GRAAL -ARTHUR-EXCALIBUR - PAIX-LIBERTE-AMOUR DIVIN

meurtres mutilations crimes horribles

Le blog de Anne Wolff

       

       

       

       

       

       

« Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite »,  « Ils mangent des    sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider.(...)"  

       

Ce qui suit est insoutenable. Ames sensibles, préparez-vous ! Ce que vous    ressentirez n’est que bien peu de choses à côté de ce qu’éprouvent ceux qui subissent l’horreur. L’humanité en nous ne peut pas détourner le regard. Nous sommes responsables.  

Voilà l’odieuse réalité des « interventions humanitaires » ! Celles qui    ne se font pas nous en disent encore beaucoup plus long sur celles qui existent que tous les arguments à charge. Un même dessein qui conduit au même destin de morts et de souffrances des millions    de personnes. Le laissez-faire et l’intervention humanitaire militaire, deux aspects du génocide planétaire ! Que faire !  

Pourquoi le silence des médias sur ce génocide ! Dites-moi ?   

Paix sur la Terre aux humains de Bonne Volonté., ne nous parle plus aujourd'hui que de    cette guerre contre La Guerre, contre toutes les guerres qui se multiplient en tous lieux de la planète. C'est la doctrine dite d'Obama.  

       

GUERRE A LA GUERRE !   

       

LA RDC N'EST PAS LA CAPITALE MONDIALE DU VIOL.  

Article de FREMONSA
       Dans la grande République Démocratique du Congo      (RDC) les femmes Kongolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirmer que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le      fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Kongolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité      n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels      transforme les Kongolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Kongolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais. Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient      blanchis. Loin de la cher Lecteur ! Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabres,      beaucoup plus barbares et plus tragique que des simples viols de Kongolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Kongolaises ne le font pas dans le but      d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour      satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe,      en Asie et aux Amériques. Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre      qualification que le viol. Nous voulons      préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi totalité des ses patientes (jusqu’au moment ou nous écrivons ces quelques lignes) sont      victimes des RWANDOPHONES en arme. Par Rwandophones en armes il s’agit :
  • Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de «           banyamulenge » et « banyabwisha »,        
  • Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais          et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,        
  • De l’opposition armée au régime en place à Kigali          composé principalement de Hutus installé dans les forets et les montagnes de l’est de la RDC,        
  • De l’opposition armée au régime en place a Bujumbura          composée principalement de Hutus installés dans les forets et les montagnes de la RDC,        
  • De l’armée régulière de la république du Rwanda et          quelque fois du Burundi. Les Ugandais n’y participeraient plus depuis des années,        
  • Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus          manipulés par le régime en place à Kigali,        
  • Des éléments des Forces Armées de la République          Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi. Ces derniers          n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.        
Nous disions donc qu’en RDC, les Kongolaises ne      sont pas violees parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.                                     Des hommes Rwandophones en armes envahissent un        village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs,        oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les Kongolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes. Des qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas        le but), ils mutilent les Kongolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer        un coup de feu dans le vagin des Kongolaises.       Dans certains cas, Le calvaire des Kongolaises ne        s’arrêtent pas la. Ensuite, ils suspendent en l’air les Kongolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser        leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.       Dans autres cas, avant de mutiler les Kongolaises,      ces montres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées  a plusieurs. Aux moindres signes de contestation ou de      défense de la Kongolaise, le Kongolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce Kongolais est découpe a la machette dans le but terroriser les      autres pour qu’ils s’exécutent.        Ces hommes  en armes font subir la même chose      aux Kongolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de      paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Kongolaises que même les animaux les plus sauvages sont      incapables de faire.
Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma        gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Kongolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo,        d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes  dans des fosses communes.                                          Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre        les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en        petits morceau à la machette.  Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.                                          Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG        Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien        appropriée. Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes  Kongolais installé dans les camps de refugie en Uganda ont été victime d’abus sexuels de part des Rwandophones en        armes.                              Il y a des centaines de milliers de Kongolaises      qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours. A n’importe quel moment, à n’importe      quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes. Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir      passe un séjour en RDC au cote de ces Kongolaises a l’hôpital de Panzi :                            (...)Il ne serait jamais venu à          l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de          l’épidémie de viols en 1996.          « Je voyais des femmes qui        avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient        commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe        était utilisé comme une arme bon marché. « Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le        monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation des enfants est encore pire. La plupart du temps,        lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour        détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
(…)Lorsque débute la conversation,          Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. « J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de          Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses          enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant.           » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me          dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa          fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés.           » Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair          qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert          une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et  ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »         (…)Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu          autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai          reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son          problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »                    (…)J’interroge le docteur à propos du dirigeant          congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix           ». Les choses se sont-elles améliorées ?         Le Dr. Mukwege soupire. «         Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon        travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté        internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici.        Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez        elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la        première. »
Plus haut, nous avons eu a citer les faux Mai          Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Kongolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou  abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui. Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en          asperger. Selon leur croyances spirituelle, le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en          Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une condition sine qua non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui. Comme dans toutes les          pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact physique avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences          du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.         En conclusions, nous pouvons affirmer qu’au vu de          ces atrocités  et le fait que les gisements miniers soient toujours à  proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre.  Nous sommes en présence          d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du          sous-sol et du sol des terres de cette nation. Honte a la Communaute Internationale, la vrai, car          elle assiste en silence a ce Genocide.  Nous voulons juste vous rappeler une derniere chose:          a chaque fois que vous utilisez votre cellphone-GSM, a chaque fois que vous allumez votre ordinateur, a chaque fois que vos enfants s'amusent avec leur jeux video, a chaque fois que          vous portez vos bijoux en or ou en diamant, a chaque fois que vous prenez l'avion, a chaque fois que vous allumez votre ecran plat geant,..., et que vous ne posez jamais un acte pour          mettre fin a cette tragedie, et bien vous etes COMPLICE.        
http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm                     Via DESOBEISSANCE CIVILE                                 En guise de réponse à l'ensemble des commentaires (21/10/13)                    

