Jeudi, le journal de 20 heures de la télévision néerlandaise a été interrompu par l’irruption d’un homme armé. L’homme a exigé de passer à l’antenne avant d’être arrêté par les forces de l’ordre.



 

 

Plus de peur que de mal. Le journal de 20 heures de la télévision néerlandaises, NOS, a été perturbé jeudi. Un homme armé de ce qui semblait être un pistolet équipé d’un silencieux a fait irruption sur le plateau. Jeune, vêtu d’un costume sombre, d’une cravate dans les mêmes tons et d’une chemise blanche, l’homme était relativement calme. Son "intervention" a intégralement été enregistrée par les caméras de la chaîne mais seules cinq minutes ont été diffusées. Elles sont en ligne sur le site de NOS.

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Le bâtiment entièrement évacué Sur ces images l’on peut ainsi voir que l’homme debout pointant son arme sur un otage invisible à l’écran avant de s’exprimer. "Les chose qui vont être dites sont d’importance mondiale", a-t-il entamé de manière sibylline. Au même moment, le bâtiment de la chaîne télé a été évacué, le journal interrompu et remplacé par un message diffusé à l’écran disant  "un moment s’il vous plaît".

"Nous allons les révéler maintenant" "Nous avons été engagés par les services secrets et nous avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en doute. Et nous allons les révéler maintenant", a-t-il ajouté, précisant qu’il faisait partie d’un "collectif de hackers". Des revendications quelques floues que "l’intrus" n’a pas pu développer. Quatre policiers néerlandais ont ensuite pénétré le studio. Et alors qu’ils pointaient tous leur arme sur lui, l’homme a jeté la sienne et levé les mains en l’air. Fin de la vidéo.

Selon les premiers éléments communiqués, l’homme était en fait venu avec une arme en plastique. Lors d’une conférence de presse, le parquet a par ailleurs indiqué qu’il était âgé de 19 ans et était originaire d’un village situé à l’ouest du pays.  D’après les informations de BFM TV, cette attaque n’aurait aucun lien avec celles qui ont frappé la France au début du mois.