit compte que Jacob était parti. Il le pourchassa et le rattrapa en fuite.

Laban était encensé du départ secret de Jacob mais semblait plus troublé par le vol de ses idoles : "Enfin, tu es parti parce que tu languissais après la maison de ton père; mais pourquoi as-tu volé mes dieux ?" (Gen. 31:30). Le compte ne mentionne que ceux cachés par Rachel dans un coussin de chameau sur lequel elle était assise. Lorsque Laban tenta de le fouiller, elle plaida qu’elle ne pouvait pas être dérangée puisque c’était ce temps du mois. Laban chercha partout mais ne pouvait pas trouver le teraphim. Bien que seulement celui-ci fut mentionné dans le compte, Jacob devait en avoir plusieurs autres dont, d’une façon ou d’une autre, il réussit à cacher des yeux furetant de Laban.

En retournant à Canaan, Jacob et sa maisonnée arrêtèrent à Sichem, un emplacement sacré pour les gens de la place. À Sichem, il rangea tous les dieux étrangers qu’ils avaient obtenus à Haran. Ils devaient être nombreux et ils furent enterrés dans un térébinthe (chêne) à Sichem.

Jacob a dû certainement garder le sien mais il ne voulait pas que personne d’autre puisse en rapporter un à sa patrie. Le contrôle et l’utilisation de ces appareils étaient un secret bien gardé; il semble que seulement lui et Rachel connaissaient le vrai but du teraphim. Il est probable que Jacob voulait s’assurer d’une provision suffisante de statuettes aussi bien que de leur source d’énergie; certes, la cachette est restée enterrée à Sichem pendant des générations et jusqu’aux jours de Qenaz.

Plusieurs années plus tard, ces idoles et leurs "pierres" ou sources d’énergie furent déterrés par les partisans de Qenaz, le successeur de Josué. Lorsque Jacob entra en Égypte à l’âge de 130 en l’année 1 877 avant J.-C., il apporta sans doute les appareils de communication et ils furent transmis de génération en génération jusqu’à ce que Moïse en reçoive un plusieurs centaines d’années plus tard qu’il utilisa pour contacter Yahweh ou Adad à sa première visite au Mont Sinaï. [Note de l’éditeur : Donc, lorsque John Baines dans "The Stellar Man" discute l’idée que Moïse utilisa un moyen "occulte" des "écoles de mystères" pour contacter l’Archon Y, il faisait peut-être référence à l’utilisation de ces appareils primitifs.]

Les cristaux de Qenaz : sources d’énergie pour les Téraphim

Le document qui raconte ce qui s’est passé après la mort de Josué et qui définit la succession des chefs jusqu’à Qenaz, Zeboul et enfin Débora est le soi-disant "Les Antiquités Bibliques de Pseudo-Philo" parce que l’attribution à Philo d’Alexandrie dans le premier siècle avant J.-C. est remis en question. Philo décrit comment les tribus étaient persécutées par les Philistins après la mort de Josué et qu’ils cherchèrent un chef.

Qenaz fut élu et questionna chaque tribu pour leurs comportements dans le péché croyant que leurs troubles étaient causés par le manque à la Loi de Moïse. Les confessions sont nombreuses mais celle qui est la plus intéressante pour notre point de vue est celle de la tribu d’Aser qui confessa que, "Nous avons trouvé les sept idoles d’or que les Amorrhéens appellent les nymphes sacrées et nous les avons apportés avec leurs pierres précieuses incrustées et les avons cachés. Et maintenant ils sont entreposés près du sommet du Mont Sichem. Par conséquent, vous pouvez maintenant les trouver."

Qenaz a immédiatement envoyé un groupe d’hommes pour les retrouver et lui rapporter. Ces pierres étaient décrites comme des cristaux et étaient de couleur vert pâle. "Et voici les pierres précieuses," lui dit-on, "que les Amorrhéens avaient dans leurs sanctuaires, la valeur desquelles ne peut être estimée." Ces cristaux qui avaient été incrustés dans les yeux des idoles émettaient aussi une certaine luminosité. On dit à Qenaz que, "pour ceux qui entrent pendant la nuit, la lumière d’une lampe n’était pas nécessaire, si brillamment brillaient les pierres."

Ces cristaux clairs et vert pâle avaient été incrustés dans les idoles des Amorrhéens (Canaanéens) vraisemblablement dans les cavités orbitales. Les cristaux étaient étrangers aux Hébreux qui ne connaissaient pas leurs fonctions sauf comme parures sur les idoles païennes. Il est vrai que, ce que nous ne comprenons pas, nous craignions et nous détruisons.

Cependant, Qenaz trouva que ces pierres ou cristaux étaient pratiquement indestructibles. Il essaya de les détruire de plusieurs façons : d’abord par le feu mais elles éteignirent les flammes. Alors il tenta de les fendre avec une épée de fer mais elles cabossèrent la lame. Enfin, dans le désespoir, elles furent offertes sur un autel à la divinité et, selon le compte de Philo, elles furent mystérieusement enlevées pendant la nuit par un ange.

Ces cristaux de Qenaz qui émettaient de la lumière et qui étaient pratiquement indestructibles étaient incrustés dans les idoles prises de la cachette trouvée à Sichem sous un chêne. Vraisemblablement, ils étaient ceux qui avaient été enterrés par la maison de Jacob plusieurs centaines d’années plus tôt. Ces cristaux émettaient encore de la lumière pendant tout ce temps et étaient donc encore actifs jusqu’à un certain point.

Les pierres par elles même n’étaient pas très utiles car elles servirent à activer des appareils tel que le teraphim, le receveur et transmetteur de radio portatif Biblique. Pendant les jours de Qenaz, vers la fin du 15e siècle avant J.-C. et le commencement de la période tranquille connu comme les jours des Juges, les pierres n’étaient devenues que des curiosités. Étant associées avec les idoles des Canaanéens, elles furent traitées simplement comme des objets fabriqués païens.

Les pierres qui éclairent

Les cristaux de Qenaz furent aussi décrits comme brillant la nuit et il était donc pas nécessaire à utiliser une lampe. Une telle source d’énergie fut probablement utilisée par Noé comme éclairage dans l’Arche pendant la longue période de 150 jours que son vaisseau scellé passa en mer. Selon la tradition orale Hébraïque telle que révélée dans le Haggadah, l’Arche fut éclairée par une pierre précieuse qui servit à éclairer l’intérieur du vaisseau et rendit la nuit comme le jour.

Une source semblable d’énergie est mentionnée dans le Livre de Mormon, le livre sacré de l’Église des Saints des Derniers Jours. Quand la tribu de Lévi quitta Jérusalem aux environs de 600 avant J.-C. pour leur voyage vers "la terre promise," ils construisirent huit vaisseaux pour le voyage.

Ces vaisseaux furent scellés comme l’Arche de Noé et, pour voir à l’intérieur, ils reçurent seize petites pierres, deux pour chaque vaisseau qui étaient "blanches, claires et transparentes comme le ver." Ces pierres "brillaient dans l’obscurité" pendant les 344 jours en mer avant qu’ils aient enfin atteint le rivage.


Chapitre 15

La célèbre terre de Dilmun

"À Dilmun, le corbeau ne crie pas, le lion ne tue pas. Le loup ne saisit pas l’agneau, inconnu est l’ours qui dévore le grain. Le malade ne dit pas ‘je suis malade,’ la vieille femme ne dit pas `je suis une vieille femme,’ le vieil homme ne dit pas ‘je suis un vieil homme.’" - Vieux Poème Sumérien

Dilmun a probablement suscité plus de curiosité que tout autre endroit mentionné dans les registres cunéiformes de la Mésopotamie. Plusieurs livres ont été écrits au sujet de cette terre de mystère. La seule terre qui reçu plus d’importance fut sans doute l’Atlantide. Mais contrairement à l’Atlantide, il existe plusieurs références au sujet de Dilmun et ceci nous assure qu’elle était bel et bien un emplacement géographique quelque part au Moyen-Orient.

Dilmun fut une terre intimement associée à Sumer et à Akkad, tout comme Meluhha (Afrique) et Magan (Égypte) qui fournissait leurs villes avec plusieurs nécessités économiques soit à travers le tribut ou par l’échange commercial. Dilmun fut aussi une Terre Sacrée appelée la résidence des dieux, une sorte de Jardin d’Éden, souvent mentionnée comme "la Terre des Vivants," c’est-à-dire, la Terre de l’Immortalité.

En dépit des références à Dilmun dans la littérature et les mythes Mésopotamiens, parmi les savants, son emplacement est encore contesté. Nous savons pour sûr que Dilmun n’était pas seulement qu’une fiction littéraire car elle est mentionnée dans les textes économiques dès le 24e siècle avant J.-C. et aussi tard que le 1er Millénaire avant J.-C.

Certaines théories récentes l’identifient comme l’Île de Bahreïn dans le Golfe Persique. Celle-ci a été proposée par Geoffrey Bibbey dans son étude, "Looking for Dilmun." Cependant, cette identification est principalement tirée de l’inscription de Sargon d’Assyrie (720 avant J.-C.) qui affirma que, parmi ceux qui lui payaient le tribut, "Uperi, roi de Dilmun dont la demeure est située comme un poisson au milieu de la mer où le soleil se lève." En dépit de la divergence au sujet du levé du soleil, la déclaration de Sargon fut interprétée comme suit : Dilmun était une Île et que la mer était le Golfe Persique. [Note de l’éditeur : Assumant que cette déclaration est correcte, alors ce "Roi de Dilmun" existait au temps de Sargon. C’est une preuve additionnelle que la Planète Nibirou était encore "garée en orbite" dans "le Pays du Nord de l’Hyperborée" avant que commence la dernière séquence de départ pour se terminer avec les événements de l’an 687 avant J.-C. Le placement correct de Sargon était crucial à l’achèvement de la reconstruction historique du Dr Velikovsky.]

D’autres comme Samuel Noah Kramer, dans son livre "The Sumerians," la plaça dans la Vallée de la rivière Indus basée sur des références qu’elle était située là où le soleil se lève à l’Est de Sumer. Cette théorie est grandement basée sur le mythe du Déluge Sumérien qui dit que le Sumérien Noé reçu l’immortalité et fut transplanté à "l’embouchure des rivières" et à "l’endroit où le soleil de lève."

Dans les deux cas, l’emplacement géographique de Dilmun semble être conditionnel sur la déclaration qu’elle était à l’Est vers le soleil levant. Une analyse plus récente par Zecharia Sitchin, dans son livre "The Stairway to Heaven," identifie la Péninsule du Sinaï comme la Terre de Dilmun (Tilmun).

La difficulté à localiser la terre de Dilmun est due aux traductions modernes des textes Sumériens et Akkadiens où, en grande partie, des interprétations arbitraires sont données aux textes originaux. Une source majeure d’information sur cette terre provient des comptes des voyages de Gilgamesh. Deux Épiques sont souvent mentionnés : le célèbre "Épique de Gilgamesh" inscrit sur douze tablettes cunéiformes et l’Épique moins connu du poème complet appelé "Gilgamesh et la Terre des Vivants."

La Terre de l’immortalité et le jardin d’Eden

Pour les Sumériens, Dilmun était considéré comme un paradis bénit intimement relié à Sumer aux niveaux religieux ou spirituels. Dans le mythe "Enki et Ninhoursag," la terre de Dilmun est décrite comme une Terre claire et pure appelée la "Terre des Viants" où il n’y a aucune maladie et la mort n’existe pas. Dilmun est donc une terre d’Immortalité.

Enki est responsable de cette terre et ordonne à Outou de faire jaillir de l’eau fraîche de la terre la rendant ainsi en paradis, un jardin divin vert plein de champs et de prairies remplis de fruits. C’est un véritable jardin d’Éden.

Bien qu’elle ne soit pas mentionnée par nom dans l’Épique de Gilgamesh et la Terre des Vivants, il fait référence à cette terre où personne ne peut devenir malade ou mourir. Dans cette histoire, Gilgamesh part vers une terre distante pour abattre et rapporter quelques-uns de ses célèbres cèdres pour se faire un "nom" ou un "shumu." Enkidou, son ami et co-aventurier, lui dit qu’Outou/Shamash est responsable de la terre et que Gilgamesh doit d’abord avoir son consentement et son autorisation.

"Mon maître, si vous entrez sur cette `terre,’ informez Outou... Outou est responsable de cette `terre,’ la terre des cèdres abattus, elle est la charge du vaillant Outou." [Note de l’éditeur : Le vaillant Prince Outou était le Commandant de l’Espace Saurien, l’Apollon Grec, le Hélios Romain, le Rama Hindou, l’Incas Tamendonare, le Slave Varpulis.]

Pour obtenir l’immortalité, Gilgamesh voyageraient à cette Terre de Cèdres pour installer un shumu et pour ceci, il devait avoir l’autorisation d’Outou, l’astronaute-chef.

"J’entrerais la ‘terre’ et j’installerais mon shumu à l’endroit où les shumus ont été installés, j’élèverais mon shumu."

Bien que le terme Sémite "shumu" est traditionnellement traduit comme "nom," il est difficile de comprendre sa signification dans le texte. Comme nous l’avons déjà noté, le terme "shem," utilisé dans l’Ancien Testament, est le même que le "shumu" des Sumériens. Dans l’incident de la Tour de Babel, l’Homme voulait élever un "shem" pour atteindre les dieux tout comme Gilgamesh souhaitait le faire. Tel que discuté précédemment, le shem de la Bible est aussi utilisé conjointement avec le Kabod ou véhicule du Dieu Biblique. Le kabod est appelé le "kabod ha-shem" ou plus correctement, "le chariot du shem ou fusée."

Dans l’Épique Gilgamesh et la Terre des Vivants, il doit vaincre le monstre Humbaba (quelquefois appelé Huwawa) qui semble être un robot mécanique qui garde l’accès à la Terre de Cèdres. Bien que la Terre qui était la destination de Gilgamesh ne soit pas mentionnée comme Dilmun, c’est une Terre de Paradis, une Terre de Cèdres, sous le contrôle d’Outou ou Shamash.

Dans l’Épique de Gilgamesh, il fait aussi un voyage à une Terre de Cèdres distante où il espère accomplir l’immortalité. Il rencontre et détruit un monstre appelé Humbaba qui protège la forêt de cèdres. Humbaba est décrit comme un monstre effrayant : "son rugissement est comme celui d’une tempête, sa bouche est le feu et son souffle est la mort."

Les deux Épiques qui impliquent les aventures de Gilgamesh à une Terre de Cèdres distante sous le contrôle d’Outou ou Shamash et, gardée par un monstre mécanique, sont évidemment apparentés et peuvent même faire partie de la même histoire.

La structure de l’épique de Gilgamesh

Plusieurs savants ont noté la condition incohérente de l’histoire qui est racontée sur les douze tablettes cunéiformes composant l’Épique de Gilgamesh. La version disponible la plus cohérente est celle en Akkadien-Sémite, composée au milieu de la période Babylonienne vers le13e siècle avant J.-C. La plupart des traductions suivent le format traditionnel de ces douze tablettes.

Des fragments de cette Épique ont aussi été trouvés sous d’autres formes ou langues telles que le Vieux Babylonien-Sémite, l’Hittite ou Sémite du nord-ouest et aussi, dans le Sumérien original. Quelques-uns de ces fragments datent aussi loin que 2 000 avant J.-C., confirmant le point de vue que les exploits de Gilgamesh étaient bien connus partout au Moyen-Orient au 3e Millénaire avant J.-C.

D’autres versions de l’Épique de Gilgamesh et des exploits de ce roi légendaire étaient courantes dans la littérature Sumérienne et Akkadienne quand les Babyloniens de la Période Centrale produisirent leur format de l’Épique. Ces Babyloniens Sémites se considéraient porteurs de la culture et de la civilisation Sumériennes et, il semble raisonnable de supposer qu’ils aient combiné les textes contemporains en une histoire continue qui, de par les années, est devenue un Épique en soi.

Le fait qu’il est une compilation d’un grand nombre d’histoires de Gilgamesh est évident dans sa structure. La Tablette I traite de la naissance de Gilgamesh, ses exploits et la création d’Enkidou, l’ami de Gilgamesh. La Tablette II continue cette association comme ils partent pour la Forêt de Cèdres qui est gardé par le monstre Humbaba.

Dans la Tablette III, ils obtiennent l’autorisation de Shamash d’entrer sur la Terre sous son contrôle. Dans les Tablettes IV et V, l’histoire se continue et Gilgamesh rêve de ce qui paraît être l’éclat lumineux et le bruit d’un lancement de fusée. Ils combattent alors le monstre Humbaba.

La Tablette VI semble être un bris complet dans la continuité de l’histoire à moins qu’elle puisse être en rapport, de quelque façon, avec le but de Gilgamesh d’atteindre les dieux et demander l’immortalité. Cette Tablette décrit comment Ishtar essaie de séduire Gilgamesh et est repoussé. Elle demande aux dieux une vengeance et reçoit l’autorisation d’envoyer une arme divine appelée le "Taureau du Ciel" pour détruire Gilgamesh et Enkidou. Cependant, Gilgamesh et Enkidou détruisent cette arme. [Note de l’éditeur : La Bible nous dit que notre Dieu est un "Dieu jaloux." Ceci démontre comment les femmes sont les mêmes, indépendamment de leur planète d’origine : si un mâle ose vous séduire, prenez garde ! Il est fascinant de voir combien souvent ces "dieux et déesses" Sauriens essaient de prendre vengeance l’un sur l’autre et plusieurs citoyens de Tiamat ! Et n’oublions pas, Ishtar était un nom régional pour la Princesse Royal Inanna, la Commandante de L’Espace Saurien et la maîtresse incestueuse de son frère et chef dirigeant, le Prince Outou.]

L’histoire se poursuit dans les Tablettes VII et VIII où les dieux décident que quelqu’un doit être reconnu coupable et Enkidou est condamné à mort. Gilgamesh délivre un long panégyrique.

La Tablette IX décrit Gilgamesh voyageant pour atteindre son grand-père, Utnapishtim, le Sumérien Noé. Il s’approche des montagnes de Mashu et rencontre les gardes aux armes cinglantes. Ils le reconnaissent immédiatement comme semi-divin et lui permet de passer. Il traverse la montagne par un tunnel et arrive à une place de cristal resplendissant, la ville de Baalbek. Sa demande est refusée par Shamash. La Tablette X commence par sa rencontre avec Siduri, la soi-disant barmaid, qui lui dit comment faire le voyage pour traverser les "mers de la mort," une métaphore pour le voyage hasardeux aux cieux. De nombreux savants ont identifié Siduri comme étant Ishtar et, si c’est la déesse elle-même, cela explique l’ordre numérique de cette Tablette dans l’Épique. Apparemment, elle l’aide à atteindre Utnapishtim mais au prix de devenir sa maîtresse.

Pour ce voyage, Gilgamesh doit se procurer plusieurs "perches" ou tringles de combustion qui sont utilisées seulement qu’une fois et abandonnées. Il réussit à rejoindre son grand-père qui est dans le vaisseau orbitant.

Dans la Tablette XI, Utnapishtim lui raconte l’histoire du Déluge. Puisque Gilgamesh ne peut pas recevoir l’immortalité, on le dirige de se procurer une plante magique qui le rajeunira. Gilgamesh l’obtient, mais elle est volée par un serpent sur le chemin de son retour à Ourouk.

La Tablette XII est un bris complet de l’histoire. Dans cette Tablette, Enkidou est vivant et juste sur le point d’entrer dans le monde inférieur. Elle est sans doute basée sur le mythe appelé "Enkidou et le Monde Inférieur."

Il existe un grand nombre d’histoires qui se rapportent d’une certaine façon à l’Épique de Gilgamesh. Plusieurs ont été trouvées en fragments seulement, telles que celle qui est en rapport avec Gilgamesh et le Taureau du Ciel et une autre, appelée la Mort de Gilgamesh. Il est évident que l’Épique est une compilation ou des résumés sélectionnés de plusieurs histoires traitant des expériences du héros.

Résumé de l’histoire de Gilgamesh

En raccordant ensemble les différentes histoires, nous pouvons reconstruire les exploits de Gilgamesh. Il est né semi-divin mais craignait qu’il ne fût pas immortel. Il chercha à atteindre les dieux puisque seulement eux pourraient l’allouer. Les dieux lui créèrent un compagnon en prenant un homme primitif et le soumettant à un processus de "civilisation" d’activités sexuelles avec une déesse.

Accompagné avec cet ami et un contingent de la ville d’Ourouk, il décide de voyager à la Terre de Liban, la "Terre des Vivants," le Paradis des dieux, la Forêt de Cèdres et le domicile de Shamash. Naviguant en amont sur l’Euphrate, le navire est détruit dans une tempête et seules Gilgamesh et Enkidou continuent le voyage. Suivant probablement l’itinéraire de commerce de Mari, à travers Tadmor et jusqu’à Damas, ils approchent les montagnes du Liban à travers l’entrée Est.

Ici, ils rencontrent les gardes qui sont équipés d’armes cinglantes qui leur permettent de passer à cause de l’apparence semi-divine de Gilgamesh. Ils affrontent le monstre mécanique Humbaba qui garde les approches vers la montagne et le détruit. Pendant une période de douze doubles heures, ils traversent un tunnel et atteignent enfin la lumière et la ville de Baalbek.

Shamash refuse à Gilgamesh le droit à un shumu ou fusée pour atteindre les dieux dans le vaisseau orbitant. Ishtar est prête à l’aider s’il accepte de devenir son amant. Elle lui pourvoit une navette et il atteint le vaisseau spatial orbitant et, rencontre son grand-père Utnapishtim qui lui raconte l’histoire du Déluge. Pour ne pas laisser partir son petit-fils les mains vides vers sa demeure sur la Terre, il lui parle d’une plante magique qui le rajeunira. Le héros obtient la plante sur le chemin du retour mais elle lui ait enlevé par un serpent qui, par la suite, mû sa peau.

Arrivant à Ourouk les mains vides, Gilgamesh revient sur sa promesse à Ishtar qui devient encensée et envoie une arme divine pour détruire Gilgamesh et Enkidou. Ils réussissent à la mettre hors fonction. En délibération, les dieux décident que quelqu’un doit être trouvé coupable et Enkidou est condamné à mourir. Enkidou est envoyé au monde Inférieur. Gilgamesh fait l’éloge de son ami et plus tard, réussit à secourir Enkidou du monde inférieur.

La terre visitée par Gilgamesh : le Liban

Au Moyen-Orient, il y a seulement qu’une Terre de Cèdres digne du nom. Dans les temps anciens, elle couvrait tout le Liban aussi bien qu’une partie de la Syrie. En fait, l’Épique de Gilgamesh lui fait référence comme la "forêt qui court une distance de dix mille lieues." Lorsque Humbaba rugit, on dit que cela "secoua la Terre de Saria (Syrie) et le Liban." En dépit de ces références spécifiques à la Terre du Liban, elles ont été ignorées par les savants.

