Selon Credo Mutwa, l’Afrique est méthodiquement détruite par des influences externes qu’il explore dans un texte bien connu, résumé, illustré, et enrichi de liens et références dans cet article. Depuis la « Chute », les divisions entre les hommes sont intelligemment entretenues par des entités qui ont besoin de sang et d’énergie émotionnelle pour subsister. Pour Credo Mutwa, il est temps de prêter attention à ce prédateur dont l’influence destructrice est aussi vaste que notre ignorance à son sujet.
« Au fond, les gens sont fondamentalement bons ; je le crois. Les gens ne veulent pas déclencher des guerres. Les gens ne veulent pas détruire le monde dans lequel ils habitent, mais il y a des créatures, ou il y a une force qui nous conduit, nous les êtres humains, vers l’auto annihilation.«
« Les êtres humains n’ont jamais connu aucun véritable progrès, monsieur, parce qu’il y a eu des forces qui nous ont empêché d’atteindre notre place légitime dans l’univers, et je fais allusion aux Chitauli, je fais allusion aux Mantindane, je fais allusion aux Midzimu. »
« Ces soi-disant extra-terrestres ne viennent pas du tout de très loin. Je crois qu’ils sont ici avec nous, et je crois qu’ils ont besoin de substances issues de notre corps, juste comme certains d’entre nous, les êtres humains, utilisent certaines choses extraites des animaux sauvages, tel que les glandes de singe, pour certains de nos propres objectifs égoïstes. »
Les Chitauli
Les principaux extraterrestres évoqués par Credo Mutwa sont les Chitauli. Ils marchent « gracieusement » (probablement à cause de l’ondulation de leur corps due au poids de leur queue). Ils sont grands, avec de grandes têtes, parfois des cornes tout autour pour le type « guerrier ».
« Les Chitauli royaux n’ont pas de cornes autour de leur tête, mais ils ont une crête plus foncée qui s’étend du haut de leur front à leur dos. Ce sont de très gracieuses créatures, (…) leur petit doigt est une griffe qui est une griffe droite et très acérée, ils l’utilisent pour l’enfoncer profondément dans les nez humains, afin de boire les cerveaux humains dans l’un de leurs rituels. »
« Ils ont la peau blanche, comme du papier, presque comme certaines sortes de carton. Leur peau est comme ça, c’est indéniablement la peau de créatures couvertes d’écailles comme les reptiles. Leurs fronts sont très grands, bombés, et ils ont l’air extrêmement, extrêmement intelligents. »
Bataille céleste et installation souterraine
Ces créatures auraient été obligées de se cacher dans des villes souterraines suite à une bataille céleste. Des esclaves entretiennent de la chaleur pour ces créatures qui ont toujours froid. Par ailleurs, les conflits et parmi eux le génocide du Rwanda, est directement lié à cette influence externe :
« Soit ils consomment du sang humain, soit ils absorbent ce pouvoir : l’énergie qui est générée quand des êtres humains, sur la surface de la Terre, sont en train de combattre et de s’entre-tuer en grand nombre. »
On appelle ces créatures Imbulu ou Chitauli (dictateurs, ceux qui disent la loi, ceux qui disent secrètement ce que nous devons faire). Le dirigeant des Chitauli serait Jabulon, que les Zoulous appellent Umbaba-Samahongo. Il aurait fait une guerre pour le pouvoir contre son fils et se serait réfugié en Afrique centrale, dans une caverne, dans le sol.
« Sous les Montagnes de la Lune au Zaïre se trouve cette grande cité de cuivre, faite de nombreux milliers de bâtiments brillants. »
« Ce dieu est en train d’attendre le jour où la surface de la Terre sera débarrassée des êtres humains afin que lui, et ses enfants, les Chitauli, puissent sortir et profiter de la chaleur du Soleil. »
Credo Mutwa indique que « Akyong Rinpoché » serait venu le voir pour lui demander s’il connaissait la cité secrète de cuivre en Afrique. Il s’agit plutôt de Sakyong Rinpoché, qui en effet, est le détenteur de la lignée bouddhiste Shambhala fondée par son père, Chogyam Trungpa Rinpoché. La faute vient sans doute de la retranscription de l’interview.
