Viols, bagarres et prostitution dans un camp de réfugiés
Viols, bagarres et prostitution dans un camp de réfugiés: un document secret divulgué
La situation dans le plus grand centre d'accueil pour migrants d'Allemagne (HEAE), à Giessen, où séjournent actuellement 6.000 personnes, est absolument désastreuse, selon des journaux allemands et hollandais. Viols, bagarres, violences, prostitution forcée: femmes et fillettes craindraient même de se rendre aux toilettes de peur de se faire agresser sexuellement. La nuit, elles seraient contraintes de dormir habillées.
Les faits rapportés par la presse locale germanique se passent dans le HEAE (Hessische Erstaufnahmeeinrichting für Flüchtlinge), le principal centre de réfugiés en Allemagne, situé à Giessen (ville universitaire d'Allemagne dans le centre du Land de Hesse). Lieu de coexistence entre différents groupes ethniques, il serait le théâtre de bagarres entre bandes albanaises et réfugiés somaliens et érythréens.
Fuite d'un document confidentiel
Le scandale est né suite à la révélation d'un document confidentiel. Dans une lettre signée par quatre organisations de protection sociale en Allemagne (voir ci-dessous) et adressée aux autorités politiques locales, elles dénoncent la violence et la criminalité au sein du camp.
Selon elles, les femmes non accompagnées seraient des proies faciles. On évoque de "nombreux" cas de viols et d'attouchements. Les auteurs de la lettre déplorent la fuite du document, qui circule ça et là sur les forums de sites d'extrême-droite ou conspirationnistes.
"Ce n'est pas une exception"
Pour le psychiatre Klaus-Dieter Grothe, qui travaille avec les réfugiés et connaît très bien le camp en question, la situation dans le HEAE n'est pas une exception. "Cela arrive partout où hommes et femmes, qui ne se connaissent pas, sont entassés les uns sur les autres".
On ignore combien de viols exactement ont été commis, difficile de donner des chiffres, selon l'expert. "Il y en a beaucoup. Giessen compte 80.000 habitants, et il y a 6.000 réfugiés, sauf que 10% du nombre de naissances dans la ville concernent des enfants de demandeuses d'asile. Les femmes qui fuient leur pays ne font pas massivement des enfants. Cela témoigne de grossesses non désirées", analyse-t-il sur le site hessenschau.de.
La situation alarmante dans le camp allemand est en contraste net avec les images de joie que l'on voit lors de l'accueil des réfugiés par les citoyens allemands. Elle embarrasserait même Berlin. La situation serait tout à fait différente quand ils regagnent leur centre d'accueil, selon le spécialiste. Pour lui, il est impératif de séparer femmes et hommes pour éviter des cas d'agressions sexuelles. "Heureusement, cela va bientôt changer", ajoute-t-il.
"Les viols sont occasionnels"
Les autorités allemandes reconnaissent les incidents. "Mais les viols sont occasionnels", tente de nuancer le porte-parole du camp, qui a une longue tradition en matière d'accueil de migrants. En Somalie par exemple, la ville de Giessen est très connue car elle accueille depuis plusieurs décennies des réfugiés somaliens. "Les Albanais sont très racistes et ne veulent absolument pas vivre sous le même toit qu'un Africain", affirme le psychiatre.
Les Pays-Bas s'apprêtent à installer d'urgence, près de la frontière allemande, un centre temporaire pouvant accueillir 3.000 demandeurs d'asile, afin de répondre à l'afflux de migrants en Europe.
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