Cette Forêt de Cèdres où Humbaba erra est appelée "la maison des dieux et le trône principal d’Irnini." Irnini est un autre nom pour la déesse Ishtar qui semble avoir utilisé Dilmun comme domicile de base. Ishtar était aussi connu sous le nom de Siduri, la barmaid qui aida Gilgamesh à atteindre les dieux.

Dans ses aventures, Gilgamesh atteint les montagnes dont le nom est "mashu," qui gardent l’entrée à la place où Shamash "va et vient." Le mot MA-SHU n’a pas été compris par les savants qui semblent avoir négligé sa signification évidente, celle de "la place des vaisseaux spatiaux." MA est le terme Sumérien signifiant vaisseau ou véhicule, comme nous avons déjà vu que Magur signifie bateau de la rivière et SHU s’applique à un endroit géographique comme dans la ville de Shuruppak.

Gilgamesh rencontre les hommes-scorpions, c’est-à-dire, des sentinelles avec une arme cinglante qui le défièrent immédiatement. Les sentinelles le reconnaissent comme un des leurs et dirent, "celui qui est venu à nous, son corps

est la chair des dieux." Ils remarquent qu’il est en partie divin, qu’il a des vestiges de peau reptilienne !

Les hommes-scorpions qui gardaient le Paradis Sumérien correspondent aux "Chérubins aux épées tournantes ardentes" qui furent placés à l’entrée Est du Jardin d’Éden pour protéger l’Arbre de l’Immortalité et pour prévenir Adam et Ève d’y accéder à nouveau.

Selon la Genèse, Adam et Ève furent expulsés du Jardin d’Éden et envoyés à "l’Est de l’Éden" et c’est cette entrée-là qui fut gardée par les Chérubins. Après le Déluge, la Terre des Dieux fut déplacée de la région du delta Tigre-Euphrate au Liban. Cela explique pourquoi Adam et Ève furent expulsés à "l’Est de l’Éden" et que cette entrée-là fut gardée par les Chérubins. Il est pertinent à noter que Damas est à l’Est de cette entrée à la Terre du Liban. Damas est la plus vieille ville occupée de façon continue au monde et revendique qu’elle fut fondée par Adam et Ève après avoir laissé l’Éden.

Gilgamesh voyagea à travers une série de tunnels dans les montagnes pour atteindre le domicile de Shamash. Cette voie était appelée "harran Shamash" ou la route vers Shamash. Après douze doubles heures, il vit la lumière au bout du tunnel et est enfin arrivé à ciel ouvert où il vit une région de cristal brillant et de pierres colorées. C’était Baalbek, la Ville Spatiale. Il manque une grosse partie du reste du texte.

Lorsque Gilgamesh eut enfin atteint Utnapishtim, ce dernier lui raconta l’histoire du Déluge et comment il fut rendu immortel et envoyé vivre à Dilmun. Dans la version Vieux Babylonien de l’Épique, après le Déluge, Utnapishtim reçut l’immortalité d’Enlil et eut la tâche de repeupler la Terre. Dans les traductions conventionnelles, il fut envoyé à une Terre distante, à la Terre de Dilmun qui était "à l’Est" et à "l’embouchure des rivières."

La Terre distante de l’embouchure des deux rivières a été interprétée comme le delta du Tigre et de l’Euphrate, l’emplacement du Jardin d’Éden antédiluvien. D’autres, en particulier Kramer, ont suggéré le delta de la rivière Indus comme plus probable.

Bien que le delta de la Mésopotamie fût l’Éden des Sumériens et l’Éden de l’Ancient Testament avant le Déluge, après la catastrophe, il a été décidé de le déplacer à un endroit protégé, moins accessible et moins sujet aux caprices de nature, surtout aux inondations périodiques. Alors, la place sacrée des dieux fut déplacée au Liban et la ville spatiale y fut établie. Ceci est évident dans une traduction plus récente et exacte de ces mots cruciaux.

Une traduction différente de la phrase en question paraît dans la traduction récente de l’Épique par John Gardner et John Maier dans leur livre "Gilgamesh." Leur traduction suggérée est "la source des rivières" plutôt que "l’embouchure des rivières." Bien sûr, cela donne une signification complètement différente à ce passage, puisque le delta de la Mésopotamie ou tout autre delta ne peut pas être la terre de Dilmun.

Une recherche pour l’endroit dans le Moyen-Orient où deux rivières proviennent de la même région nous mène encore au Liban, en particulier à Baalbek, car c’est là que les rivières Oronte et Litanni prennent leur source, une coulant vers le nord et l’autre vers le sud.

Une version Sumérienne des aventures de Gilgamesh confirme cette interprétation du passage. Appelé Ziusudra dans l’ancienne version Sumérienne, Utnapishtim est envoyé vivre dans "la Terre de Dilmun, la place où le soleil (shamash) s’élève." Une traduction de ce passage dit qu’il est allé vivre dans "la Terre (ou terre montagneuse) de la traversée," où le soleil ou shamash se lève. La "terre de la traversée" semble faire référence à l’endroit où les shamash décolèrent et atterrirent à chaque jour, en d’autres mots, où ils traversaient de la Terre aux Cieux.

L’expression "Terre de la traversée" peut aussi être traduite comme "la Terre montagneuse de la traversée" puisque le mot se prête aux deux définitions. Cela élimine comme possibilité les terrains plats des régions de delta.

Dilmun, la Terre ou le Soleil (shamash) s’élève

Supposémment située où le soleil se lève, les savants l’ont localisé dans la direction de l’Est ou de l’aube. Le mot signifiant soleil est "shamash" et le passage pourraient aussi être lu comme "où Shamash s’élève," la plaçant sans équivoque dans la Terre des Cèdres.

Une autre preuve que Dilmun devrait être cherché à l’Ouest plutôt qu’à l’Est est contenu dans la déclaration de Sargon le Grand qui gouverna vers 2 300 avant J.-C. [Note de l’éditeur : Ce n’est pas le même Sargon que celui déjà mentionné.]

Sargon se vanta que "les Terres de la Mer trois fois ais je encerclées, Dilmun ma main captura." Cela indique que Dilmun devait être près des Terres de la Mer, le terme Mésopotamien pour la Côte Méditerranéenne. Les villes des Terres de la Mer étaient les villes côtières du Liban, devenant plus tard la Ligue Phénicienne. De plus, la déclaration de Sargon indiquerait que les villes de la Terre de la Mer faisaient partie de ce qu’il appelait Dilmun.

Selon l’Épique où Enki entreprit ce qui paraît être un voyage d’inspection des terres qu’il contrôlait, celle de Magan, Meluhha et Dilmun, Dilmun devait être près de Magan (Égypte) et de Meluhha (Afrique). Dilmun est, en fait, souvent associé commercialement aux Terres de Magan et de Meluhha, démontrant ainsi que son emplacement devait être à l’Ouest près de l’Égypte plutôt que quelque part au loin vers l’Est.

L’itinéraire pris par Gilgamesh vers la Terre de Shamash est fourni dans Gilgamesh et la Terre des Vivants. Il raconte aussi un voyage au Liban. Pour le voyage, il avait mobilisé une expédition de sa ville d’Ourouk. Puisqu’ils planifièrent de partir sur l’eau, ils construisirent un "navire Magan," c’est-à-dire, un type de bateau de rivière Égyptien, puisqu’ils allaient faire une partie du voyage sur l’eau. Ce type de bateau ne peut pas permettre le passage par le Golfe Persique vers la Côte puisque cela exigerait un navire capable de naviguer en pleine mer.

Gilgamesh et son groupe ont dû planifier de naviguer en amont sur l’Euphrate aussi loin que possible pour rejoindre la route de commerce vers l’Ouest. Mari seraient le choix puisqu’elle était le point de transfert des routes de commerce vers la Méditerranée. Elle allait à Palmyra (l’ancien Tadmor) et se divisait, une route allant vers le sud-ouest à Damas et l’autre vers l’ouest à Homs (Hims) à l’entrée nord du Liban. Les deux routes menaient à la Terre du Liban ou Dilmun, puisque comme aujourd’hui, elles sont les deux routes principales vers la Terre montagneuse en provenance de l’Est. [Note de l’éditeur : Comme linguiste et historien, Palmyra a toujours été un de mes mots favoris !]

L’expédition de Gilgamesh eut des difficultés et le bateau s’effondra dans une tempête sur l’Euphrate et tous furent perdus sauf Gilgamesh et Enkidou. Les héros de l’Épique poursuivent leur voyage à pied et atteignent enfin la Terre de Shamash ou les montagnes de Mashu, la "place des fusées spatiales."

Bien que Gilgamesh ait pris l’itinéraire le plus direct vers Baalbek à travers le col de montagne près de Damas, il est à noter qu’à l’entrée Nord de la Vallée du Liban, se trouvent les ruines d’une ville ancienne connue comme Kadesh qui garda cette entrée. Son origine est perdue dans l’antiquité, bien que Kadesh soit le terme Sémite pour "ville sacrée" et la raison pour son nom sacré a été perdu.

Dilmun, centre commerciel principal de l’Ancien Monde

Dilmun n’était non seulement un paradis terrestre - le célèbre Jardin d’Éden, la place de réunion des dieux, la Terre de bien-être et, le domicile d’Enki, de Shamash et d’Ishtar - elle était aussi un des pays les plus riches et puissants de l’Ancien Monde.

Les documents économiques du temps rapportent que Dilmun a une longue histoire commerciale qui s’est poursuivie pendant au moins deux mille ans. Les navires de Dilmun s’ancraient aux docks des villes Mésopotamiennes aux côtés de ceux d’Égypte et d’Éthiopie depuis au moins le milieu du 3e Millénaire avant J.-C.

Depuis la Dynastie d’Akkad, Dilmun est mentionné comme endroit sur la Côte Méditerranéene. Sargon le Grand (2 300 avant J.-C.) se vanta d’avoir traversé les montagnes et fait le tour des Terres de la Mer et, d’avoir capturé Dilmun. Puisque les Terres de la Mer étaient situées sur la Méditerranéene, Dilmun devait être près, sinon faisant partie de ce complexe.

On a donné beaucoup d’importance au fait que Dilmun était une Île, tel qu’indiqué par le compte de Sargon II, le souverain Assyrien du 8e siècle avant J.-C. :

"J’ai soumis à mon contrôle Bit-lakin sur la Côte de la Mer Amère jusqu’à la frontière de Dilmun. Uperi, Roi de Dilmun, dont la demeure est située comme un poisson, loin de trente doubles heures au milieu de la Mer du soleil levant, a entendu parler de la puissance de ma souveraineté et a envoyé ses cadeaux. [Note de l’éditeur : On ne connaît pas vraiment la signification d’une "double heure." J’ai supposé que 12 doubles heures signifiaient une période de 24 heures. Cette référence à 30 doubles heures indiquerait probablement une période de deux jours et demi. Quelqu’un peut-il éclairer cet éditeur sur ce sujet ? Merci !]

La déclaration de Sargon II fait indubitablement référence aux Terres de l’Ouest et aux villes côtières Phéniciennes qui étaient encore une force commerciale au 8e siècle avant J.-C., bien que leur influence eût décru, depuis leur apogée du 14e au 9e siècles avant J.-C. [Note de l’éditeur : Ceci est très révélateur puisque, comme nous le savons, la Planète Saurienne Nibirou fut "amarrée" en "Hyperborée" de 1 587 à 687 avant J.-C.]

En ce temps-là, Tyr dominait la Ligue des villes et, en fait, le titre Roi de Tyr était un synonyme de Roi de la Phénicie. Localisée sur une Île au large (comme Alexander le Grand fut peiné de découvrir lorsque, pour la capturer, il eut à construire une chaussée de la terre ferme), elle exerça le contrôle sur les villes commerçantes d’Arados, de Byblos, de Sidon et d’Akkad.

À l’origine, faisant partie de l’Empire Égyptien, les villes Phéniciennes sont devenues indépendantes avec le déclin et la chute du Royaume Central dans les catastrophes survenues vers le milieu du 15e siècle avant J.-C. Tyr retint son indépendance jusqu’en 586 avant J.-C. lorsqu’elle tomba aux mains de Nabuchodonosor de Babylone après un siège de treize ans.

Ainsi, le compte de Sargon II révèle qu’il réclama le contrôle sur la région de Bit-Iakin, une ville non localisée mais étant possiblement Jéricho, près de la Mer Amère qui ne peut qu’être que la Mer Morte, jusqu’aux frontières du Liban ou Dilmun.

Il avait soumis les villes côtières et en particulier Tyr, qui se situait "au milieu de la mer." La Terre ferme de Dilmun n’a pas été réclamée par Sargon II pour la simple raison qu’elle avait été dévastée 15 siècles plus tôt. [Note de l’éditeur : Le prochain chapitre de ce livre est intitulé, "La Destruction de la Ville Spatiale et de ses Installations." On doit supposer ici que Boulay décrira la destruction des bases spatiales du Sinaï et de Baalbek. Ces événements sont survenus par l’ordre de la Princesse Royale Inanna et de son Prince, amant et co-conspirateur Outou pendant leur lutte avec le Baron Mardouk et la Baronne Sarpanit pour retrouver les MEs volés qui avait précipité les Guerres des Pyramides. Ces événements sont discutées en détails par Sitchin dans son livre "The Wars of Gods and Men".]

La signification économique des villes de Dilmun, surtout Tyr, est révélée dans les registres économiques d’Ebla de la fin du 3e Millénaire où son nom servit d’étalon-or royal, habituellement connu comme "gin-dilmun" ou "dilmun shekels."

Dans son exposé d’Ebla, dans "Les Archives d’Ebla," Pettinato rapporte que, dans les registres commerciaux d’Ebla, le shekel est toujours écrit avec le terme Sumérien "gin" et est accompagné du mot "dilmun," indiquant donc que l’unité de poids et de pureté était établi par et provenait de Dilmun.

Toutes sortes de produits passaient par les ports de Dilmun puisqu’elle était un entrepôt, c’est-à-dire, un point d’échange de marchandises en provenance d’Europe, d’Afrique et des Terres de la Méditerranée. [Note de l’éditeur : Ce fut aussi à partir de Dilmun que le Duc Doumouzi, sous l’ordre du Roi Nergal et de la Reine Ereshkigal (les dirigeants du Consortium d’Or Africain), envoya tous ses travailleurs esclaves "Adamus" à leur destin horrible aux mines d’or du Monde Inférieur d’Afrique du Sud, probablement aux alentours de ce qui est connu aujourd’hui comme "Les Ruines de Zimbabwe." Puisque la Planète Nibirou est amarrée directement au-dessus du Pôle Nord, elle ne peut être vue par quiconque situé plus bas que l’Équateur. Donc, lorsque quelqu’un voyagea au Monde Inférieur, le "Ciel" semblerait "disparaître de la vue".]

C’est la raison pour laquelle les marchandises qui arrivaient en Mésopotamie dans les navires de Dilmun étaient si variées comme les Terres dont elles provenaient - du cuivre, de l’or, du lapis-lazuli, de l’ivoire et des produits d’ivoire tels que des tables incrustées, des figurines, des peignes et des boîtiers, du mobilier, des pierres semi-précieuces, du cèdre et autres bois de construction et, des produits alimentaires tels les dates et les oignons.

Dans son livre "Babylon," Joan Oates raconte que dans les ruines de Babylone du temps d’Hammourabi, 1 780 avant J.-C., une maison d’un fonctionnaire appelé Ea-Nasir qui était un "alik-dilmun" fut déterrée. Il était un négociant à Dilmun qui négociait principalement dans le cuivre et les produits de cuivre.

Bien que les preuves littéraires semblent indiquer qu’il y avait deux Dilmun, elles faisaient partie de la Terre connue aujourd’hui comme le Liban. Il y avait un Dilmun sur la terre ferme, celle de la Vallée Bekaa et du Centre Spatial à Baalbek, et l’autre côté des montagnes, la plaine côtière de Dilmun avec ses villes commerçantes.

La terre ferme de Dilmun a cessé d’être un Paradis et le Centre Spatial des dieux sous le règne de Naram-Sin, le despote dément de la Dynastie d’Akkad, lorsqu’il a envahi et détruit ces terres en 2 225 avant J.-C. Bien que le territoire de la terre ferme ait été complètement rasé et évité par tout le monde pendant plus de mille ans, les villes côtières continuèrent de prospérer comme ville-états indépendantes sous l’égide de l’Égypte et plus tard, comme la Ligue Phénicienne.

Les villes cotières du Liban

La région côtière du Liban était habitée par des Cananéens que les Grecs appelèrent plus tard des Phéniciens. Au seuil de l’histoire, la première de ces villes fut la ville de Gubla (Byblos pour les Grecs) dont l’histoire retourne à 3 500 avant J.-C. Byblos et plus tard, les autres villes de Tyr, Sidon, Berytus et Arados émergèrent sous le contrôle de l’Égypte vers 2 700 avant J.-C. lorsqu’elles exportèrent du cèdre, de l’huile d’olive et du vin vers l’Égypte.

Des preuves de commerce avec l’Égypte retournent aux temps prédynastiques et se poursuivent ininterrompu pendant plusieurs siècles. La Terre montagneuse fournissait le bois pour les palais, les temples et les bateaux des Pharaons. La péniche funéraire de 60 pieds [environ 20 mètres] du Pharaon Khufu ou Kheops (2 500 avant J.-C.), qui fut découverte en 1954 hermétiquement scellée dans une crypte de calcaire au pied de la Grande Pyramide de Gizeh, fut construite de bois de cèdre Libanais.

Dans les tombes de la 1ère Dynastie (2 900 avant J.-C.), on a trouvé de la poterie Cananéenne et de riches offrandes au Temple à Gubla ont été faites par les Pharaons de la 2e Dynastie. Des cuirasses et des bijoux Égyptiens ont aussi été trouvés à Gubla. Dans son Histoire du Liban, Philip K. Hitti observe qu’à cette ville ancienne, le temple Cananéen de Baal était situé côte à côte avec le temple Égyptien d’Isis. Les princes Cananéens étaient non seulement fiers de se décorer selon le style Égyptien mais s’appelèrent aussi les "fils de Ra," la divinité solaire Égyptienne principale. [Note de l’éditeur : Selon Sitchin, Baal fait référence au Baron Mardouk et Isis à la Reine Ninhoursag. Encore une fois, nous ne savons pas si ce "Ra" fait référence à Amon-Ra, l’équivalent du Baron Mardouk, ou à Aten-Ra, l’équivalent hypothétique du Duc Doumouzi.]

En tant que nation, la Phénicie émergea vers 1 400 avant J.-C. Sidon domina d’abord ses villes sœurs mais éventuellement, Tyr prit le rôle principal, et, au temps des rois Hébreux, le titre Roi de Tyr commença à signifier Roi de la Phénicie.

En les jours de Hiram, les forêts n’étaient pas encore dénudées et le bois de charpente et les produits agricoles du Liban étaient exportés partout au monde à travers ses nombreux ports. Avec l’expulsion des Hyksos ou des Amalécites par les forces communes d’Ahmosis et de Saül, la région fut divisée entre les trois chefs.

L’Égypte retint une bande de terre le long de la côte jusqu’en Phénicie lui donnant ainsi le contrôle de la route côtière. Salomon prit la Palestine, la Syrie et une certaine partie des terres à l’Ouest. Par exemple, il construisit une ville fortifiée à Tadmor qui contrôlait la riche route de commerce en travers le désert de Mari sur l’Euphrate.

La région du Liban, d’Ugarit au nord à la Philistie au sud, vint sous le contrôle de Hiram, roi de Tyr. Hiram hérita aussi de la responsabilité pour ce qui resta des emplacements sacrés du Liban et de la ville de Baalbek.

Bien que Dilmun ne soit pas mentionnée par nom dans les Saintes Écritures, on trouve beaucoup d’information sur cette ville littorale du Liban. La preuve que Hiram avait une place spéciale dans les affaires religieuses et politiques du temps est inscrite dans le Livre d’Ézéchiel où il est considéré semi-divin et en relation spéciale avec la divinité.

Dans Ézéchiel 28, le prophète raconte dans une diatribe contre les ennemis d’Israël qu’"aucun secret n’est caché de lui." Apparemment, Ézéchiel exprimait la vue de son temps que, bien que Hiram ait été un bon ami de Salomon, ses descendants laissèrent tomber Jérusalem en son heure de besoin. Ézéchiel commence (28:2-4):

"...Parce que ton cœur s’est exalté et que tu as dit : Je suis un dieu, j’occupe un siège de dieu au cœur des mers, alors que, étant homme et non pas dieu, tu te fais un cœur comme le cœur d’un dieu : Voici que tu es plus sage que Daniel, rien de secret ne t’est caché; par ta sagesse et ton intelligence tu t’es fait une fortune..."

Ézéchiel continue ses accusations et révèle le statut divin de Hiram et les raisons pour sa chute. Il répète ici les paroles de la divinité : (28:12-14)

"Tu étais l’empreinte du modèle parfait, pleine de sagesse et d’une beauté accomplie. Tu étais en Éden, jardin de Dieu; toutes sortes de pierres précieuses formant ton vêtement... pour toi (cela) était préparé le jour où tu fus créé. Avec le chérubin aux (ailes) déployées en dais je t’avais placé : sur la montagne sacrée de Dieu tu étais, tu circulais entre les pierres de feu."

Ézéchiel fait référence à la plate-forme élevée à Baalbek - "la montagne sacrée" - et le gaz d’échappement brillant de la fusée - "les pierres de feu." C’est aussi la Terre du Jardin d’Éden et du chérubin gardien. [Note de l’éditeur : On peut contester Boulay et son emploi du terme "Jardin d’Éden" signifiant Dilmun ou Liban. Le Jardin d’Éden original était là où se trouvait le premier Centre Spatial Saurien et fut aussi l’emplacement pour les expériences de croisements génétiques accomplis par la généticienne chef des Sauriens, la Reine Ninhoursag et son frère, le Prince Enki, le Commandant Maritime.]

Ézéchiel continue : (28:16)

"Ton immense commerce a rempli ton intérieur de crimes, et tu as péché, et je t’ai bani de la montagne de Dieu, et le chérubin du dais (divin) t’a supprimé d’entre les pierres de feu."

Il est apparent que le Jardin d’Éden est maintenant localisé dans la région contrôlé par Hiram. Le chérubin qui agi comme le gardien de Hiram à la Montagne de Dieu est évocateur du chérubin avec l’épée ardente tournante ou les hommes-scorpions qui étaient les gardes de la Forêt de Cèdres, la terre de Shamash.

Il existe aussi de fortes preuves que la Terre de Punt, la célèbre Terre dont les Égyptiens appelèrent "la Terre de Dieu," "la Terre Divine," et la "Terre d’Encens" était aussi la Terre du Liban. La Terre de Punt était intimement associée à l’histoire Égyptienne et la tradition religieuse et, lorsque écrit en hiéroglyphes, elle n’a pas le symbole d’une terre étrangère démontrant que les Égyptiens la considérèrent comme faisant partie historiquement de l’Égypte.

