LES ENIGMATIQUES CODEX DE PIERRE GUILDER
LES ENIGMATIQUES CODEX DE PIERRE GUILDER
EN HOMMAGE A MES AMIS PASSES A L'ORIENT ETERNEL : PIERRE, QUI LES DESSINA ET JEAN ANNE, QUI TENTA DE LES TRADUIRE. IN MEMORIAM
Wilder Penfield, neurophysiologiste canadien, est un des maîtres actuels de l'exploration des " facultés perdues " de l'homme. Il affirmait, il y a quelques années : " La mémoire enregistre tout, exactement comme une bande magnétique et les cent mille espèces de protéines que nous avons dans le corps sont sensibles aux rayonnement radioélectrique du cosmos. Certaines protéines sont associées à l'acide désoxyribonucléique (A.D.N.). L'A.D.N. ne va-t-il pas se reproduire en transmettant les caractères héréditaires à ce QUELQUECHOSE qui aura été soumis à l'électromagnétisme et à différents rayonnements ?"
Comme le pensait Robert Charroux, nous avons peut-être en nous la mémoire induite d'êtres qui ont vécu voici des milliers d'années. Cette possibilité expliquerait les facultés extraordinaires que possèdent certains artistes comme Pierre Guilder. Pierre, homme charmant, cultivé et érudit, avait beaucoup lu d'ouvrages sur l'ancienne Égypte et principalement ceux qui concernaient la fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon, sans pour autant se passionner outre mesure sur l'antique civilisation de la vallée du Nil. sa curieuse aventure commença au milieu du siècle dernier, alors qu'il venait de s'arrêter au pied d'un antique dolmen, qu'il connaissait pour l'avoir souvent étudié. Soudain, il se senti envahi par un curieux sentiment, comme si le monument rayonnait sur lui. Une voix semblait s'adresser à lui, en une langue inconnue, au cœur même de la campagne normande... Comme un transducteur perfectionné, son cerveau enregistrait le message et le traduisait en français. Pendant un instant, Pierre pensa être le sujet involontaire d'une mauvaise farce. Quelques jours plus tard, un nouveau contact s'établit avec ce curieux canal. Un besoin impérieux de dessiner s'infiltra en lui, qui n'avait jamais touché un crayon ! Il prit une feuille de papier et un stylo et, comme par magie, sa main se mit à tracer des dessins et des symboles évoquant des scènes d'une période très reculée qui avaient dû se dérouler en Egypte. LES CODEX Parallèlement aux schémas et croquis qu'il réalisait, Pierre Guilder dessinait des caractères comparables à ceux de l'écriture cursive que l'on retrouve sur de très vieux textes conservés au pays des Pharaons.. Certains tracés hiératiques s'inscrivaient à côté des schémas aux lignes pures. Lorsque l'on détaille avec un peu d'attention les Codex ainsi réalisés, un rapprochement s'établit immédiatement avec les vignettes du Livre des Morts. Une analogie marquante existe avec les papyrus Ani, de Hunefer et Anahai, conservés au British Muséum. Ce sont des guides illustrés permettant d'accéder à des régions différentes de notre univers multidimensionnel. Des portes figurent sur ces miniatures indiquant nettement l'idée de Passages. On découvre également des barques symboliques , ainsi que de nombreux serpents, allégories représentant certains neters ou énergies. En Égypte, l'étude du symbolisme révèle une connaissance profonde liée à un savoir ésotérique universel. Deux images reviennent en permanence dans cette science oubliée, celle du serpent et celle de la barque. Ces archétypes abondent dans ces singuliers Codex venu d'un passé effacé. La barque a une énorme importance dans l'occultisme. Elle représente le moyen de se déplacer sur l'Onde ou sur les Ondes. La religion préhistorique assimile la barque au serpent pour figurer le travail cosmique de l'homme. Pierre Guilder nous a laissé les plans d'un monde parallèle difficilement exploitables. Cependant, en les détaillant, bien des pistes s'offrent à nous. Nous avons la clé, la serrure et la porte à franchir nous font défaut !