MONDES DISPARUS
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HÉRITAGE PRÉCOLOMBIEN ET MONDES DISPARUS
Comme d’autres peuples d’Amérique moyenne, les Mexicains pensaient que plusieurs mondes successifs avaient précédé le nôtre. Chacun d’eux s’était effondré dans des cataclysmes au cours desquels l’humanité avait péri. C’est cette idée qui domine le mythe des « Quatre Soleils » du calendrier cosmogonique, ainsi que les récits du Popol Vuh. D’après l’ethnologue Raphaël Girard, cet ouvrage est le document le plus ancien de l’humanité. Il est antérieur au Rig véda et au Zend Avesta. Ce document fut découvert au début du XVIIIe siècle par le Frère Francis Ximenez, qui tenta de le traduire, aidé dans sa tâche par les Lacandons. De tout temps, les Indiens l’avaient conservé ; mais après sa découverte et sa traduction, il resta obscur pour le monde occidental. Ecrit à l’origine en langage symbolique, son sens tout entier est ésotérique. Divisé en « âges », il permet de remonter de l’horizon primitif à nos jours. C’est le seul récit connu affirmant que notre planète a subi plusieurs « fins du monde ». Pour le chercheur averti, cet ensemble de textes sacrés constitue plus qu’un livre théologique, car sa documentation inestimable appartient à la science. Les découvertes modernes le place à son juste rang : dans les archives de notre planète ! Les faits que relate le Popol Vuh jettent des lueurs nouvelles sur notre propre genèse. D’après cet ouvrage, les hommes du Premier Age de la Terre étaient des créatures végétales douées de capacités humaines. Cette civilisation fut détruite car elle ne savait pas adorer les dieux. (L’origine végétale de l’homme pourrait expliquer l’importance que les mages et les sorciers du passé accordaient à la mandragore.)
Après cet échec, une nouvelle race fit son apparition. Comme dans la tradition hébraïque, elle sortit du limon de la terre. Avec elle commença le cycle horticole, la religion et le système communal. Ayant été exterminée à son tour, au troisième âge , les dieux changèrent de noms et un nouveau soleil jaillit dans le ciel. Pour avoir maltraité les animaux et fait un mauvais usage des êtres domestiqués, à son tour cette génération fut châtiée. Les singes qui vivent dans les profondes forêts d’Amérique du Sud seraient la dégénérescence de cette race.
LE MONDE ANTÉDILUVIEN
Le soleil qui domina la création qui précéda la nôtre fut nommé par les prêtres précolombiens : « Naui Atl » (4 eau). Ce monde fut exterminé par le déluge que relatent toutes les traditions. Le mot « Atl » signifiant eau est identique en berbère et en quiché, c'est-à-dire des deux côtés de l’Atlantique, il constitue le nom de l’océan qui selon Platon couvrirait de son manteau le continent disparu de l’ATLANTIDE .
La relation que nous ont laissé les Aztèques de ce cataclysme est en accord parfait avec les écrits chrétiens de saint Pierre, le vicaire du Christ qui survolant le passé et nous prophétisant le futur, déclare dans sa deuxième Épître (3-5-6-7-8) :
« Ils veulent ignorer en effet que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt submergé par les eaux, tandis que par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont réservés et gardés pour le feu, pour le jour du jugement dernier et de la ruines des hommes impies. »
Ce monde tiré de l’eau et détruit par l’eau est certainement la légendaire Atlantide, dont la fin tragique nous fut relatée par Platon dans le Critias de la manière suivante :
« Alors les hommes étant devenus dépravés et méchants, le Dieu Suprême voulut les punir. Il y eut des tremblements de terre et des cataclysmes. Dans l’espace d’un jour et d’une nuit, l’île de l’Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. »
Nous retrouvons une identité de pensée entre le récit de Platon le philosophe athénien et celui de saint Pierre le disciple de Jésus. Ces deux sages mettent en relief une vérité première, qui nous enseigne que de fantastiques bouleversements interviennent toujours lorsque la corruption a gagné le genre humain. Lorsque le « tourbillon » de la matière a pris le dessus sur les forces spirituelles. Cette affirmation n’est sans doute pas une fadaise, mais la constatation primordiale d’une grande loi de la géo-dynamique universelle.
NOTRE FUTUR VU PAR LES AZTÈQUES, UN BOND DANS LE TEMPS !
Notre monde est appelé à connaître le même sort que les précédents, son destin est défini par la date, qui a pour ainsi dit marqué à sa naissance : celle où notre soleil s’est mis en mouvement : NAUI OLLIN. Le glyphe « ollin », en forme de croix de saint André, qui accompagne le masque du dieu solaire au centre du calendrier aztèque, a le double sens de mouvement et de tremblement de terre. IL symbolise à la fois le premier mouvement de l’astre et les cataclysmes qui détruiront notre civilisation. A cette époque la réalité sera déchirée comme un voile, et les monstres du crépuscules, les Tzitzimines » qui attendent au fond de l’Occident l’heure fatale surgiront pour se ruer à l’assaut des derniers vivants. L’image de ces temps dela fin décrite par le Popol Vuh ressemble à s’y méprendre à celle que nous en donne saint Mathieu dans son Évangile (24-7).
Ces civilisations nous étonnent et nous font découvrir ce que nos gouvernements veulent nous faire ignorer comme par exemple:
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