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LA KABBALE : DU GOLEM A LA POUPEE SANGLANTE

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LA KABBALE : DU GOLEM A LA POUPEE SANGLANTE

C’est en 1923 que fut publié un des plus étranges romans de Gaston Leroux : La Poupée sanglante—La machine à assassiner. Ce livre mérite une étude toute particulière. L’écrivain semble hanté ici par un des plus vieux mythe du monde : la légende selon laquelle certains alchimistes auraient été capables de fabriquer un être humain à partir d’argile rouge. Cet homme artificiel se rapproche considérablement de la légende de l’homoncule dont on a beaucoup parlé du Moyen Age à la Renaissance. Philippus Aureolus Theophratus Paracelsus, autrement dit Paracelse (1493-1541) donne la recette pour créer cet être artificiel : « Renfermez pendant quarante jours, dans un alambic, de la liqueur spermatique d’homme; qu’elle s’y putréfie jusqu’à ce qu’elle commence à vivre et à se mouvoir, ce qui est facile de reconnaître. Après ce temps, il apparaîtra une forme semblable à celle d’un homme, mais transparente et presque sans substance. Si, après cela, on nourrit tous les jours ce jeune produit prudemment et soigneusement, avec du sang humain, et qu’on le conserve quarante semaines à la chaleur constamment égale à celle du ventre d’un cheval, ce produit deviendra vrai et vivant enfant, avec tous ses membres, comme celui qui est né de la femme, et seulement beaucoup plus petit. » Dans la poupée sanglante, un bien singulier personnage apparaît : Bénédict Masson. Celui-ci est un petit relieur épris de la séduisante Christine Norbert qui, elle-même, est amoureuse de Gabriel, une sorte d’homme artificiel ayant à la place des organes vitaux du corps humain, un complexe mécanisme d’horlogerie communément appelé par ses créateurs « Le mouvement perpétuel ». Un peu plus loin dans le déroulement du récit, le pauvre Bénédict Masson se fera accuser du meurtre de sept femmes. Il sera jugé et guillotiné sans qu’il ait eu la moindre chance de prouver son innocence. Après le constat du décès le cerveau du pauvre bougre sera récupéré par le père et le fiancé de Christine. Gaston Leroux récupère là, mais avec beaucoup plus de romantisme, l’archétype du livre de Mary Shelley publié en 1818, Frankenstein ou le Prométhée moderne, récit inspiré, comme par hasard de la vie de Konrad Dippel, un alchimiste allemand (1673-1734)!

A l’origine de ces contes fantastiques se trouve le Golem né de la tradition hébraïque. Cette légende, qui vit le jour en Bohême et en Lituanie, relate la fabrication d’une créature en argile, selon un rite kabbalistique bien particulier. Sur le front du Golem figurent trois lettres de l’alphabet hébraïque : Aleph, Mem, Thaw, qui forment le mot Vérité. Lorsque le Golem échappe à son créateur, sa rapidité et sa force destructrice brutale contraignent le kabbaliste qui lui a donné la vie à le tuer. Il efface alors la lettre Aleph inscrite sur le front de son entité, en laissant subsister que les deux autres lettres Mem et Thaw, qui signifient mort (il est mort). Le monde d’aujourd’hui est souvent dirigé par des Golems ! Hélas, nous ne pouvons plus effacer de leur front, le vital Aleph ! C’est au Rabbi Loew, dont la statue se dresse en plein cœur de Prague, que l’on devrait la création de cet être artificiel. A-D Grad (Le Golem et la connaissance—Editions Dangles- Paris 1978 ), nous dit que ce Maître fut l’ami personnel de l’érudit empereur Rodolphe II de Habsbourg, à qui il rendait de fréquentes visites nocturnes au palais Hadréany. Il aurait converti secrètement ce dernier au judaïsme.

