La polémique enfle sur les réseaux sociaux. Et ça parle beaucoup à propos de ces réfugiés de la Jungle venant prendre leur douche et profiter de la piscine. Nous sommes donc allés vérifier nous-même (et anonymement) dans quelles mesures leur présence peut déranger le bon fonctionnement du complexe.

(…) Mais les idées reçues ont la vie dure. Beaucoup d’utilisateurs ne viennent plus ou ont décidé d’aller « au bout de leur carte d’abonnement mais de ne plus venir ensuite », déplore une maître nageuse. Pas mal d’enfants ne viennent plus à leurs cours de natation, sous prétexte d’être « contaminés et se transformer » au contact de l’eau dans laquelle les migrants se sont baignés… Pendant les heures des scolaires, les enfants guettent l’entrée des bassins, « pour voir s’il y a des migrants ». « Beaucoup d’enfants ne veulent plus venir à la piscine », confirme un professeur à la sauvette. Il est ainsi difficile pour le complexe Icéo de composer entre les utilisateurs méfiants et les réfugiés payant leur entrée et « respectant le règlement intérieur », dixit une des employées du complexe.

Et avec les attentats du week-end dernier, nombre de personnes ont tendance à faire l’amalgame entre terroristes et réfugiés, l’employée craignant que la situation ne perdure. La présidente de Cap Calaisis en a décidé autrement.

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