La Reine Hatshepsout de la 18e Dynastie a fait un voyage à cette Terre célèbre qu’elle décrit en détail sur les reliefs des murs de son temple près de Thèbes. Les reliefs racontent qu’à son arrivé à cette Terre par navire, elle est reçue par la royauté de la Terre de Punt qui lui demande si elle était arrivée "par les voies du ciel ou par la mer." Dans la Terre de Punt, c’était légendaire que les dieux, ou ceux favorisés par les dieux, pourraient arriver à cette Terre soit par navire ou aéronef. [Note de l’éditeur : Tel que démontré si brillamment par le Dr Immanuel Velikovsky dans son livre "Ages In Chaos," la Reine Hatshepsout d’Égypte était la Reine Éthiopienne légendaire de Sheba. La visite biblique par la Reine de Sheba à la Terre du Roi Salomon est reflétée dans "l’histoire fantôme" Égyptien comme la visite de la Reine Hatshepsout à la Terre de Punt. Faites référence à ce livre pour plus de détails. Si, par contre, l’Égypte contrôlait encore une partie du littoral de ce qui est maintenant Port Suez en allant vers le nord jusqu’à Beyrouth, alors pour eux, cette Terre de Punt n’aurait pas été considérée une Terre étrangère à ce moment-là.]

Le Liban, jardin du Moyen-Orient

À cause de son emplacement géographique et de ses frontières intégrées, le Liban a toujours joui d’une certaine protection naturelle contre les incursions extérieures. Protégé par des montagnes sur trois côtés et la mer à l’Ouest, il a évité plusieurs tourments d’armées envahissantes de l’Est. Étant aussi considéré comme la Terre Sacrée ou Bénie, cela lui donna un certain minimum de protection. Sa tradition religieuse comme Terre des Dieux était une sauvegarde mais cela fut aussi la cause de sa disparition.

Géographiquement, le Liban a quatre régions : les plaines côtières, la chaîne de montagnes côtière, le plateau ou la vallée centrale et la chaîne de montagnes intérieure. La plaine côtière est une étroite région fertile et, à certains moments, seulement qu’un ruban là où les montagnes descendent vers la mer, s’élargissant jusqu’à environ 8 milles [environ 12 kilomètres]. Elle est l’emplacement de plusieurs ports principaux qui sont devenus les ville-états de la Phénicie.

La chaîne de montagnes côtière, appelée les Montagnes du Liban, court la longueur entière du pays avec une largeur moyenne d’environ 35 milles [environ 56 kilomètres] dans le nord et 6 milles [10 kilomètres] dans le sud.

La chaîne de montagnes de l’Est, ou Montagnes Anti-Liban, forme la limite Est du pays. Au Sud, elle est ancrée par le Mont Hermon, le plus haut sommet du pays à 9 055 pieds [environ 3 000 mètres]. Son nom signifie "Sacré" et il est le site original de la descente des Néfilim avant le Déluge. [Note de l’éditeur : La déclaration précitée est un parfait exemple que, lorsque nous connaissons tous les faits de cette histoire cachée, chaque nouveau détail tombe toujours précisément en place.]

Le plateau Bekaa est intercalé entre les deux chaînes de montagnes et il est une plaine ondulée fertile d’environ 75 milles de long [120 kilomètres] et de 6 à 10 milles de large. Il doit sa fertilité à la Rivière Litani qui prend sa source près de Baalbek et coule vers le Sud pour se vider dans la Méditerranée près de Sidon.

Baalbek est aussi le bassin hydrographique de la Rivière Oronte qui coule vers le Nord et se vide dans la Méditerranée près de l’ancienne ville d’Antioche. Dans le Sud, la plaine est séparée de la Vallée de la Jordanie par une rangée de collines alors que, dans le nord, elle ouvre sur la plaine Syrienne à Homs.

Le paysage Libanais est considéré aujourd’hui comme étant un du plus beau au monde. [Note de l’éditeur : Cet éditeur a été à Beyrouth à plusieurs occasions avant l’horrible guerre des années 1970. À ce temps, Beyrouth était ma ville favorite. Elle était - et j’espère qu’elle l’est encore jusqu’à un certain point - une des plus belles villes du monde de même que le pays.]

La terre est pleine de sources jaillissantes, le climat est modéré et les terres sont abondantes. En juillet, normalement le mois le plus chaud de l’année, la moyenne journalière à Beyrouth est de 87 degrés Farenheit [30 Celsius] tandis qu’à Damas, seulement 50 milles [80 kilomètres] plus loin à l’Est, elle est de 96 F. [35 C.]. La plaine côtière reçoit 33 pouces [83 centimètres] de pluie par année, deux fois plus que la côte correspondante de Californie. [Note de l’éditeur : Beyrouth est situé à la même latitude nord que Dallas et Atlanta et cet éditeur peut affirmer que le climat de Beyrouth pendant l’été et l’hiver est extrêmement doux en comparaison. En hiver, on peut prendre un bain de soleil et nager sur les plages de Beyrouth le matin et on peut skier sur la neige dans les montagnes l’après-midi même - une place parfaite de vacances !]

Dans le passé, le Liban devait être un véritable paradis. Ses montagnes étaient couvertes de cèdres et autres bois durs et, de faune tels les panthères, les ours et les loups. Sa ville célèbre de Baalbek avait une vue sur une vallée fertile abondante arrosée par les deux rivières et de nombreuses sources.

Sa richesse était rehaussée par les ports de commerce animés de la côte. En plus du bois de charpente, il exportait des produits agricoles tel le blé, les olives et l’encens. Il était célèbre pour sa teinture pourpre qui donna son nom à la région côtière. Les Égyptiens l’appelèrent la "Terre d’Encens" car il était une source principale d’encens et de myrrhe.

Pour les Sumériens, après le Déluge, le Liban fut un choix naturel comme emplacement du nouvel Éden, le paradis des dieux. Son isolement et ses frontières protégées rehaussèrent sa valeur comme station climatique et l’emplacement du nouveau Centre Spatial.

Les terres furent assignées à Outou/Shamash, l’astronaute chef, et la ville de Baalbek devint ses quartiers généraux. Appelée Beth-Shemesh dans la Bible, elle était littéralement la Maison de Shamash. Dans la Terre de Liban, ses activités sont graphiquement décrites dans le mythe Enki et l’Ordre Mondial.

"Le héros, le taureau qui sort de la forêt de cèdres et qui rugit comme un lion. Le vaillant Outou, le taureau assuré, qui démontre fièrement son pouvoir. Le père de la grande ville, la place où Outou s’élève, le grand héraut de saint Anou. Le juge, celui qui, parmi les dieux, prend les décisions, qui portent une barbe de lapis lazuli, qui vient du ciel sacré, Outou, le fils de Ningal, Enki plaça en charge de l’univers entier."

Outou ou Shamash est décrit comme étant "en charge de l’univers entier" et puisque nous savons qu’il n’avait aucune charge administrative ou politique, on suppose que c’est une métaphore de sa capacité à se déplacer à volonté et d’inspecter l’univers connu de l’air. C’est depuis Baalbek qu’il "rugit comme un lion" et "démontre fièrement son pouvoir,"
faisant référence au bruit et l’agitation des lancements de fusées au Centre Spatial.

Une brève histoire de Dilmun

4 000 avant J.-C. - Les terres se repeuplent après le Déluge.

3 500 avant J.-C. - Le Liban devient le nouveau Jardin d’Éden. La ville spatiale est établie à Baalbek par Enki. L’Astronaute chef Shamash y installe ses quartiers généraux de même que Ishtar. Byblos émerge comme port principal. [Note de l’éditeur: Le Commandant Spatial, Prince Outou, avait sa résidence personnelle dans "l’Hyperborée," indiquant qu’il devait souvent faire la navette entre Baalbek ou le Sinaï et la Planète Nibirou amarrée. La Princesse Royal, Commandante de l’Air, avait sa résidence principale à son palais "Shangri-La" dans la "Terre d’Indra;" elle et son amant, le Duc Doumouzi, faisaient régulièrement la navette entre le Liban et l’Inde.]

2 900 avant J.-C. - Gilgamesh fait son voyage à la Terre de Cèdres et la Terre de Shamash dans la poursuite de l’immortalité. Il atteint la ville spatiale et Ishtar lui fournit une fusée. Il rejoint Utnapishtim dans le vaisseau orbitant.

2 700 avant J.-C. - L’Égypte a le contrôle des villes côtières.

2 500 avant J.-C. - Le Dilmun standard pour l’or est utilisé par Ebla et les autres villes.

2 300 avant J.-C. - Sargon le Grand se vante d’avoir soumis la Terre de Cèdres et les villes côtières.

2 225 avant J.-C. - Naram-Sin envahit le Liban, détruit la ville spatiale à Baalbek et dévaste la Vallée Bekaa. Les terres sont empoisonnées par radioactivité et restent inoccupées pendant des siècles. La ville spatiale n’est jamais reconstruite. [Note de l’éditeur: Tel que démontré par Sitchin dans son livre "The Lost Realms," l’Empereur Anou et l’Impératrice Antou ordonnèrent au Prince Enki de reconstruire le nouveau Complexe Spatial à Nazca et à Machu Picchu, au Pérou. Le trident d’Enki/Poséidon est encore visible sur les falaises à Nazca, les approches au nouveau Centre Spatial.]

2 085 avant J.-C. - L’invasion des rois de l’Est de la 3e Dynastie d’Our. Le Liban est évité scrupuleusement. Le Complexe Spatial alternatif au Mont Sinaï (Jehel Halal) est détruit par Ur-Noummou.

1 447 avant J.-C. - L’Exode d’Égypte des tribus hébraïques sous Moïse. Fin du Royaume Central en Égypte. Montée des villes-états indépendantes de la Phénicie.

969 avant J.-C. - Hiram, comme Roi de Tyr et les Phéniciens s’allient avec Salomon et construisent le Temple et le Palais.

586 avant J.-C. - Fin de la domination des villes Phéniciennes puisque Tyr est capturée et détruite par Nabuchodonosor. [Note de l’éditeur: Les trois dernières dates dans la chronologie précitée sont inexactes. L’Exode est daté à 1587 avant J.-C. Salomon construisit son Temple entre les années 995-991 avant J.-C. Et Nabuchodonosor est monté le Trône de la Babylonie en 584 avant J.-C. et n’a pas complètement conquis le Levant jusqu’en 566 avant J.-C.]


Chapitre 16

La ville de lancement spatial et les installations sont détruites

"Il [Naram-Sin] défia l’ordre d’Enlil, écrasa ceux qui s’étaient soumis à Enlil, mobilisa ses troupes... Comme un bandit qui pille une ville, il éleva de grandes échelles contre la résidence, pour détruire l’Ekur comme un énorme vaisseau spatial... Contre la maison qui n’était pas une montagne, où le cèdre était abattu, il forgea de grosses haches, aiguisa des ‘haches de destruction à double-tranchant.’ La rasa jusqu’au fondation."  Poème Sumérien, "La Malédiction d’Agade"

Les deux prochains chapitres représentent les activités dans les Terres de l’Ouest durant le Troisième Millénaire avant J.-C. lorsque de multiples invasions par les rois de l’Est causèrent la destruction des installations spatiales et la dévastation des terres du Liban, de la Palestine, de la Cisjordanie et du Sinaï. Les agents de cette destruction furent les rois de la Dynastie d’Akkad et la Troisième Dynastie d’Our.

Le complexe spatial déplacé à l’ouest

Aujourd’hui, le climat de la Palestine est rude et sec. Il existe plusieurs indications que le climat avait été sans doute très différent il y a de cela 5 000 ans. Des recherches basées sur le spectre du pollen et des profils obtenus de l’ensemble de la Palestine révèlent que la chute de pluie était beaucoup plus abondante pendant le Troisième Millénaire avant J.-C. Des recherches à l’Université de Tel Aviv ont démontré que la chute de pluie à cette époque avait un modèle météorologique différent. La pluie provenait sans doute de fronts chauds poussés vers la Palestine par les vents de l’Ouest en provenance de l’Océan Atlantique, alors que les orages actuels proviennent de l’Est de la Méditerranée. Ce phénomène aurait causé des averses de pluie durant l’été et, par le fait même, une plus grande chute de pluie annuelle.

Cela expliquerait la végétation abondante telle que démontrée par la distribution du pollen et, en particulier, la plus grande distribution de chênes dans le passé. Cela supporte également les énoncés de l’Ancien Testament qui font référence à la Palestine comme "une terre de lait et de miel."

La dévastation des terres par les armées envahissantes, le surpeuplement subséquent, le surpâturage et le modèle météorologique changeant ont probablement tous joué un rôle dans la transformation des terres du Levant vers la condition semi-aride qui existe aujourd’hui.

En particulier, la terre du Liban était luxuriante et munificente. Les installations spatiales furent réaménagées dans ce nouveau jardin d’Eden et une ville fut construite pour servir de quartiers généraux à la nouvelle plate-forme de lancement et aux installations de support. Elle devint le jardin d’Eden biblique et la "terre de la vie agréable" sumérienne.

La vieille plate-forme de lancement à Sippar était maintenant sous les eaux du Golfe Persique. De même pour Larak, le centre de contrôle de communications. Elle fut déplacée à Our-Salem, connu éventuellement sous le nom de Jérusalem. Un emplacement de lancement et un centre de contrôle alternatifs furent établis à Jebel ou le Mont Halak (nu), situé dans le nord du Sinaï ou selon la Bible, ce qui est connu comme le Mont Horeb ou le Mont Sinaï.

Un complexe de support fortifié fut localisé près du groupe d’oasis Kadès Barnéa pour protéger le flanc Est du complexe spatial. L’Astronaute en chef Outou, qui avait précédemment gouverné Sippar, la ville spatiale, réapparu maintenant dans la terre du Liban sous le nom sémitique de Shamash.

Des références aux trois emplacements principaux du complexe spatial sont situées dans le Livre des Jubilés bien qu’elles soient formulées en termes religieux. Selon cette source, trois endroits sur la Terre furent sacrés au Seigneur. Après le Déluge, ils devinrent parties de la répartition des terres assignée à Shem. Cela explique peut-être pourquoi Shem fut favorisé au-delà de tout autre fils de Noé. Le Livre des Jubilés décrit ces emplacements comme suit: le jardin d’Eden, aussi appelé l’Endroit Sacré (Tabernacle, Propitiatoire); le Mont Sinaï au milieu du désert; et le Mont Sion au milieu du nombril de la Terre.

Dans ce passage, il est clair que les trois emplacements furent relativement près les uns des autres et ne furent pas étendus sur le vaste étendu du Moyen-Orient. Le livre des Jubilés dit qu’ils furent "créés comme endroits sacrés se faisant face l’un l’autre."

Mettant de côté le verbiage théologique, la référence au jardin d’Eden est le Liban, dont la capitale de Baalbek fut "l’habitation du Seigneur." Le Mont Sinaï est situé sur la frontière du désert du Sinaï et servit comme complexe spatial alternatif. Le Mont Sion est un des trois sommets qui composent la ville de Jérusalem.

Sa plate-forme en roc massif devint par la suite l’emplacement du Temple de Salomon et est maintenant occupée par le lieu de pèlerinage Islamique appelé le Dôme du Rocher. Comme "nombril de la Terre," Jérusalem servit de quartiers généraux et de centre administratif pour les installations spatiales de l’Ouest.

Our-Salem, le centre de contrôle de communications

Bien avant le temps des rois hébreux, Jérusalem avait été considéré comme une ville sacrée par les gens natals de la terre de Canan. Connue sous Salem ou Our-Salem (ville capitale de Salem), elle comprenait trois sommets: le Mont Tsophim au nord (maintenant appelé le Mont Scopus) ou littéralement le "Mont des observateurs," le Mont Sion au sud qui signifiait "Mont du signal," et au centre, le Mont Morija ou le "Mont de la direction."

Le Mont Sion est présentement occupé par le lieu de pèlerinage musulman appelé le Dôme du Rocher et est censément l’endroit où Salomon y construit son temple. Ce lieu musulman est construit sur un roc façonné ayant une longueur de 57 pieds et une largeur de 44 pieds. A présent, de quatre à six pieds sont au-dessus du plancher avec, dit-on, des cavernes et des couloirs souterrains. D’une certaine manière, le monolithe est semblable à la plate-forme de roc de Baalbek, bien que plus petit.

Les trois sommets de Salem furent en quelque sorte le centre de contrôle semblable à ceux de Larak ou Nippour dans l’ancienne Sumérie. Dans les Saintes Écritures, Jérusalem fut appelé le "centre de la Terre" et la "montagne sacrée." Le Mont Sion fut connu comme étant "au milieu du nombril du Monde."

Il est à noter que Jérusalem ne fut pas une ville sacrée pour les Israélites avant le temps de David. Cela n’est mentionné qu’une fois dans la Torah, les cinq premiers livres de l’Ancien Testament, et ce n’est que dans un des livres qui le suit, dans Josué 10, que nous retrouvons le nom. En fait, Sichem, une ville au nord de Jérusalem, fut considérée par les Hébreux comme site sacré, son lieu de pèlerinage étant situé tout près du Mont Guézer. Son statut sacré est reflété par le fait qu’ils s’en servirent pour l’emplacement des téraphim, les idoles sacrées ou appareils de communications. Par contre, vu son importance, ce rôle peut aussi être dû à quelque raison inconnue, peut-être même comme radio régionale avec un appareil permanent pour contacter les dieux.

Dans le temps de Salomon, le temple fut construit sur le monolithe de roc à Sion qui, était en ce temps là, considéré comme sacré. A cette époque, cependant, son usage original comme plate-forme d’atterrissage et de lancement fut perdu dans le passé, bien qu’il ait retenu son statut sacré.

[Éditeur: Comme décrit dans le livre de Sitchin, "The Lost Realms," après la destruction du complexe spatial du Sinaï durant les Guerres des Pyramides, la ville spatiale fut déplacée à Machu Picchu et le complexe spatial à la plaine de Nazca en Amérique du Sud. Donc, le roi Salomon fut, pour ainsi dire, capable de construire son temple sur la "Montagne de Dieu."]

Au temps de David, le monolithe ne fut qu’utilisé comme plancher pour le battage du blé, mais David dut soupçonner son statut sacré lorsqu’il l’acheta pour construire le temple. De plus, il était aussi situé près du roc à Sion où Jacob avait observé les anges qui montaient et descendaient une échelle ou un escalier vers les cieux: "Il eut un rêve: un escalier se posait sur le sol avec son sommet atteignant le ciel; et les anges d’El montaient et descendaient... Jacob se réveilla de son sommeil... Secoué, il s’exclama, ‘Combien imposant est cet endroit ! Ce n’est autre que la demeure d’El, et c’est l’entrée au ciel.’"

Soi dit en passant, l’expression "l’entrée au ciel" est la même terminologie employée par Gilgamesh pour décrire la Terre de Shamash dans l’histoire de son voyage à la Terre des cèdres où les dieux prirent la navette spatiale vers le vaisseau-mère orbitant la Terre.

Où était situé le mont Sinaï connu également comme le mont Horeb  ?

Lorsque Moïse prit refuge dans la terre de Madian pour s’enfuire du Pharaon, il rencontra Jéthro et élu domicile près du Mont Horeb. La terre de Madian fut localisée dans le nord-est de l’Arabie sur la rive Est du Golfe d’Akaba. De là, les gens du pays de Madian se répandirent au nord dans le Sinaï et dans le Moab, et aux terres à l’ouest d’Édom. Les gens du pays de Madian s’appelèrent "les fils du serpent," et furent apparemment des descendants des Anounnaki qui furent assignés la tâche de défendre les installations du Mont Sinaï et ceux de Kadès.

Puisque Jéthro est directement associé à la montagne sacrée et semble en être son grand-prêtre, il est presque certain que le Mont Horeb serait situé dans la partie Est du Sinaï, peut-être même à l’intérieur de la région générale de Madian. Kadès Barnéa est également située dans cette région. Le Mont Horeb serait situé relativement près de Kadès, car pendant les deux ans avant leur migration dans le désert, cette ville fut le lieu de rassemblement des Israélites. Jebel Halak (nu), une montagne en forme de haut plateau à l’ouest de Kadès Barnéa, paraît avoir été l’historique Mont Sinaï ou Horeb.

L’emplacement du Mont Sinaï dans une région qui est la conjonction du Sinaï, du Séïr, du Parân et de Kadès est indiqué dans Deutéronome 33 à l’époque où Moïse récapitule les événements de l’Exode juste avant de mourir: "Yahvé est venu du Sinaï. Pour eux, depuis Séïr, il s’est levé à l’horizon, il a resplendi depuis le mont Parân. Pour eux, il est venu depuis les rassemblements de Kadès, depuis son midi jusqu’aux pentes."

Dans ce remarquable énoncé, Moïse juxtapose ces quatre emplacements comme s’ils étaient tous le même endroit. En rapport avec cela, il est pertinent que l’objectif des rois envahisseurs de l’Est quelques 600 ans plus tôt fut un endroit appelé El-Parân dans le nord du Sinaï.

Ainsi, le Mont Horeb, le Mont Sinaï, et le Mont Parân paraissent être des noms pour la même montagne ou peut-être un complexe de montagnes dans le nord du Sinaï qui servit comme le centre spatial alternatif après la destruction de Baalbek. Kadès et son complexe d’oasis firent partie de ce réseau.

La preuve principale que le Mont Sinaï était situé relativement près de l’oasis Kadès est fournie dans l’énoncé de Deutéronome 1, où la distance entre les deux est affirmée en temps du voyage: "Il y a onze jours de marche depuis l’Horeb, par le chemin de la montagne de Séïr, jusqu’à Kadès Barnéa."

Nous devons assumer que les Israélites franchirent peu de distance dans une journée durant leur Exode d’Égypte car leur mouvement fut en grande partie limité par ceux des troupeaux de moutons et de bétails qui devaient fourrager tout au long du parcours. Vu cette restriction, cela prendrait environ onze jours pour voyager du Mont ou Jebel Halak (nu) au complexe d’oasis à Kadès, soit environ une trentaine de milles.

Dans la tradition orale des Juifs, il existe une légende intéressante racontant comment le Mont Sinaï fut choisi comme l’endroit de la divinité. Connu sous le nom "Le Concours des Montagnes," il décrit comment le Mont Thabor, le Mont Hermon, et le Mont Carmel luttèrent entre eux pour l’honneur d’être l’endroit du repos du "Shekinah du Seigneur," en d’autres termes, l’emplacement d’atterrissage de son vaisseau spatial. Cette controverse fut réglée par une voix du ciel qui leur dit: "Le Shekinah ne se posera pas sur ces hautes montagnes qui sont si fières, car il n’est pas la volonté de Dieu que le Shekinah devrait se poser sur les hautes montagnes qui se querellent entre-elles. Il préfère les basses montagnes, et parmi eux le Sinaï, parce qu’il est le plus petit et le plus insignifiant."