Lorsque le Reich nazi va s’implanter en Tchécoslovaquie, une chape de plomb s’abat sur Prague. Le 27 septembre 1941, le S.S. Obergruppenfürher Reinhard, Tristan, Eugen Heydrich en devient le Reichsprotektor. Ce dernier va s’attaquer à tous les biens juifs de la Ville Dorée. Jamais, il n’osera faire détruire la maison du rabbin Loew ! Sa mère Elisabeth, Maria, Anna, Amalie Krantz était juive et se prénommait Sarah ! Reinhard Heydrich avait entre les mains un organisme unique, tous les services de police et de sécurité du Reich : le R.S.H.A. ou Reichssicherheitshauptmant. Sous ses ordres tous les documents les plus précieux des synagogues de Prague seront pillés. L’Ahnenerbe (Héritage des ancêtres), fondé en 1933 et rattaché à la S.S. en 1935, s’intéressait à toutes les formes d’ésotérisme et de magie. La kabbale constituait également une de ses préoccupations. Pendant des mois, Heydrich, l’Ange du Mal fera régner la terreur en Tchécoslovaquie. Le 27 mai 1942, à 10h27, rue Vholesovickach, le destin va rayer du font du maître du R.S.H.A. la lettre Aleph ! Le parachutiste Jan Kublis lance une bombe sur la Mercedes verte de Heydrich, couvert par Joseph Gabcik. Elle explose à l’arrière de la voiture. Heydrich et son chauffeur Klein ouvrent précipitamment les portes du véhicule et revolver au poing tirent sur leurs assaillants. Ces derniers parviennent à s’enfuirent. Le Reichprotektor est blessé mais sous le feu de l’action n’a pas ressenti la douleur. En explosant, la grenade lui a criblé le dos d’éclats qui ont pénétré profondément dans la rate et la région lombaire. Quelques minutes plus tard, courbé en deux il s’affale sur le capot de la Mercedes. Une petite camionnette passe à proximité. Des agents l’arrêtent. Le blessé est installé entre des sacs de farine à l’arrière du véhicule. Conduit à l’hôpital Bulov,il sera opéré deux heures plus tard par deux des meilleurs spécialistes de Prague, le professeur Hohlbaum, et un médecin allemand, le docteur Dick. Les deux patriciens ont constaté en lisant leurs radiographies que les éclats d’acier ont pénétré dans la région lombaire, sur une longueur d’environ huit centimètres. Une côte a été brisée et le diaphragme perforé à deux endroits. Toutefois, Hohlbaum et Dick n’ont pas tenté l’ablation de la rate se contentant d’extraire les éclats. Le mercredi 3 juin, l’état de santé de l’Ange du Mal s’aggrave brusquement, son pouls faiblit, il ne peut plus parler, ses yeux restent clos. Le 4 juin, aux premières heures du jour, Reinhard Heydrich meurt. Entraîné par des éclats métalliques des morceaux de crin du dossier arrière de la Mercedes ont pénétré dans l’organisme de Heydrich. Une septicémie générale s’est sournoisement déclarée sans que les spécialistes puissent l’enrayer. Des représailles sanglantes frapperont le petit village de Lidice. Il sera rayé de la carte et la plupart de ses habitants assassinés.

En ce début du XXI e siècle, Prague reste ce qu’elle a toujours été, une cité mystérieuse ! Elle conserve l’impérissable souvenir de la maison des Habsbourg qui régna sur le Saint Empire romain germanique, couvrant de son ombre l’Autriche, l’Espagne, la Bohême et la Hongrie. Puis par des guerres et des alliances de sang, l’Autriche, la Styrie, le Tyrol, les Pays-Bas, la Castille et l’Aragon, sans oublier la Lorraine. Si Rodolphe Ier en fut le fondateur, Rodolphe II en demeure la figure légendaire, l’empereur initié.

En additif, quelques ouvrages consacrés à la Kabbale.   Texte et de Guy Tarade.

LA KABBALE : DU GOLEM A LA POUPEE SANGLANTE

C’est en 1923 que fut publié un des plus étranges romans de Gaston Leroux : La Poupée sanglante—La machine à assassiner. Ce livre mérite une étude toute particulière. L’écrivain semble hanté ici par un des plus vieux mythe du monde : la légende selon laquelle certains alchimistes auraient été capables de fabriquer un être humain à partir d’argile rouge. Cet homme artificiel se rapproche considérablement de la légende de l’homoncule dont on a beaucoup parlé du Moyen Age à la Renaissance.
Philippus Aureolus Theophratus Paracelsus, autrement dit Paracelse (1493-1541) donne la recette pour créer cet être artificiel :
« Renfermez pendant quarante jours, dans un alambic, de la liqueur spermatique d’homme; qu’elle s’y putréfie jusqu’à ce qu’elle commence à vivre et à se mouvoir, ce qui est facile de reconnaître. Après ce temps, il apparaîtra une forme semblable à celle d’un homme, mais transparente et presque sans substance. Si, après cela, on nourrit tous les jours ce jeune produit prudemment et soigneusement, avec du sang humain, et qu’on le conserve quarante semaines à la chaleur constamment égale à celle du ventre d’un cheval, ce produit deviendra vrai et vivant enfant, avec tous ses membres, comme celui qui est né de la femme, et seulement beaucoup plus petit. »
Dans la poupée sanglante, un bien singulier personnage apparaît : Bénédict Masson. Celui-ci est un petit relieur épris de la séduisante Christine Norbert qui, elle-même, est amoureuse de Gabriel, une sorte d’homme artificiel ayant à la place des organes vitaux du corps humain, un complexe mécanisme d’horlogerie communément appelé par ses créateurs « Le mouvement perpétuel ».
Un peu plus loin dans le déroulement du récit, le pauvre Bénédict Masson se fera accuser du meurtre de sept femmes. Il sera jugé et guillotiné sans qu’il ait eu la moindre chance de prouver son innocence. Après le constat du décès le cerveau du pauvre bougre sera récupéré par le père et le fiancé de Christine.
Gaston Leroux récupère là, mais avec beaucoup plus de romantisme, l’archétype du livre de Mary Shelley publié en 1818, Frankenstein ou le Prométhée moderne, récit inspiré, comme par hasard de la vie de Konrad Dippel, un alchimiste allemand (1673-1734)!

