Par Boris Le Lay

BREIZATAO – ETREBROADEL (17/01/2018) Les médias du système occidental ne laissent pas une minute de répit au Président Donald Trump. Chaque jour, sur les réseaux sociaux comme sur les écrans, un feu roulant d’accusations – triviales ou sérieuses – visent le chef d’état américain : collusion jamais démontrée avec la Russie, moeurs sexuelles et style de vie, voire insultes sans nuance, tout y passe.

Coup d’état silencieux contre le vote de 2016

Ce qui est vrai pour la chaîne socialiste US CNN l’est également de médias étrangers aussi anecdotiques que des journaux locaux comme « Le Télégramme » qui comparait récemment, de manière très originale on en conviendra, Donald Trump à… Hitler, photo bras tendu à l’appui (voir ici).

Il ne s’agit bien sûr pas d’une convergence fortuite. Une campagne de neutralisation intense est menée par l’oligarchie occidentale qui contrôle, aux USA comme en France, la totalité des médias officiels (source). Ce à quoi s’ajoute des efforts sans précédent pour contrôler une opinion publique de plus en plus hostile, à l’instar de l’initiative prise par le gouvernement français pour mettre un place un système de censure centralisé sur le modèle chinois (source).

Le but : annuler la défaite historique de 2016 qui a vu la néo-conservatrice Hillary Clinton – soutenue par la totalité du système politique occidental – être battue par le candidat de la classe moyenne US, Donald Trump. Les mêmes méthodes sont actuellement utilisées pour tenter d’annuler le résultat du référendum sur le Brexit, autre grande défaite du système occidental en 2016 (lire ici).

Un haut-gradé de la CIA parle

Un officier haut-gradé de la CIA, Kevin Shipp, a récemment fait des révélations sur les causes de cette campagne incessante de délégitimation du Président Trump par le système et ses médias. Il pointe du doigt deux entités, terrifiées par le président US : le « gouvernement de l’ombre » d’une part et « l’état profond » US d’autre part.

Comme l’explique Kevin Shipp dans un long entretien vidéo (voir ici), il faut distinguer ces deux entités. Le « gouvernement de l’ombre » est constitué par « les agences de renseignement secrètes qui ont tellement de pouvoir qu’elles peuvent agir sans que le Congrès [le parlement américain, NDLR] ne soit informé ». Ensuite, ajouté Shipp, il y a « l’état profond, qui est composé du complexe militaro-industriel, de toutes les entreprises et de leurs lobbyistes. Ils ont tout l’argent, le pouvoir et l’appétit nécessaires pour acheter les Sénateurs et les Représentants du Congrès ».

Bien que ces deux entités soient reliées, elles demeurent distinctes. Selon Kevin Shipp, c’est bien le « gouvernement de l’ombre », CIA en tête, qui est en guerre contre Donald Trump et cherche à le déstabiliser par tous les moyens. Tantôt en lançant des rumeurs sur la « santé mentale » du président – rumeurs reprises sur ordre par les médias français, à l’instar de l’algérienne Anissa Boumedienne pour 20 Minutes (source) – tantôt en alimentant des accusations fallacieuses de « trahison » au profit de la Russie, sans apporter de preuves tangibles.

Dossier truqué et campagne de déstabilisation par la CIA

Parmi les raisons de cette panique, on retrouve le dossier truqué monté en 2016 par un agent du MI6 britannique en concertation avec le FBI, la CIA et le sénateur républicain John McCain ainsi que l’équipe de Hillary Clinton (source). Ce dossier, payé 12 millions de dollars pour son montage, comporte des accusations aussi délirantes qu’infondées, parmi lesquelles une histoire de prostituées russes « urinant » sur Donald Trump dans un hôtel moscovite. Ironie de l’histoire : des agents russes ont participé au montage du dossier

Pour donner de l’ampleur à ces rumeurs, la CIA a été jusqu’à demander à des stars du show-business de les répandre sur les réseaux sociaux en raison de leur grand nombre d’abonnés. Ainsi, le musicien Moby a révélé que la CIA lui avait demandé personnellement d’agir en ce sens pour salir le président Trump (source).

Outre la campagne de déstabilisation recherchée contre Donald Trump, le dossier a été utilisé par la NSA pour légitimer des écoutes à l’encontre de l’équipe de transition du président élu fin 2016 selon la journaliste reconnue Sara Carter (source).