Le Mont Thabor a une hauteur de 1 938 pieds, Hermon, 9 055 pieds et Carmel, 1 791 pieds. Le Mont Halak (nu), 2 994 pieds. Les montagnes dans le Sud du Sinaï, les Monts Musa et Ekaterina qui sont traditionnellement identifiés comme le Mont Sinaï  mesurent respectivement 7 497 et 8 668 pieds. Cette hauteur seule les éliminerait bien sûr de la légende. De plus, ils n’ont pas été associés avec l’ancienne religion des Cananéens.

Les Monts Thabor, Carmel, et Hermon furent tous sacrés à l’ancien peuple de Canan. Au deuxième millénaire avant J.-C., ces trois montagnes formèrent une trilogie d’endroits sacrés à Baal, où d’anciens lieux de pèlerinage à ce dieu furent localisés. Le fait que ces trois montagnes furent considérées par les Hébreux comme l’emplacement de leur montagne sacrée démontre les éléments cananéens qui faisaient partie de la religion hébraïque du temps.

La légende dit qu’une basse montagne fut choisie comme emplacement du vaisseau spatial. Le Mont Halak (nu) près de Kadès est une basse montagne avec un sommet plat qui, non seulement caractérise la légende, mais est bien approprié, en raison de sa forme, comme plate-forme de lancement et d’atterrissage.

L’importance du complexe de Kadés

Anciennement, la région autour de Kadès Barnéa semble avoir été de grande importance. En l’an 2085 avant J.-C., il paraît avoir été un des objectifs des rois envahisseurs. Après avoir vaincu les forteresses des Réphaïm en Cisjordanie, ils écrasèrent alors "les Horiens dans le pays montagneux de Séïr, près d’El-Parân, à proximité du désert. Ils revinrent sur leurs pas à En Mischpath (maintenant Kadès) et subjuguèrent tout le territoire des Amalécites, et aussi les Amoréens qui demeurèrent au Hazazon-Tamar (En-Gedi)."

Ils ont dû éviter Kadès pour frapper leur cible principale  le complexe spatial au Mont Sinaï (El-Parân). Ils retournèrent alors pour détruire les fortifications et les installations de support spatial à Kadès. Allant vers le nord, ils détruirent la citadelle d’En-Gedi qui protégea la Vallée de Siddim du côté sud.

Le nom Kadès Barnéa (Kadès signifie sacré) est habituellement appliqué à un grand complexe d’oasis nourri par des sources souterraines de cette région. Dans les temps anciens, ce complexe fut grandement fortifié. Des ruines de nombreuses fortifications dans la région datent d’environ 2000 avant J.-C., temps auquel ils semblent avoir été détruits pour ne jamais être reconstruits.

La région du Mont Sinaï et de Kadès fut de grande importance aux Hébreux car elle servit d’endroit de rassemblement au temps de l’Exode. Ce fut de cet endroit que le Seigneur leur dit d’envoyer des éclaireurs à Canan pour inspecter la terre et faire le compte rendu de l’état de ses défenses. Les éclaireurs ne rencontrèrent pas le corps principal des Amalécites, puisqu’en ce temps, ils étaient déjà présents en Égypte. Ils se mêlèrent aux habitants de la région, se rendant vers le nord aussi loin que Hébron. Ce qu’ils trouvèrent et rapportèrent à Moïse fut décourageant  la terre fut habitée par les Anak qui, comme les Amalécites, furent de féroces guerriers. Vraisemblablement, ils virent les forteresses des Anak de type-glacis.

A Kadès, les nouvelles furent mal-reçues par Moïse qui réalisa enfin que sa petite armée désorganisée ne pourrait pas conquérir les descendants des Réphaïms. Dès ce moment, un groupe de chefs de tribus décidèrent d’entreprendre une incursion dans la terre de Canan et ils furent solidement battus à Hormah. Cela marqua la fin de leurs tentatives de pénétrer directement la Terre de Canan.

Après avoir passé deux ans à l’oasis de Kadès, les Israélites envoyèrent une délégation aux rois d’Édom et de Moab demandant l’autorisation de traverser leur terre sans résistance pour se rendre en Cisjordanie. Cette permission leur fut refusés et ils durent prendre le long chemin de la Mer Rouge.

Durant le onzième mois de la quarantième année, Moïse adressa son peuple du Mont Nébo juste avant de traverser la Rivière Jordan, tel qu’énoncé dans Deutéronome 2: "Nous nous tournâmes, et nous partîmes pour le désert, par le chemin de la mer Rouge, comme l’Éternel me l’avait ordonné; nous suivîmes longtemps les contours de la montagne de Séïr. ... Vous avez assez suivi les contours de cette montagne... Le temps que durent nos marches de Kadès Barnéa au passage du torrent de Zéred fut de trente-huit ans, jusqu’à ce que toute la génération des hommes de guerre eût disparu du milieu du camp, comme l’Éternel le leur avait juré."

L’Ancien Testament est étrangement silencieux sur ces 38 années que les Israélites passèrent dans le désert de Kadès à l’entrée de la Cisjordanie. Il est évident qu’il manque des livres dans l’Ancien Testament, tel que ceux mentionné ailleurs  le Livre des Guerres de Yahvé, et le Livre de Yasher. Omis intentionnellement par les scribes ou simplement perdu dans l’antiquité, ces omissions se rapportent à des périodes critiques dans l’histoire des Hébreux. Leur recouvrement résoudrait plusieurs énigmes de l’Ancien Testament.

Les villes del’Ouest du troisième millénaire avant J. C.

La ville commerciale d’Ebla domina les Terres de l’Ouest pendant cette période et nous en avons plusieurs détails dû aux archives trouvées à Tell Mardikh. Ces tablettes fournissent une histoire de ses activités d’environ 2 550 à 2 250 avant J.-C., date à laquelle elle fut complètement détruite. Durant le vingt-sixième siècle avant J.-C., elle domina tout le commerce de l’Ouest sinon dans tout le Moyen-Orient.

En Mésopotamie à cette époque, de faibles dynasties gouvernèrent créant ainsi la possibilité de villes telles qu’Ebla d’obtenir et de retenir une grande indépendance. Par rapport à son emplacement stratégique qui chevauchait les routes de commerce de la Mésopotamie jusqu’à la Méditerranée, Ebla devint un centre commercial dominant ayant de l’influence sur la plupart des villes du Moyen-Orient. Elle fut d’importance telle qu’elle ne pouvait pas être ignorée par les souverains de la Mésopotamie qui, par tradition, gouvernèrent la totalité de cette région.

Les archives d’Ebla révèlent plusieurs rapports et relations commerciales comme, par exemple, une affinité spéciale avec la ville de Mari sur l’Euphrate, l’entrepôt de  marchandises allant de la Mésopotamie vers l’Ouest. En plus de traités commerciaux, les deux villes coopérèrent en diverses matières académiques telle que la formation de scribes, une profession très importante à l’époque.

Un autre texte retrouvé indiqua une liste géographique de villes qui entretenaient des relations commerciales avec Ebla  Byblos, Sidon, Asdod, Meguiddo, Jaffa, Carkemisch, et plusieurs autres pas encore localisées. Ces listes fournissent un catalogue des villes viables de l’époque.

De signification particulière dans cette relation commerciale est une liste de villes mentionnées dans la Genèse  Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm, et Béla. Elles sont toutes inscrites sur une seule tablette précisément dans le même ordre mais avec l’ajout de Damas. La répétition des villes telles que trouvées, dans le même ordre, semblerait impliquer un rapport spécial parmi les cinq villes, peut-être un consortium ou une alliance commerciale.

L’importance d’Ebla dans le panorama du Moyen-Orient est attestée par l’usage de "en" pour dénoter le roi. Il révèle un statut spécial et d’étroites relations avec Ourouk dans la mesure où seuls les rois d’Ourouk, la cité sacré d’An, furent permis d’utiliser ce titre prestigieux. D’autres souverains de la Mésopotamie furent désignés "lugal."

La plus vieille référence à Ebla dans la littérature cunéiforme de la Mésopotamie date de la période de la Dynastie d’Akkad, 2 334  2 154 avant J.-C. Sargon le Grand, le fondateur de la dynastie, se vante d’avoir conquis Ebla. Cependant, il n’a pas spolié la ville car elle survit son règne.

Cent ans plus tard, son petit-fils Naram-Sin ne fut pas satisfait de la soumission des villes de l’Ouest et les détruisit. Selon l’archéologue Pettinato de l’Expédition italienne de 1974 qui déterra le palais royal d’Ebla, il trouva "des traces indubitables d’une énorme conflagration et que Naram-Sin d’Akkad fut considérée responsable de sa destruction." Généralement appelé le début de l’Age de Bronze, de 3 000 à 2 000 ans avant J.-C., cette période vu sa fin par une destruction quasi totale. La ville d’An fut complètement détruite en 2 200 avant J.-C. et demeura un tas des pierres pendant mille ans. Également, Jéricho fut brûlé par une énorme conflagration à la même époque.

Telle que Jéricho protégea la frontière Sud de la Vallée du Jourdan, Beth Schean contrôla les approches du Nord, tout en dominant la vallée à sa partie la plus large et protégeant la route qui la rattachait au littoral. La citadelle de Meguiddo monta la garde à l’extrémité ouest de cette route.

La forteresse de Beth Schean est d’intérêt particulier car elle est importante pour une autre raison. Le nom Beth Schean signifie le "Temple du Dieu Serpent," et de nombreuses représentations de serpents y furent trouvées. Elle a peut-être été le centre de culte du serpent qui était répandu à cette époque en Palestine.

Durant le Troisième Millénaire, une grande population occupait le Sud de la Cisjordanie près la Mer Morte. Un vaste cimetière trouvé à Bab Edh-Dhra révèle des centaines de tombes en forme de puits utilisées pour les enterrements de groupe. Une évaluation de la dimension du cimetière indique qu’il pourrait contenir au moins 20 000 de ces tombes. La région souffrit la dévastation vers 2 200 avant J.-C. et demeura une terre inculte durant près de mille ans.

Sargon le grand et l’ascension de la dynastie d’Akkad

Historiquement, sauf pour les exploits de Gilgamesh, un des rois de la ville d’Ourouk, très peu est connu de la première moitié du Troisième Millénaire avant J.-C. Les villes-états de la Mésopotamie furent gouvernés par une succession de rois faibles et nous n’avons aucun détail des règnes de ces derniers jusqu’à la venue de Sargon, qui fonda ce qui est désigné la Dynastie d’Akkad vers 2 334 avant J.-C.

Sargon n’est pas né d’un roi légitime; ses antécédents sont un mystère, et son nom devint légendaire aux générations subséquentes qui se référaient à lui comme Sargon le Grand. Il est possible qu’il ait été le fils d’une prêtresse et d’un dieu sumérien ici sur la Terre en escapade. Son origine est décrite dans le poème biographique "La Légende de Sargon."

"Sargon, le puissant roi, roi d’Agade suis-je. Ma mère fut un enfant de fées (‘changeling’), et mon père, je ne le connaissais pas. Ma mère me conçut dans le secret, elle me donna naissance." Sargon décrit alors comment il fut mis à la dérive sur la rivière Euphrate dans un panier de roseaux scellé avec du bitume, et fut trouvé plus tard par une porteuse d’eau qui l’éleva comme son propre fils. Sargon révèle alors comment il travailla comme jardinier et vint à l’attention de la déesse Inanna (Ishtar) qui lui donna sa grâce et le fit roi de la ville d’Agade.

Le terme "enfant de fées" (‘changeling’) est parfois traduit comme prêtresse car sa signification est incertaine. Cependant, ce fut le terme appliqué à la progéniture d’un dieu et d’un humain de la Terre. Puisqu’ils contenaient du sang divin, ils furent considérés comme membres de l’aristocratie et, en tant que race de rois semi-divins et de prêtres, ils gouvernèrent l’Empire sumérien.

Tout d’abord, Sargon devint l’échanson du roi de Kish; alors, pour une raison inconnue, Kish perdit l’approbation des dieux et Sargon devint roi d’Agade. La transition est décrite dans le poème historiographique, "La Malédiction d’Agade," qui suggère fortement que Sargon soit commodément assisté par certains dieux qui détruisirent Kish et Ourouk.

"Après que le front renfrogné d’Enlil avait tué [les gens de] Kish comme le Taureau du Ciel, après qu’il eût pulvérisé la maison d’Ourouk en poussière, comme un taureau géant, et après un certain temps, à Sargon le Roi d’Agade des terres du Nord jusqu’aux terres du Sud, Enlil lui donna la seigneurie et la royauté."

Le "Taureau du Ciel" était un euphémisme souvent utilisé dans les légendes sumériennes pour désigner une des armes spéciales utilisées par les divinités. Par exemple, elle est graphiquement contenue dans la Légende de Gilgamesh, lorsque lui et son compagnon Enkidou réussirent à détruire le "Taureau du Ciel," une arme envoyée par la déesse Ishtar.

Des inscriptions préservées de Sargon, nous savons qu’il conquit toute la Syrie du Nord aussi loin qu’en Anatolie et jusqu’aux frontières de Liban. Elles fournissent également la première référence cunéiforme enregistrée à la ville d’Ebla: "Sargon le roi se prosterna en prière devant Dagon (Enlil) à Tuttul (maintenant connu comme Hit). Il lui donna les régions supérieures: Mari, Iarmutu et Ebla, aussi loin que la forêt de cèdres et les montagnes d’argent. Enlil ne permit à personne de s’opposer à Sargon."

Quelques détails intéressants sont à remarquer dans les revendications de Sargon. Il conquit la Mésopotamie et la Vallée supérieure et les terres de l’Ouest, jusqu’aux frontières d’Anatolie (la montagne d’argent) et du Liban (la forêt de cèdres). Ailleurs, il décrit comment il captura les villes du littoral du Liban et la Vallée de Bekaa, tel qu’indiqué dans le poème où il se vante, "La Légende de Sargon": "J’ai encerclé les Terres maritimes trois fois. Dilmun, ma main a capturé."

Les villes de la côte méditerranéenne furent apparemment capturées par Sargon, des villes qu’on désignait souvent les "Terres maritimes" dans la littérature de la Mésopotamie. Bien que Sargon ait pénétré la vallée sacro-sainte entre les montagnes, il ne causa apparemment aucun dommage et fut seulement satisfait de placer son inscription sur la Terre de Dilmun.

Sargon conquit le monde connu de l’Égypte à l’Inde et devint connu comme un génie militaire, un administrateur imaginatif et un entrepreneur, et une des figures politiques les plus remarquables de l’Ancien Orient. Par la suite, des légendes et des chroniques célébrant les exploits de Sargon suggèrent que ses conquêtes puissent inclure les Terres de l’Égypte, de l’Éthiopie et aussi de l’Inde.

Contrairement aux souverains qui le suivirent, Sargon préféra conquérir et gouverner son vaste empire, comprenant tout le Monde connu. Cela est manifeste dans les archives d’Ebla qui révèle que la ville semblait prospérer sous l’administration de Sargon mais fut, par la suite, détruite par son petit-fils Naram-Sin.

A la mort de Sargon, la royauté alla à son fils Rimush qui prit charge d’un empire déchiré par la révolte et la rébellion. Rimush gouverna durant neuf ans pendant lesquels il tenta de subjuguer les villes mésopotamiennes qui étaient devenues rebelles. Son court règne suggère une mort violente et de source officieuse, il fut tué par ses serviteurs.

Manishtushu devint le régent et gouverna durant 15 ans et fut principalement préoccupé de tenter de recouvrir les colonies distantes qui étaient devenues rebelles. Il semble lui aussi avoir été tué dans une révolte au palais. Ce n’est pas clair si Naram-Sin avait tué son père pour assumer la royauté mais en fonction de ses activités subséquentes, il semble que cela ait été possible.

Gouvernant de 2 254 à 2 218 avant J.-C., Naram-Sin subjugua les villes rebelles de la Mésopotamie et recouvra les colonies perdues. Malheureusement, son ambition sans frontière et sa nature impitoyable n’ont pas bien présagé; et bien qu’il ait tenté de recouvrir l’empire de son grand-père Sargon, cela l’accomplit à un terrible prix.

Il détruisit non seulement les installations spatiales de Baalbek mais dévasta aussi les Terres du Liban, et empoisonna la terre afin qu’elle soit inhabitable pour mille ans. Il se vanta d’avoir détruit les villes de l’Ouest telle Ebla. Naram-Sin se proclama un dieu et assuma tout l’apparat de la royauté des dieux, portant une coiffe cornue, l’emblème d’un dieu. Il plaça également le "dingir" ou l’emblème d’étoiles devant son nom, un usage restreint aux dieux. Ses politiques fracassèrent la Dynastie d’Akkad et les Terres de la Mésopotamie furent dévastées et restèrent chaotiques pendant cent ans.

Naram-Sin, le roi qui serait un Dieu

Étant une figure aussi énergétique que son grand-père, Naram-Sin devint le sujet de plusieurs traditions, quelques-unes flatteuses, mais non la plupart. On se souvient de lui comme le roi qui avait causé la destruction de la ville d’Agade et la fin d’une dynastie.

Il étendit les frontières de l’empire sans pitié, se décrivant comme "roi des quatre quartiers," ce qui signifiait Seigneur du Monde civilisé entier tel que connu à cette époque.

De plus, il s’appelait "Conquérant d’Arman et d’Ebla," se vantant d’avoir été le premier à détruire ces villes. Cette prétention a un fondement de vérité car lorsque les archéologues déterrèrent Ebla en 1974, ils découvrirent alors des preuves d’une énorme conflagration, la ville ayant été détruite à cette époque. Les ruines d’Arman n’ont pas encore été localisées.

Il existe trois sources principales qui fournissent la plupart des informations que nous savons à propos de Naram-Sin et de sa carrière:

1. Une stèle qu’il éleva à Sippar, trouvée plus tard à Susa, le démontrant en train de grimper une montagne sur les formes prosternées de ses ennemis. Il fait face à un objet conique énorme sur le sommet d’une montagne, avec l’étoile de Shamash au-dessus. Naram-Sin porte la coiffe cornue d’un dieu. L’objet conique devant lui est une représentation symbolique de la capsule de commande, telle que discuté auparavant; elle était l’habitation des dieux.

2. Une composition sumérienne connue comme "La Légende de Naram-Sin" qui fait part de son expédition à une terre montagneuse où il détruisit une ville rebelle, mais où il perdit aussi toute son armée.

3. Un poème sumérien historiographique plutôt long (280 lignes), "La Malédiction d’Agade, la Vengeance de l’Ekur," lequel fut composé bientôt après sa mort, peut-être comme une exonération pour ses politiques destructrices et son comportement  sacrilège dans le pillage de l’Ekur sacré, qui poussa les dieux à placer une malédiction sur Naram-Sin et sa ville d’Agade.

Ces trois sources semblent être en rapport avec l’expédition de Naram-Sin à la Terre du Liban et l’anéantissement de la ville spatiale de Baalbek.

La destruction de « l’Ekur » ou la tour de fusée et l’édifice d’assemblage à Baalbeck

La narration de "La Malédiction d’Agade" commence avec la montée au pouvoir de Sargon avec le support d’Ishtar, qui fit d’Agade sa ville tutélaire. Selon l’auteur, assisté d’Enlil, l’empire de Sargon prospéra jusqu’à l’accession de Naram-Sin à la royauté. Peu de temps après qu’il ait assumé le pouvoir, les dieux abandonnèrent la ville et, Ishtar enleva son parrainage, laissant la ville faible et appauvrie.

En premier lieu, Naram-Sin accepta son destin avec humilité, mais après sept ans de ce comportement contrit, il consulta l’oracle de l’Ekur et fut apparemment refusé. Son humilité se transforma en défi et, mobilisant son armée, assaillit l’Ekur, profana ses lieux sacrés et dévasta les terres.

Selon la légende, cela lui attira le courroux d’Enlil qui déclencha les tribus barbares des collines environnantes qui répandirent la dévastation partout dans les terres de la Mésopotamie.

La clef pour comprendre cette histoire est l’identification de "l’Ekur" d’Enlil dont la profanation était sérieuse au point d’attirer le courroux des dieux qui avaient été convoqués en conseil. Selon les traductions et interprétations courantes, l’Ekur fut traditionnellement l’équivalent du temple d’Enlil sur le dessus de la ziggourat à Nippour, sa ville sacrée. Cependant, cette identification soulève plusieurs difficultés avec le texte, car la ville de Nippour n’est ni mentionnée ou même suggérée nulle part dans le texte.

Le terme sumérien E-KUR est composé de la lettre ou du symbole E, signifiant "résidence ou maison" et KUR, le mot pour "montagne ou colline". Autre qu’être utilisé pour dénoter une formation géographique naturelle, ce terme est aussi appliqué à une montagne artificielle tel une ziggourat ou à tout grand édifice. Les gratte-ciel d’aujourd’hui correspondraient très bien à la description du terme Ekur.

Il n’y a aucune indication dans le texte que l’Ekur dont on fait référence est celui de la ville de Nippour et on a supposé que ce fut le temple d’Enlil qui avait été profané. Le texte énonce clairement que l’Ekur était localisé dans une terre boisée de buis, de cyprès et de cèdres. Il n’y a pas de forêts dans la plaine alluviale mésopotamienne près de Nippour, bien que ce fait important soit passé inaperçu par les traducteurs et les commentateurs.

Le texte cunéiforme énonce clairement dans certains passages que ce site était en dehors de la Mésopotamie et pointe plutôt à la Terre du Liban et la ville de Baalbek. Selon le texte, les actions de Naram-Sin furent les suivantes: "Il défia le mot d’Enlil, écrasa ceux qui s’étaient soumis à lui [Enlil], mobilisa ses troupes."

Il est évident que Naram-Sin est complètement aliéné du panthéon sumérien, et en particulier de son chef Enlil qui avait donné sa bénédiction à Sargon pour la conquête d’Ebla et de Dilmun. Le poème décrit alors l’assaut de Naram-Sin sur l’Ekur d’Enlil: "Comme un bandit qui pille une ville, il éleva de grandes échelles contre la résidence, pour détruire l’Ekur comme un énorme bateau... contre la résidence qui n’était pas une montagne, où les cèdres furent abattus. Il forgea de grandes haches, aiguisa des haches de destruction à double-tranchants."

Ces soi-disant grandes "haches de destruction" réfèrent sans doute à quelque sorte d’arme destructrice à grande échelle. La destruction de l’Ekur fut entière et les effets furent si répandus qu’ils affectèrent toutes les terres avoisinantes, même celle de la Mésopotamie. Les forêts de la Terre de l’Ekur furent complètement dévastées: "Naram-Sin lança dans le feu les cèdres, les cyprès, les zabalums et les buis. Ses gigunas, il pulvérisa."

