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Manifestations en Grèce contre les nouvelles mesures d’austérité

9090e_atenas [@EFE/Orestis Panagiotou]

La Grèce a vécu une nouvelle journée de mobilisation contre les mesures d’austérité approuvées par le Parlement en échange d’un nouveau versement de 6,5 milliards d’euros. Un article d’Euroefe.

La loi-balai, constituée de 400 articles et plus de 1 500 pages, a été approuvée grâce aux votes de la coalition gouvernementale, alors que les partis d’opposition ont voté contre.

Le Premier ministre de gauche, Alexis Tsipras, a focalisé son intervention sur la nécessité de regarder au-delà du plan de sauvetage et sur la « reprise de la société suite aux blessures de la crise ».

Alexis Tsipras a défendu le durcissement des conditions pour les appels à la grève au niveau local, une mesure qui, en plus d’avoir déclenché l’ire des syndicats, a provoqué des remous parmi les députés du parti au pouvoir Syriza.

« Nous nous opposons aux exigences des créanciers vis-à-vis de la libéralisation des licenciements et du rétablissement des fermeture des établissements par les employeurs (lockouts). Le seul point sur lequel nous avons cédé est le changement du quorum pour les assemblées syndicales de premier grade », a affirmé le Premier ministre.

La BCE refuse à la Cour des comptes l’accès au dossier grecque

La Banque centrale européenne (BCE) a contesté la décision de la Cour des comptes de l’UE d’examiner le rôle de la banque dans le programme de sauvetage de la Grèce et refusé de donner accès à certaines informations en invoquant le secret bancaire.

 

 

Il a toutefois rappelé que la modification des dispositions pour l’organisation de grève n’affectait que les associations syndicales au niveau local et que les changements ne portaient que sur le quorum nécessaire pour convoquer une assemblée avant une grève et non pas sur le vote en lui-même.

À partir de maintenant, dans les représentations syndicales locales, les assemblées devront compter sur une participation minimale de 50 % de leurs membres (jusqu’à présent la participation était de 20 %), alors qu’une grève pourra toujours être convoquée par une majorité simple des délégués syndicaux.

Le gouvernement nie l’intention d’abolir le droit de grève, ce qu’ont dénoncé les syndicats et qu’Alexis Tsipras qualifie de « mensonge ».

L’opposition critique également l’introduction d’un système électronique pour les saisies immobilières, une mesure qui, selon elle, ne protège pas assez la résidence principale.

Un autre pilier de ce paquet de réformes est l’extension des aides économiques pour les enfants. Jusqu’à présent, des allocations étaient versées uniquement aux familles de plus de trois enfants, indépendamment des revenus des parents.

La nouvelle loi prévoit des aides à partir du premier enfant en fonction des revenus de la famille. Même si elle élargit le spectre des bénéficiaires, cette mesure est critiquée par l’opposition car elle réduit les allocations aux familles nombreuses.

Forte mobilisation

Pendant que la loi était débattue, des milliers de personnes ont protesté devant le Parlement, dans une manifestation convoquée par les syndicats, lors de laquelle ont eu lieu des affrontements isolés entre la police et des groupes antisystèmes.

Les contrôleurs aériens se sont joints à la grève durant trois heures, ce qui a obligé les compagnies aériennes à annuler certains vols nationaux et à modifier les horaires d’une cinquantaine d’autres.

Même si cette réforme est insignifiante par rapport aux nombreux sacrifices qu’on dû faire les Grecs ces sept dernières années, elle a une grande portée symbolique pour les syndicats, surtout venant d’un gouvernement de gauche.

Pour Alexis Tsipras, ce paquet de mesures est d’une importance capitale afin de clôturer la troisième et avant-dernière évaluation du plan de sauvetage, qui se terminera en été.

Athènes espère que lors de sa prochaine réunion, la semaine prochaine, l’Eurogroupe donnera son feu vert au versement de 6,5 milliards d’euros et qu’à partir de là, la quatrième et dernière évaluation du plan de sauvetage pourra être programmée.

Alexis Tsipras commence déjà à penser à la période qui suivra le plan de sauvetage et, alors que l’économie commence à donner des signaux de reprises, son objectif principal est de sortir du programme sans nécessité de financement supplémentaire.

Pour Moscovici, la Grèce entrevoit la «lumière au bout de l'obscurité»

Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a estimé lundi que la Grèce entrevoyait enfin la « lumière » après des années difficiles, estimant que les réformes imposées à Athènes avaient « sans doute été trop dures, mais nécessaires ».

 

 

Sur le papier, les chiffres lui donnent raison : au troisième trimestre de 2017, le PIB grec a enregistré une hausse interannuelle de 1,3 %, les exportations ont augmenté de 15,5 % en novembre et le chômage a diminué de 20,7 %, le niveau le plus bas depuis novembre 2011.

Par ailleurs, les investisseurs ont commencé à retrouver la confiance en Grèce et, comme l’a rappelé Alexis Tsipras lors du débat parlementaire, les investissements étrangers sont à leur plus haut niveau depuis 2008.



17/01/2018
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