« Sakyong Rinpoché, qui est un investigateur très sérieux des phénomènes étranges, m’a dit qu’à une époque le grand Lama a quitté le Tibet avec un groupe de disciples et est venu en Afrique chercher cette cité. Et le Lama, et ses disciples, n’ont jamais été revus. Ils ne sont jamais retournés au Tibet. »
Légende de la Chute et débuts de la civilisation
Credo Mutwa dit qu’il y a très longtemps, la terre était couverte d’une grosse couche nuageuse qui ne laissait jamais passer le soleil directement. Il y avait des jungles, des forêts, et les gens vivaient en paix. La parole n’existait pas, mais il y avait la télépathie. Cet état édénique fut rompu par l’apparition des Chitauli dans leurs vaisseaux venus du ciel. Ils étaient puissants et gouvernaient les humains avec des armes lançant des éclairs.
Les pouvoirs spirituels des humains furent retirés. Les nombreuses langues divisèrent l’humanité. Les nouveaux sentiments de la cupidité et de la peur conduisirent à la construction de villages fortifiés et l’instauration de frontières. Les Chitauli forcèrent aussi les humains à travailler dans les mines et travailler le métal, former des alliages. Le commerce apparut.
Les Chitauli retirèrent la brume dans le ciel et instaurèrent un culte envers un dieu céleste supérieur. Ce n’était plus une divinité de la terre (divinité féminine). La présence des Chitauli explique pourquoi nous détruisons la terre d’une manière insensée. Le Sahara était fertile, il est devenu un désert.
La Chute de l’Atlantide
Credo Mutwa dit aussi que les Chitauli ont détruit la nation d’Amariri qui résistait à leur emprise. Les rois refusaient de sacrifier leurs enfants aux Chitauli. Amariri était un « pays fabuleux qui s’étendait au-delà du soleil couchant ».
« On dit que les Chitauli ont fait descendre un feu du Ciel. Ils ont pris du feu à partir du Soleil lui-même et ils l’ont utilisé pour détruire cette grande civilisation. Ils ont provoqué des tremblements de terre et des raz de marée et ont détruit la grande civilisation du peuple Rouge aux longs cheveux verts, que l’on dit avoir été le premier peuple qui n’ait jamais été créé sur cette Terre. »
Sacrifices rituels par les Chitauli
Credo Mutwa explique que dans les cavernes souterraines, les Chitauli ont besoin d’énergie au moment de leur mue. Ils enlèvent alors une jeune fille vierge et elle est enveloppée dans une couverture d’or (ce point concorde avec d’autres sources indiquant que l’or amplifie l’énergie, voir Anton Parks par ex., qui dit que les reptiliens ont besoin de poudre d’or mélangée à du sang), puis elle est ligotée. Elle doit se coucher près du Chitauli en période de mue.
« Dans de nombreuses cultures, il est courant de croire qu’il ne faut jamais faire dormir un enfant avec un vieillard. En général, les enfants qui partagent leur lit durant quelques années avec une personne beaucoup plus âgée sont souvent de faible constitution et fréquemment malades. Leur guérison est longue et certains décèdent très jeunes. En fait, le vieillard absorbe l’énergie de lenfant, pendant son sommeil et souvent sans vraiment le vouloir. C’est du vampirisme énergétique. Robert Ambelain, dans son ouvrage consacré au vampirisme, révèle des cas reconnus d’absorption d’énergie. »
« Par exemple, le Roi David couchait régulièrement avec une jeune vierge lorsqu’il était âgé, et la même technique remportait un certain succès en Grèce et en Rome antique. On rapporte que l’Empereur Barberousse tenait de jeunes garçons contre son ventre et parties génitales pour « savourer et absorber leur énergie » ; le Pape Innocent VIII utilisait de jeunes enfants en bonne santé qui devaient le caresser afin de lui transférer leurs énergies. » (voir cet article)
Le Chitauli décide alors de faire croire que la jeune fille est libérée, et elle va s’échapper, mais elle sera poursuivie par des « créatures métalliques volantes », et reprise quand elle « atteint le summum de la peur et de l’épuisement ». En effet, la chair d’une personne effrayée serait bien meilleure pour le Chitauli et permettrait son rétablissement. (A noter qu’un épisode de Stargate Atlantis reprend cette thématique de « chasse à l’homme ».)
Credo Mutwa pense que ce rituel effectué lors de la mue d’un Chitauli explique la disparition de cinq fillettes blanches, qui étaient toutes hautement talentueuses et qui avaient des facultés intellectuelles particulières. Mais en essayant d’aider les familles des victimes, Credo Mutwa reçut des menaces lui sommant d’arrêter de le faire sous peine de voir ses enfants assassinés.