La destruction des terres fut complète, l’Ekur détruit et son contenu pillé et envoyé à Agade. La structure sur la plate-forme de pierres à Baalbek, la montagne artificielle ou l’édifice d’assemblage des fusées et la structure de lancement furent détruites. Ce fait est décrit plus loin dans le poème: "Les gens virent maintenant sa cella [pièce intérieure] intérieure de l’édifice, la résidence qui n’avait aucune lumière, les Akkadiens virent les vaisseaux sacrés des dieux, son grand lahama du dubla, qui se trouva à la maison."

Les termes "lahama" et "dubla" sont inconnus et demeurent sans traduction car ils ne correspondent pas à aucune signification connue. Le contexte de leur usage indique qu’ils font référence à quelque chose sur l’Ekur lui-même, tel qu’un propulseur auxiliaire de départ situé dans la "cella" ou pièce intérieure de l’édifice. "Cella" est le terme couramment utilisé pour la partie intérieure la plus sacrée du sanctuaire d’un temple ou d’un palais, i.e., le tabernacle ou propitiatoire. Bien que le poème soit en Akkadien Sémitique, il est très probable que ces termes inconnus sont des termes empruntés du Sumérien original. Dans le cas de "Dubla," DU est le terme sumérien pour "lien ou rapport," et BLA, une forme de BAL signifiant "poutre" telle qu’appliquée aux structures de bâtiments. Ainsi, DU-BLA peut être la structure ou "poutre de liaison" qui réfère à la structure pour la fusée verticale, qui dans ce cas, serait le "lahama."

Le terme "lahama" a aussi sa définition sumérienne. LA signifie brillant ou lumière, HA ou KA est le mot désignant la bouche ou l’action parler, et MA est le terme commun utilisé pour vaisseau ou embarcation. Donc, LAHAMA signifierait probablement "le vaisseau dont la bouche est bruyante et brillante" ou, en d’autres termes, une fusée spatiale. Donc, le poème épique "La Malédiction d’Agade" révèle clairement que l’Ekur n’était pas seulement qu’un temple sur le dessus d’une ziggourat à Nippour mais était en réalité l’édifice de fusées en forme de tour assis sur la plate-forme de lancement à Baalbek. Les terres boisées et dévastées par Naram-Sin furent celles du Liban.

[Éditeur: Il est à remarquer que ce compte rendu de la destruction du Port Spatial de Baalbek est très différent de celui proposé par Zecharia Sitchin dans "The Wars of Gods and Men."]

Dans le poème, Naram-Sin consulta un oracle, probablement Ishtar, pour demander l’accès aux Terres Sacrées et s’est vu refusé, telle que l’histoire de Gilgamesh. C’est peut être à ce temps qu’il décide d’envahir et de saisir les terres. Dans, "La Légende de Naram-Sin," il y a une situation semblable où un oracle refuse la demande de Naram-Sin et il décide de mobiliser son armée et d’envahir la "Terre montagneuse," et de détruire la "ville rebelle."

L’emploi d’armes destructrices spéciales à grande échelle est suggéré par la référence aux haches de la destruction à double-tranchants. Dans "La Légende de Naram-Sin," une arme semblable appelée "le déluge de vent" est utilisée et cause aussi des dégâts massifs et met fin à la guerre. Selon "La Malédiction d’Agade," les armes de Naram-Sin, "l’arasa jusqu’au fondation de la terre... il déchira ses arbres-’mes’, la poussière s’envola dans le ciel. Il détruisit ses frontières, entraînant la perte de vitalité de la terre."

[Éditeur: L’expression "arbres-mes" est sans doute une référence au MEs des Dieux Sauriens, et le vol des MEs d’Anou par Mardouk déclencha les Guerres de la Pyramide, telles que décrites par Sitchin.]

Naram-Sin reçu un vif châtiment. Selon le poème, Enlil convoqua les dieux pour une réunion spéciale et la gravité de l’affaire est illustré par le panthéon qui décida de son sort: Enki, Inanna (Ishtar), Sin, Ninourta, Ishkour (Adad), et Outou (Shamash), tous des dieux majeurs qui prirent les décisions importantes du panthéon.

[Éditeur: Traduit en terminologie mythologique Grecque, cette collection de dieux consiste de, dans l’ordre ci-dessus, Zeus, Poséidon, Aphrodite, Hermès, Vulcan/Typhon, Arès et Apollon.]

Il fut d’abord décidé de raser toute la Mésopotamie mais ils se laissèrent attendrir et ne punirent seulement que la ville d’Agade. La destruction de la ville fut si minutieuse qu’à ce jour son emplacement n’a pas été trouvé.

Cependant, la destruction s’étendit aux autres régions de la Mésopotamie qui demeurèrent dans une condition chaotique et de dévastation pendant cent ans. Cette condition a pu être causé par un nuage de retombées radioactives du Liban, du fait que la Mésopotamie est dans la direction des vents dominants.

Le poème décrit des conditions de faim et de maladie, et il raconte comment ceux "qui dormait sur le toit sont morts sur le toit," apparemment le résultat d’irradiation à la retombées des nuages radioactifs.

L’autre poème sumérien intitulé "La Légende de Naram-Sin" se rapporte à une de ses expéditions à une terre distante où il détruisit les habitants d’une "ville rebelle" située dans une terre montagneuse. Naram-Sin se battit avec les troupes de cette terre qui comptaient quelques centaines de milliers.

Durant trois années consécutives, Naram-Sin dépêcha une grande armée pour conquérir les terres montagneuses: 180 000 furent envoyés la première année, 120 000 la seconde, et 60 000 la troisième. Mais aucun d’entre eux ne revint vivant. Les armées semblent avoir été détruites par une "arme du déluge de vent," qui ressemblait au "haches de destruction" mentionnées dans l’autre poème.

Il n’est pas clair qui initia l’arme d’anéantissement, Naram-Sin ou les défenseurs des terres montagneuses. Certes, les résultats furent dévastateurs à la Terre du Liban et aussi, à la civilisation de la Mésopotamie. Les Terres du Liban furent scrupuleusement évitées pendant les mille prochaines années.

Les légendes du héros Gilgamesh furent connues de Naram-Sin; et dans sa grande ambition, il tenta probablement de l’imiter, et aussi de suivre l’exemple des exploits de son grand-père Sargon. Se déclarant un Dieu, cela démontre que l’égocentrique Naram-Sin n’avait aucune limite à son trop d’ambition.

Cent cinquante ans plus tard, un autre roi de l’Est envahit les Terres de l’Ouest pour fondamentalement les mêmes raisons que Naram-Sin, pour saisir ou détruire les installations spatiales qui furent à l’époque situées dans la partie Nord du Sinaï près de la région de Kadès, ayant été déplacées de Baalbek. La catastrophe frappa à nouveau les Terres de l’Ouest, mais le roi envahisseur ne fut pas épargné.

Après la mort de Naram-Sin, il y eut quelques rois mineurs de la même dynastie, mais ils gouvernèrent sur une terre en ruine et ne pouvaient pas contenir l’attaque des tribus Gutiens qui descendirent des montagnes environnantes. Les Terres restèrent entre les mains des hordes Gutiennes durant environ cent ans, á l’époque où il n’y avait aucune autorité centrale en Mésopotamie.

On attribue à Outou-Hegal l’expulsion des Gutiens et la réorganisation des villes sous la Troisième Dynastie d’Our. Il fut renversé par un suppléant, un nommé Our-Nammou, qui tenta lui aussi de ressusciter la gloire du vieil empire.


Chapitre 17

Les installations spatiales du Mont Sinaï-kadés sont détruites

"A notre roi [Enlil avait donné] l’arme puissante ‘udug’ qui réduisait les terres ennemies en poussière, dévastant les terres rebelles... De plus, le berger Our-Nammou fracassa la terre montagneuse et l’empoisonna... Ravagea la ville du malfaiteur, et la dévasta, la rendant en endroit hanté. Le berger Our-Nammou attaqua aussi par gaz brûlant et le causa à souffler dans les maisons de la terre rebelle."  Tablette sumérienne cunéiforme.

De toutes les narrations patriarcales de la Bible, le chapitre 14 de la Genèse est unique car il est fixé dans un contexte historique. Il décrit une invasion de l’Est en l’an 2 085 avant J.-C. et le rôle que joua Abraham dans la défense de la Terre de Canan. Il fait partie d’un vaste panorama historique, de la naissance d’Abraham en 2 167 jusqu’à 2 067 avant J.-C., lorsque Sodome et Gomorrhe, et les autres villes de la Vallée de Siddim furent détruites. Cela termina la contestation pour le contrôle des Terres de l’Ouest et des installations spatiales.

Cette époque coïncide avec la fin de la première phase de l’Âge de Bronze, soupçonnée d’avoir été entre 2 100 et 2 000 avant J.-C., et fut marquée par la dévastation des villes du Levant. Durant ces années, la Troisième Dynastie d’Our devint éminente en Mésopotamie et, selon la chronologie traditionnelle, gouverna de 2 114 à 2 004 avant J.-C. Pour refléter la juxtaposition des activités d’Our-Nammou avec celles d’Abraham, il fut nécessaire d’ajuster ces années par dix, car aucun autre roi mésopotamien de l’époque ne s’accorde aussi bien avec les données  bibliques.

[Éditeur: Ici, il est évident que Boulay emploie la logique mentale de l’École de Velikovsky.]

Abraham est né à la ville d’Our dans le sud de la Mésopotamie en 2 167 avant J.-C., à l’époque où la terre était encore sous le contrôle des hordes gutiennes. Vers l’année 2 109, les Gutiens furent vaincus par Outou-Hegal d’Ourouk qui les fit sortir de la Mésopotamie. Un de ses gouverneurs usurpa le trône et saisit le contrôle en 2 102 avant J.-C. Il se nommait Our-Nammou et, selon la liste des rois sumériens, gouverna durant 18 ans. Our-Nammou et les rois subséquents adoptèrent le nom du dieu Sin comme leur protecteur, suggérant l’assistance de cette divinité et de sa prêtrise.

[Éditeur: Le nom Sin fait référence au prince Nannar-Sin ou Hermès ou Thot, le "Dieu de la Magie" de Nibirou.] Abraham et son père Térach furent de grands prêtres servant les divinités d’Adad à la ville d’Our [le Prince Ishkour, l’Arès grec, le "Dieu de la Guerre" de Nibirou].

Le changement de royauté les plaça dans une situation précaire; et sagement en 2 106, ils émigrèrent à Haran en Mésopotamie du Nord, une ville sur la frontière des terres héthiennes contrôlées par Adad.

[Éditeur: Soit dit en passant que les "Héthiens" ou les "Amalécites" étaient les "corrélations fantômes" des Dynasties assyriennes et babyloniennes du roi Pitkanas de Kusarra en 1 050 avant J.-C. jusqu’à la Conquête de la Perse par Cyrus Le Grand en 519 avant J.-C., quelques années après la mort du roi Nebucadnetsar Le Grand, connu dans la "corrélation fantôme" héthienne comme le roi Hattushilis III.]

La première invasion de la Palestine par Our-Nammou fut en 2 100, peu après qu’il ait consolidé son rôle parmi les villes de la Vallée de la Mésopotamie. Dans la Bible, l’invasion n’est que décrite dans le Livre de la Genèse, mais elle est décrite dans un autre livre intitulé Les Antiquités de Josèphe. A cette époque, Our-Nammou imposa un traité et une assurance de féauté aux villes de la Vallée de Siddim: Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm et Tsoar. Ces villes furent à ce temps localisées dans la vallée maintenant couverte par la partie nord de la Mer Morte.

[Éditeur: Cela contredit Sitchin qui place Sodome et Gomorrhe plus au sud, près du Complexe Spatial du Mont Sinaï, commandé par le prince Outou Apollon.]

Telle que rapporté dans la Genèse, le pacte dura 12 ans; dans la treizième année, les villes se rebellèrent et refusèrent de payer le tribut. Dans la quatorzième année, les rois de l’Est envahirent les terres.

La rébellion fut apparemment fomentée par Adad [le prince Ishkour, l’époux impérial de la reine Ninhoursag ou Isis ou Hera], car en 2 091, quelques années avant la rébellion, Abraham fut envoyé à Canan, et par la suite, en Égypte, pour dresser des défenses contre la possibilité d’une invasion imminente de l’Est.

L’année avant l’invasion, Abraham revint d’Égypte avec une princesse comme épouse, accompagné vraisemblablement d’un détachement militaire. Abraham se rendit à Béthel près d’Ai où il divisa ses forces: Lot alla vers l’est avec ses troupes pour défendre la ville de Sodome dans la Vallée de Siddim. Abraham déploya ses forces vers le sud à la ville forteresse des Anak [Anounnaki] de Hébron où les Anak devinrent des alliés précieux.

Ainsi, la grande stratégie d’Adad fut de défendre les terres et en particulier le complexe spatial dans la partie Nord du Sinaï. La stratégie comportait trois étapes:

1. Une série de forteresses des Rephaïm en Cisjordanie défendait l’approche connue comme la Route du Roi. On les croyait imprenables.

2. L’approche à travers la Vallée du Jourdan était protégée par les armées des cinq villes de la Plaine, renforcées par l’armée de Lot. Quelques citadelles importantes telles que Beth-Schean et Jéricho bloquèrent aussi cette approche.

3. Le troisième itinéraire d’invasion possible était à travers les terres à l’ouest de la Vallée, passant par Jérusalem. Il fut protégé par les forces d’Abraham, accompagnées d’un contingent égyptien et les Anak ou Rephaïm, des alliés de la forteresse de Hébron.

[Éditeur: Si le prince Ishkour Adad, Abraham et Lot entreprenaient de défendre le Complexe Spatial d’un attaque, ils furent alors alliés contre les forces de la princesse royale Inanna ou Aphrodite, la "Déesse des Armées de l’Air" de Nibirou et son principal allié, le commandant, amant et frère, le prince Outou ou Apollon, le "Dieu de l’Espace" de Nibirou. Cela impliquerait automatiquement que le prince les forces d’Ishkour Adad furent assistées par la grande puissance militaire du duc Nergal ou Hadès et de la duchesse Ereshkigal ou Perséphone, les dirigeants de Nibirou du Consortium Minier d’or en Afrique du Sud, "l’Enfer {monde inférieur} des Dieux." Enfin, tel que Sitchin le décrit, cette coalition perdit les "Guerres de la Pyramide".]

La disposition des forces d’Abraham au sud de Jérusalem et au nord du Sinaï révèle qu’il protégeait beaucoup plus que seules les villes de la Vallée de Siddim. Sa préoccupation principale semblait être la sécurité du complexe spatial du Mont Sinaï et de Kadès Barnéa.

L’année suivante, les rois de l’Est, sous la direction d’Our-Nammou, envahirent les Terres de l’Ouest. Son armée a du avoir été redoutable. Le Haggadah révèle que son armée comptait 800 000 hommes et ils pénétrèrent facilement la Cisjordanie et détruirent les fortifications des Rephaïm.

La rapidité avec laquelle ils traversèrent cette région fortement défendue indique clairement l’usage d’armes de destruction massive fournies par leur divinité Sin [le prince Nannar ou Hermès ou Thot].

[Éditeur: Ainsi, les forces d’Our-Nammou et le prince Nannar Sin furent alliées avec celles de la princesse royale Inanna et du prince Outou, pour ne pas mentionner celles de l’empereur déposé Anou et de l’impératrice Antou.]

Par la suite, Abraham engagea l’ennemi à Dan, au nord de la Mer de Galilée, et aussi près de Damas où il libéra Lot et ses hommes, et recouvra la plupart du butin du train arrière de l’armée en retraite.

Cela nous laisse perplexe à savoir pourquoi les envahisseurs n’ont pas arrêté et lutté la petite force à la disposition d’Abraham, ce qui leur aurait permis de conserver leur butin et leurs prisonniers. Si l’armée envahissante s’était défendue, elle aurait facilement battu l’armée d’Abraham. Cependant, pour quelque raison, l’armée était dans un état de panique retournant à sa terre natale.

Nous savons que Our-Nammou devint malade lors d’une expédition à une terre montagneuse étrangère et moura peu après son retour à la ville capitale d’Our. Il est possible qu’il ait succombé aux effets de ses propres armes, possiblement d’une toxicité chimique ou de retombées radioactives.

[Éditeur: Nous pouvons aussi présumer que la "retraite hâtive" d’Our-Nammou fut le résultat d’une prescience de l’information militaire acquise d’une explosion de type nucléaire qui allait être déclenchée par le commandant spatial, le prince Outou Apollon, pour détruire le Complexe Spatial, sortant ainsi ses troupes de la ligne de feu, pour ainsi dire.]

Shulgi devint alors le prochain roi et une période tranquille semble s’être installée sur la terre de Canan. Pendant cette période intérimaire, Abraham rompit ses relations avec l’Égypte, tel que démontré dans le traitement d’Agar, son épouse égyptienne, et leur fils et héritier Ismaël. Les villes revinrent à l’égide des rois de l’Est et réaffirmèrent leur loyauté à la Dynastie d’Our.

Considérant l’incapacité d’Adad de les défendre avec succès contre la puissance du pouvoir mésopotamien, cela semble avoir été une décision logique. En la personne de Yahvé, Adad est peint dans l’Ancien Testament comme un dieu de vengeance.

Sa vengeance sur les villes de la Plaine n’aurait pas dû être une surprise.

[Éditeur: Cela est clairement une erreur flagrante de la partie de Boulay, et nous pouvons nous demander s’il a clarifié cette erreur de corrélation dans sa nouvelle édition corrigée qui fut publiée à l’automne de 1997. Plus tôt dans la présente édition, Boulay affirme que Yahvé était le prince-héritier Enlil ou Zeus, et là je suis entièrement d’accord. Ici, cependant, il écrit que Yahvé était Adad ou le prince Ishkour ou Arès.]

En 2 067 avant J.-C., voyant qu’il ne pourrait pas retenir leur loyauté, il déclencha des armes de grande destruction sur les villes de la Plaine fracassant la fondation du sol de la vallée, causant ainsi la formation d’une mer intérieure.

Abraham Grand-Pêtre et général d’Adad

L’origine de la famille d’Abraham n’est que mentionnée en passant dans la Genèse qui affirme en bref, "Térach prit son fils Abram, son petit-fils Lot, fils de Haran, et sa belle-fille Saraï, l’épouse de son fils Abram, et ils quittèrent tous Our des Chaldéens pour se rendre à la Terre de Canan. Mais lorsqu’ils atteignirent Haran, ils s’y installèrent."

Évidemment, la Genèse ne fournit pas l’information sur les activités de la jeunesse d’Abraham dans la ville d’Our où il est né et fut élevé.

Néanmoins, nous trouvons d’autres sources qui remplissent les omissions de la Genèse, telles que Les Antiquités des Juifs de Josèphe, Le Livre des Jubilés, Le Livre de l’Apocalypse d’Abraham, et la tradition orale des Hébreux telle qu’enregistrée dans le Haggadah.

Selon le Livre des Jubilés, Abraham vint d’une longue ligne de grands prêtres qui servirent les divinités locales des villes de la Mésopotamie. Son grand-père Nachor apprit la connaissance sacerdotale spéciale de son père car, "Nachor grandit et demeura à Our parmi les Chaldéens, et son père lui apprit la connaissance des Chaldéens pour pratiquer la divination et l’astrologie selon les signes des cieux."

Le fils de Nachor poursuivit la tradition familiale; en retour, il fut assisté dans ses devoirs sacerdotaux par son [petit] fils Abraham. Ainsi, il est rapporté qu’au moins quatre générations servirent dans la prêtrise de la ville d’Our.

Les Livre des Jubilés mentionnent que durant sa soixantième année, Abraham eut un différend avec son père et incendia le temple qui contenait les idoles. Son frère Haran tenta de sauver les idoles mais périt dans les flammes. Selon cette source, la destruction du temple fut la raison pour laquelle Térach et sa famille durent quitter Our. Cependant, la vraie raison de la migration est associée à l’agitation politique du temps, et il se peut être que le temple qu’ils aient détruit fut cela d’Enlil ou [Nannar] Sin.

L’histoire la plus fascinante et détaillée de la jeunesse d’Abraham est probablement celle contenue dans Le Livre de l’Apocalypse d’Abraham. L’Apocalypse Slave d’Abraham, comme il est parfois appelé, date du premier siècle A.D. provenant sans doute de l’Hébreu en Palestine. Il fut complètement perdu à l’Église chrétienne de l’Ouest jusqu’au onzième siècle A.D., ayant été conservé dans le Vieux Slave.

[Éditeur: Il est intriguant de penser que ce document apocalyptique fut découvert au premier siècle A.D., le siècle d’Apollonios de Tyane. On se demande exactement qui a découvert ce document historique si précieux !]

Dans ce document, Térach est décrit non seulement comme un astrologue mais aussi comme un fabriquant d’idoles. Avec l’aide de son fils, Térach dirigea un atelier qui fabriquait des idoles pour les temples des villes mésopotamiennes aussi bien que pour la vente aux citoyens privés pour usage domestique. Elles étaient fabriquées de différentes matières  de la pierre, du bois, de fer, de cuivre, d’argent et d’or, leur valeur étant déterminée par la matière brute et la qualité du travail. Ces idoles furent vraisemblablement les téraphim de l’Ancien Testament et les idoles animées des Sumériens qui, avec des dispositifs encastrés dans la statue et des types de batteries insérées dans les cavités orbitales, agissaient comme appareils de radio communicateurs.

Le père d’Abraham ne fut pas qu’un prêtre ordinaire, car selon le Haggadah, "il était un prince et un magnat dans la résidence du roi." Le roi fut probablement Outou-Hegal, et donc le sort de Térach et d’Abraham fut intimement relié avec le destin de cette maison.

Abraham en mission pour Adad

Abraham quitta Haran pour la Terre de Canan âgés de 75 ans. Il demeura ainsi à Haran pendant 14 ans, de 2 106 à 2 092 avant J.-C. Bien que les Saintes Écritures soient silencieuses au sujet de ces années, en d’autres endroits, des événements se succédèrent rapidement pour en arriver à une conclusion. À Our, l’ambitieux Our-Nammou consolidait sa nouvelle emprise en subjuguant graduellement les autres villes de la Mésopotamie. Ce n’est qu’alors qu’il tourna son attention vers les Terres de l’Ouest. L’histoire est racontée dans la Genèse: "Durant  douze ans ils servirent Kedorlaomer, mais dans la treizième année ils se rebellèrent. Dans la quatorzième année, Kedorlaomer et ses rois alliés vinrent."

Le pacte entre les rois cananéens et les rois sumériens, sans doute conduit par Our-Nammou, fut par conséquent décrété quatorze ans plus tôt en 2 098 avant J.-C. Selon Josèphe, ce traité fut le résultat d’une incursion par les rois mésopotamiens qui furent, "des conquérants et imposèrent un tribut sur les rois des sodomites qui se soumirent à cet esclavage durant douze ans." L’invasion précédente eut lieu durant les années qu’Abraham habitait à Haran. Il dut être témoin de ces événements qui virent les politiques d’Our-Nammou se réalisées.