Au moment de relayer cet article,          j’ai hésité à enlever la photo, scandaleuse et polémique qui a entraîné quelques centaines de milliers de passage sur mon blog, qui n’en demandait pas tant. Sauf que…        

Puis je me suis fiée à ce que je          ressentais moi de la compassion pour une femme, comme moi. Après tout pour les voyeurs, et tordus en tout genre, j’ai cru comprendre qu’il y avait sur internet pour combler leur perversion.          Une femme avec un visage. Vous pouvez parcourir l’ensemble du blog, il y a très peu d’images « sensationnelles », quelques unes pour montrer les effets concrets des substances          mutagènes qu’utilisent les guerres coloniales, comme celle du Vietnam avec l’agent Orange, et ceux encore plus terribles de l’uranium appauvri dont l’usage devient banal, sans que la           « communauté internationale » remue le petit doigt pour exiger l’arrêt immédiat de l’usage de ces armes qui contaminent des territoires pour des centaines d’années, et donc          continueront à produire les effets de la guerre pendant cette incommensurable durée. Une autre photo dure, est celle de cette jeune femme assassinée conjointement par les forces armées de          son pays le Honduras et la DEA des USA. Une jeune femme de « couleur ». Je répondrai donc à ceux qui font la remarque qu’on ne montre pas de telle photos de femmes blanches, que          c’est pour la simple raison que les femmes blanches ne sont pas en général victimes des atrocités des guerres contemporaines, et que ce n’est pas « innocent »… que cela aussi pose          question. Une grave question.        

Sinon vous trouverez ici de très          belles photos de très belles personnes de toutes origines, mais surtout dans les débuts du blog, parce que depuis je n’ai plus la possibilité d’illustrer. Vous trouverez des photos qui vous          disent qu’il y a des êtres magnifiques, des enfants au beau sourire et aux yeux qui pétillent au quatre coins du monde et que tous méritent notre protection pour que ne meurent pas leur          sourire, pour que ne s’éteigne pas leur regard.        

Le texte n’est pas de moi. Mais oui          si j’ai d’autres mots pour le dire, si j’ai fait, et me suis tenue depuis plus de trente ans, un choix de frugalité, c’’st parce que depuis ce moment, j’ai pris conscience des inégalités et          de la profonde injustice, iniquité des échanges Nord-Sud. J’ai pris conscience aussi que les manipulations économiques et politiques de l’Occident dans ses stratégies néocoloniales, les          assassinats de ses espoirs comme ceux de Patrice Lumumba ou de Thomas Sankara pour ne citer qu’eux, incitation au déchaînement de la guerre au Rwanda, dont les conséquences se traduisent          dans le texte ci-dessus, sont des amputations permanente de l’espoir de l’Afrique d’être souveraine et prospère. Qu’en Amérique Latine une génération a été sacrifiée sur l’autel de la          barbarie par laquelle c’est traduite la « lutte contre le communisme » qui n’a de pire que les pseudo-guerres au narcotrafic menées actuellement dans cette région et celle          soi-disant contre le terrorisme menée dans d’autre. Le nouveau concept de guerre est la guerre diffuse aux multiples foyers de diverses intensités, la « projection de force          rapide » planifiée avec l’aide des « anthropologues » de la « culture stratégique » qui liquide en silence, un village par ici, quelques leaders de mouvements          paysans, indigènes, syndicaux, par là… et les journalistes trop curieux, les militants de droits de l’homme etc…        