« Mon plus jeune fils a bien été brutalement poignardé, presque à mort, un jour, par des gens mystérieux dont ses amis m’ont dit plus tard qu’ils étaient des gens à la peau blanche. Et c’est pourquoi j’ai arrêté, monsieur. »
Mais il n’y a pas que cinq fillettes blanches qui ont disparues. Tous les mois, près de mille enfants disparaissent en Afrique du Sud, et ce sont en général des enfants qui se distinguent de par leur capacité à réfléchir.
Présence d’une influence externe partout sur terre
« Des dieux descendirent du ciel et firent de nous leurs esclaves, et ils nous transformèrent en esclaves de telle façon que nous ne puissions jamais nous rendre compte que nous sommes des esclaves. »
Australie : Credo Mutwa dit que le dieu Byamie [Baiame] des aborigènes est un Chitauli : grosse tête, grands yeux, pas de bouche, longs bras, longues jambes.
Amérique du nord : Le Katchina des Hopis est identique aux créatures Chinyawu des Zoulous. Credo Mutwa les compare aux « Chinyawu » des Zoulous, ou aux « Egwuwu » des tribus nigériennes (esprits des ancêtres).
Rwanda : les Hutu comme les Tutsis parlent des Imanujela, une race de « Seigneurs qui sont venus ». Imanujela ressemble fortement à Emmanuel en hébreu, cela fait référence à ces seigneurs reptiliens.
Lesotho (Afrique du sud) : la tribu Bakwama se rappelle encore de l’Egypte, disant que c’est l’origine de leurs ancêtres divins. Credo Mutwa indique par ailleurs qu’il y a une influence externe dans la mort du Roi Moshoeshoe II du Lesotho, qui mourut d’une façon presque identique à Diana. Tout cela cause des divisions parmi les peuples, et on le voit dans l’omniprésence de la guerre en Afrique : Soudan, Angola…
Afrique de l’Ouest : Un peuple Bambara évoque une même origine céleste des ancêtres. Les créatures sont nommées Zishwezi. [Note : je n'ai pas retrouvé à quoi Zishwezi faisait référence]. Selon la mythologie Bambara, tout l’univers a été créé par le son Yo. Il est aussi question d’un déluge, d’un mythe proche de celui de Noé et de dieux enseignant l’agriculture, etc.
En Afrique de l’Ouest, les Dogons du Mali sont bien connus pour leur mythologie.
En Afrique occidentale et méridionale :
Depuis les temps les plus reculés, les noirs d’Afrique rendent au serpent des cultes divers dont ils ne sont pas encore affranchis. les Dinkas, dans l’Afrique centrale, recueillent et soignent comme des parents certains serpents souvent fort bien apprivoisés, notamment les Pythons; ils voient en eux des êtres surnaturels vivant en ce monde, et en qui se sont transformés les esprits de leurs aïeux défunts, croyance qui existait aussi, quelque peu différente, chez les anciens Egyptiens. [voir A. Demaison, Les rois du Dahomey]
On retrouve des idées analogues, et parfois un culte qui exigeait, récemment encore, de sanglants sacrifices, dans le haut bassin du Zambèze, dans celui du Chari, aux Monts de la Lune, dans la vallée moyenne du Niger. Au Dahomey [actuel Bénin], les missionnaires se plaignent de la place prépondérante que le serpent occupe dans la religion et le fétichisme des noirs, et de la crainte révérencielle dont il est honoré par eux : ils se prosternent devant ces reptiles comme devant des dieux intelligents et dangereux qu’ils n’aiment pas mais qu’ils redoutent. Les documents produits à l’Exposition Coloniale de 1931 ont confirmé ces données ethnologiques.
Congo (autrefois le Zaïre) : Les extraterrestres (de tous types) étaient nommés Watende. Les reptiliens sont aussi appelés Watende-wa-muinda, car leurs yeux brillent d’une lumière rouge dans la nuit, « comme les feux arrières d’une automobile ». (C’est un trait courant qui se retrouve pour d’innombrables créatures surnaturelles).
Namibie : Credo mentionne les croyances des Ovahimba (= les Himbas). Il mentionne également les gens de la brousse (Désert du Kalahari).