A l’origine de ces contes fantastiques se trouve le Golem né de la tradition hébraïque. Cette légende, qui vit le jour en Bohême et en Lituanie, relate la fabrication d’une créature en argile, selon un rite kabbalistique bien particulier. Sur le front du Golem figurent trois lettres de l’alphabet hébraïque : Aleph, Mem, Thaw, qui forment le mot Vérité.
Lorsque le Golem échappe à son créateur, sa rapidité et sa force destructrice brutale contraignent le kabbaliste qui lui a donné la vie à le tuer. Il efface alors la lettre Aleph inscrite sur le front de son entité, en laissant subsister que les deux autres lettres Mem et Thaw, qui signifient mort (il est mort).
Le monde d’aujourd’hui est souvent dirigé par des Golems !
Hélas, nous ne pouvons plus effacer de leur front, le vital Aleph !
C’est au Rabbi Loew, dont la statue se dresse en plein cœur de Prague, que l’on devrait la création de cet être artificiel.
A-D Grad (Le Golem et la connaissance—Editions Dangles- Paris 1978 ), nous dit que ce Maître fut l’ami personnel de l’érudit empereur Rodolphe II de Habsbourg, à qui il rendait de fréquentes visites nocturnes au palais Hadréany. Il aurait converti secrètement ce dernier au judaïsme.

Lorsque le Reich nazi va s’implanter en Tchécoslovaquie, une chape de plomb s’abat sur Prague. Le 27 septembre 1941, le S.S. Obergruppenfürher Reinhard, Tristan, Eugen Heydrich en devient le Reichsprotektor. Ce dernier va s’attaquer à tous les biens juifs de la Ville Dorée. Jamais, il n’osera faire détruire la maison du rabbin Loew !
Sa mère Elisabeth, Maria, Anna, Amalie Krantz était juive et se prénommait Sarah !
Reinhard Heydrich avait entre les mains un organisme unique, tous les services de police et de sécurité du Reich : le R.S.H.A. ou Reichssicherheitshauptmant. Sous ses ordres tous les documents les plus précieux des synagogues de Prague seront pillés. L’Ahnenerbe (Héritage des ancêtres), fondé en 1933 et rattaché à la S.S. en 1935, s’intéressait à toutes les formes d’ésotérisme et de magie. La kabbale constituait également une de ses préoccupations.
Pendant des mois, Heydrich, l’Ange du Mal fera régner la terreur en Tchécoslovaquie. Le 27 mai 1942, à 10h27, rue Vholesovickach, le destin va rayer du font du maître du R.S.H.A. la lettre Aleph !
Le parachutiste Jan Kublis lance une bombe sur la Mercedes verte de Heydrich, couvert par Joseph Gabcik. Elle explose à l’arrière de la voiture. Heydrich et son chauffeur Klein ouvrent précipitamment les portes du véhicule et revolver au poing tirent sur leurs assaillants. Ces derniers parviennent à s’enfuirent.
Le Reichprotektor est blessé mais sous le feu de l’action n’a pas ressenti la douleur. En explosant, la grenade lui a criblé le dos d’éclats qui ont pénétré profondément dans la rate et la région lombaire. Quelques minutes plus tard, courbé en deux il s’affale sur le capot de la Mercedes. Une petite camionnette passe à proximité. Des agents l’arrêtent. Le blessé est installé entre des sacs de farine à l’arrière du véhicule. Conduit à l’hôpital Bulov,il sera opéré deux heures plus tard par deux des meilleurs spécialistes de Prague, le professeur Hohlbaum, et un médecin allemand, le docteur Dick.
Les deux patriciens ont constaté en lisant leurs radiographies que les éclats d’acier ont pénétré dans la région lombaire, sur une longueur d’environ huit centimètres. Une côte a été brisée et le diaphragme perforé à deux endroits. Toutefois, Hohlbaum et Dick n’ont pas tenté l’ablation de la rate se contentant d’extraire les éclats.
Le mercredi 3 juin, l’état de santé de l’Ange du Mal s’aggrave brusquement, son pouls faiblit, il ne peut plus parler, ses yeux restent clos. Le 4 juin, aux premières heures du jour, Reinhard Heydrich meurt.
Entraîné par des éclats métalliques des morceaux de crin du dossier arrière de la Mercedes ont pénétré dans l’organisme de Heydrich. Une septicémie générale s’est sournoisement déclarée sans que les spécialistes puissent l’enrayer.
Des représailles sanglantes frapperont le petit village de Lidice. Il sera rayé de la carte et la plupart de ses habitants assassinés.

En ce début du XXI e siècle, Prague reste ce qu’elle a toujours été, une cité mystérieuse ! Elle conserve l’impérissable souvenir de la maison des Habsbourg qui régna sur le Saint Empire romain germanique, couvrant de son ombre l’Autriche, l’Espagne, la Bohême et la Hongrie. Puis par des guerres et des alliances de sang, l’Autriche, la Styrie, le Tyrol, les Pays-Bas, la Castille et l’Aragon, sans oublier la Lorraine.
Si Rodolphe Ier en fut le fondateur, Rodolphe II en demeure la figure légendaire, l’empereur initié.

En additif, quelques ouvrages consacrés à la Kabbale.
 Texte et 
de Guy Tarade.
 


31/07/2014
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