De la Liste des Rois sumériens, nous savons que les hordes gutiennes gouvernèrent la Mésopotamie pour une durée de 91 ans après la destruction d’Agade. Ainsi durant sept ans, la royauté fut établie à Ourouk sous la tutelle d’Outou-Hegal. Le Liste des Rois énonce alors énigmatiquement que "Ourouk fut frappé par des armes et sa royauté emportée à Our."

Selon la Liste des Rois, il est rare que la royauté change de mains de cette façon. Lorsqu’une ville ou l’ennemi est "frappé par des armes," cela fait souvent référence à une destruction exceptionnellement répandue par des armes non-traditionnelles, i.e., les armes spéciales des dieux.

Outou-Hegal de la ville malencontreuse d’Ourouk laissa un document commémoratif de ses exploits sur sceau-cylindre d’argile où il loue les dieux Ishkour (Adad) et Outou (Shamash) pour leur assistance dans sa victoire sur les Gutiens et d’avoir retourner la royauté à Ourouk. Adad et Outou furent des dieux des Terres de l’Ouest, i.e., l’Anatolie et le Liban respectivement. Furent-ils les dieux que Térach et Abraham servirent  ? Si oui, ils furent forcés de laisser Our quand Our-Nammou établit sa capitale dans cette même ville.

[Éditeur: Ce dernier paragraphe créé une légère confusion, comme l’interprétation de plusieurs de ces événements cruciaux. Ici, il semblerait que le prince Ishkour et le prince Outou aient été alliés. Les alliances ont probablement souvent  changé à cause de l’émotivité romantique des "Guerres de la Pyramide."]

Our-Nammou avait le support de Nannar (Sin) et la prêtrise lui était entièrement loyale; cela est démontré dans l’affinité des rois de cette dynastie d’attacher son nom au leur, par exemple, Amar-Sin, Shu-Sin, et Ibbi-Sin.

Même dans la version abrégée des activités d’Abraham telles qu’énoncées dans la  Genèse, il est très évident qu’il ne fut pas qu’un simple chef nomade. Il pouvait mobiliser un nombre considérable de troupes en peu de temps et engager une horde envahissante redoutable. Il devait y avoir plus à la migration qu’une vague impulsion de s’établir et de peupler une nouvelle terre. Ainsi, en l’an 2 092, la quinzième année de son séjour à Haran, Abraham reçut ses ordres de marche.

La Genèse affirme de façon concise que Yahvé apparut à Abraham et lui dit de prendre Sarah et Lot, et "toutes les possessions qu’ils avaient acquises, et toutes les personnes qu’ils avaient obtenues à Haran," et de partir pour la Terre de Canan. La narration ne précise pas la dimension de son contingent et, "toutes les personnes ils avaient obtenu à Haran" pouvait représenter un nombre considérable des gens.

Partant avec son entourage, Abraham se rendit d’abord dans la région au sud de Sichem, un endroit qui joue un rôle considérable dans les activités subséquentes des Hébreux. La Genèse dit, "Abram parcourut le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, jusqu’aux [terebinth] chênes de Moré." Moré est souvent traduit comme nom personnel, mais sa signification originale est "guide" ou "oracle." Dans le Livre des Juges, le "Moré" à Sichem représente le "devin terebinth." Ce fut probablement un endroit où l’on pouvait contacter les dieux.

Abraham revient d’égypte pour préparer les défenses

A Béthel, Adad dit à Abraham de se rendre en Égypte où, selon le Livre des Jubilés, il demeura cinq ans. Est-ce que la visite d’Abraham en Égypte était une mission pour Adad pour se procurer leur assistance dans les hostilités à venir ?

Nous en savons que peu de ces années, bien que Josèphe implique qu’il fit partie des plus hauts cercles, car il enseignait plusieurs sciences aux Égyptiens qu’ils ne connaissaient pas. Abraham se prit également une épouse égyptienne, la princesse et fille du Pharaon, la coutume courante lors d’un traité entre alliés.

Cela ne représente pas l’action d’un commun nomade, et révèle le statut aristocratique d’Abraham et confirme la narration du Haggadah que son père Térach fut un prince et "magnat" dans la résidence du souverain d’Our.

Agar, l’épouse d’Abraham, fut apparemment le choix d’Adad pour commencer une dynastie sous Abraham en la Terre de Canan. Cela est évident dans leur premier enfant Ismaël qui devint l’héritier. Ce ne fut que plus tard qu’un changement de fortune causa Adad à commencer une nouvelle ligne de descendants sous Isaac.

Abraham dut savoir d’avance qu’une invasion de l’Est était planifiée et chercha l’assistance d’une force armée égyptienne. En l’an 2 086, Abraham revint à Canan et procéda immédiatement à Béthel où il avait déjà eu des communications avec Adad.

Cette conférence eut lieu près d’un an avant l’invasion. Vu les événements subséquents, il semble, qu’à cette époque, les villes de la Plaine durent abroger leur traité avec Our, sans doute à l’instigation d’Adad, avec la promesse de leur fournir la protection nécessaire. Abraham se vit confier la tâche d’installer les défenses.

A Béthel, Abraham fut avisé de diviser ses forces. Lot prit une partie de l’armée et se dirigea vers l’est à la Vallée de Siddim et la déploya devant la ville de Sodome pour la protéger d’un assaut frontal à travers la Vallée du Jourdain.

Abraham mena ses propres forces et les troupes égyptiennes vers le sud à Hébron, qui à l’époque était une forte citadelle des Anak ou Rephaïm [Anounnaki]. Là, il reçut le support des généraux du peuple Anak, Mamré, Eschcol, et Aner.

Il est remarquable qu’Abraham n’ait pas déployé ses forces au nord de Jérusalem, étant l’endroit logique pour défendre cette ville. Il protégeait clairement un endroit au sud de Jérusalem et Hébron; et tels que se succédèrent les événements, il devint évident qu’El-Paran dans le nord du Sinaï était la cible de l’armée envahissante.

La troisième approche possible au Sinaï fut à travers la Cisjordanie. Adad et Abraham comptèrent énormément sur leurs alliés redoutables, les Rephaïm, qui contrôlaient cette région montagneuse, et qui contenait la route de commerce principale connue comme la Route du Roi. Protégé par une suite de bastions fortifiés, cette région fut considérée comme impénétrable.

Ainsi, tel qu’approcha l’an décisif 2 085 avant J.-C., Abraham déploya stratégiquement ses forces. Avec ses alliés, les Égyptiens, les Anak et les Rephaïm, sa position semblait inexpugnable. Où se situait la Vallée de Siddim contenant Sodome et Gomorrhe, lesquelles jouèrent un rôle si important dans les défenses d’Abraham ?

L’emplacement de Sodome et Gomorrhe

Sodome et Gomorrhe et les autres villes infâmes de la Vallée de Siddim qui furent détruites á l’époque d’Abraham ne furent jamais localisées, bien que la tradition les situe sous les eaux peu profondes ou la partie sud de la Mer Morte. Une autre fausse présomption que nous adresserons ici est l’âge de la Mer Morte, qu’elle est vieille de centaines de milliers d’années et qu’elle exista dans cet état depuis les temps les plus reculés.

Il n’y a aucune preuve biblique ou autre pour supporter ces deux hypothèses. Au contraire, toutes les indications localisent ces villes dans la partie nord de la Mer Morte et que cette mer ne date pas plus que l’époque d’Abraham. Les cinq villes semblent avoir été un groupe cohésif. Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm, et Tsoar ou Béla furent souvent liées ensemble géographiquement comme s’ils avaient été des voisins dans la Vallée de Siddim. Les cinq villes furent aussi associées commercialement, telle qu’impliqué dans la Genèse lorsqu’ils se rebellèrent en groupe contre l’autorité des rois de la Mésopotamie et refusèrent de payer le tribut. Elles sont aussi mentionnées comme groupe dans les tablettes d’Ebla, indiquant clairement qu’elles furent un consortium d’alliance de commerce.

La région couverte par la Mer Morte est une extension de la Vallée du Jourdain comme elle aurait continué dans le Wadi Arabah si elle n’était contenue au sud de Jéricho sur une distance de quelques 50 milles [80 k]. Puisque le lac est une continuité de la vallée, quelles sont les caractéristiques de cet endroit géographique si importante qui domine tant la terre de la Palestine ?

Aujourd’hui, la vallée à travers laquelle coule la Rivière Jourdain s’étend sur une distance de 65 milles [100 k] entre la Mer de Galilée au nord et la Mer Morte au sud. La vallée a une largeur qui varie entre 3 et 14 milles, bien que sa rivière courbe et tortille en plusieurs boucles pour parcourir une distance totale de 200 milles [320 k].

La rivière elle-même est d’une largeur approximative de 90 à 100 pieds [25-30 mètres] et d’une profondeur de 3 à 10 pieds [1-3 mètres] sauf durant les inondations du printemps. Entre les deux mers, elle baisse de niveau de 590 pieds causant ainsi son courant rapide. Après une descente tortueuse de 200 milles, elle se perd complètement dans la Mer Morte qui ne contient aucun débouché. Les preuves historiques indiquent qu’elle ne fut pas ainsi á l’époque d’Abraham. La Vallée du Jourdain à l’époque s’étendit de la Mer de Galilée, à travers ce qui est maintenant la Mer Morte, appelée alors la Vallée de Siddim, et se termina dans le Wadi Arabah. Elle aurait pu continuer au sud pour se vider dans le Golfe d’Aqaba.

La vallée fut extrêmement fertile. Sa végétation luxuriante l’a rendit un véritable jardin d’Eden telle que suggéré dans la Genèse lorsque, "Lot regarda et vit comment toute la plaine du Jourdain était entièrement arrosée, jusqu’à Tsoar... tel le jardin même de Yahvé ou comme la Terre d’Égypte."

La Vallée de Siddim est ainsi comparée dans sa végétation luxuriante au jardin d’Eden et à la Vallée du Nil. Dans les temps bibliques, une partie de la vallée du Jourdain fut appelée "Le Bosquet" ou "La Jungle du Jourdain" où les lions et autres animaux furent si nombreux qu’ils étaient une menace aux voyageurs et aux bergers de la région.

Ses nombreux avantages, l’abondance d’eau, la riche végétation et son emplacement stratégique fit de la Vallée de Siddim un endroit naturel pour le développement de plusieurs grandes villes florissantes. La vallée Jourdain-Siddim contrôla les grandes routes de commerce du Liban et des ports méditerranéens dans le Nord, et celles de l’Égypte et des ports de la Mer Rouges au sud. Ce fut probablement pour ces raisons que la vallée fut si défendue par des citadelles telles Jéricho, Beth-Schean, Beth-Nimrah et En-Gedi, protégeant les approches vitales du Nord et de l’Ouest. Sur le côté Est, une barrière montagneuse naturelle fut assistée de plusieurs villes fortifiées des Rephaïm. Dans la partie sud de la Vallée de Siddim, les puits de bitume formèrent un obstacle naturel.

L’origine de la mer morte

Des preuves géologiques et historiques indiquent que la partie inférieure de la Vallée du Jourdain fut très différente dans le passé de ce qu’elle est aujourd’hui. La Mer Morte n’existait pas à l’époque d’Abraham. En fait, des études sur l’accumulation du contenu de sel de la Mer Morte la rend, tout au plus, vieille de 6 000 ans.

Ce sujet est discuté par Velikovsky dans son livre, "Ages In Chaos." Citant le "British Geographic Journal," Velikovsky soutient que si l’accumulation de sel (sodium) et les autres sources d’accroissement par alluvion de la Rivière Jourdain étaient prise comme base de calcul de l’âge de la Mer Morte, son âge serait de moins de 6 000 ans ou même moins que 5 000 ans.

Dans l’histoire biblique de l’invasion des quatre rois de l’Est, il est spécifiquement énoncé que la région présentement occupée par la Mer Morte était jadis appelée la Vallée ou le Vallon de Siddim: "Tous les rois subséquents (i.e., les rois qui se défendaient) unirent leurs forces dans la Vallée de Siddim  maintenant la Mer Morte." L’expression "maintenant la Mer Morte" fut apparemment ajoutée par le chroniqueur pour identifier la région de conflit.

La Rivière Jourdain coula évidemment à travers la Vallée de Siddim et sortit dans le Wadi Arabah. Il arrosa la vallée et fournit ses conditions luxuriantes. Le Haggadah observe que la fertilité de la vallée était due à un réseau de canaux qui devinrent par la suite les bases de la Mer Morte. Cette terre était bien irriguée, car selon la Genèse, "Lot regarda et vit comment toute la plaine du Jourdain était entièrement arrosée, jusqu’à Tsoar."

La plupart sont d’accords que Tsoar était située dans la partie extrême sud de ce qui est maintenant la partie peu profonde de la Mer Morte, en quelque part près de la langue de terre (Lisan) qui surplombe la mer. Lot se retira à Tsoar pour échapper à la destruction imminente de Sodome et Gomorrhe.

Un événement catastrophique quelconque a dû causer le déplacement de la faute géologique qui se trouve en dessous et traverse la région, et dans cette réaction, la terre s’écroula formant ainsi un joint étanche pour permettre l’accumulation d’eau de l’afflux de la Rivière Jourdain.

Dans ses Antiquités, Josèphe affirme que le lac fut formé après la destruction de Sodome. Quand les rois de l’Est envahirent la Palestine, "ils établirent un camp au Vallon appelé les Puits de Limon, car à ce temps, il y avait des puits ou des fosses à cet endroit; mais avec la destruction de la ville de Sodome, la Vallée devint le lac Asphaltitis, tel qu’il est désigné."

Le lac Asphaltitis était le nom romain qui désignait la Mer Morte.

L’emplacement des cinq villes de la vallée de Siddim

Les cinq villes qui furent détruites dans la Vallée de Siddim sont les suivantes: Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm, et Tsoar ou Béla. Ces villes ne furent non seulement reliées géographiquement mais aussi commercialement, et semblaient avoir été un consortium commercial. À l’exception de Tsoar, elles furent toutes localisées dans la partie Nord de ce qu’est présentement la Mer Morte.

Quand Abraham et Lot séparèrent leurs forces, la Genèse énonce clairement que Lot mena ses troupes vers l’est, i.e., la partie Nord de la vallée. Voici la narration de la Genèse: "Ainsi, Lot choisit pour lui-même l’entière plaine du Jourdain, et partit vers l’est... et s’établit parmi les villes de la plaine, montant sa tente près de Sodome."

L’Est ne pouvait qu’indiquer la direction de Jéricho, la ville qui marque la rive nord actuelle de la Mer Morte.

Dix-huit ans plus tard quand les villes furent détruites dans une explosion cataclysmique, Abraham observa les résultats d’un sommet de montagne près d’Hébron, à une distance de quinze milles. La catastrophe s’est produite à l’aube. Ce matin là, Abraham se dépêcha au sommet de la montagne et telle que dit la Genèse, "Comme il regardait vers Sodome et Gomorrhe et l’entière région, il ne pouvait que voir de la fumée sur la terre montant comme les vapeurs d’un four." Hébron est directement à l’ouest d’En-Gedi et la partie centrale de la Mer Morte. La région de destruction dont Abraham fut témoin devait être la partie du nord et centrale de la vallée.

Abraham regarda vers la Plaine et il n’y a aucune mention d’une étendue d’eau. En fait, nulle part dans la narration de l’invasion des rois de l’Est, ni dans la destruction des villes fait-on quelque référence à l’existence d’une étendue d’eau qui pourrait être interprétée comme une mer intérieure.

Qui était le chef de l’armée envahissante ?

Selon la Genèse, les rois envahisseurs furent le roi Amraphel de Schinear, le roi Arjoc d’Ellasar, le roi Kedorlaomer d’Élam et le roi Tideal de Gojim. Des recherches historiques persistantes à travers les années ne furent pas capables d’associer ces monarques avec les régents mésopotamiens connus, soit à travers les affinités linguistiques ou les associations chronologiques.

[Éditeur: Le manque de mention historique de ces rois de la Mésopotamie démontre une fois de plus les problèmes signalés par le Dr Velikovsky dans sa reconstruction de l’histoire ancienne dans la série de livres, "Ages In Chaos."]

Schinear est certainement Sumer; la terre d’Ellasar n’est pas identifiée; l’Élam est le voisin à l’est de Sumer et son rival traditionnel; Gojim est le même que le mot hébreu pour "nations" et signifie sans doute qu’il mena un groupe polyglotte. Selon la narration de la Genèse, Kedorlaomer fut le chef du groupe envahisseur.

Bien que le chef de l’invasion fut Kedorlaomer, il existe plusieurs incertitudes dans le texte de la Genèse, ainsi que dans les écrits de Josèphe, la seule autre source religieuse de l’invasion. Il les désigne comme des rois assyriens et les inscrit dans l’ordre suivant: Amraphel, Arjoc, Kedorlaomer et Tideal. Il semble qu’il les ait inscrits dans ce qu’il considérait être leur rang d’importance. Il est aussi pertinent que la première phrase du début de Genèse 14 qui fournit la narration de l’invasion, les inscrit dans le même ordre que Josèphe avec Amraphel en premier, et Kedorlaomer le troisième.

Avec cette introduction, la Genèse ajoute que les villes de la vallée avaient servi Kedorlaomer durant une période de 12 ans, et que Kedorlaomer et les rois alliés envahirent en la quatorzième année. La Genèse donne leur ordre de bataille dans la Vallée de Siddim comme Kedorlaomer, Tideal, Amraphel et Arjoc. La prochaine référence dans Genèse 14 mentionne la victoire d’Abraham sur Kedorlaomer et ses rois alliés.

Bien que les chroniqueurs hébreux impliquent que l’invasion fut sous la direction du roi d’Élam, ce fait n’est pas clairement décrit et nous sommes forcés de croire que quelqu’un a altéré le texte.

Nous sommes en face du fait qu’Amraphel, étant le roi de Schinear (Sumer), serait le choix logique pour conduire l’expédition. Il y a apparemment quelque chose qui cloche dans le compte de la Genèse, et il se peut que les chroniqueurs hébreux aient dilué de propos délibéré le rôle du roi de Sumer pour des raisons personnelles, vraisemblablement politique.

Les relations des villes sumériennes avec celles d’Élam furent souvent violentes. L’Élam fut un rival traditionnel et une menace persistante aux villes de la Mésopotamie. En raison de la répartition des terres après le Déluge, l’Élam fut assigné à Ninourta, l’assistant militaire principal d’Enlil.

[Éditeur: Les forces du Baron Ninourta furent grandement utilisées dans la guerre pour recouvrer les MEs du Baron Mardouk et de la Baronne Sarpanit, dans le but de restaurer l’Empereur et l’Impératrice légitimes au trône. Il est de mon opinion que le  Baron Ninourta est l’équivalent dans mythologie grecque du Dieu Typhon ou Vulcan, et dans la mythologie égyptienne, du Dieu Ptah. Son épouse impériale fut la Baronne Bau, l’Athéna grec, la "Déesse de Guerre" de Nibirou.]

Dans La Liste des Rois sumériens, l’Élam n’est pas inscrit comme ayant été une des villes qui reçut la royauté et fut à part des villes légitimes. Seules les villes de la Mésopotamie qui furent sous l’égide de Nannar/Sin pouvaient devenir des villes capitales. La seule référence à l’Élam dans la Liste des Rois n’est guère heureuse; un des premiers rois de Kush est rapporté d’avoir "éliminé les armes de la Terre d’Élam."

Il est possible qu’Amraphel dû en venir aux termes avec la ville d’Élam pour ne pas laisser ce puissant adversaire à son dos en Mésopotamie lors de sa longue expédition aux Terres de l’Ouest. Amraphel et Kedorlaomer seraient ainsi les co-chefs de l’expédition telle que suggérée par la narration biblique. Des dynasties de la Mésopotamie qui auraient pu produire le roi envahisseur, la Troisième Dynastie d’Our semble avoir été la plus probable.

Il est généralement consenti que la Dynastie d’Akkad exista avant les jours d’Abraham. Dans la période intérimaire après la chute de la Dynastie d’Akkad, la Terre de la Mésopotamie souffrit de nombreuses interruptions et de pillages aux mains des hordes gutiennes qui descendirent des montagnes environnantes. Ces années intermédiaires peuvent être éliminées de notre recherche comme candidat pour produire un roi envahisseur, car les rois gutiens ne furent pas assez fort pour consolider les villes de la Mésopotamie, et encore moins de monter une invasion vers l’Ouest.

[Éditeur: À nouveau, nous rencontrons des problèmes avec la chronologie. Il est malheureux que le Dr Velikovsky est mort avant d’avoir terminé d’écrire ses théories de la période qui précède l’an critique de 1 587 avant J.-C. Et comme j’avais moi-même entrepris de trier la chronologie mésopotamienne antérieure à cette date, je peux affirmer que cette recherche est extrêmement difficile à cause du manque de données historiques cohérentes et inter reliées. La narration biblique est beaucoup plus claire dans sa structure historique, mais elle manque de liens pour supporter les autres histoires, et est entravée par le fait que les Hébreux appelèrent les rois de l’Assyrie et de l’Égypte par des noms autre que ceux utilisés dans leurs pays. Ici, nous pouvons faire une analogie moderne: ce que nous désignons "l’Égypte" est connue par ses habitants arabes sous "Misr," ne contenant aucune relation linguistique au mot Égypte.]

Ce fut un de leurs rois fantoches, un nommé Outou-Hegal, qui se rebella et qui débarrassa enfin le pays de l’occupation gutienne. Il nomma ensuite un gouverneur militaire à Our, prenant plus tard le nom de trône d’Our-Nammou qui usurpa l’autorité d’Outou-Hegal, et saisit le contrôle des états mésopotamiens fondant ainsi ce qui est connue comme la Troisième Dynastie d’Our.

Cette dynastie fut suivie par la Première Dynastie babylonienne, et il est généralement consenti que cette dynastie est beaucoup trop récente pour être co-existante avec l’époque d’Abraham. A cet égard, la Troisième Dynastie d’Our a été le choix de la plupart des érudits.

Selon la Liste des Rois sumériens, les rois qui suivirent la défaite des Gutiens furent les suivant: Outou-Hegal qui gouverna à Ourouk durant 7 ans et demi; la royauté fut transférée à Our où Our-Nammou régnit durant 18 ans; son fils le suivit et gouverna durant 48 ans; ensuite, son fils Amar-Sin gouverna durant 9 ans; son fils Shu-Sin gouverna durant 9 ans; Ibbi-Sin gouverna alors durant 24 ans et acheva la dynastie qui avait duré durant 108 ans.

On croit que le règne d’Our-Nammou avait commencé en 2 103 avant J.-C. et que la dynastie se termina en 1 995 avant J.-C. De ces rois de la Troisième Dynastie d’Our, on en cherche un qui satisfait parfaitement les exigences des énoncés explicites dans Genèse 14: "Pendant douze ans, ils (les rois de la Vallée de Siddim) avaient été soumis à Kedorlaomer; et la treizième année, ils s’étaient révoltés. Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui... envahirent la Palestine."