Tanzanie puis Afrique du Sud : Les Zoulous, peuple guerrier qui était mené par le roi Chaka, ont un nom qui se réfère à la fois à l’espace interplanétaire et au voyage, au nomadisme. Ainsi, les Zoulous savaient qu’il était possible de voyager dans l’espace, et ils disent qu’il y a des milliers d’années, une race de lézards a colonisé la terre, donnant lieu à des hybrides devenant les chefs/rois humains.
Contes Zoulous
Credo Mutwa rapporte qu’une princesse (Khombecansini) devait se marier à un prince (Kakaka), mais que le jour de son mariage un Imbulu (ce qui veut dire « grand lézard ») approcha la princesse et adopta sa forme. De ce fait, l’Imbulu se fit passer pour la princesse et la princesse fut son esclave. Il est intéressant de noter que l’Imbulu « crache dans ses yeux », car c’est un acte initiatique (dans le tantrisme ou le shi’isme originel). Il se pourrait que cela produise un « lien » subtil permettant au lézard de « changer de forme ». L’Imbulu force la princesse à tisser un habit pour dissimuler sa queue qui reste visible. Mais la présence de l’Imbulu est détectée dans le village car le lait aigre disparaît (Amasi). Pour le piéger, on met toutes les filles dans un trou rempli de lait, et la fausse princesse est révélée car elle boit le lait par la queue.
Il est curieux de remarquer que dans le folklore, le lait caillé est ce que demandent les entités. Jean-Michel Doulet parle d’un « solide appétit de lait dont semblent doter certains êtres surnaturels et leurs émules humains »… Certaines mères mourraient d’enfants surnaturels qui allaient jusqu’à manger leur sein. La légende du Lauma dit que : « Les enfants qu’elle a kidnappé deviennent monstrueusement forts, invulnérables aux coups des humains et font tourner le lait des vaches. Ils peuvent néanmoins être détruits si on touche le seau de lait dont ils se nourrissent. »
Connaissances préservées par les Zoulous
Credo Mutwa retrace ensuite le savoir des zoulous, extrêmement avancé. Les zoulous savaient que la terre tourne autour du soleil et que l’espace et le temps sont intrinsèquement liés.
« Notre peuple croyait, comme le peuple Dogon, qu’il y a 24 planètes dans notre partie de l’espace qui sont habitées par des créatures intelligentes. »
Les créatures qui ont colonisé notre planète sont associées par les zoulous à une étoile rougeâtre aujourd’hui nommée Alpha du Centaure.
Credo Mutwa est le gardien de cette connaissance et assiste avec impuissance à la destruction de son peuple et de toute la sagesse ancienne. Les maladies déciment l’Afrique. Il ne pense pas que ce soit naturel, bien au contraire. Credo Mutwa est le descendant direct du dernier vrai roi zoulou, Dingane.
(L) J’ai une question. Que penser de Credo Mutwa ? A: Il a une connexion valide, cependant beaucoup d’interférences [static] autour de lui. Q: (S) Que signifie une source valide ? A: Sa source. Q: (I) Plusieurs d’entre nous ont discuté de l’idée que le peuple Zoulou est - comme leur nom l’indique dans leur langue - des Guerriers de la Lumière. Cette idée a-t-elle une quelconque base factuelle ? A: Dans un sens, mais pas précisément comme on le pense. Les groupes de gens représentent des portails d’énergie en termes cosmiques plutôt que mondiaux. Les guerriers de la lumière sont des « connecteurs » à un niveau cosmique. Q: (L) Connecteurs entre quoi et quoi ? A: Transducteurs d’énergie de transition un peu comme des condensateurs ! (…) Transition de votre secteur d’espace/temps. Q: (I) Donc les Guerriers de la Lumière – est-ce qu’ils accumulent des énergies et est-ce qu’à un moment particulier où il y aura une transition ils nous aideront à…(S) Fournir l’énergie nécessaire, c’est ce que vous dites ? A: En partie. Cela dépend de la quantité de conscience que vous parvenez à générer pour diriger l’énergie. Q: (I) Zoulous, Guerriers de la Lumière. Est-ce une fonction génétique ? A: Plus ou moins.
Un des trésors de Credo Mutwa : une « pierre de rosette »
Credo Mutwa dit avoir en sa possession une relique nommée la « Pierre qui parle », un bloc monumental gravé de symboles astronomiques et d’écrits secrets en plusieurs langues. Elle était dans une boite en métal et il fallait plusieurs hommes pour la déplacer. Mutwa disait que cette pierre venait des ruines d’un temple d’Afrique du Sud (territoire de Venda, nord de Timbavati). Ce temple aurait appartenu à un Roi Lion qui s’appelait Shelumi. Il avait une épée impressionnante. Shelumi n’était pas noir, mais blanc. C’était un ami du premier roi Monomotapa, Mutota.