De la guerre au Kongo, je ne savais          que ce que des amis originaires de ce pays m‘avaient raconté. Je n’aime pas m’avancer sur un terrain que je ne connais pas. Depuis longtemps je m’en voulais de ne pas relayer leurs          témoignages et puis j’ai trouvé ce texte qui les reflétait parfaitement bien. Je l’ai donc relayé.        

En ce qui concerne la photo          polémique, je l’ai enlevé. Elle a joué son rôle. Je ne suis pas sur facebook, pour bien des raisons et une d’elle est que je constate que c’est aussi le lieu où naissent des « modes          médiatiques » sans profondeur, ni réel répercutions allant plus loin que l’émotion du moment. Je sais aussi que sans elle, jamais ce témoignage n’aurait eu un tel impact.        

J’espère que cet impact aura rendu          visible une guerre qui jusqu’ici ne faisait pas échos, au Nord, et j’espère qu’au-delà de la curiosité morbide de quelques-uns, pour d’autres cette prise conscience leur donnera le désir          d’agir contre ces guerres qui toutes, de multiples manières détruisent des êtres humains mais aussi un peu de l’humanité de chacun d’entre nous.        

Et je termine par un extrait d’un          communiqué des femmes de l’Aguan au Honduras, un témoignage parmi ceux que pourraient donner des millions d’autres de femmes, d’enfants et d’hommes pris dans les horreurs des guerres pour          la main mise sur les ressources naturelles de la planète. Et oui, cela nous concerne tous.        

         

Anne Wolff        

         

 Le Forum des Femmes de la Region du Bas Aguan, rapporte  devant la          Communauté Nationale et Internationale        

         

         

Comuniqué         

         

Le Forum des Femmes de la région de l’Aguan, à la Communauté          Nationale et Internationale, aux Organisations de défense des Droits de la Femme et des Peuples, aux Organisations de Droits Humains.        

                   

 NOUS DENONÇONS la répression          permanente contre les COMUNAUTÉS ET LES ÉTABLISSEMENTS PAYSANS DU BAS AGUAN ET D’AUTRES RÉGIONS DU PAYS  et l’impact qui se traduit par les terribles dommages soufferts par les femmes          d’Aguan et du Honduras.         

         

Depuis avril 2010, quand a commencé la Militarisation de          l’Aguan, les familles Paysannes et en particulier les femmes NOUS NE VIVONS PLUS EN PAIX à cause des interventions militaires permanentes, car nous          les femmes, nous partageons les plus grandes inquiétudes pour la sécurité de nos enfants et de nos hommes et aussi pour le peu de biens patrimoniaux que la vie nous a          donné.        

 La répression dans l’Aguan n’opère pas de discrimination          entre sexes, ou genre, ou âges, dans certains cas des petits garçons, des petites filles sont harcelés par la police pour donner des informations sur leurs parents ou leurs voisins ou sur          l’Entreprise Paysanne à laquelle ils appartiennent.        

Il y a des Femmes qui ont perdu la vie assassinées par des          paramilitaires, des Femmes qui ont été violées par les gardes des Grands Propriétaires, il y a des Femmes qui sont persécutées par la justice parce qu’elles se battent pour le Droit à la          terre, plus de 100 femmes ont perdu leur mari parce que les sicaires, la police ou l’armée Nationale, les ont assassinés, il y a plus de 4OO enfants qui ont perdu leur père et qui subissent          une crise alimentaire, il y a des femmes qui ont vécu l’expérience terrible de la séquestration par les gardes des Grands Propriétaires Terriens, il y a des femmes qui ont subi des          attentats pour en finir avec leur vie, il y a des femmes qui ont avorté en conséquence des coups, des gaz ou parce qu’elles ont du courir, dormir dans la montagne ou traverser des rivières          pour sauver leur vie.         