Par conséquent, notre analyse exige un roi qui avait régné au moins pendant quatorze ans, de préférence un peu plus longtemps. Cela permettrait assez de temps au monarque pour envahir les Terres de l’Ouest, d’imposer sa volonté aux villes de la vallée pendant treize ans, et d’envahir à nouveau pour subjuguer les villes rebelles.

La deuxième exigence est qu’il y ait eut une période de désintégration avant son règne. Il aurait eu besoin de quelques années pour pacifier et reprendre le contrôle des villes-états de la Mésopotamie avant de tourner son attention vers la réclamation des villes distantes, les colonies de Sargon le Grand qui étaient devenues indépendantes pendant la période chaotique du règne des Gutiens.

Le troisième facteur concerne un roi qui mourût lors d’une expédition étrangère et qui serait ramener en hâte par ses troupes, avortant ainsi l’invasion jusqu’à un certain point.

En résumé, ces paramètres exigent un roi qui gouverna pendant un minimum de 14 ans, préférablement un peu plus longtemps, dont le règne débuta à la fin d’une période de chaos et de désintégration de l’empire, et qui mourût soudainement et de façon inattendue lors d’une expédition à la terre montagneuse distante.

Dans la Troisième Dynastie, il n’y a qu’un souverain qui rencontre toutes ces exigences, i.e., le fondateur de la dynastie, Our-Nammou.

La montée et la chute d’Our-Nammou

Selon la Liste des Rois, Our-Nammou gouverna pendant 18 ans. Son court règne fut le résultat de sa mort prématurée lors d’une expédition. On estime qu’il renversa Outou-Hegal en 2 103, et à ce temps, il déplaça la ville capitale à Our.

Après le règne de cent ans par les Gutiens barbares, le retour de la royauté aux rois sumériens légitimes est décrit dans un poème biographique au sujet d’Outou-Hegal  où il décrit comment il se rendit aux lieux de pèlerinage des dieux Ishkour (Adad) et Outou (Shamash) dans le but de demander leur assistance pour vaincre les Gutiens et les expulser des Terres de la Mésopotamie. Le Dieu de la Lune, Nannar (Sin), est étrangement absent de ce poème et son omission est très importante.

Le fait qu’Outou-Hegal n’ait pas suffixé son nom avec celui de Sin comme l’ont fait les rois subséquents de la dynastie peut être un indice à son caractère “son ambition sans borne et son suprême ego qui furent la cause de sa chute. Les souverains subséquents de la dynastie, tels qu’Amar-Sin, Shu-Sin et Ibbi-Sin, furent prudent de rattacher le nom de la divinité au leur, indiquant non seulement le support continu du Dieu de la Lune et de sa prêtrise, mais aussi une précaution prudente et discrète pour ne pas souffrir le destin d’Our-Nammou.

Les villes sumériennes furent gouvernées par de différentes aristocraties et prêtrises qui devaient leur loyauté à une divinité tutélaire, protégeant semble-t-il, la ville de malheur et supportant le roi dans ses nombrables projets militaires. Ainsi, la montée d’un nouveau roi et le transfert à une autre ville signifiait davantage une lutte dans les aristocraties souveraines, ayant pour résultat un changement majeur dans le panthéon.

La vie et les actions d’Abraham sont déployées dans ce contexte politique, car Térach et Abraham servirent le souverain de la ville d’Our de l’époque, Outou-Hegal. En 2 106, lorsque Térach et Abraham quittèrent Our pour Haran, la lutte pour le contrôle politique arrivait à son apogée. Le support de Térach pour Outou et Adad devenait de plus en plus dangereux. Quelques années plus tard, ils quittèrent Our, et Outou-Nammou saisit le moment pour prendre le contrôle du gouvernement et déplaça sa ville capitale à la ville natale d’Abraham.

Après qu’il ait subjugué les autres villes de la Mésopotamie et consolidé son pouvoir, il tourna son attention vers le recouvrement des colonies perdues. En l’an 2 099, il envoya ou mena une expédition aux villes de l’Ouest et rétablit le contrôle sumérien sur l’empire précédent, qui était devenu indépendant et riche durant le dernier centenaire.

Il subjugua les villes de la Vallée de Siddim et leurs imposa un traité assurant leur loyauté et leur tribut pour les douze prochaines années. Durant ces années tranquilles, Our-Nammou porta son attention vers les affaires internes de l’état.

Puisque l’empire fut recouvré et que les tributs remplirent les coffres, il fut capable de reconstruire les routes et de jouir partiellement de la gloire précédente de l’empire de Sargon. Sur une tablette cunéiforme, il se vanta de ses grands exploits de cette période.

Selon ses accomplissements, disponibles par des copies fournies par les écoles de scribes qui le suivirent, Our-Nammou réussit à codifier les lois qui avaient été suspendues pendant le centenaire dominé par les Gutiens. Ces lois précèdent le Code de Hammourabi et furent le premier code de lois connues partout dans le monde. On crédite aussi Our-Nammou avec la construction de la grande ziggourat à Our sur laquelle fut consacré le temple de Sin, Dieu de la Lune.

[Éditeur: Il semble que nous ayons encore un problème de chronologie, car plusieurs comptes traditionnels placent Hammourabi bien avant le 21e siècle avant J.-C. Il serait nécessaire de faire encore beaucoup plus de recherche chronologique pour agencer toutes ces incompatibilités.]

Alors, pour une raison non fournie par les documents historiques, les villes de l’Ouest refusèrent de payer le tribut et se rebellèrent contre l’autorité de leurs maîtres de l’Est.

À cause de son influence sur les Terres de l’Ouest, l’instigateur fut probablement Adad. De l’Anatolie, il gouverna un empire héthien qui s’étendait aussi loin vers le sud que Jérusalem. Certes, il dut considérer les villes de la Vallée de Siddim sous sa sphère de contrôle, bien que les rois de l’Est défient cette prétention, car selon la division des terres après le Déluge, les Terres de l’Ouest avaient été assignées à Sin.

Donc, en l’an 2 085, Our-Nammou mena une armée mixte de 800 000 hommes vers l’ouest. Il avait certains buts  de saisir ou détruire les installations spatiales du Mont Sinaï et de Kadès qui étaient maintenant sous le contrôle d’Adad, de punir les villes de la vallée qui s’étaient rebellées, et de détruire la race de dieux guerriers, les Rephaïm, qui avaient aussi réfuté leur fidélité traditionnelle à l’Est et devinrent alors une menace militaire sérieuse à l’empire.

La Genèse est unique en cela car elle fournit une description de l’expédition d’Our-Nammou vers l’ouest, et trace l’itinéraire des envahisseurs: "Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé Kirjathaïm, et les Horiens dans leur montagne de Séïr, jusqu’au chêne de Paran, qui est près du désert. Puis ils s’en retournèrent, vinrent à En Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson Thamar."

En outrepassant la Terre du Liban et la Vallée du Jourdain, l’armée prit l’itinéraire connu comme la Route du Roi qui parcouru la longueur de la terre montagneuse de la Cisjordanie. Le passage à travers cette région est aussi décrit par Josèphe qui les appela les descendants des Néfilim: "Ces rois pillèrent toute la Syrie, et renversèrent les descendants des Néfilim."

Détruisant cette série de forteresses, l’armée se dirigea vers leur cible principale qui fut apparemment El-Paran et Kadès dans le Nord du Sinaï "sur la frontière du désert." Il est généralement accepté qu’El-Paran soit l’objectif principal de l’armée envahissante, bien que la stratégie de son importance commerciale n’ait pas encore été complètement expliquée.

Se dirigeant vers le nord à travers l’Arabah, ils attaquèrent et réduirent la citadelle d’En-Gedi, autrefois appelée Hatsatson-Thamar, qui protégea les frontières sud de la Vallée de Siddim. Les rois menèrent leurs armées vers le sud pour affronter la menace imminente ou comme le dit la Genèse, “Alors s’avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim, ...’’

La bataille eut lieu près d’une région de puits de bitume. Là, les rois des villes de la vallée furent solidement battus. Plusieurs s’échappèrent dans les collines environnantes et d’autres furent pris dans les puits de bitume et abattus. Lot et ses hommes furent amenés comme prisonniers.

“La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s’enfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevèrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s’en allèrent. Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s’en allèrent.’’

Il est clair que les envahisseurs n’avaient pas eu l’intention de détruire les villes riches et commerciales comme ils l’avaient fait avec les villes des Rephaïm. Les villes furent beaucoup trop précieuses comme villes commerçantes subalternes payant un tribut à la ville d’Our. Par contre, l’indulgence des envahisseurs aurait pu être due à leur hâte de quitter la Terre de Palestine.

Après avoir complètement battu les troupes de défense, ils pillèrent les villes et prirent plusieurs prisonniers, y compris Lot. Sortant à travers la Vallée de la Rivière Jourdain, ils furent attaqués par les forces d’Abraham à Dan près de la Mer de Galilée. Abraham lutta contre eux de nouveau près de Damas. Par rapport à ces engagements, il libéra Lot et les autres prisonniers, et reprit le butin capturé des villes de la Plaine.

Pour des raisons inconnues, l’armée d’Our-Nammou ne s’arrêta en aucun temps pour affronter l’ennemi, préférant perdre les gains durement gagnés de Sodome et de Gomorrhe. Dans la procédure d’un voyage militaire, le train de provisions, le butin capturé et les prisonniers suivent habituellement le corps principal des troupes. Il est clair qu’Abraham entra en contact avec le train arrière de l’armée qui quittait et en aucun temps, affrontait-il le corps principal des troupes.

Pourquoi Abraham n’a-t-il pas confronté les envahisseurs ?

C’est encore un mystère à savoir pourquoi Abraham demeura à Hébron avec ses alliés, les Égyptiens et les Anak [Anounnaki]. Dans tout cet épisode  l’invasion à travers la Cisjordanie, la destruction d’El-Paran et de Kadès, la bataille de la Vallée de Siddim  Abraham n’engagea pas l’ennemi. La stratégie militaire dicterait qu’il déplace son armée vers le sud au moment où les envahisseurs pénétrèrent la vallée. Il aurait été alors en mesure d’exécuter une manuvre en tenailles classique, scellant la vallée aux deux extrémités.

Abraham s’attendait que la ligne de défense des Rephaïm tienne le coup sur les envahisseurs ou du moins de les ralentir. Par la suite, il supposa probablement que Lot et les armées de Sodome et de Gomorrhe étaient en mesure de défendre l’étroite vallée. Il est aussi possible qu’Abraham attende une poussée nord dans le Néguev vers Jérusalem et attendait l’attaque à Hébron qui n’est pas survenue. Il aurait  pu par la suite se rendre compte de son erreur et pourchasser l’armée qui quittait.

Il est plus probable que la puissance imposante démontrée par les envahisseurs donna à Abraham une raison pour hésiter et qu’il se rendit compte qu’il n’avait pas les ressources pour rencontrer l’ennemi de face.

Les envahisseurs avancèrent rapidement et résolument à travers la Vallée du Jourdain après avoir pillé les villes. Ils ne s’attardèrent en aucun endroit et contournèrent d’autres fortifications de la région telle Jéricho. En fait, la sortie à travers la Vallée du Jourdain jusqu’à Damas nous paraît plus comme un départ précipité pour revenir à leur patrie aussi rapidement que possible.

La Genèse observe qu’à ce temps, Abraham décida d’engager les troupes sous son commandement. "Un fuyard vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l’Amoréen, frère d’Eschcol et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Dès qu’Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan."

Au nombre de 318 effectifs, l’armée pourchassant d’Abraham est excessivement petite, le nombre pouvant ainsi faire référence aux commandants ou chefs de clan de groupes armés ou de tribus. Hébron était une forteresse des Anak et bien que l’assistance de ces complices ou alliés ne soit pas claire, leur inclusion dans le texte suggérerait qu’ils supportent Abraham dans sa poursuite des envahisseurs. Ils étaient de grands et redoutables guerriers et vraisemblablement équipés avec des chars de fer.

Abraham et sa cavalerie d’Anak rattrapèrent le train arrière de l’armée d’Our-Nammou à Dan. Une deuxième escarmouche eut lieu près la ville de Damas et ils réussirent à recouvrer la plupart du butin et des prisonniers. Il est étrange qu’Our-Nammou n’entreprenne aucune résistance. Néanmoins, ils auraient facilement battu la petite force d’Abraham mais ils lui permirent de saisir le butin de guerre avec très peu d’opposition. Ils ne furent sans doute pas d’humeur à se battre, étant dans une grande hâte de laisser ces terres pour retourner à leur patrie.

Il se peut que la raison de leur soudain départ ait été pour transporter leur roi malade, Our-Nammou, à sa capitale. La traduction d’une tablette cunéiforme par J. V. Kinnier Wilson, dans son livre “The Rebel Lands,’’ fournit l’histoire de l’expédition d’Our-Nammou et sa mort en terre étrangère. La tablette décrit comment il devint malade dans “la terre montagneuse’’ et fut rapidement rapporté à Our où il fut placé sur une civière funéraire dans son palais à Our rapidement. Les habitants de la Mésopotamie furent en état de choc, car, selon le plan cosmique des affaires, cela ne devait pas se produire. La tablette s’adresse à la plainte du roi qui fut "abandonné sur-le-champ de bataille comme un vaisseau écrasé.’’ La narration poursuit et bien qu’il eût bien servi les dieux, ils ne l’avaient pas soutenu en temps de besoin.

Our-Nammou fut peut être la victime de sa propre ambition. Une tablette qui commémore la mort d’Our-Nammou suggère qu’il utilise des armes de destruction massive dont l’usage aurait pu pétarader et causer sa mort. Il se vante d’avoir utilisé "l’udug, l’arme puissante" qui "rendit la terre de l’ennemi en poussière," et de l’avoir "empoisonnée." Nous trouvons des références à un "gaz brûlant" qui pénétra les "maisons des terres rebelles." Ce sont tous des symptômes et des conséquences d’armes nucléaires et de guerre bactériologique.

Our-Nammou a non seulement causé sa propre maladie et sa mort, mais dévasta les terres de la Cisjordanie et celles du Nord du Sinaï qui restèrent inoccupées pendant des centaines d’années.

Les villes de la Vallée de Siddim eurent un court répit. Avec la désorganisation causée par la mort d’Our-Nammou et le changement de royauté, elles purent sans doute poursuivre une certaine forme d’indépendance. Mais le destin les attendait. Dix-huit ans plus tard, les villes furent détruites par une explosion cataclysmique qui rompit aussi la faute géologique de la Vallée du Jourdain, causant l’écroulement de la terre, formant ainsi un bassin pour l’effluence de la Rivière Jourdain. La Mer Morte fut ainsi formée.

Les années tranquilles 2 084 – 2 67, et la tempëte qui approche

Avec la mort d’Our-Nammou, son fils Shulgi devint roi d’Our. Il gouverna durant 48 ans, le début d’une période de paix relative et de prospérité pour Sumer. Sans arrêt, Shulgi étendit les limites de l’empire par delà l’Élam et Anshan à l’est et les montagnes Zagros au nord. Shulgi se donna un statut divin et utilisa le dingir ou l’emblème de l’étoile devant son nom, tel qu’Our-Nammou.

Ayant subjugué les Terre à l’est et au nord, un souverain ambitieux tel Shulgi n’aurait certes pas laissé les provinces de l’Ouest indépendantes. Les Saintes Écritures ne révèlent aucune activité politique ou militaire pour cette période, et il paraît que les villes de la Vallée de Siddim revinrent sous l’égide des rois mésopotamiens et prospérèrent sous la tutelle de Shulgi.

Après les événements de 2 085, Abraham et sa suite s’établirent parmi les Rephaïm à Mamré près d’Hébron. Là, dans un échange avec Yahvé ou Adad, il se plaint de n’avoir eu aucune progéniture pour poursuivre la lignée familiale. Adad lui promit un héritier mâle et peu après, Ismaël est né de son épouse égyptienne en l’an 2 082, trois ans après l’invasion d’Our-Nammou. A cette époque, Adad avait apparemment entrepris de perpétuer la lignée d’Abraham à travers le côté égyptien, indiquant ainsi la suite de relations cordiales avec l’Égypte.

[Éditeur: À nouveau et pour des raisons inconnues, Boulay fait l’erreur d’affirmer que Yahvé et Adad sont le même personnage, plutôt que la réalité Yahvé/Enlil, le prince-héritier.]

Quatorze ans plus tard, Isaac est né de Sarah, sa deuxième épouse. Agar fut dès lors bannie dans le désert avec l’héritier apparent, Ismaël. Pendant ces années, Adad dut changer son attitude et ses relations avec l’Égypte.

L’année avant la destruction de Sodome, Adad fit une nouvelle alliance avec Abraham  cette fois-ci, choisissant Isaac pour perpétuer la lignée d’Abraham. Il existe aussi une forte implication qu’Adad lui-même fut le père d’Isaac.

Nous ne connaissons pas ce qui causa la fissure avec l’Égypte et le début d’une nouvelle dynastie sous Isaac, mais les actions furent sans doute associées avec la destruction des villes de la vallée l’année suivante.

Le changement d’Ismaël à Isaac est décrit dans la Genèse où la conscience d’Adad est décrite dans son annonce à Sarah, qui à l’âge de 90, doit concevoir et porter un fils qui sera le nouvel héritier. Il est apparent qu’Adad souhaite un nouveau départ sans l’aide de ses alliés égyptiens. De cette entente, Adad informe Abraham, "Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle." Cela signifie littéralement qu’Adad sera le père du fils par Sarah.

Ce fut la politique des divinités sumériennes de s’accoupler avec les femmes humaines dans le but spécifique de fournir le personnel de confiance pour gouverner l’empire, l’aristocratie des rois, des généraux, des prêtres, et autres fonctionnaires importants. Cela fut leur manière d’assurer une race de demi-dieux en qui ils pourraient avoir confiance pour accomplir leurs vux et être une barrière entre eux et les êtres humains ordinaires. Adad suivait simplement la pratique courante des dieux de Sumer. De plus, cela explique l’attention spéciale de Yahvé à l’égard d’Isaac et son fils Jacob dans l’Ancien Testament.

Comme signe de loyauté et comme façon d’identifier ses partisans, et pour leurs rappeler qu’ils étaient directement les descendants d’un dieu reptilien, la perte du prépuce dans le rite de la circoncision fut introduite à ce temps.

Symboliquement, cette procédure représenta le reptile qui mue sa peau et l’acte de renouveler sa vie. Il est aussi important de considérer qu’au temps de l’entretien d’Adad et d’Abraham au sujet de son nouveau fils et héritier, il lui divulgue aussi son plan de détruire les villes de la vallée.

[Éditeur: Tel que noté précédemment, le rite de la circoncision aurait pu être motivé pour des raisons entièrement différentes. Ce fut peut être un acte humain de rébellion contre les organes génitaux couverts des Sauriens de Nibirou, qui détestèrent les "LuLu" (humains) mâles, car le résultat du processus de la circoncision serait que le gland du pénis du LuLu serait toujours exposé à l’air de Tiamat.]

La destruction de Sodome et Gomorrhe

Dans la narration de la Genèse, trois anges apparurent à Abraham à Mamré pour apporter les nouvelles en personne d’Adad. Ils le prévinrent que les villes seraient détruites à moins qu’Abraham puisse trouver une raison suffisante pour ne pas que cela se produise. Les anges volèrent au-dessus des villes en reconnaissance aérienne, "les hommes s’éloignèrent et virent de haut la ville de Sodome." Les messagers conduirent une reconnaissance aérienne des villes pour sans doute prévenir tous les amis et alliés d’Abraham.

Par la suite, deux d’entre eux se rendirent à Sodome pour ramener Lot et sa famille. Ces derniers furent "sortis et déposés" à l’extérieur de la ville et prévenus de fuir vers les collines de crainte qu’ils se fassent prendre par la destruction imminente. Lot et sa famille se retirèrent à Tsoar dans la partie sud de la vallée, mais prévenus qu’ils ne seraient même pas en sécurité à cet endroit, ils décidèrent de se diriger vers les montagnes.

La description de la destruction est fournie par la Genèse et des détails additionnels nous sont fournis par Josèphe et le Haggadah. La genèse dit, "Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. Alors l’Éternel (Yahvé) fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel.     Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre."

Dans ce compte le "soufre et le feu" descendirent du ciel. Josèphe ajoute plus d’information avec l’énoncé que le Seigneur "jeta la foudre sur la ville et l’incendia avec ses habitants." Dans le Haggadah, cette foudre provient du Shekinah, le char aérien du Seigneur: "Quand les anges sortirent et déposèrent Lot et sa famille à l’extérieur de la ville, ils leurs prièrent de s’éloigner pour sauver leurs vies, et de ne pas regarder derrière, de peur qu’ils aperçoivent le Shekinah qui était descendu causer la destruction des villes."

Lot et sa famille furent prévenus de ne pas regarder derrière de peur qu’ils fussent éblouis par l’éclat de l’explosion, probablement de nature nucléaire. Le vaisseau spatial d’Adad ou de Yahvé était descendu du ciel pour tirer une arme de destruction massive pour détruire les villes ainsi que la végétation de la Plaine. La force de l’explosion ou des explosions fut si grande qu’elle rompit la faute géologique sous la Vallée de Siddim, baissant le niveau de la vallée et scellant la faute, créant ainsi une grande mer intérieure.

Au moment de l’holocauste, Abraham se trouvait à Hébron où il grimpa le plus haut point à l’aube pour être témoin de l’événement. Hébron n’est qu’à 15 milles [24 k] de la vallée, et de son point de vue, Abraham dut avoir une excellente vue de l’événement: "Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise."

Abraham fut-il été témoin d’un nuage en forme de champignon, un holocauste nucléaire qui détruisit les villes de la Plaine ?

Adad est le suspect principal comme coupable de la destruction de la Vallée de Siddim. Les rois de la Troisième Dynastie considérèrent ces villes trop précieuses pour détruire et préférèrent les rendre sous leur contrôle et recueillir le tribut. Par contre, Adad avait une bonne raison pour détruire les villes.

[Éditeur: Durant "Les Guerres de la Pyramide," le prince Ishkour Adad fut l’allié du prince-héritier Enlil. Ainsi, même si Boulay se trompe à nouveau d’assimiler Yahvé et Enlil, il n’y a du moins rien de contradictoire à savoir quel côté entreprit la destruction.]

Il n’avait pas réussi dans sa tentative de protéger les villes des déprédations des rois de l’Est. Il ne réussit pas non plus à défendre le complexe spatial du Mont Sinaï et le complexe de support de Kadès ou de prévenir leur destruction.

Réalisant qu’ils ne pourraient pas dépendre sur Adad ou ses ressources pour les protéger des rois de l’Est, et étant des entités commerciales pratiques, il semble que les villes décidèrent de revenir sous l’égide des monarques de l’Est.