Dans le livre Mystery of the White Lions, Linda Tucker rapporte que Credo Mutwa insistait beaucoup sur l’unité de la connaissance à un âge reculé, qui faisait que l’Afrique n’avait rien à envier à l’Egypte (la « Terre de Hor »). Il ajoute qu’un fleuve souterrain, équivalent au Nil, est très important dans le contexte de cette connaissance. Pour Credo Mutwa, les rivières sont des réservoirs de connaissance et il est possible de voir des images photographiques portées par cette énergie. Cela correspond aux informations de Lethbridge. Il existerait aussi un lien énergétique direct entre Gizeh et Timbavati.
« Ce que Tucker appelle “l’hypothèse Hominidé-Dinofelis” implique un contrat lion/homme qui offrit un saut évolutif immense pour notre espèce parce qu’il nous permit de devenir des mangeurs de viande. Sans exception, les théories courantes de l’évolution fondées sur l’archéologie Africaine assument que les humains apprirent à chasser par nécessité et purement par expérimentations et erreurs tandis que l’hypothèse de Tucker, en cela intégralement soutenue par les enseignements shamaniques de Credo Mutwa, suggère que nous sommes devenus des mangeurs de viande par l’entremise d’un contrat sacré avec une espèce de lion, Dinofelis. » (…)
« Elle souligne qu’en termes Zodiacaux nous sommes, en fait, en train d’entrer dans l’Age du Lion et qu’avec le passage vers un autre âge cosmique, nous pourrions bien devoir faire face à des transformations massives de la Terre. Son chapitre intitulé: “Ages Glaciaires et Lions de Neige” contient des spéculations très avancées concernant cette perspective et, là encore, elle pousse son argumentation à l’extrême. »
Controverses sur les trésors de Credo Mutwa
Ce lien - qui par ailleurs affirme de façon très agressive que Credo Mutwa est un charlatan - indique que 1979 à 1985 Credo disait posséder des artefacts qui lui ont été donnés suite à l’acquisition de son statut de sanusi ou sangoma (devin ou “docteur sorcier”) en 1963. Mutwa affirme que des « terroristes » ont détruits ces artefacts gravés en 1985, quand son village a été brûlé par des Zoulous radicaux. Il subsiste des photographies dans Three Lost Collections – a Photographer’s View de Warren W. Dexter (Epigraphic Society Occasional Papers Vol. 20, 1991 [1992]; pp. 212-223).
Voici ce que les photographies citées contiennent (en gras les artéfacts reproduits ci-dessous) :
« - Une reproduction sur ardoise d’une très ancienne inscription tri-alphabétique Zoulou (partiellement en Ogham); - Un phallus en verdite de Soweto, en Afrique du Sud, inscrit en ogham sans voyelles, - Des hiéroglyphes égyptiens et apparemment un « ogham en branches » (pas de photo); - Des inscriptions de l’Âge de Bronze du Transvaal; - Les Dix Commandements de « Moïse » en hébreu carré avec des sortes de hiéroglyphes égyptiens; - Une effigie en verdite de la Déesse Mère Banu (Tanit) avec derrière des inscriptions en Ogham et Tifinag; - Une effigie en verdite du dieu de la fertilité Baal, montrant le symbole de « l’Oeil de Baal » sur sa poitrine, avec le nom B-L écrit en ogham sans voyelles ».
Shango, la déité des Yoruba
Credo Mutwa représente Shango avec le même chapeau conique que Shelumi. Shango est le dieu de la foudre et du tonnerre. Il est considéré comme l’ancêtre royal des Yoruba.
Selon Wikipédia : « Les Yorubas (Yorùbá) sont un grand groupe ethnique d’Afrique, surtout présent au Nigeria, sur la rive droite du fleuve Niger, mais également au Bénin, au Ghana, en Côte d’ivoire ou ils sont appelés Anango, et au Togo. » « À la différence de bien d’autres peuples d’Afrique noire, les Yorubas élaborent très tôt une civilisation urbaine. Lors de son périple dans la région en 19263, l’explorateur écossais Hugh Clapperton dénombre des dizaines de cités florissantes pour le seul Empire d’Oyo. Selon son témoignage, plusieurs villes yoruba ont alors une population supérieure à 20 000 habitants. »
Récit d’abduction en 1959
Il évoque ensuite les « Gris », nommés Mantindane (bourreaux), des serviteurs impitoyables des Chitauli. Credo dit avoir été abducté sur le mont Nyangani alors qu’il cueillait des plantes.