         

La répression, le harcèlement militaire permanent des femmes          et des enfants provoquent de terribles traumatises psychologiques qui nous marquent durement dans la vie quotidienne. Il y a des petits garçons et des petites filles dont le corps se met à          trembler ou qui fondent en larmes ou qui courent se cacher en présence des militaires ou de policiers, nous les femmes nous faisons de terribles cauchemars et le moindre bruit altère notre          système nerveux. En vertu du droit à jouir des bénéfices d’une vie en paix et dans la dignité, cette réunion de femmes de la région de l’Aguan EXIGE d’en          terminer avec l’intervention militaire dans les Etablissements Paysans et le retrait de la Force de d’Opération Conjointe XATRUCH III que dirige le Colonel German Alfaro qui          jusqu’ici mène des actions qui ne bénéficient qu’aux seuls Grands Propriétaires Miguel Facusse, Reynaldo Canales et Rene Morales         

         

Halte aux persécutions          judiciaires !        

Halte à la violation des Droits Humains en          Aguan !        

Ni balles, ni coups contre les femmes  ,les petites          filles et les petits garçons paysans du Honduras !         

         

Colon, 16 juillet          2013         

Source en espagnol        

 Foro de Mujeres de la Región del Aguán, ante la comunidad Nacional e Internacional Informa.         

Traduction française        

Communiqué des Femmes d'Aguan : NOUS NE VIVONS PLUS EN PAIX        

                   

         

         

         

         

 
Mar  8 oct 2013 16 commentaires

    Hier c'etait les esclavagiste qui faisaient ce genre de chose.     Et dire que certains nous enseignent de ne pas lire notre histoire.     L'Histoire se repete et nos "pseudo intellectuels" obeissent a leurs maitres et nous incitant a ne pas lire dans les lignes de notre passe douloureux...
    Que dire?     Il faut regarder uniquement en avant n'est-ce pas?     Alors que nos ennemis regardent de tous les cotes,     y compris en arriere pour mieux affronter l'avenir et     ne plus laisser le passe de repeter. Mais nous autres     africains nous subissons le dictat des ideologues qui     arrivent a manipuler nos intellectuels qiu a leur tour,     nous servent : "il est inutile de rester bloque dans le passe..."
    Et lorsque vous ecoutez nos ennemis, ils clament:     PLUS JAMAIS CA     Nous DEVONS l'enseigner a nos enfant et a nos futures generation.     ils DOIVENT connaitre l'HISTOIRE     pour que: "PLUS JAMAIS CA"
    Honte a nous     Nous ne savons pas proteger nos femmes et nos enfants
    MERCI AUX PROFESSEURS     MERCI MESSIEURS     MERCI O VOUS LES MALES DE L'AFRIQUE  

Imhotep - Avant-hier à 01h50

    Comme quoi l'homme est vraiment l'erreur de Dieu.  

    Je vais ouvrir une pétititon sur cela.  

Vittorio - Avant-hier à 18h22

    pazzesco e mostruoso......inumano.....  

giuseppe - Avant-hier à 20h04

    Il faudrait faire quoi? pour que tous cela cesse.  

serge harvey - Avant-hier à 21h54

    il y a trop de like j aime sur face book et pas assez de partage ,je reclame par le nom de Yeshoua (Jesus) que les communaute chretienne s unisse dans la suplication a Eloïms pour ses femmes du    congo ,j en ai assez que beaucoup se detourne de la realité .ils faut egalement faire des petitions au gournement europeen et dans tout les pays ,nous sommes egalement barbare si nous n agissons    pas .  

collart marguerite - Avant-hier à 23h18

    plus rien ne doit être caché ,et quand cela arrivera chez toi ?? la barbarie est partout ,alors si vous être proche de Dieu unissez vous pour prier pour ses femmes ,et si vous avez du courage    unissez vous pour agir ,petition et autre .que tout cela stop .se sont des filles ,des enfants ,des femmes .  

collart marguerite - Avant-hier à 23h22

    Monstrueux, impensable, incompréhensible... L'enfer est une punition trop légère pour des crimes pareils. Que fait la société des nations dans ce cas ?  

