Après l’immigration massive, voici les réfugiés
Après l’immigration massive, voici les réfugiés…
L’affaire Ilan, ce petit enfant inerte sur une plage dont la photo a fait le tour du monde, n’a pas cessé de faire couler de l’encre dans les medias et des larmes de crocodile dans notre société occidentale complexée. La presse française a même été montrée du doigt pour n’avoir pas immédiatement publié la photo proposée par « l’Agence France Presse ».
Il est vrai que si la presse quotidienne montrait tous les clichés d’enfants chrétiens ou chiites décapités, d’enfants Yésidis ou kurdes tués dans le ventre de leurs mères préalablement violées, les opposants à l’Etat Islamiques brûlés vifs ou noyés dans des cages par ces héros du « printemps arabe », nous n’aurions que des horreurs en une de nos journaux.
C’était d’ailleurs l’argument dominant des rédactions : « Pas de voyeurisme ». Seulement voilà, on ne leur avait pas dit que, dans le cas du petit Ilan, les consignes avaient changé, d’où le retard à l’allumage de la presse française, apostrophée par les collègues de la radio et de la télévision. Mais rassurons nous, à présent tout le monde s’y est mis, le cirque Barnum de la communication sentimentale a installé son chapiteau au milieu de nos places. Quoi, après cette terrible image, réellement poignante du reste, comment resterions-nous insensibles au drame des réfugiés ?
Car sur ce point, nous sommes d’accord, il s’agit bien d’un drame. Voilà des gens qui vivaient en paix dans des sociétés où certes la démocratie n’était pas toujours au rendez-vous, mais où la liberté religieuse et la laïcité étaient à peu-près respectées, et qui se trouvent, grâce aux beaux esprits tels que BHL, plongés dans une guerre dont la barbarie n’a rien à envier aux heures les plus sombres de notre histoire. Nous n’allons pas rappeler le rôle de pousse au crime qu’a joué l’Occident et singulièrement la France de Sarkozy et de Hollande dans cette affaire. Ne parlons pas non plus des Etats-Unis qui à eux seuls pourraient ne faire qu’une bouchée de l’Etat Islamique que Fabius souhaite qu’on appelle Daesh par égard aux nombreux musulmans vivant en France et qui pourraient s’offusquer de se voir assimiler aux barbares.
Toute cette mise en scène n’est bien sûr pas neutre. Après des décennies d’immigration de moins en moins assimilée, voulue par la fortune anonyme et vagabonde dont les principaux représentants siègent à l’OMC, au FMI, au MEDEF, à Bruxelles à Washington… Il fallait donner un nouveau souffle à cette stratégie de remplacement des peuples, et quoi de mieux que de sommer les européens réticents d’accueillir massivement les réfugiés musulmans, mais de bons musulmans cette fois.
La culture chrétienne, qui subsiste encore chez nous, invite naturellement à la compassion devant le sort dramatique qui s’abat sur ces populations malmenées.
Ainsi, avec un cynisme sans pareil, nos vertueux dirigeants nous mettent en demeure de faire de la place, sous peine de passer pour d’ignobles réactionnaires perclus d’égoïsme.
Ce sont toujours les pauvres qui paient les pots cassés des gouvernements aveuglés par l’idéologie et asservis par la finance internationale. L’Allemagne peut, parée de toutes les vertus, faire enfin venir la main d’œuvre à bas prix programmée de longue date par les technocrates étasuniens (20 millions de travailleurs à bas coût manqueraient en Europe) et l’Allemagne sait bien qu’à court terme elle sera trop vieille pour assurer sa retraite globale. Forcément elle affiche l’un des taux de natalité les plus faibles d’Europe.
Voilà donc le retour attendu de la guerre comme moyen de relance économique sérieusement programmé par des experts dûment certifiés qui, n’en déplaisent aux peuples, savent de quoi ils parlent eux : d’argent !
Française, Français, patriotes de France, il est temps de mettre un coup d’arrêt au suicide national organisé par ceux qui rêvent d’une société cosmopolite, déracinée, installée dans une guerre civile interethnique larvée. Les futures élections en seront peut-être l’occasion, ne ratons pas ce train là.
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