Il sentit un grand froid en plein été, puis il se retrouva dans ce qui ressemblait à un tunnel en métal. Les murs éclairaient d’une lumière phosphorescente. Il était sur une table, nu, avec autour de lui de petites créatures grises, lentes et ternes. Une créature était plus grande, et fixait Credo dans ses yeux, ce qui le paralysait. Il remarqua qu’elle avait des pupilles verticales, derrière les yeux noirs qui faisaient comme des couvercles. La créature empestait une odeur de soufre, d’oeuf pourri. (Credo indiquera plus loin que cette odeur persiste sur les femmes fécondées par des Gris).
Puis il a ressenti une grande douleur dans la cuisse gauche et la créature lui a posé sa main sur la bouche. Credo dit que c’était comme d’avoir une patte de poulet contre ses lèvres. Beaucoup d’articulations, des griffes… et les créatures portaient des combinaisons gris argenté. L’une des créatures a ensuite inséré quelque chose dans la narine droite de Credo, par une sorte de stylo-bille argenté relié à un câble. Il y avait du sang partout, qui étouffait Credo et l’empêchait de respirer. Puis la douleur très intense a disparu et il a eu des visions apocalyptiques qui ont submergé sa tête (comme si cet « implant » placé permettait ce transfert des visions). Puis une créature inséra un petit tube noir dans son membre viril. En retirant ce dispositif, Credo urina sur une créature qui dut partir.
Alors que l’entité plus grande, inexpressive et d’aspect féminine, était toujours au-dessus sa tête, Credo vit arriver une créature grande et grosse en métal. Une sorte de robot sans bouche et sans nez, avec des yeux brillants. Puis il vit arriver une créature féminine bouffie, avec un corps rose, humain, au poil blond, avec des yeux bleus bridés, et des cheveux qui ressemblaient à du nylon. Les pommettes étaient hautes, les lèvres charnues, le menton pointu. Mais cette créature était très mal proportionnée, les seins mal placés, le corps gras, les jambes trop courtes… etc. Et c’est alors qu’elle est accouplée avec Credo, il dit que l’expérience était traumatique.
Programme d’hybridation
Credo Mutwa donne ensuite une description de salles fréquemment rapportées lors des abductions (voir par exemple David Jacobs ou Beyond my Wildest Dreams de Kim Carlsberg)
« Cela me prendrait trop de temps pour décrire ce que j’ai vu dans cet endroit étrange, alors que la créature me poussait, brutalement, de salle en salle. Même maintenant mon esprit ne peut pas comprendre ce qu’était ce que j’ai vu. Parmi les nombreuses choses que j’ai vues il y avait des objets cylindriques énormes, faits de ce qui semblait être une sorte de verre. Et dans ces objets, des cylindres, qui s’étendaient du plafond jusqu’au sol de l’endroit que nous étions en train de traverser, il y avait ce qui avait l’air d’une sorte de liquide rose grisâtre. Et dans ce liquide j’ai vu des petites éditions des créatures extra-terrestres qui flottaient en tournant en rond, comme des petites grenouilles dégoûtantes, à l’intérieur de ce liquide. »
Credo Mutwa voit aussi un autre abducté en passant, un blanc, totalement terrorisé. Puis Credo s’est retrouvé dans la brousse, avec un douleur atroce à la cuisse gauche et un pénis douloureux. Retourné au village, les autres n’étaient pas surpris, disant que ça arrivait à beaucoup de monde. Certaines personnes ne revenaient jamais. Il dit aussi que de nombreuses femmes ont des grossesses provoquées par des abductions, ce qui est extrêmement traumatisant et bien sûr source de conflits familiaux.
« Le sangoma examinera parfois la femme et, si le sangoma trouve que la femme a été enceinte, et a eu d’une manière ou d’une autre son fotus enlevé – une chose qui, quand elle est faite par les Mantindane, entraîne des lésions spécifiques sur la femme que quelqu’un d’expérimenté peut reconnaître – alors, le sangoma sait que la femme dit la vérité. »
Conséquences à long terme, après l’expérience
Un an plus tard, à Johannesbourg, Credo rencontrera la personne blanche, aux cheveux châtains dorés et yeux bleus, qu’il avait vu lors de son abduction. La personne a été complètement bouleversée par cette rencontre.
