El Temple a-t-il introduit le culte vierge noire au christianisme ? Depuis l’aube la plus lointaine, l’homme a eu la tendance culturelle et le besoin spirituel de trouver des lieux concrets à consacrer au rassemblement, au culte et à la prière. Enclaves dont les caractéristiques les ont rendus propices à la réflexion, à la recherche de connaissances, pour trouver des réponses aux questions que les êtres humains ont le plus posées tout au long de leur existence.

Ce sont ces espaces, censés être pleins de magie, où le contact du terrestre avec le céleste, le mortel avec l’immortel, se rapproche. Depuis des milliers d’années, forêts, cavernes, fontaines ou montagnes sont des lieux où les énigmes se transforment en croyances qui prennent forme dans la figure des déités.

La première de ces déités était sans aucun doute la Terre Mère. La terre englobait l’univers humain; en elle étaient les phénomènes naturels sur lesquels l’homme a fondé ses croyances. Tempêtes, tremblements de terre, vents, marées... tout était dû à la Terre, la semence de l’existence. Et l’homme adorait la Grande Déesse aux points où il pouvait communiquer avec elle, créant des lieux sacrés authentiques dans des poches actives d’énergies téluriques,situées dans le monde entier.

Las posteriores religiones que fueron aflorando con el devenir de los siglos han mantenido con mayor o menor fortuna la primitiva sacralidad de aquellos enclaves especiales, y sobre las creencias abolidas eran edificadas las nuevas. El templo recién erguido ocupaba el lugar del anterior, pero siempre sobre el mismo espacio de culto, el punto ancestral donde el hombre experimentaba su unión con la divinidad reinante.

 

Ce culte primitif était essentiellement féminin. La Terre, comme la femelle, était le créateur de la vie, le donateur de nourriture qui a permis la survie humaine. Les anciennes cultures ont continué à refléter cela, et ce n’est qu’après l’expansion du christianisme que ce culte féminin a été définitivement remplacé par le masculin. Maintenant, il s’agissait d’adorer Dieu, incarné dans la figure de Jésus. Le Messie, crucifié, figure masculine à la fin et après tout, est celui qui préside aux autels des églises et des cathédrales. Avec le christianisme, le culte masculin devient le rédempteur de l’homme.

Néanmoins, ce culte païen de la Déesse Mère n’a jamais été perdu. Mais l’Église, qui savait que l’ancienne religion était beaucoup plus enracinée que la nouvelle doctrine qu’elle propageait, a essayé par tous les moyens de minimiser l’influence païenne de la déité féminine. C’est pourquoi il s’est consacré à empêcher la figure de la Vierge Marie,la Mère, d’égaler celle de Dieu. Le culte principal devait lui être consacré, ainsi qu’au Sauveur, reléguant les figures féminines à un arrière-plan discret.

Cependant, il est dû aux Cisterciens de San Bernardo de Claraval, et aussi à leurs amis proches les Templiers, la résurgence de l’ancienne tradition. Saint Bernard était un grand moteur du culte marial; connu est sa grande dévotion à la Vierge Marie. Pour leur part, les friteuses du Temple étaient encore plus audacieuses, et sous leur influence éclos un culte enflammé de la Notre-Dame,ou Notre Dame, qu’ils ont placé sous l’image de vierges noires dans beaucoup de leurs possessions et dans la plupart des cathédrales gothiques Français, construites précisément dans ces enclaves magiques vénérées depuis les temps anciens.

La différence avec les Cisterciens, et voici la chose curieuse, c’est que nous pouvons dire que le culte des Vierges Noires et de notre Dame n’a pas été adressé à la Vierge Marie, mais à une figure qui avait une importance beaucoup plus secondaire: Marie-Madeleine.

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