Adad et Abraham avaient rompu leur relation avec l’Égypte ou peut-être ce fut le contraire  les Égyptiens cessèrent ce qu’ils considéraient être une mauvaise alliance. Adad ou Yahvé étaient connus partout dans l’Ancien Testament comme un dieu de vengeance. Cela semble avoir été son dernier grand acte de vengeance.

Il semble aussi qu’à ce temps, Outou abandonna Adad. Occupant en premier le Liban, Outou transféra, semble-t-il, ses activités spatiales au complexe du Mont Sinaï après l’expédition destructrice de Naram-Sin. De plus, avec la destruction des deux complexes spatiaux, il n’avait pas de base d’opérations dans l’Ouest et revint à sa résidence en Mésopotamie.

Le Haggadah raconte qu’une des raisons de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe fut parce qu’ils adorèrent les dieux du soleil et de la lune. Il semble donc que ces villes aient transféré leur fidélité à Adad vers Sin, le dieu de la lune, et vers Shamash, le dieu du soleil, connu comme le dieu de la foudre des Terres de l’Ouest.

[Éditeur: Tout cela créé quelque peu de confusion, contredisant la narration de ce même événement par Zecharia Sitchin; et votre éditeur trouvera cela intéressant de comparer la version révisée du livre de Boulay avec la version donnée ci-dessus. De plus, notons que suivant la destruction des installations spatiales du Sinaï, par qui que se soit, et votre éditeur supporte l’idée que cela fut accompli par le prince Outou sous l’ordre du Commandant de l’Air, la princesse-royale Inanna, les nouvelles installations spatiales ayant été déplacées à la Plaine de Nazca au Pérou actuel.]

La ruine de la Vallée de Siddim fut la dernière de plusieurs dévastations dans les Terres du Levant. Plus tôt, les villes d’Ebla et d’Arman, et la Terre du Liban furent détruites. Par la suite, les villes des Rephaïm en Cisjordanie, le complexe du Mont Sinaï/Kadès et les citadelles défensives du sud de la Palestine. Et maintenant, les cinq villes de la Vallée de Siddim disparurent dans un nuage brûlant et la terre devint inondée pour devenir enfin la Mer Morte.

Il ne resta rien de valeur dans les Terres de l’Ouest.


Épilogue

Manque-t-il vraiment un lien ?

Dans la chaîne évolutionnaire, l’Homme est un casse-tête. Les théories scientifiques de l’évolution expliquent le cours général des événements causant le développement des formes de vie, mais l’évolution ne peut pas expliquer l’apparition d’Homo sapiens ou de l’Homme moderne.

Depuis une centaine d’années, des anthropologues et autres scientifiques cherchent le soi-disant lien manquant pour lier l’intervalle évolutionnaire énorme qui existe entre l’homme singe ou l’Homme de Néanderthal et l’Homme moderne ou l’Homme de Cro-Magnon.

L’apparition d’Homo sapiens s’est produite quasi soudainement quant aux millions d’années que l’évolution exige normalement. Il n’y a aucune preuve de stages intermédiaires qui indiqueraient un changement graduel d’Homo Erectus, l’Homme singe, à l’Homo sapiens moderne. Bien que l’hominidé du genre Homo est un produit de l’évolution, l’Homo sapiens est le produit d’un événement révolutionnaire soudain.

Le premier à être considéré vraiment semblable à l’Homme fut l’Australopithèque qui exista en Afrique il y a quelque cinq millions d’années. Par la suite, cela a pris des éons pour produire le premier homme primitif ou Homo Erectus. Il y a de cela environ un million d’années, il paraît sur la scène et est appelé l’Homme de Néanderthal.

Alors soudainement et inexplicablement, il y a quelques 35 000 ans, une nouvelle race d’Homme a paru de nulle partHomo sapiens ou l’Homme rationnel que nous appelons l’Homme de Cro-Magnon. Il ressemblait beaucoup à l’Homme moderne que, s’il avait été habillé correctement, il pourrait passer inaperçu sur la rue de toute ville en Amérique.

Les Sumériens qui sont arrivés ici avant que l’Homo sapiens existe fournissent l’explication de l’apparition soudaine de l’Homme moderne. Il semble avoir été développé à travers deux stages créatifs. L’homme a d’abord été conçu comme un ouvrier esclave; à ce temps, il était principalement reptilien en apparence et en nature, probablement seulement qu’un tiers mammifère.

Le deuxième changement augmenta sa nature de mammifère. Il perdit sa peau écailleuse et ne pouvait se reproduire. Il développa une peau douce et des cheveux et, cela exigea la nécessité de vêtements pour son confort et sa protection. Métaphoriquement, en termes bibliques, on appelle ceci la "Chute de l’Homme."

L’apparence reptilienne des anciens

Les Patriarches de l’Ancien Testament et les rois et prêtres Sumériens antédiluviens étaient tous en partie des Sauriens, étant les enfants de l’accouplement d’un dieu reptilien et d’un habitant de la terre. Ce fut de même après le Déluge quand les rois étaient aussi semi-divins.

La meilleure illustration de cette dualité est probablement trouvée en la personne de Gilgamesh. Au commencement de l’Épique, Gilgamesh est créé par la déesse mère comme deux tiers divin, étant le fils d’un habitant de la terre mâle et d’une déesse féminine. Sargon le Grand fut aussi un "changeling," comme on les appelait, et était le fils d’un dieu et d’une prêtresse.

Sans aucun doute, ils auraient eu une apparence reptilienne et, en certains points, ils auraient visiblement révélé des vestiges de leur origine. Ceci est démontré dans les aventures de Gilgamesh qui, dans son voyage à la terre de Shamash [Prince Utu], il est défié par les gardiens à la forteresse de la montagne. Gilgamesh est immédiatement reconnu par les gardiens Sauriens "comme un de nous, puisqu’il a la chair des dieux." On lui permet de passer puisqu’il fait partie de l’aristocratie.

Cela est aussi évident dans le mythe de Gilgamesh et d’Agga. Dans cette histoire, la ville d’Uruk fut attaquée par Agga, le souverain de Kish. L’envoyé diplomatique d’Agga demanda à Gilgamesh de rendre sa ville ainsi que son armée. Cependant, lorsque Gilgamesh monta sur la muraille de la ville pour qu’Agga et son armée puissent le voir en personne, Agga annula le siège et son armée prit la fuite.

Évidemment, il y a quelque chose dans l’apparence de Gilgamesh qui a satisfait Agga et effrayé son armée. Comme Agga, Gilgamesh était en partie Saurien et apparemment, le code de la chevalerie prévint des telles actions contre un autre membre de l’aristocratie.

Ce que Gilgamesh a de reconnaissable en tant que Saurien n’est jamais affirmé. Officiellement, son apparence est décrite dans la première partie du poème où les détails de sa naissance sont fournis. Il commence avec l’énoncé que Gilgamesh est deux tiers divin, étant la progéniture d’une déesse et d’un prêtre. Les prochaines quatre lignes semblent être consacrées à décrire son apparence. Cependant, pour quelque raison, elles ont été mutilées. Ces lignes ont-elles été délibérément défigurées plus tard par des fonctionnaires et des prêtres pour cacher la vraie apparence de Gilgamesh ?

Ce sont peut-être ces traits reptiliens qui causèrent tant de consternations dans la Genèse lorsque Noé fut vu nu par ses fils. La réaction est si complètement illogique que l’on peut seulement supposé que Noé cachait quelque chose de ses fils au sujet de son apparence. C’était peut-être "l’insigne de la prêtrise" comme celle de son frère Nir ou une autre trace de descendance reptilienne telle qu’une peau écailleuse.

Le croisement des reptiles et des mammifères

Quand les hommes de l’espace sont arrivés ici, ils trouvèrent les conditions semblables à celles de leur planète mère. Les reptiles étaient les formes dominantes de vie sur la Terre et, de ceux-ci, les dinosaures représentaient la culmination de leur évolution. Ces créatures étaient loin d’être lentes, stupides et des bêtes maladaptées. Plusieurs furent lestes de pieds. Elles étaient toutes très évoluées et chacun dans son temps, devint bien adapté aux conditions dans lesquelles elles vivaient.

Ils dominèrent la période Crétacée principalement parce que, partout sur la Terre, le climat était bénin et ce qui est encore plus important, il était stable. Il fournit des conditions idéales aux reptiles pour la raison simple que c’étaient les conditions mêmes dans lesquelles les reptiles avaient évolué.

Si le climat n’avait pas changé et refroidi, les mammifères n’auraient pas pu émerger comme espèce dominante. Dans leur livre, "The Great Extinction," Allsby et Lovelock disent que si le climat était resté inchangé jusqu’à présent, il n’y a aucune raison de supposer que les reptiles auraient décliné. Et si des êtres "intelligents" avaient évolué, c’est-à-dire, des êtres avec des technologies avancées, ils suggèrent que ces êtres auraient bien pu avoir des peaux écailleuses et de longues queues.

Quand l’assèchement de la Terre rendit les conditions difficiles à exécuter les fonctions essentielles telles que la cueillette de la nourriture, la construction et l’exploitation minière, les astronautes étrangers se sont naturellement tournés vers une forme de vie établie qui pourrait être modifiée et qui pourrait recevoir quelques-unes de leurs caractéristiques.

Un tel croisement de deux espèces était-il un exploit impossible dans la génétique ? Probablement pas, puisque la Nature semble avoir manié le problème sans trop de difficulté. Les scientifiques d’aujourd’hui sont convaincus qu’il y eut en effet des créatures de "croisement" à la fin de la période Crétacé, comme des reptiles de sang chaud et des mammifères de sang froid.

À ce temps, les dinosaures semblent avoir évolué en créatures de sang chaud. Dans, "The Hot-blooded Dinosaurs," Adrian Desmond dit que les dinosaures devaient être de sang chaud pour survivre. Le système nerveux des dinosaures devait être complexe pour justifier leur agilité, leur vitesse et leur capacité de se maintenir en équilibre. Seule, la manipulation complexe des doigts exigeait un centre de coordination bien développé aussi bien que des yeux énormes pour surveiller l’opération. Pour maintenir un haut taux d’énergie pour de longues périodes, les dinosaures nécessitaient un métabolisme à haut rendement capable de fournir l’énergie pour rester sur leurs pieds portant un tel poids. [Note de l’éditeur : Le Dr Immanuel Velikovsky disait aussi que certains dinosaures étaient de sang chaud; cependant, je ne savais pas que certains mammifères étaient de sang froid.]

L’origine des histoires de la Génèse

Les commentateurs Bibliques disent souvent que les légendes Hébraïques de l’histoire de la Création de l’Homme et sa Chute sont originales puisqu’elles n’ont pas encore été découvert en Mésopotamie ou autre littérature ou légende ancienne. Cependant, nous avons vu que la Chute de l’Homme ou l’acquisition du "savoir" ou la connaissance sexuelle par Adam et Ève est une version plus récente du conte d’Enkidou dans l’Épique de Gilgamesh. Enkidou a d’abord été créé d’argile par les dieux comme homme sauvage et alors, pour le rendre plus convenable comme compagnon à Gilgamesh, fut soumis à un processus de "civilisation" où il a pris part à une orgie sexuelle avec une déesse reptilienne. Ce processus le rendit un homme complet ou moderne.

Donc, dans les comptes Sumériens et Bibliques, nous trouvons cette métaphore sexuelle où le fait d’obtenir la connaissance sexuelle change l’homme primitif en Homme moderne.

Le Conte d’Adapa est aussi relié à l’histoire d’Adam d’une autre façon, celui de l’immortalité perdue. Comme l’ange gardien avec "l’épée en flammes" empêcha Adam de s’approcher et prendre le fruit de l’Arbre de Vie ou de l’Immortalité, ainsi Adapa refusa sciemment la nourriture et la boisson de la longue vie lorsque le dieu Sumérian principal lui offrit l’Immortalité.

Cela est répété dans l’histoire de Gilgamesh qui a été contrecarré dans sa tentative de se procurer l’Immortalité dans la Terre des Cèdres. Comme l’ange avec l’épée en flammes, Gilgamesh rencontra des gardes avec une arme à rayons à l’entrée de la Terre de l’Immortalité.

Les sources sacerdotales qui ont compilé les livres de l’Ancien Testament avaient un grand nombre de légendes et d’histoires à leur disposition et ce qui fut sélectionné et inclus dans les Saintes Écritures fut un composé des légendes du jour mais modifié pour convenir à leurs buts sacerdotaux.

Il est aussi évident que pour rehausser et perpétuer leur emprise sur les tribus Hébraïques, ils introduisirent aux histoires le concept du péché et de la culpabilité.

Les preuves de l’origine de l’Homme par les dieux serpents furent expurgées où que possible. Mais là où la prêtrise n’avait aucun contrôle sur le contenu de la matière, les preuves de l’origine de l’Homme sont évidentes.

Ailleurs dans la mythologie et l’histoire mondiale, l’origine de l’Homme n’est pas perdue ni négligée. En Chine, le plus ancien des livres raconte comment les dragons furent les ancêtres bienveillants de l’espèce humaine et lui apprirent tous les arts de civilisation. Dans la littérature Hindoue, les dieux serpents sont clairement mentionnés comme les vrais ancêtres de l’Homme. Ailleurs, les serpents volants, les dragons et les serpents garnis de plumes sont enregistrés comme nos créateurs bienfaisants.

La vraie histoire de l’évolution et l’histoire de l’Homme sont son aliénation ou son éloignement de ces origines. L’histoire enregistrée est l’histoire de la lutte de l’Homme à se débarrasser de l’esclavage des enfants et des descendants de ces dieux serpents qui l’ont depuis le Déluge, environ 4 000 avant J.-C., jusqu’aux jours des rois Hébreux ou 1 000 avant J.-C. [Note de l’éditeur : Selon moi, cette date devrait être déplacée vers environ 700 avant J.-C.]

Quelle était l’apparence des Dieux anciens ?

Les voyageurs de l’espace trouvèrent notre Monde antédiluvien très convenable parce qu’il se rapprochait des conditions de leur planète. Le climat était chaud et stable et encore plus important, il y avait peu d’activité cyclonique.

Le bioxyde de carbone et le niveau d’humidité de l’atmosphère étaient élevés dans le baldaquin de nuages. Ces conditions causèrent la croissance de plantes somptueuses et d’animaux géants. C’était l’époque des dinosaures végétariens. La venue des Anounnaki coïncida avec la fin de cette période comme la Terre commença à sécher et l’apparition des dinosaures mangeurs de viande et des petits mammifères.

Les dieux reptiliens avaient besoin d’humidité et de chaleur et ce fut probablement la raison que les civilisations ont été fondées à l’embouchure des grands systèmes de rivièresle delta du Nil, la rivière et la vallée de l’Indus et le système Tigre-Euphrate. L’assèchement graduel du climat incommodait les Anounnaki et ils furent de plus en plus forcés de vivre dans un environnement artificielleur vaisseau spatial orbitant. Lorsqu’ils étaient sur la surface de la Terre, ils vivaient une grande partie du temps dans une capsule personnelle qui simulait cet environnement artificiel.

La planète de nos ancêtres fut probablement aussi couverte avec une épaisse couche de nuages. Sur une telle planète, il serait nécessaire de garder la fraîcheur et la vie intelligente évoluerait comme des amphibiens à l’aise autant dans l’eau que sur la terre. Cela explique la légende Babylonienne d’Oannes qui vint de la mer et aussi la résidence d’Enki dans un palais d’eau qui paraît avoir été aussi submersible.

Leurs vaisseaux spatiaux contiendraient sans doute des réservoirs d’eau géants pour faciliter les conditions de vie et pour les protéger des radiations sur les longs vols dans l’espace. Leur forme était remarquablement bien adaptée pour les voyages spatiaux.

Les scientifiques ont théorisé que la forme reptilienne serait idéale pour voyage à travers l’espace pendant les longs voyages. Capables d’hiberner ou de ralentir leur métabolisme pour les longues périodes et de s’immerger dans l’eau ou un environnement liquide, ils pourraient survivre les périls de voyages spatiaux qui ont un effet nuisible sur les mammifères.

Pour l’Homme, la radiation a été l’obstacle majeur des voyages spatiaux. Les doses de radiation émises par les flamboiements solaires seraient fatales aux voyageurs, puisqu’un flamboiement solaire pourrait émettre de 800 à 1 000 REMs (une mesure de radiation) sur une période de 24 heures. L’homme recevrait une dose fatale tout d’un coup car la limite pour toute une vie est de 300 REMs. Les scientifiques ont proposé comme protection contre ces immenses doses de radiation que les astronautes se retireraient dans de grands réservoirs d’eau ou de liquides pendant ses tempêtes solaires.

En apparence, les dieux serpents étaient grands, au moins de 8 à 10 pieds [2.5 à 3 mètres] et marchaient sur deux pieds. Ils avaient une queue comme un reptile et une peau dure et écailleuse semblable à celle d’un lézard. Leur peau était généralement brillante et lisse, quelque peu comme un caméléon, et variait probablement en teintes différentes de vert et de gris.

Leur condition naturelle était d’être nus mais ils portaient des vêtements tels que des capes comme signe de rang ou de divinité. À cause de leur besoin d’humidité, ils ne pouvaient pas supporter le soleil direct qui rendit leur peau sèche et inconfortable.

Leur visage était quelque peu plat avec des moustaches sur le menton ou une barbiche comme un morse ou ibex. Ils avaient de courtes cornes sur leurs têtes qu’ils considérèrent être un signe de divinité. Les êtres humains leur étaient répulsifs parce qu’ils étaient poilus, avaient des peaux douces et des membres osseux. Ils étaient particulièrement dérangés par les odeurs âcres de l’Homme et de ses excrétions. Au début, les dieux n’ont pas mangé de nourritures cuites mais plus tard, ils dépendirent sur l’Homme pour fournir leur besoin. Ils n’avaient pas besoin de feux ou de poêles pour maintenir leur chaleur.

Notre ancêtre ou Adam n’étaient pas si différent de son créateur sauf qu’il était plus petit et n’avait pas de poils faciaux ni de cornes. Il était plus agile et adroit avec ses mains. Il mangeait aussi de la nourriture crue et se promenait nu.

Les fils des dieux serpents, les Néfilim de la Bible, qui sont descendus avant le Déluge pour s’accoupler avec les femmes humaines ont aussi touché à la génétique. Plusieurs formes étranges et monstrueuses ont été produites et donnèrent naissance aux anciennes légendes de centaures, de griffons, de satyres et tous les ogres et créatures fabuleux de la mythologie. Elles furent toutes détruites par le Déluge, mais leur mémoire subsiste dans les légendes anciennes de l’espèce humaine.

Les patriarches, les dieux rois, les prêtres, les généraux et autres membres de l’aristocratie qui gouvernaient l’Homme avant et après le Déluge furent aussi en partie des Sauriens. Ils affichèrent certaines caractéristiques qui les distinguaient de gens ordinairesde grandes pièces de peau écailleuse appelées "l’insigne de la prêtrise," et ils avaient probablement des cornes et des moustaches sur le menton.

Les Rephaïm ou dieux guerriers, les descendants des Néfilim antédiluviens, qui protégèrent le Moyen-Orient plus tard, étaient de grands et effrayants guerriers et démontrèrent probablement certaines caractéristiques de leurs ancêtres. Comme ils se sont accouplés avec des êtres humains, les traits Sauriens ont diminué, bien qu’ils paraissent avoir retenu leur grandeur énorme.

Les dieux serpents sont-ils partis ou sont-ils encore ici ?

La période avant le Déluge fut l’apogée des dieux. La mythologie mondiale fait référence à cette période comme l’Âge d’Or quand les dieux gouvernaient sur la Terre.

Le Déluge est un point tournant dans l’histoire de l’espèce humaine. Il termina l’Âge d’Or et commença le règne de l’Homme. Les dieux subalternes semblent être restés pour quelque temps après le Déluge et dirigèrent les activités de l’espèce humaine. L’Homme fut employé comme outil dans leurs querelles de la famille. Ceci mena à la destruction tout partout dans le monde. Le millénaire qui suivit le Déluge marqua officiellement la fin d’un grand nombre de civilisations par l’utilisation d’armes de destruction de masse.

Après le 24e siècle, l’influence des dieux semble avoir décru. Le règne de Sargon le Grand, de 2 334 à 2 278 avant J.-C., a été marqué par la retenue et la modération. Bien qu’il réclamât toutes les terres de l’ouest, il n’y eut pas de destruction et les villes comme Elba et Sodome prospérèrent sous son patronage.

C’est avec la montée au pouvoir de son petit-fils Naram-Sin en 2 254 avant J.-C. que nous voyons l’emploi sans restriction du pouvoir et de la destruction. Naram-Sin fut aussi le premier roi Sumérien à se proclamer un dieu et adopter toutes les caractéristiques d’une divinité. Un tel comportement n’aurait certes pas été toléré par les dieux aînés et son règne semble marquer la fin de leur contrôle sur les activités de l’espèce humaine.

Le comportement effréné de Naram-Sin et des rois Sumériens et Akkadiens qui suivirent atteste le fait que le vaisseau spatial orbitant avait probablement quitté avant le 23e siècle, laissant derrière les dieux subalternes et les formes hybrides telles les Rephaïm ou dieux guerriers des terres de l’ouest.

À travers les siècles, l’apparition d’Objets Volants Non Identifiés (OVNIS) indiquerait que soit leurs vaisseaux spatiaux sont réapparus à intervalles ou qu’ils sont encore ici mais cachés de nos yeux. S’ils sont ici depuis des siècles, où trouveraient-ils un endroit de sûreté loin des centres de population ?

Il est aussi possible que les mers et les lacs cachent l’entrée à ces bases clandestines qui peuvent être plus répandues que nous réalisons. Par exemple, les activités étranges dans l’Océan Atlantique dans la région connue comme le Triangle des Bermudes avec l’apparition rapportée de "soucoupes" sous-marines pourraient être en rapport avec l’entrée d’une telle base sous-marine.

Un grand choc culturel  !

Il est fort possible que l’espèce humaine ne soit pas prête pour la vérité. Les hommes et les femmes ont besoin de leurs rêvesles mythes et les histoires religieuses qui rendent la vie si simple et peu compliquée. Un de ces jours, il est probable que nous soyons obligés d’accepter la vérité quand nos ancêtres reviendront voir comment vont leurs "enfants."

L’homme a été conditionné depuis des millénaires à nier la vérité de sa descendance et comme palliatif, nous avons développé une forme d’amnésie. [Note de l’éditeur : le Dr Velikovsky a aussi discuté de cette "Amnésie Collective" dans son livre, "Worlds In Collision"]. Nous avons accepté l’interprétation de l’histoire propagée par une prêtrise qui voyait à ses propres besoins et par le monde scientifique. Néanmoins, la vérité ne peut être différée pour toujours.

Éventuellement, l’espèce humaine aura à apprendre la vérité de ses origines et affronter le fait que ses dieux et ancêtres étaient des reptiles, vraiment des monstres selon nos définitions courantes. Il y aura un grand choc culturel comme jamais vu auparavant  !



13/05/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Religion & Croyances pourraient vous intéresser