« Quand vous vous faites prendre par les Mantindane, vous devenez si traumatisé, votre vie devient si changée, vous devenez si gêné et honteux de vous-même, vous développez une haine de soi que vous ne pouvez pas comprendre, et il y a des changements subtils dans votre vie qui n’ont pas de sens pour vous. »
« Je ne sais pas pourquoi les Mantindane ont volé mon sperme. Une fois que les Mantindane ont traité avec vous, vous avez peur de faire l’amour à une femme. Au moment où le sperme sort, vous vous rappelez de ce jour terrible (…) »
Credo Mutwa note aussi le changement subtil qui s’opère suite à une abduction. Des pouvoirs de l’esprit apparaissent, des perceptions subtiles nouvelles également. « Une certaine sorte d’échange a lieu dans lequel vous connaissez soudain des choses que le Mantindane doit connaître et que les êtres humains ordinaires ne connaissent pas« . Credo Mutwa s’est également mis à fabriquer des « moteurs de fusée », des « fusils », des « télescopes », et des « robots avec de la ferraille » qui marchent. Ceci était du à cette nouvelle connaissance acquise. Il a également « capté » un remède contre le SIDA.
Consommation de chair de Gris
Credo Mutwa évoque une autre expérience, suite à un crash d’OVNI sur la montagne Laribe, au Lesotho.
La « chair de Gris » récupérée suite à des crashs est conservée par les africains qui en mangent rituellement. Le goût est « cuivré ». Un ami de Credo lui en a donné un an avant l’expérience des montagnes Nyangani. Credo eut une poussée de boutons sur son corps, des démangeaisons, ce qui conduisit à plusieurs jours d’un état proche de la mort. Il y avait des écoulements de sang et puis la peau se mit à « muer ». Ensuite, il y eut une période de « folie », de démence, avec des rires sans fin. Puis enfin, le but recherché fut atteint : pendant deux mois, il y eut une augmentation spectaculaire de toutes les perceptions, de toutes les sensations. Credo Mutwa parle d’une expérience « indescriptible ».
Activité OVNI en Afrique du Sud et dans le Drakensberg
Credo Mutwa évoque des expériences au Zimbabwe et au Lesotho, mais il n’est pas le seul. Une vague d’OVNI s’est déroulée en avril 2005 en Afrique du Sud, mais c’est déjà en 1956 que la célèbre aductée Elizabeth Klarer, d’orientation « new age », témoigne d’une rencontre dans la région de Drakensberg, les « montagnes du Dragon ». Elle dit avoir eu une relation sexuelle avec un extraterrestre, après avoir été emmenée près d’Alpha du Centaure. Elle aurait eu un fils qui serait resté avec son géniteur.
Un autre type d’entité mentionnée : les Wazungu
Il y a donc les « reptiliens » (Chitauli), les « gris » (Mantindane), mais ce n’est pas tout. Credo Mutwa évoque une race d’extraterrestres « ressemblant exactement à l’homme blanc ». Ce sont de grandes entités, d’apparence humaines, aux yeux bleus inclinés et aux pommettes hautes. Ils ont des cheveux d’or, leurs doigts sont admirablement fins et délicats.
Les Wuzungu ont des « sphères ou boules de cristal« , qu’ils semblent faire rebondir entre leurs mains, qui leur permet de devenir instantanément invisible. Credo Mutwa dit que lorsque les africains réussissaient parfois à capturer des Wazungu, ils devaient garder suffisamment loin la boule de cristal pour éviter qu’ils puissent s’enfuir.
Cette présence ancienne des Wuzungu explique pourquoi les africains ont dénommé les Européens des « Umlungu », ce qui a la même signification que Wuzungun.
Autres types de créatures : Ogo et Tokolosh
Credo Mutwa évoque 26 races répertoriées en Afrique. Il mentionne en détails les « Yétis », au Zimbabwe, nommés « Ogo ». Il mentionne aussi les Tokoloshe, présents dans le folklore zoulou d’Afrique du Sud, aussi appelés les puhwana. « Ils ressemblent à un ours en peluche qui a l’air très méchant. » Et en effet, sa force serait colossale malgré sa petite taille. Fait intéressant, il raffolerait du lait caillé et des oeufs frais. Par ailleurs, il vient souvent perturber les enfants, en laissant parfois de longues égratignures parallèles.