Camus - Hier à 09h35

    Bonjour,  

    Ceux qui sont intéressés par cet article pourraient l'être également par 2 des miens sur le même sujet disponibles sur mon site www.resilience-psy.com    :  

- Violences sexuelles dans les conflits armés, confluences avec la torture, sur http://www.resilience-psy.com/spip.php?article231  

- « Ils sont venus avec deux fusils » : les conséquences des violences sexuelles sur la santé mentale des femmes victimes dans les contextes de conflit armé : http://www.resilience-psy.com/spip.php?article135  

    Bien à vous,  

Evelyne Josse - Hier à 12h31

    bonjour en ce jour oh! combien attristé par ces images où la sauvagerie ne se reconnait plus de limite...Bonjour en jour où les uns font le deuil de tel ou tel proche et où d'autre font le deuil    du droit à l'existence dans ce siècle que les uns veulent de printemps de ceci et de cela et d'autres le veulent de tel ou tel prix dit nobel parfois de littérature, de science et souvent de    paix.  

    oui ainsi est devenu le monde... un monde réagionalisé... l'afrique une de ces régions où les uns tuent, violen t et détruisent tout ce qui les dérangent voir les gênent  sous les yeux de ce    que certains appellent la communauté internationnale (gouvernementale et non gouvernementale) et il y a d'autres régions où le crime est beaucoup plus moindre mais condamnable...  

     Où est le mal ? Est-il si incurable? Le mal puise ses forces dans le silence des ces gouvernements avec à leur tête les détenteurs du véto qui ne cherchent que leurs propres interets... Le    mal puise ses forces sous la bénédiction des ces eternels héritiers autant du droit que du pouvoir ...   

    la solution d'un problème ne peut être qu'entre les mains de clui qui l'a créé...  

    et celui qui l'a créé n'est autre que le colonialisme...  

    mes respects à ce peuple qui souffre...   

mouloudi - Hier à 14h42

    Quel desastre de voir ce que l'humain peut faire. Ces personnes ne merite que le meme sort, non loin de la peine de mort, mais une emputation des membres et les abandonnees dans le desert.    Exactement que fais la communaute international, rien car il n'y a rien au congo qui peux enrichir ces pays sois disant democrate et conservateur comme la France, USA, Etc... Une petition sur    Avaaz serait une solution a faire reagir la communaute international sur ses actes de barrbarie... Mais quel honte de faire partie de la race humaine. Monsieur Hollande et Monsieur Obama pourrait    bien reagir tout de meme en attente de regler leur conflit Franco-Americains contre ceux des Russe-Syriens.. 

RDC, une insoutenable barbarie... mais que fait la "communauté internationale" ?

« Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas…
 
Mar  8 oct 2013 16 commentaires

    Je ne souhaite pas nécessairment que vous ppubliez mon commentaire. Je comprends que cette nouvelle doit circuler pour mobiliser les consciences. Mais je dois vous dire que cette photo, que vous    affichez de la femme morte violée nue, par terre est très, très offensive. Je parle de la photo. Le message doit circuler mais doit-il le faire au prix du sacrifice de la dignité de cette femme    qui n'a plus son mot à dire? Le respect de son image ne lui est-il pas dû, au même titre que tous les autres morts? Ou encore plus, vu la tragédie qui l'a emmenée dans la mort?  

    Plus largement encore, j'aimerais porter votre attention au fait qu'il y a des meurtres atroces qui se produisent partout dans le monde "Blanc" et que jamais on a l'idée de publier les    photographies ou films des corps sanglants ou qui outragent le caractère sacré de la vie. Mais, apparement les images commes celles-ci ne choquent pas. Si cous ne vous braquez pas, vous    conviendrez qu'elles sont de plus en plus nombreuses, en ce qui concerne les Noirs et les Arabes. Ce sont de spopulations qui se sacrifient autrement que financièrement car les problèmes auxquels    ils font face sont extrêmement rarement traduits devant les tribunaux, qui ne leur sont d'aucun recours. Leurs problèmes sont souvent d'un ordre différent que ceux de l'Occident. Ils ne peuvent    donc pas régler leurs problèmes dignement.   

    L'image de ce corps, de n'importe quel corps outrageusement dégradé, sacagé, ne devrait pas être banalisé, si on respecte la vie humaine, indpendamment de tous les préjugés qui peuvent exister,    consciemment ou inconsciemment, mais surtout devrait être protégée des regards ignorants qui s'empresseront de dévaluer une population en la voyant dans un état de dégradation si extrême, à    répétition. C'Est ce qui arrive lorsque cette photo se retrouve sur Facebook, là où je l'ai vu.   

    Alors que le médium est idéal pour faire circuler l'information, il se prête aussi merveilleusement à tous les raccourcis de l'Esprit et les dérives de l'ignorance...  

