exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie, de zoophilie et j'en oublie.
Personne n’en parle, mais dans le sud de la France, dans une grande ville, un « crime » a été commis.
À ce jour, personne n’a été inquiété, ni mis en garde à vue, ni perquisitionné…
Pourtant, la nature de ce crime est de la plus haute gravité, dépasse l’entendement.
Un crime sans l’implication de la mafia, ni réseau de drogue. Pourtant, c’est un crime odieux.
Mais, enfin, me direz-vous, de quoi s’agit-il, quelle est cette chose si affreuse dont personne ne parle ?
Et je vous vois, vous, assis derrière votre écran, vous interroger parce que vous n’en avez eu connaissance ni à la télé, ni à la radio, parce que tout « antimédia » que vous êtes, vous êtes aussi victimes – comme moi, du reste – d’un système qui vous dicte vos pensées, décide de ce qui doit être rendu public ou non… Votre réaction est systémique, et je ne vous en veux pas.
Mais ce n’est pas parce que la sphère médiatique se tait que le crime n’existe pas, bien au contraire.
Cette omerta est volontaire.
La Région PACA socialiste, la ville de Marseille, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l’Union européenne sont heureux de vous faire part de leur soutien (financier) au collectif « Le Dernier Cri/Vomir des yeux ».
Ce collectif d’auteurs internationaux a organisé une exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie, de zoophilie et j’en oublie, car des vomissements m’ont arrêtée lorsque je suis tombée sur le dessin d’un enfant se faisant sodomiser par un animal sur l’autel d’une église…
Cela s’est passé à la Friche, du 13 juin au 23 août, dans le quartier de la Belle de Mai, fameux quartier populaire et culturel de la cité phocéenne où petits et grands circulent librement et gratuitement toute l’année par milliers. Par dizaine de milliers.
Loin de moi l’envie de vouloir faire la promotion de ces deux dessinateurs désaxés (qui d’ailleurs ne méritent même pas d’être cités). Je souhaite, au contraire, attirer l’attention sur cette volonté d’annihiler toute notion morale. « À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver », disait saint Augustin.
L’anéantissement de la capacité à distinguer le bien du mal, voilà ce qui s’opère sous nos yeux et par nos yeux. Ne vous méprenez pas, il n’est aucunement question, ici, de liberté d’expression mais bien de perversion volontaire et organisée. Il est question, ici, de détruire la conscience morale de l’homme, de détruire l’essence même de l’homme qui est sa capacité à raisonner, afin de le rendre servile. Car une fois asservi, l’homme n’est plus qu’un roseau qui fléchit au gré du vent, et ne pense plus. Lobotomisé, le système peut donc en faire ce qu’il veut. Mission accomplie, et vous n’y avez vu que du feu.
Aujourd’hui des dessins, demain des photos, au cinéma et pourquoi pas à l’école. Enfin, ils vous demanderont peut-être de louer vos enfants (évidemment, ce sera taxé) et vos animaux de compagnie, puisque c’est pareil.
Ne levez pas les yeux au ciel car vous savez pertinemment qu’il y a 20 ans, une telle exposition n’aurait jamais pu voir le jour dans un lieu tel que la Friche, qui a pignon sur rue.
« Vomir des yeux », s’appellait cette exposition. À vomir, oui.
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