Rencontre avec John Mack
Dans Passport to the Cosmos, John Mack, qui s’est déplacé à Johannesbourg dans le cadre d’une affaire d’abduction, rencontra également Credo Mutwa, qui lui rapporte d’autres expériences. A noter que John Mack a une vision positive des abductions extraterrestres, qui selon lui apporteraient une transformation intérieure. Credo Mutwa insista sur le fait que ces « mantindane » sont clairement des créatures parasites, effrayantes, cherchant uniquement à défendre leurs intérêts.
John Mack rapporte d’autres expériences avec des Mantindane dans son livre, dont une qui s’est déroulée après les émeutes de Soweto en 1976. A ce moment là, une foule l’a attaquée à cause d’une rumeur dans un journal. Il a été agressé et gravement blessé. Alors qu’il était blessé, une Mantindane lui enleva son bandage, en évitant le sang, et il retrouva sa main guérie, ce qui le surprit beaucoup. Pour John Mack, cela va évidemment dans le sens qu’il souhaite, et il reprend sa théorie selon laquelle les Gris sont là pour nous avertir de dangers environnementaux et faire évoluer l’espèce.
Compagnons étranges : encore d’autres créatures
Durant son enfance, Credo Mutwa avait des « compagnons étranges » mais gentils, « pas comme les Mantindane ». Certains étaient bleus. Ils lui ont enseigné beaucoup de choses. A la fin de son adolescence, Credo Mutwa eut une « crise » comme en ont d’ordinaire les chamans, qui le conduisit à l’initiation.
« Quand vous êtes un sangoma ordinaire, vous êtes guidés par ce qu’on appelle les esprits des ancêtres. Mais quand vous atteignez un certain niveau, vous commencez à être guidé par des créatures que vous acceptez comme les esprits des ancêtres mais qui ne le sont pas. Certaines de ces entités se font passer pour les esprits des ancêtres, ce sont des parasites d’autres dimensions, qui victimisent, manipulent, et contrôlent les sangomas, et qui peuvent même conduire à une mort violente. »
Credo mentionnera à John Mack d’autres sortes de créatures, comme « une entité avec une très grosse tête, une peau spécialement rose, et un long organe mâle », et des « créatures qui portent un chapeau et une armure pour se protéger dans ce monde ».
Une créature, qu’il nomme la « soeur jupe ficelle » car elle porte une jupe faite de ficelles, l’accompagne depuis sa petite enfance. Il pensait, à cause de son éducation religieuse catholique, que c’était un ange gardien. Elle a la peau rouge, des sourcils importants, et des yeux spécialement grands. Elle parle par une trou dans sa gorge. Parfois, elle porte un chapeau en forme de poisson. Selon sa tante, cette créature n’est pas mauvaise et « Des centaines de sangomas et guérisseurs dans le Zoulouland ont été ennuyés et contrôlés par cette créature. » Cette créature donne des dons de prédictions.
Bases souterraines
Afrique du Sud : Credo Mutwa dit que dans la ville de Mafikeng, il y avait un complexe casino/hôtel appelé Sun City. Il y aurait des mines en-dessous et les travailleurs africains disparaîtraient à jamais, même si leurs salaires sont toujours envoyés à leur famille.
Botswana : Construction d’un aéroport secret par les américains. Base secrète. Disparitions nombreuses d’africains.
« C’est une base aérienne, mais les Noirs ont peur d’être seulement vus près de là car on dit que vous allez disparaître si vous allez trop près de cet endroit, et l’homme qui nous avait amenés là ne voulait pas venir près de cet endroit. »
Le village culturel et les peintures de Credo Mutwa
En juin 1997, Credo Mutwa put acheter grâce à la générosité d’amis, un terrain dans les montagnes Magliesburg, dans un lieu sacré. Il y construisit le village dont il avait rêvé, pour préserver la culture africaine et les artéfacts.
Autres liens et vidéos
Cet article repris d’un livre de Credo Mutwa donne les significations des nombres selon les Bantous. A comparer avec cet article sur la théodicée Bambara.
Cet article rapporte une conversation avec Credo Mutwa sur les Crop circle, notamment en Afrique du Sud. Ce seraient des messages du divin.