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outrage envers le ministre de l'intérieur “Castaner assassin

“Castaner assassin” : à Besançon, 3 personnes jugées pour outrage envers le ministre de l'intérieur

Mr et Mme Frédéric Vuillaume et Kévin Binda convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon pour outrage envers le ministre de l'intérieur Christophe Castaner / © France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain
Mr et Mme Frédéric Vuillaume et Kévin Binda convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon pour outrage envers le ministre de l'intérieur Christophe Castaner / © France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain

Un peine de 2 mois de prison avec sursis est requise à l'encontre de Frédéric Vuillaume et sa compagne ainsi que Kévin Binda habitués des manifestations des gilets jaunes. Ils comparaissaient ce lundi 29 avril 2019 devant le tribunal correctionnel de Besançon (Doubs). 

Par Sophie Courageot

Besançon : 3 gilets jaunes jugés pour outrage envers le ministre de l'Intérieur
Reportage E.Rivallain, P.Arbez avec Frédéric Vuillaume Gilet jaune Jean-Michel Vernier Avocat des gilets jaunes Marie Vuillaume Gilet jaune



La procureur a requis en début d'après-midi une peine de 2 mois de prison avec sursis à l'encontre du leader de FO Frédéric Vuillaume, son épouse Marie-Christine et Kévin Binda. Le jugement est mis en délibéré au 15 mai à 15h30.

"J'ai mon fils qui est en prison, je m'attendais à une peine de prison ferme, je suis contente" a confié Mme Vuillaume à la sortie du tribunal au micro de Radio Bip.

L'avocat des prévenus Me Verdier a défendu lors de l'audience la liberté d'expression. Les gilets jaunes disent avoir voulu scander "Castaner assassin... de la démocratie" sans qu'on leur laisse leur temps de finir leur phrases ont expliqué Frédéric Vuillaume et son épouse. Le ministère de l'intérieur n'était pas représenté à l'audience. La défense a souligné que Christophe Castaner avait dans la presse traité d'abrutis des Bisontins rencontrés lors de sa visite dans le quartier Planoise. 
 
Le cortège de gilets jaunes est reparti du tribunal correctionnel en chantant direction les rues du centre ville de Besançon. Une centaine de personnes s'étaient rassemblées au palais de justice de Besançon pour apporter leur soutien aux trois prévenus. 

© France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain
© France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain


 

 

 

Frédéric Vuillaume (FO) à son arrivée au palais de justice / © France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain
Frédéric Vuillaume (FO) à son arrivée au palais de justice / © France 3 Franche-Comté : Emmanuel Rivallain



Les faits remontent au 13 mars 2019.  Ce jour là, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner était en visite à Besançon. Avec le maire Jean-Louis Fousseret, il s'est rendu dans le quartier de Planoise pour lancer la police de sécurité du quotidien.
 

Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner en visite à Besançon le 13 mars 2019. / © Arnaud CASTAGNE - maxPPP
Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner en visite à Besançon le 13 mars 2019. / © Arnaud CASTAGNE - maxPPP



Cinq personnes qui tentaient d'approcher le ministre ont été interpellées pour outrages et rébellion. "Castaner assassin" le mot aurait été lâché. Deux personnes ont été relâchées, trois ont été maintenues en garde à vue. Les trois personnes qui comparaissent ce lundi sont Frédéric Vuillaume, leader du syndicat FO à Besançon ainsi que son épouse Marie-Christine. Un autre gilet jaune Kévin Binda sera jugé. 


Dans un communiqué publié ce dimanche, le syndicat FO du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté réaffirme son soutien à la famille Vuillaume. Une famille victime selon le syndicat d'un véritable harcèlement politico-judiciaire depuis le début de la crise des gilets jaunes. "Placements en garde à vue, perquisitions, confiscations arbitraires de l'ordinateur familial, du portables, emprisonnement du fils Jordan (depuis maintenant 3 mois sans qu'aucun aménagement de peine ne lui ait été proposé), et ce lundi procès au tribunal correctionnel ! Oui ces militants auraient eu l'outrecuidance de scander "Castaner assassin " lors de sa visite à Besançon. Nous tenons à témoigner toute notre solidarité à nos deux camarades qui sont les fondateurs de notre syndicat au conseil régional et qui occupent aujourd'hui des responsabilités de premier ordre en son sein. Ce sont de véritables militants sincères et pacifistes qui n'ont de cesse à œuvrer contre toute forme d'injustice allant jusqu'à mettre en péril leur santé financière, leur stabilité familiale parce que convaincus que dans une démocratie digne de ce nom, l'espace de liberté à l'expression des opinions ne doit pas être confisqué par les tenants de la pensée unique.

 



01/05/2019
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