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Un homme disparu au Volcan : "On peut être inquiet

Un homme disparu au Volcan : "On peut être inquiet"

Antenne Réunion

 
 
 

Le lieutenant Guy Le Nevé, commandant du PGHM de La Réunion, revient sur l’intervention au Volcan aujourd’hui, suite au signalement de la disparition d’un randonneur.

Le lieutenant Guy Le Nevé, commandant du PGHM de La Réunion, s’exprime en direct sur Antenne Réunion et évoque les recherches lancées suite à la disparition d’un homme d’une trentaine d’années au rempart du Volcan près du Piton de Bert.

"Voici les éléments dont nous disposons. L’affaire a commencé à 4h30. Une dame nous a appelé. Elle nous a appelé pour dire que son mari a disparu et qu’elle l’aurait entendu crier ’je suis tombé’ ", explique lieutenant Guy Le Nevé, commandant du PGHM de La Réunion.

Il fait le point sur la situation ce mardi soir : "Nous recherchons un homme d’une trentaine d’années, vraisemblablement blessé vu le lieu de sa chute. Il ne peut ni répondre à son téléphone, on peut être inquiet. On peut être inquiet même si on a vu des cas plus graves finir."

Le lieutenant Guy Le Nevé, commandant du PGHM de La Réunion, déclare : "La zone de recherches s’étend du sentier qui va jusqu’au Piton de Bert, la zone plus précise va du Piton Rouge au Piton de Hubert. On a plusieurs éléments qui nous mènent vers cet endroit-là. C’est bien sûr le témoignage de l’épouse, mais aussi un marquage effectué par le maître de chien et des relevés techniques, des éléments du PGHM sont descendus en rappel dans le rempart mais sans résultat positif."

Le gendarme ajoute : "On a vécu une situation similaire il y a quelques jours. Un secours de nuit, une personne qui a chuté de 15 mètres, elle a été blessée. C’est un lieu très raide, Cette personne peut être cachée par la végétation."

Pour le déroulement de la soirée, il affirme : "Le dispositif monté jusqu’à 22 éléments de la gendarmerie a été allégé pour cette nuit. Nous reprenons lourdement demain avec une petite éclaircie météo en fin de matinée."

Il déclare que les randonneurs doivent être prudents sur les sentiers : "Bien évidemment, nous sommes à 2 300 mètres d’altitude, les prévisions météo font état d’une température de 5 degrés avec des fortes rafales, la nuit, le brouillard, il y a des risques."

 

Antenne Réunion

 
 
 

Les secours ont déployé de lourds moyens ce mardi pour tenter de retrouver sans succès un homme d’une trentaine d’années qui serait tombé du rempart du Volcan.

L’homme de 30 ans n’a plus donné de nouvelles depuis 4h30 ce matin. Sa femme et lui étaient en randonnée sur le sentier du Piton de Bert au Volcan lorsque le brouillard les a séparé.

La femme aurait entendu un cri et a ensuite appelé les secours.

Des recherches sont entamées rapidement sur le Volcan. La gendarmerie de Saint-Pierre est mobilisée. Le Peloton de gendarme

Volcan en éruption : l’accès à l’enclos remis en question

 
 

Depuis le début de la 4è éruption de l’année qui continue toujours, l’accès à l’enclos Fouquet reste interdit pour des raisons de sécurité. Une décision préfectorale que certains n’hésitent pas à braver.

Depuis 2010, l’enclos Fouqué n’a plus été ouvert pendant une éruption. L’interdiction actuellement en cours est décidée par la préfecture et s’appuie sur l’activité encore importante du Piton de la Fournaise.

"En 2010, l’éruption était vraiment stabilisée. Le trémor était complètement atténué et donc les autorités avaient décidé de laisser l’enclos ouvert", explique Julie Bouaziz, directrice du cabinet du préfet.

Pourquoi ne pas ouvrir l’enclos ?
La représentante de l’État précise que l’éruption en cours ne permet pas de garantir la sécurité pour les randonneurs dans l’enclos : "Pour l’instant, il ne l’est pas encore alors que la coulée est toujours en cours parce que l’activité est encore forte. Il peut y avoir un danger, il peut y avoir une ouverture de faille, une déstabilisation du cratère qui pourraient mettre les gens en danger."

Julie Bouaziz précise les étapes avant de permettre l’ouverture de l’enclos : "Il faudrait déjà que le trémor soit diminué et stabilisé. Il faudrait ensuite une reconnaissance sur site avec les services de l’ONF, du PGHM et de la préfecture de sorte à vérifier que la plateforme sur le cratère n’a pas bougée - qu’il n’y a pas eu d’éboulis - et qu’on peut baliser un sentier qui permet de s’approcher de la coulée en cours sans se mettre en danger."

Et ceux qui vont tout de même dans l’enclos ?
Julie Bouaziz, directrice de cabinet du préfet rappelle les dangers pour les randoneurs qui bravent l’interdit : "Ils prennent le risque qu’il y ait une nouvelle éruption avec un préavis d’alerte très très court. Ils peuvent aussi se retrouver dans la situation tragique de cette personne en 2003 qui est décédée en tombant dans un tunnel de lave."

Quant à d’éventuelles sanctions pour ces contrevenants, ce n’est pas à l’ordre du jour mais ça pourrait le devenir.

"Ces personnes bravent un arrêté préfectoral. Cette semaine, il est arrivé à certains d’entre eux d’être sortis par le PGHM, mais on n’exclue pas qu’un jour il y ait une verbalisation parce qu’ils se mettent en danger malgré un arrêté préfectoral", conclut la représentante de l’État.

rie de Haute montagne est appelé en soutien. 

7 membres du PGHM, un médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation, un maître-chien sont dépêchés sur le Piton de la Fournaise, une partie des secours passant sur le sentier du Piton de Bert, l’autre en contre-bas. Rien n’a été trouvé.

Les deux hélicoptères de la section aérienne de gendarmerie se sont relayés au-dessus du Volcan mais les conditions météorologiques n’ont pas permis aux engins de se rapprocher de façon optimale.

En fin de journée, les recherches ont été suspendues. Elles devraient reprendre ce mercredi matin.

 



22/09/2015
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