GRAAL -ARTHUR-EXCALIBUR - PAIX-LIBERTE-AMOUR DIVIN

Doubs: une enquête sur 20 morts suspectes dans un Ehpad

 

Doubs: une enquête sur 20 morts suspectes dans un Ehpad

 
L'Ehpad du Larmont à Pontarlier.

L'Ehpad du Larmont à Pontarlier.

Capture Google Street View

 

Le parquet suspecte un usage excessif du midazolam, un puissant hypnotique sédatif utilisé dans les processus de fin de vie.

Une vingtaine de décès suspects ont été recensés dans un Ehpad près de Pontarlier, dans le Doubs. Une enquête en "recherche des causes de la mort" a été ouverte par le parquet de Besançon, a fait savoir le procureur de la République ce vendredi. 

LIRE AUSSI >> La maltraitance des personnes âgées en hausse en 2018 

 
 

"J'ai décidé d'ouvrir une enquête pour recherche des causes de la mort, après une surmortalité de patients constatée dans cet établissement", a expliqué à l'AFP le procureur de la république de Besançon Etienne Manteaux.L'enquête a été confiée à l'antenne de la police judiciaire de Besançon, co-saisie avec le commissariat de Pontarlier.  

Les dossiers de vingt résidents décédés dans cet Ehpad ont été saisis jeudi par les enquêteurs de la police judiciaire de Besançon et un médecin légiste va être désigné pour étudier chaque cas. 

Un médecin mis à pied

L'enquête devra déterminer s'il y a eu un usage excessif du midazolam, un puissant hypnotique sédatif utilisé dans les processus de fin de vie, dans le traitement des patients. "Y a-t-il eu ou non euthanasie ? Si c'est le cas, a-t-elle eu lieu dans le cadre de la loi Leonetti", s'est interrogé le procureur. 

LIRE AUSSI >> Euthanasie: les vraies questions 

"Le cadre de la loi Leonetti sur la fin de vie est très précis. Il autorise l'utilisation de certaines molécules dans un protocole associant la famille du patient en fin de vie et nécessite toujours un double avis médical, en vue de la prise d'une décision", a-t-il poursuivi. 

Fin janvier, une enquête pour "homicide involontaire" avait été ouverte par le parquet de Besançon après un signalement auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) de la fille d'une patiente, décédée dans des circonstances troubles dans l'établissement à l'été 2018. Un médecin de l'Ehpad a été mis à pied à titre conservatoire, comme c'est l'usage dans ce type de procédure. 



24/03/2019
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Religion & Croyances pourraient vous intéresser