    Je n'ai pas l'option de signaler cette image à Facebok. Mais il y a dèjà au moins 2 heures que je l'ai vu par l'intermédiaire d'une personne de mes connaissances Fb qui l'a "liké" dans le fil de    mes nouvelles. Je suis allée faire autre chose pour  me changer les idées mais je ne réussis pas à surmonter ce qui me reste à l'esprit, visuellement. Le prolongement à l'infini, du gâchis    de la dignité de cette dame.  Cette femme ne doit pas être oubliée mais sa photo, dans cet état devrait être limitée aux procédures policières et judiciaires.  

    Il s'agit d'un être humain, une femme. Cette femme mérite mieux que cela, surtout après avoir vécu ce drame et pris la mort de manière aussi tristement indigne.  

    Je vous écris afin que vous voyez que la dégradation d'une femme noire et la banalisation de son sort est ce qui résulte de la circulation de cette photo, et que vous aussi, vous soyez ensible à    cela, et que vous reportiez à Fb les images, non la nouvelle, dans de pareils cas.  

    Au nom de l'Humanité, merci.  

Marie-Alice - Hier à 18h16

    Il ne faut pas exagérer !     Toutes ces exactions monstrueuses sont en effet commises par des groupes armés qui y trouvent sans aucun doute un intérêt pécuniaire à la sortie. Mais de là à nous jeter à la face que nous sommes    tous complices !... NON !     Il existe des organisations internationales qui dénoncent ces pratiques et d'autres qui font des reportages jusque chez les fabricants de téléphones. J'en ai vus, sur ARTE notamment, qui sont    allés jusqu'en Suède interpeller les dirigeants de Nokia qui bien entendu n'ont pas voulu les recevoir ni faire de commentaires.     Ca n'est cependant pas parce que nous achetons de tels appareils qu'il faut nécessairement revenir à l'état sauvage dans les pays d'extraction des matières premières. Personne ne leur demande de    faire de telles choses. Ce sont juste des salopards qui ne voient que leur besoin de domination territoriale. Quand bien même il n'y aurait pas ces produits chez eux, il y en aurait d'autres, et    ils feraient de même. D'autres lieux, d'autres pays existent où se trouvent des richesses minérales mais où on ne voit pas de tels carnages.   

    Cordialement  

    J.M.              

Jack Minier - Hier à 18h46

    Bon, là, faut pas charrier.  

    D'accord que tout ça est absolument inacceptable, d'accord que ces agissements sont absolument sauvages, bestiaux, inhumains et condamnables. J'en suis.  

    Mais, de là à dire que NOUS sommes responsables, c'est un peu donner dans la dramaturgie, pour ne pas dire, le délire.  

    Parce que nous n'envoyons pas assez d'argent pour venir en aide? FOUTAISE!  

    Les pays Arabes Islamistes sont parmi les plus riches du monde et ils traitent les femmes avec autant d'indignité et de barbarisme.  

    Aucune subvention monétaire ne peut remplacer une culture déficiente, barbare et inhumaine.  

    Peu importe les sommes d'argent, les services, les offres d'aide et la bonne volonté dont NOUS ferons preuve, ça n'y changera rien et NOUS ne sommes pas responsables des malheurs que subissent    les femmes à travers le monde.  

    Je crois que votre approche est tout à fait erronnée. NOUS ne sommes pas responsables si dans certains pays, la femme est un être secondaire et négligeable.    

    Ce n'est pas le cas ici et, nous nous sommes battus pour ça, sans attendre des subventions d'autres pays.  Voilà!  

Alain Paquin - Hier à 23h20

    Complice ?! Tu capote un peu j'pense !  

Dave - Aujourd'hui à 03h12

    Bonjour,  

    merci de cet article alertant.  

    Je voulais faire le remarque que je trouve la photo de la femme multliée non-seulement choquant mais aussi sensationnaliste et dégradante pour la femme montrée (l'individu). (Je ne sais pas si on    montrarait une telle photo d'une femme blanche?).  

    Egalement dans l'internet il n'y a pas beaucoup de possibilités de protéger les enfants et les mineurs des tels images. Comme vous décrivez déjà explicitement les cruatés dans votre texte. Je    vous prie d'enlever cette photo. Ne pas parce que je veux banaliser cet horreur, mais pour la dignité de cette femme et pour éviter les cauchemares aux enfants.  

    Je vous remercie.  

    Susanne  

Susanne - Aujourd'hui à 11h57

     trahi par ses compagnons de lutte et vu les conditions de la mort de MR LOUMOUBA,ce pays est loin de retrouver cette precieuse paix  

gilles okounde houngnibo - Aujourd'hui à 14h19


21/10/2013
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