La CIA espionne Trump au profit de Clinton

Ce dossier a ensuite été utilisé par le « gouvernement de l’ombre » que dirige la CIA pour ouvrir une enquête sur une pseudo « trahison » du président Trump au profit de la Russie. Son principal enquêteur n’est autre que Robert Mueller, un ami proche l’ancien directeur du FBI James Comey limogé par Trump. Depuis, des révélations sur le militantisme pro-Clinton des membres de l’enquête ont largement discrédité cette tentative de déstabilisation du président (source).

« C’est sérieux, cela pourrait mener à une crise constitutionnelle. Vous avez le FBI, le ministère de la Justice en train de conspirer contre le président des Etats-Unis en fonction. Et avant ça, un président-élu à propos duquel des agents du FBI écrivent des déclarations solennelles mensongères pour que la NSA émette une commission rogatoire dans le but d’espionner un opposant politique, dans ce cas un opposant de Hillary Clinton. Vous avez un incroyable abus de pouvoir de la part de la partie secrète de notre gouvernement » déclare ainsi Kevin Shipp.

Ce dernier revient ensuite sur le rôle de James Comey, ancien directeur du FBI nommé par Barack Obama. « Il a couvert des activités d’espionnage au profit de Hillary Clinton. Il a organisé des fuites au profit de médias au sujet de ses discussions avec le Président des Etats-Unis » souligne l’ancien cadre de la CIA.

Trump déclare la guerre à la CIA

La raison précise de la panique qui a gagné le « gouvernement de l’ombre » dirigé par la CIA est, selon Shipp, un décret présidentiel signé le 21 décembre (source) qui vise à neutraliser certaines opérations dans lesquelles la CIA est impliquée. Il viserait à reprendre le contrôle de tout l’appareil de renseignement secret qui contrôle en réalité le gouvernement américain. 

L’ordre exécutif sur les « Sérieuses atteintes aux Droits Humains ou de Corruption » constitue le pilier de la contre-attaque du Président Trump. Il s’étend notamment jusqu’aux réseaux pédophiles dont certains ont des ramifications dans des gouvernements occidentaux.

« Donald Trump, très sagement, a commencé par déclarer que ces abus étaient une « menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis ». Ce terme précis contraint immédiatement l’armée US, les agences de renseignement US, les forces de sécurité intérieure et toutes les forces de sécurité à mettre en oeuvre ces lois. Le caractère extraordinaire de cet Ordre Exécutif, c’est qu’il s’étend aux personnes de nationalité étrangère, aux organisations étrangères et même aux responsables de gouvernements étrangers. Donc, c’est une menace pour la sécurité nationale, ce qui veut dire que cela inclut n’importe qui aux Etats-Unis comme à l’extérieur des Etats-Unis » indique Kevin Shipp.

« Ils sont terrifiés, ils sont terrifiés en ce moment même. Ils ne s’attendaient pas à ce que Trump fasse ce qu’il est en train de faire. La raison pour laquelle ils ont essayé de le faire tomber avant même qu’il soit élu c’est qu’ils savaient qu’il était incontrôlable et ils savaient qu’une fois là, ils ne seraient pas capables de le contrôle et c’est exactement ce qui se passe » indique l’ancien officier de la CIA. « Ils ont fait des tas de choses illégales et ils sont terrifiés à l’idée que Trump soit le premier président depuis Kennedy à commencer à creuser dans certaines de ces choses. Si cela se produisait, il y aurait des auditions très importantes et des gens qui iraient probablement en prison » ajoute Kevin Shipp.

Trump gagne

Interrogé sur les progrès réalisés par Donald Trump contre le gouvernement de l’ombre dirigé par la CIA, Kevin Shipp est catégorique, « quand il a été élu, j’ai dit à ma femme que nous allions rapidement savoir s’il était coopté par la CIA. Comment nous allions le savoir consistait à voir s’il continuait de soutenir l’Armée Syrienne Libre. La plupart des gens ne le savent pas mais l’Armée Syrienne Libre entrait dans les villages chrétiens et massacrait toutes les personnes qui s’y trouvaient. C’est l’Armée Syrienne Libre payée et entraînée par la CIA sous l’Administration Obama. Qu’a fait Trump ? Il a coupé les fonds pour l’Armée Syrienne Libre. Donc, oui Trump fait des progrès en dépit de l’énorme résistance. Ils ont déjà entrepris de l’assassiner médiatiquement. Je pense personnellement que sa vie est en danger ».

« Il y a eu des milliers d’arrestations de pédophiles à travers les USA pour la seule année 2017. Trump choque ces réseaux pédophiles. C’est un syndicat du crime peut-être plus lucratif encore que celui de la drogue. Ce sont des gens très puissants, situés à haut niveau » conclut Kevin Shipp qui souligne que Donald Trump bénéficie du soutien de l’armée américaine.

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